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Quartier résidentiel

La Beurdin, ou comment donner une âme à une vieille baraque abandonnée.

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Sujet lancé par Beurdin
Le 31-05-1510 à 19h44
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Posté par Beurdin,
Le 28-08-1510 à 22h42
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Beurdin

Le Luang 31 Manhur 1510 à 19h44

 
Oh si tu vas rester un moment ! Car grâce à notre franche amitié, tu vas m'aider à mettre de l'ordre dans cette vieille baraque, là, il pointa en direction de l'Est, dès que j'aurai récupéré les clés ! Tu m'attends là ? Sois sage ne tue pas un musicien !

Voilà ce qu'il avait répondu à sa nouvelle connaissance qui venait de le retrouver pour lui offrir un peu de soutien. Leur rencontre ? Toute une histoire, percutante ! Il était heureux de la revoir, cela faisait longtemps. Pourtant, il dût se résoudre à l'abandonner quelques minutes avant de lui offrir la chance, l'honneur, le BONHEUR d'être la première employée de la Beurdin.

Beurdin s'engouffra dans le Coeur de Ruche réclamer son dû.

Genever dit :
J'surveille ton cul, des fois qu'elle veuille trancher du lard !



 
Séoane

Le Luang 31 Manhur 1510 à 20h25

 
***
Le driandel appelait. La Lame appelait. Il fallait que ça sorte, il fallait qu'elle déchaine les pulsions que sa Lame provoquait en elle. Et puis dans la cité, l'agoraphobie reprenait vivement le pas sur son équilibre habituel. Enfin, équilibre est peut être un bien grand mot.

Là, se tenait Beurdin, un tydale au visage usé par l'age et le travail. Une cible. Il était une cible et sa main sortait déjà la lame de furie pour le foudroyer.

Et puis Séoane se contint. Malgré tout, elle relâcha sa Lame et maitrisa son instinct. On lui avait dit de ne pas lui taper dessus. Elle avait reçut un avertissement, une sanction et elle se trouvait là...
***

Bo dit :

Tu sais ce que tu vas faire ?

***
Qu'est ce qu'elle venait faire là ?
Mettre de l'ordre dans un taudis crasseux et puant ? Pour Séoane, ça voulait dire tout raser. Il voulait qu'elle détruise tout, peut être.
***

Il est allé chercher la clé. A mon avis, c'est plus une masse qu'il faudrait pour détruire sa masure. Je comprends pas.


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Beurdin

Le Matal 1 Jayar 1510 à 20h49

 
Cheveux aux vent, barbe scintillante et la larme à l'oeil, le Beurdin victorieux sort en brandissant son trophée. Il venait de perdre vingt ans.

C'est parti ! Les affaires vont bientôt pouvoir commencer très sérieusement. Suis-moi !

Sans attendre ni même s'arrêter à son niveau, il poursuit à vive allure dans la direction opposée de celle qu'il avait précédemment montrée. Il plongea les clés dans la serrure, la tourna immédiatement et courut à l'intérieur. Depuis la rue, l'on entendait des "Ouuuuaaaaah" et des "Ooooooooh" avec quelques "Là, oui là ce sera parfait ! Et ça ici !". Déjà, des bruits de meubles en plein déménagement.

L'intérieur avait tout de la maison inhabitée depuis un certain temps. Pas son premier choix, mais son second. Celle-ci avait sans doute le désavantage de sa localisation, mais avait l'avantage de son agencement. Une looongue salle au rez-de-chaussée aussi longue que le bâtiment lui-même. Enfin non, il y avait plusieurs salles. Mais ça c'était un détail qui devrait bientôt disparaître.

Une forte odeur de poussière, des fenêtres qui s'ouvrent en fracas à chaque étage, des foulées résonnant sur le plancher et les marches d'escalier vers l'étage.



 
Séoane

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 23h59

 
***
La Semeuse de Mort se pointa à l'entrée de la maison et y resta. Poussières, suintante impression de décrépitude, marque d'une civilisation bancale qui ne vivait que d'ersatz de vie légués avec dédain par la race Nemens... Il y avait là tout ce qui provoquait le refus de la tydale à prendre pied dans une cité. Oh, évidemment, la réflexion philosophique menée par la tydale n'allait pas se perdre sur ce genre de chemin que nous évoquons ici ; elle n'en faisait que proposer les conclusions à un esprit simple dont la perplexité face à n'importe quel évènement échappait aux plus brillantes intelligences du Matriarcat.
***

Bo dit :

Les grands esprits restent toujours ignorés de leur vivant.

***
Possible, mais c'est moi qui raconte et on s'en fout en fait.
De la même façon que la tydale intégrait dans sa stricte simplicité une philosophie de résistance au développement civilisé sur les bases biaisées, une idée du déclin un tantinet avant gardiste, le rat incarnait pour Séoane de manière physique l'imperfection de sa race et du Matriarcat. Elle détestait les rats. Elle détestait les cités pour abriter les rats.

A l'orée de la porte de La Beurdin, Séoane huma l'air et sentit le rongeur en même temps que la poussière soulevée par le tydale. Il y eut un plissement des yeux, un regard glacé qui parcourut la première salle avec l'idée précise de tout transformer en statue. Puis la Semeuse de Mort se retrouva avec son Couteau en main, sans presque y avoir pensé. Elle parcourut la pièce sur la pointe des pieds, et le sang de multiples rongeurs tapissa bientôt d'improbables arabesque sur les murs poussiereux de la maison.
***

Ca découragera les autres.


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Beurdin

Le Julung 3 Jayar 1510 à 21h55

 
Beurdin faisait de grandes enjambées en comptant à voix haute à travers chaque pièce, il étirait les bras à chaque fenêtre. Puis il entendit des bruits au rez-de-chaussée, il descendit en restant sur ses gardes.

Bien ça, très bien ! Ces pourritures vont me bouffer ma réserve quand j'en aurai une ! Tu vas m'être très utile toi je le sens ! Continue comme ça. Mais si tu pouvais ensuite jeter les carcasses dehors et laver le sol, ce serait encore mieux.

Il reprit ses curieuses enjambées, cette fois au rez-de-chaussée dont il parcourut toute la longueur avant de rire aux éclats. Il tapota un mur, alla dans la salle adjacente et en fit de même.

Tu connaîtrais pas un architecte par hasard ? Ce mur est de trop !

Genever dit :
Nooooooooon !!!!



 
Séoane

Le Julung 3 Jayar 1510 à 23h18

 

Utile ?

***
Elle cracha par terre. Le tydale se déplaçait clairement dans un autre monde. Est ce qu'il y avait des interactions entre la Semeuse de Mort et la Marchande ? Séoane estimait n'être là que pour être subir une sanction. Donc s'il se montrait ironique et méprisant, c'était une certaine façon de lui faire consommer sa sanction. Passé un certain niveau de nausée, de toute façon on ne pouvait faire pire.

Elle remit en place sa chevelure et jugea le mur. On ne détruit pas un ouvrage uniquement parce qu'on le désire. Un mur de pierres, c'est un équilibre solide, une épaisseur, du mortier entre chaque couche et chaque pierre.
***

Non.

***
Elle s'empara d'un seau et d'une pelle. Elle remplit le seau des rats, immondes créatures, qu'elle jeta dehors sans chercher à savoir où ils atterrrissaient.
***

La cité se nourrit d'immondices. Et toi, tu vas lui en fournir.
Pour ton mur, retire une pierre. Puis vois. Retire une autre pierre. Et vois encore. Et ensuite, il s'écroulera peut être tout seul. Ou avec l'aide d'une bonne masse.

***
Elle tourna son visage vers lui et le transforma en statue, ou presque.
***

C'est pareil pour une maison. Si tu retires le mur de soutien, elle s'écroule sans trop d'effort après.

***
Elle haussa les épaules l'air de dire qu'après tout, si c'était l'objectif recherché, le mur pouvait bien être l'exact cible qu'il fallait détruire.
***


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Beurdin

Le Vayang 4 Jayar 1510 à 17h38

 
Genever dit :
Pfiou, t'es con de lui tendre des perches comme ça, ç'aurait pu mal tourner !!


Ouais, je sais bien que tout peut tomber, pour ça que me faudrait un architecte. Bon, encore une raison d'envoyer un message à la Mestre ! Décidément c'est elle qui reçoit le plus de publicité héhé !

Il apprécia le ménage fait par Séoane, crachats mis à part, puis chercha une nouvelle tâche à lui confier.

Là-haut il y a des vieux meubles, des trucs tout moisis et bancals. Tu peux les balancer dehors en petites pièces ?

Beurdin lui commença à faire des croquis immenses sur l'un des grands murs blancs du rez-de-chaussée, en notant tous les comptes qu'il avait pu mémoriser plus ou moins bien.


 
Séoane

Le Vayang 4 Jayar 1510 à 23h22

 
***
La Semeuse de mort eut un haussement d'épaules et s'en alla à l'étage sans un mot. L'escalier craqua de nouveau sous un poids plus raisonnable que celui de Beurdin, mais il craqua tout de même. Puis il se passa quelques petites minutes sans aucun bruit.
***

Ca passera pas par l'escalier.

Bo dit :

Si tu débites tout en miettes, si.

***
La tydale s'en alla jusqu'à la première fenêtre et jeta un oeil au dehors. L'ouverture donnait juste au dessus de la porte d'entrée. Elle traversa la pièce et se rendit jusqu'à une autre ouverture. Elle se battit un moment avec la poignée, puis, voyant que la fenêtre résistait, donna de grands coups de talon dedans pour l'ouvrir.

Parfois la méthode forte a du bon.
***

Ok, on sort tout par là.

***
Les minutes de silence s'interrompirent avec le déplacement des meubles. Puis, un à un, Séoane les balança par la fenêtre pour qu'ils aillent se fracasser sur les pavés en bas.
***

C'était quoi l'idée, le Mish ? Qu'ils aillent dehors ou qu'ils y aillent mais en petites pièces ?


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Beurdin

Le Luang 7 Jayar 1510 à 19h48

 
Entendant le fracas Beurdin lâcha ses croquis déjà illisibles et alla admirer le travail de son aide de camps.

Qu'ils aillent en bas, en pièces, mais aussi qu'ils soient débarrassés de devant ma taverne ! DOnc une fois que t'auras fini tu pourras te trouver une brouette ou une charrue et emmener tout ça... Je sais pas où, tu as l'air bien assez créative pour trouver toi-même.

Il alla étudier la fenêtre qui semblait bancale, sans savoir que cela pouvait être dû au coup de Séoane. Il fit jouer les battants pour bien les faire grincer.

Genever dit :
Heureusement qu'on a demolition-Séoane !


Ouais, on va vraiment tout casser et tout changer ici. Tu sais construire des meubles, peindre, décorer ? Poser des fenêtres, des portes ?


 
Séoane

Le Matal 8 Jayar 1510 à 22h15

 
***
La petite tydale le regarda un moment comme une poule observe un couteau. Elle remit ensuite une mèche de cheveux en place avant de se décider à répondre.
***

Tu t'emballes, le mish. Même si je savais faire la moitié de tout ça, ce n'est pas le contrat.

***
Le voir réveilla l'idée qu'il était en vie, elle une tueuse et qu'une arme l'appelait. Le driandel la poussait et elle eut un tremblement violent qui dura une seconde pleine. Puis elle renifla et poursuivit.
***

Les débris sont dans la rue. Mais pas devant ta porcherie. Je vais tout cramer. Après, je ferai de la manutention. C'est le mot, je crois. Mais rien de plus. Je Sème la Mort, moi. Je plante pas des meubles.

***
Elle sortit de la boutique (enfin de ce qui en serait une, un jour, si le Tark'nal n'arrivait pas avant) pour faire le tour et se rendre du côté de la petite rue où se trouvait la pile de meuble, décidée à tout bruler.
***


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Beurdin

Le Julung 10 Jayar 1510 à 20h04

 
Genever dit :
Elle est ch'tarbée.


Si tu veux un autre contrat, tu n'as qu'à me demander ce que tu veux et je t'engage ! Sérieux.

Genever dit :
Toi aussi t'es pas mal ! J'me demande ce que t'as dans la tête des fois. A part moi.


Enfin, s'il y a quelque chose que tu veuilles. D'ici là fais donc tout cramer ! Ce sera ça de moins à trainer.

Il prit toutefois note suite aux tremblements effrayants de Séoane qu'il aurait intérêt de garder un couteau ou quelque chose sur lui à portée de main, quand elle est pas loin. Pas envie de finir en brochette pour sociopathe... Il se promit également de tester sur elle les futures drogues de sa carte, celles qui rendront joyeuse et festive. Si elles marchaient sur elle, elles marcheraient sur toutes les clientes... Et le Beurdin pourrait espérer passer la nuit.


 
Séoane

Le Sukra 12 Jayar 1510 à 13h32

 
***
Faire du feu, ça ne consiste pas seulement à embraser les objets à brûler. Cela demande une attention particulière. Comme de surveiller où porte le vent, comme de juger où se dispersent les cendres et les éventuels éclats qui pourrait propager le feu au delà du périmètre retenu. Celui qui est en charge de la surveillance a tout intérêt de se doter d'outil pour remettre en place les bûches qui s'échappent, pour asperger d'eau si le feu s'emballe, pour tourner les saucisses ... C'est très sérieux, en fait.



***

Bo dit :

Et donc ?

***
Et donc Séoane aspergea d'huile le tas de bois, y mit le feu et s'en retourna dans la maison.
***

Tu as besoin d'autre chose, le mish ?


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Beurdin

Le Matal 15 Jayar 1510 à 20h20

 
Rapide à la tâche la petite ! Euh non pour le moment j'ai juste besoin que tu me fiches un peu la paix, je n'arrive pas à me concentrer !

Bon, reviens me voir un peu plus tard tu veux ?


Il était en effet, plongé dans une réflexion intense où les mètre carrés se confondaient avec les pouce cubiques multipliés par des morions au kilo.

Genever dit :
Tu cherchais des employés, t'as trouvé la technique ! La prochaine fois, énerve la semeuse un peu plus qu'elle te tranche une jambe ou deux. T'auras un contrat moins précaire comme ça !



 
Kaliss

Le Sukra 26 Jayar 1510 à 10h36

 
Au hasard de ses pérégrinations, la Mestre d'Utrynia alla voir comment se déroulait l'instalation de la Beurdin, auberge qu'un manüsh un peu frappé avait décidé d'ouvrir en pleine guerre entre les poussièreux et le fils du déclin.

Frappant à la porte, Kaliss proféra à haute voix :


Ohé , il y a quelqu'un la dedans ?

Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Beurdin

Le Sukra 28 Agur 1510 à 14h45

 
Kaliss n'avait eu aucune réponse, et pour cause : son propriétaire était très certainement en train de négocier des tarifs de gros avec ses futurs fournisseurs, ou de matériels divers pour aménager sa taverne.


Il y a des jours comme ça, où l'on a qu'une envie c'est de prendre une masse et de tout casser. C'est ce que fait Beurdin le 28 Jayar 1510.

Il en finit donc avec son mur, non porteur, qui laisse place à une très grande salle au rez-de-chaussée de sa demeure. Toute en longueur, elle offre un espace parfait pour que la chaleur monte rapidement en présence de nombreuses personnes, et des tables pourront être disposées de chaque côté. Il s'amusera à construire un comptoir sur une bonne partie de la longueur, à construire de quoi déposer des bouteilles. Sous ses pieds il aura alors la trappe pour accéder à la cave, à la parfaite température pour stocker de bons alcools. Cette cave dans laquelle il aura passé pas moins de deux semaines pour complètement la nettoyer, faire perdre aux murs leurs allures de grottes au parfum champignon de Kryg. L’ensemble de la pièce offre une atmosphère plutôt apaisante avec sa faible lumière - aucune fenêtre hormis une petite, au-dessus de la porte d’entrée. Les couleurs varient entre ocre, brun, rouge, à travers des textures de bois et de tissus. De fausses poutres apparentes, un parquet recouvrant le sol, un mobilier sombre. Le plafond est assez bas, comme pour ajouter encore à cette sensation de lieu intime aux tendances plus que rustiques dans le raffinement. Dans le fond de la salle principale une porte discrète dans un coin, derrière un rideau en tissu particulièrement doux au touché de couleur ocre. Ce qui se trouve derrière cette porte doit pour le moment demeurer secret.

Revenons-en sur la cave. Toute de longueur, elle possède quelques piliers qui la traversent pour soutenir le plancher de la salle du dessus. C’est un endroit plutôt exigu mais dont chaque espace est utilisé. Le long d’un mur, de quoi caser des bouteilles par centaines. Des étagères sur-mesure soigneusement et patiemment fabriquées par le maître des lieux. Ainsi qu’une armoire renforcée de ferraille et complètement hermétique, dont l’ouverture n’est possible que pour le possesseur de la clé : c’est la réserve de… Euh… D’épices étrangères aux effluves singulières et renversantes. Au fin fond de la cave, placées sous la lucarne sur la trajectoire directe de la lumière provenant de son mini-jardin extérieur, se trouve son jardin intérieur. Là encore, des plantes étrangères aux… Vertus reconnues.

Sortant de la cave par la trappe embusquée derrière le comptoir, en tournant sur soi-même nous avons une magnifique vue sur la salle principale, l’entrée, la porte dissimulée, et enfin l’escalier qui mène à l’unique étage.

Le palier supérieur est saisissant de lumière. Des couleurs claires, de larges fenêtres sur l’extérieur, un sol de pierres lisses. Un grand lit, un bureau assez large. Une cuve où faire sa toilette, un bac où faire d’autres choses à côté. Un grand tonneau de vin vide fait office de réserve d’eau, alimenté par des conduits provenant du toit pour récupérer directement l’eau de pluie - pourquoi se fatiguer à monter l’eau quand on peut la laisser descendre ? Bien-sûr, un dispositif pour dévier l’eau vers le jardin du voisin si le tonneau déborde. L’autre moitié de l’étage n’est qu’un débarras auquel on accès derrière une porte trop vieillie. Beurdin en ayant marre des travaux, il a foutu tout ce qui ne servait pas dans une salle dont il ne savait que faire.

Pour résumer, la taverne peut ressembler à
ça.


Voilà une bien belle taverne du goût du Beurdin. Les premiers produits arriveront dès que Beurdin aura apposé sa signature sur chaque contrat de la pile qui l’attend là-haut, dans sa chambre.

Genever dit :
Tsé ! Tu t’y vois toi dans s’te truc ? S’pourrait ouais, si tout le monde fichait pas le camps hors de s’te ville !


Quoi ? T’es ch’tarbé des fois. Laisse-moi donc admirer.

Genever dit :
Admire admire, moi je me casse !


Le mou lui susurre à l’esprit quelques pensées tirées du consensus de faction. Beurdin réagit promptement, après la surprise vient l’abattement et de lourdes larmes qui comme ses genoux viennent s’écraser sur le beau plancher tout propre.


Furieux mais résigné, Beurdin déchire l’une des publicités qu’il avait fait copier pour l’occasion, la jette à l’intérieur, sort puis tourne deux fois la clé dans le verrou pour fermer son établissement avant même qu'il ne soit ouvert.


Voilà qui m'apprendra à prendre de longues vacances ;-)


 
Beurdin

Le Sukra 28 Agur 1510 à 22h42

 
Non de non d'un non. Bordel de raclure de canard enfumé à la....

Genever dit :
Blablaaaablaaaaaaa... Mais on s'en va ?


Non, on reste ! Ils ont dit dans une semaine, ce sera une semaine. J'ai pas bossé comme un rat pour rien moi, ça non !

Il retourne à sa taverne, ouvre la porte, la claque violemment derrière lui. Plus tard dans la soirée après un fort vacarme dans tout l'établissement, les bouteilles livrées comme échantillons sont prêtes à être servies, disposées sur le comptoir. Des sachets de cuir sont sagement rangés dans les tiroirs, et les bougies sont allumées.

A la tombée de la nuit, une pancarte est affichée sur la porte et le Beurdin se met à crier à tue-tête.


On fout le camp, mais on le fera pas le ventre vide ni l'esprit clair ! Venez tydales venez, buvez pour oublier, mangez pour prendre des forces, et fumez pour goûter à d'autres choses !

Il ramasse la publicité chiffonnée, et jète cette fois une volée d'autres exemplaires au vent.

D'autres comme celle-ci ou celle-là finissent clouées sur la porte.


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