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Le Dhiwara 25 Astawir 1510 à 09h43
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| Genever dit :Wouhouuuu, on peut dire qu'elle t'a bien montré l'chemin ! Y clic à gauche, y clique, y clique à droite, il y est !
Arrête un peu, elle a l'air connue et travailleuse, tout ce dont j'ai besoin.
Genever dit :Ouais bah n'empêche qu'avec ses indications tu vas pas aller bien loin !
*** En fait si, Beurdin est allé bien loin, trop loin. Il a marché des heures dans les rues du quartier commerçant, s'est demandé si ce n'était pas plutôt près de la banque mais il ne trouve pas plus de "Sombre Nuage". Il marche, marche... Fait toutes les rues commerçantes, et finalement se sent faiblir. ***
Genever dit :Bliiiir bliiiiir.
Raah ! Arrête ! Son mou a le mérite, en ne cessant jamais de le hanter, d'éveiller son esprit. "Sous le Nuage Gris", une fumée ?! Fier de sa nouvelle idée, il lève la tête à la recherche des toits d'où s'échappent une fumée.
Genever dit :Hihi mais lol quoi !
Lol ? Bon, de la fumée il y en a partout... Fournils, armureries, forges... Je ne sais pas quoi, je ne sais pas plus...
S'obstinant car n'ayant encore rien à faire de ses journées, du coin de l'oeil il aperçoit une forme massive et sombre trôner au-dessus d'une porte.
Genever dit :Instant magique, musique nièvre !
*** Lentement, il détourne son regard vers la chose. Empli d'espoir, il devine aussi une fumée qui s'échappe du toit. Une forme sombre sous une forme grise, ce peut être là. La bâtisse a l'air imposante, c'est que le commerce fonctionne ! Ému par la fatigue, sa vue embrumée lui fait voir des lumières scintillantes sur la devanture de l'échoppe. De l'or, de l'or pardiou !! ***
Genever dit :pouin pouin pouin pouiiiiiinnnn
En fait non. Ses yeux arrivent finalement sur le magasin, il est ridiculement comparable à un tas de ruines délabrées sur lequel des lames se seraient entraînées pendant un tremblement de terre. Un petit bâtiment triste, des fenêtres tellement propres qu'on aurait l'impression qu'il n'y a en fait plus de verre, et le reste sous-entend que tout pourrait s'écrouler si quelqu'un éternuait de l'intérieur. En exagérant à peine par comparaison avec les magnifiques devantures adjacentes.
Allons-y...
Genever dit :Toi si tu veux, moi je reste dehors !
*** Il frappe à la porte, pas trop fort de peur de la briser. ***
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Le Luang 26 Astawir 1510 à 22h07
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| *** Etrangement, la porte gravée d'un nuage résiste bien. Trop bien, et il faut que Beurdin force pour qu'elle accepte de grincer des gonds, et de révéler un intérieur bien loi de ce que pouvait laisser supposer l'habit externe de la bâtisse.
La bicoque est en fait bien plus grande, et la pièce principale, qui sert de boutique est un large espace de chaos ordonné et joyaux, au luxe éclectique et excentrique. Sur des tapis neldas, des râteliers où scintillent des lames ciselées. Sous des tableaux nemens, des vitrines ou étincellent des bijoux....
Surgit alors de derrière une tenture la pièce maîtresse du tableau, une échevelée au regard d'acier, au visage tatoué de rouge et maquillé de suie. ***
'jar ! Désirez ?
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Vayang 30 Astawir 1510 à 21h54
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| *** L'artisane grimaça, visiblement peu satisfaite. ***
Oh... La Sombre n'a pas besoin de présenter ses nouveaux-nés. Non pas qu'elle soit Mère trop connue pour cela. Non. Au contraire.
Mais cela ne l'intéresse pas de vendre pour vendre. Elle préfère créer pour créer. Confier ses enfants à qui en est digne.
Sitara dit :Alors, qu'est-ce qu'on y gagne, nous ? A part que tu puisse te camer jusqu'à la moelle dans un lieu douillet et agréable ? Hein, hein ?
Ils vont où tous mes beaux morions patiemment accumulées à force de te crier dessus pour que tu vendes au lieu d'offrir ?
*** La Sang-Âme secoua sa tête chevelue comme pour chasser la voix un peu trop criarde de sa moue, et déposa un coffret délicatement marqueté sur la table basse devant Beurdin.
Elle l'ouvrit, révélant un collection de drogues de différentes natures, toutes de grande qualité.
Il y avait là, disposés côte à côte dans leurs logements de bois : du tabac à chiquer, de la vieta, des pilules de fabrication tydale, de la carnine nelda,des liquides de nature indéterminée, des poudres à l'aspect étrange et même des ecornifleurs nemens. ***
Si cela peut donner des idées au Beurdin....
La Sombre, elle, veut des morceaux de la Beurdin, si elle donne.
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Dhiwara 2 Manhur 1510 à 19h10
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| Genever dit :Voilà ce que moi j'veux renifler ! Envoie envoie !
C'est... Impressionnant. Encore et toujours il semblerait bien que je trouve mille choses à mon goût ici.
*** Il regarde de plus près les marchandises, en reconnait certaines, est curieux envers d'autres. ***
Si je peux oser une question... Où est-ce que tu as trouvé ça ? Car moi, je cherche depuis l'annonce de l'ouverture prochaine de mon établissement et je n'ai rien trouvé qui pourrait égaler un tel choix. Et au premier coup d'œil, un tel raffinement.
Impressionnant est le mot, Beurdin ne peut plus fermer la bouche et ses yeux sont soudain assez humides. Tant cherché, et finalement trouvé ici ?! Ses yeux n'en décrochent pas, comme un enfant regarderait un coffret rempli de bonbons.
Si tu fournis cette marchandise, en plus grande quantité, tu es légitimement associée à la Beurdin. Mais que veux-tu en échange exactement ?
Genever dit :Des morceaux qu'elle a dit, une chaise et fini ! Ou une poutre ?!
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Le Merakih 5 Manhur 1510 à 20h36
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| *** La tydale referma la boîte et se mit à jouer avec une de ses mèches. ***
De ci, de là...
Certains sont nés ici, dans les rues du Joyau....
D'autres sont revenus par les airs, des échanges du Nuage....
Mais les quantités, petites, toujours pour grande qualité.
Pour usage personnel....
Où trouver beaucoup, cela demande travail, forcément. Commerce et échanges.
Un vrai métier. Il faut enquêter, chercher. Au Joyau et chez les Autres.
Des adresses, elle peut donner, mais garantir être une piste valable, point.
Quant à ce qu'elle veut... des morceaux, la Sombre a dit.
Des morceaux de Beurdin.... Surtout, des morceaux de ce qu'elle rapportera, en pierres.
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Vayang 7 Manhur 1510 à 21h46
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| *** Un nouveau secoué de cheveux. ***
Ah, ça... Ce n'est pas le Nuage que les pierres intéressent, non.
La Sombre n'y comprend rien d'abord.
Non, c'est la Voix. La nouvelle.
Et elle a une grosse voix, la Petite Etoile. Ou plutôt une voix qui ne s'arrête jamais. Toujours là, à piailler. Insister. Revenir.
Alors la Sombre obéit, pour qu'elle se taise.
Sitara dit :Non, mais je rêve, dis tout de suite que je t'harcèle, aussi....
Moi qui ne pense qu'à ton bien et à ton confort....
Comment tu crois que tu pourrais te payer toutes ces jolies choses et ces drogues de luxe, si j'étais pas là pour gérer ton compte en banque, hein, hein ?
Dans tous les cas, la Sombre pensait à un gros apport dès le départ.
Des sacs de pierres.
Mais elle peut aussi demander à des clientes. Celles des Etranges. Avec leurs longs tuyaux et leurs minuscules forges, elles transforment le naturel.
Ensuite, il faut aller chez les Autres.
Shyama,
Sombre comme un Nuage
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Le Julung 27 Manhur 1510 à 22h02
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| Il compte sur ses doigts, se gratte la tête en ajoutant malencontreusement un index sans s'en le remarquer.
J'ai les fonds pour acheter les murs, oui ! Mais je n'en ai pas pour l'aménager. Car bon, des murs ça coûte cher et je tiens à en être propriétaire ! Si tu veux te charger de la décoration, ou du moins la financer...
Genever dit :Moiii si j'étais Beurdin, une voix parlerait... Dans ma tête ! Un mou au regard con-centré...
Un nouveau regard alentours.
Dis, je peux emprunter quelques-unes de tes magnifiques oeuvres et les accrocher aux murs ? Ce serait d'un goût certain je pense. Et puis faut avouer que t'es douée. Et aussi, que tu as besoin de place ici pour tes nouvelles créations non ? C'est gratuit, je ne te demande rien en échange.
Genever dit :Genre c'est elle qui doit racler ?
Genever dit :Tu n'aurais pas une employée à me prêter le temps d'aménager tout ça ? Et aussi pour la première soirée, elle sera grandiose ! Je veux du personnel pour m'aider. Parce que l'alcool, et d'autres choses, couleront à flots ! Et les drogues seront consommées avec appétit, tant elles seront appréciées.
Genever dit :Rooooooon Roooooooooooooon....
Un contrat désaltéré, oui !
Si tu t'occupes de tout l'approvisionnement concernant les drogues, moi de les rendre désirables et de les vendre, je dirais que tu mérites bien un tiers des bénéfices non ? En plus du remboursement des coûts à ta charge, bien entendu. Le reste sera utilisé pour l'entretien de la Beurdin, et du Beurdin.
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