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Le Taon se couvre dans la Ruche

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Sujet lancé par Narrateur
Le 12-03-1508 à 16h37
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Posté par Elara,
Le 28-04-1508 à 12h10
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Narrateur

Le Merakih 12 Marigar 1508 à 16h37

 
*** C'était pourtant une ruelle bien sympathique. A deux pas des rues passantes, bourdonnantes d'activité, et pourtant comme isolée du monde.
C'était jadis le territoire des herboristes de toutes sortes, quand la ville était plus peuplée, ce n'était plus qu'une ruelle quasi déserte, un point de passage rapide d'une zone à l'autre.
Dans d'autres villes, cela aurait pu être inquiétant, mais ici, c'était juste un coin au calme.
C'est du moins ce que se disait la jeune nourrice en passant par là, bien décidée à ne pas perdre de temps à passer par la rue des armuriers avant d'aller voir les bijoux qui iraient bien avec sa nouvelle robe.

C'est une jambe, pâle, qui avait alerté son coeur rempli d'attention.
Une jambe un peu ridée.
Elle avait voulu aider, comme à son habitude. ***

Vous ne devriez pas rester ainsi à l'ombre, ma Soeur, vous allez attrapper froid. Voulez-vous que...

*** Et c'est en se penchant qu'elle avait vu le reste du corps.
Deux choses étaient sûres : la première était que la pauvre vieille était morte.
La seconde ? Que sa mort n'avait rien de naturel...

Un hurlement résonna dans les rues marchandes, au petit matin... ***


 
Anandra

Le Julung 13 Marigar 1508 à 12h14

 

*** Je suis revenue en ville pour voir Shyama, et je m'étonne de trouver sa porte close. Elle n'a pas répondu à mes appels télépathiques, mais la Carias de la Ruche m'a confirmé heureusement que son Union s'était bien déroulée.

Depuis quelques jours, je me soignais de mon terrible combat avec le loup malfaisant en pansant les blessures béantes qu'il m'avait infligé. Ainsi, j'avais une apparence singulière, portant mon armure partiellement déchiquetée, et bandée de grands pansements blancs où quelques traces rougeâtres se distinguaient par endroits.

La Voix du Matriarcat m'avait bien informé qu'un esprit naturel faisait peut-être encore des siennes en ville. Et c'était mon devoir de semeuse de mort de le repérer, sinon de le combattre, quand je me sentirai dans une forme suffisante.

C'est alors que je patrouillais ainsi dans les rues, le regard aux aguets à chaque angle de rue, que j'entendis le hurlement...

Je courais rapidement dans la direction, et je tombais nez à nez sur la jeune nourrice terrifiée. Son regard croise le mien, froid et sans expression. Je regarde rapidement autour de nous, par reflexe, pour m'assurer que nous ne serions pas en danger. La jeune tydale s'aperçoit que je suis une Sang Cesse et exécutrice de surcroit. Puis je parle doucement d'un ton neutre. ***


Je suis semeuse de mort. Laissez moi l'examiner.

*** Je m'accroupis face au corps de la vieille femme et l'examine avec attention. Ensuite, j’essaierai de repérer tout indice autour du corps, toute trace, tout éventuel témoignage… ***



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Dwila

Le Julung 13 Marigar 1508 à 15h57

 
Ayant reçu l'appel télépathique d'Anandra, Dwila se pressa d'arriver au plus vite sur les lieux du crime.

Quand elle fut présente à son tour, elle vit qu'Anandra était penchée sur le corps de la victime, en train de l'examiner.

Par précaution, Dwila fit une ronde autour du lieu du crime, afin de s'assurer de la tranquillité du périmètre, des fois que l'agresseur ne soit pas loin.


 
Narrateur

Le Julung 13 Marigar 1508 à 16h27

 
*** Il y avait au moins une bonne nouvelle là dedans. C'était que si un esprit naturel se baladait bien en ville, il n'avait tué personne à Utrynia.
La mauvaise, c'était qu'il y avait quelque chose de pire...

Après un mouvement de recul devant l'aspect de la nouvelle venue, la nourrice avait désigné la morte du doigt, ne pouvant rien faire de plus.

De toute évidence, et même si les causes étaient encore à déterminer, la mort avait été violente.
La vieille était assise dans une mare de sang, le sien à l'évidence. Les jambes étaient intactes, mais le reste du corps, non...
Le visage refletait une expression de surprise, bien que les orbites vides laissent désormais un doute sur la question. les bras, eux, étaient couverts de plaies, des découpes fines, délicates, presque artistiques, contrastant grandement avec la brutalité nécessaire au bri de chaque doigt.
De face, aucune blessure visible -à part l'arrachement des yeux, bien sûr- n'aurait pu causer la mort.

Il y avait quelque chose de malsain dans cette scène -du moins encore plus malsain qu'un cadavre en pleine rue.
C'était comme si c'était... Du théâtre.
On avait pas simplement éliminé cette pauvre femme, on s'était arrangé pour qu'on la trouve, et qu'on la trouve dans cette position, en plus. Assez cachée pour ne pas être découverte tout de suite, mais assez visible pour que ça arrive assez vite.

Tandis que Dwila scrutait les alentours, peut-être l'assassin les observait-elles. Ou pas. Rien de notable ici. Sauf...
Oui, là, dans la rue, à quelques mètres du corps. La chaussée avait absorbé le sang en partie, et avait été nettoyée ensuite, mais il restait des traces. Le sang avait d'abord coulé ici, au milieu de la ruelle. Puis on trouvait une trace discrète, jusqu'au cadavre.

Elle n'était pas morte assise, visiblement... ***


 
Anandra

Le Julung 13 Marigar 1508 à 16h49

 

*** J’examine avec attention le corps et toute la mise en scène macabre de l’assassin, ou du prétendu "artiste" …

J’enregistre rapidement l’essentiel : les yeux arrachés, l'expression de surprise, les bras découpés artistiquement, les doigts brisés avec brutalité, et surtout pas de blessure apparente pouvant avoir entrainé la mort…

Mon examen me pousse à observer avec plus d’attention les traces dans la rue à quelques mètres, on a voulu camoufler le sang, c’est ici qu’a eu lieu l’attaque. Elle est morte debout, attaquée en traitre vraisemblablement. Je m’accroupis en observant avec plus d’attention encore autour de cette zone, à la recherche d’empreintes de pas, de tout élément. Je regarde la trace discrète jusqu’au cadavre et j’imagine la scène. On a fait couler le sang de cette pauvre tydale ici, elle a du tomber ici, puis elle a été trainée là où elle est actuellement pour la placer dans cette position, comme pour une représentation dans un théâtre de l’horreur. Mais tuer quelqu’un en pleine rue laisse parfois quelques indices, à son insu. Trainer le corps est difficile, et il y a encore peut être des traces de pas, surtout que l'agresseur ne s'est pas envolé à priori. Le sang a t'il coagulé? Ainsi je saurai si le meurtre est recent... Je suis en colère, qui peut se permettre de tuer une tydale dans la capitale du Matriarcat même ? Aka's ! Ce crime doit être sévèrement puni, même si cette tydale n’est plus une Anja depuis longtemps. Je contrôle mes émotions comme j’ai depuis toujours appris à le faire et je crie à Dwila d’une voix toujours aussi lisse. ***


Bloque la rue, Dwila, plus personne ne doit passer, pour ne pas qu’on perde une trace ou un indice quelconque.

*** Peut être la ou le tueur est il encore là ? Je regarde attentivement d’un regard circulaire la rue, les fenêtres, les murs, les toits à la recherche du moindre élément anormal. Je m’adresse en même temps à la nourrice. ***


Restez ici, votre nom s’il vous plait ? comment avez-vous découvert le corps ? Y avait-il quelqu’un dans la rue à ce moment ? Tout a son importance, dites moi tout ce que vous avez vu sans omettre le moindre détail.

*** Je m’agenouille à nouveau, entreprenant de fouiller le corps, en évitant de toucher les parties découvertes ou blessées pour ne pas gêner au diagnostic qui ne saurait tarder. J’envoie quelques pensées télépathiques à mes liadha’s. Il s’agit bien d’un meurtre. Je vais passer la ruelle au peigne fin et interroger les voisins. Je me prête à espérer que le ou la sadique qui a commis cet acte vil ait laissé à son insu une piste… ***



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Anandra

Le Julung 13 Marigar 1508 à 18h33

 

*** Je réfléchis un instant, écoutant les réponses télépathiques des autres symbiosées et j’en arrive à une conclusion…

Si ce cadavre est véritablement un "spectacle" alors il doit y avoir des acteurs et un metteur en scène. Les acteurs c'est nous, le metteur en scène c'est l'assassin... Et je doute qu'un metteur en scène ne regarde pas se jouer la pièce qu'il a composé. Je me redresse et j’interromps ma fouille pour guetter toutes celles et ceux qui sont sur place, je vérifie que personne ne se cache, que l'auteur du crime ne se trouverait pas lui-même parmi les badauds aux alentours... ***



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Dwila

Le Julung 13 Marigar 1508 à 19h55

 
Ecoutant les instructions d'Anandra, Dwila sort sa double-lame, se place au bout de la rue, et brandit son arme en signe d'interdiction de passer.

Elle se retourne alors vers Anandra et lui demande :


Alors, tu as une idée de ce qui a pu se passer??Cet acte macabre m'a l'air vraiment étrange. Vérifie bien si le corps a été perforé ou tranché.

Peut-être que si l'on trouve le genre d'arme utilisée, on peut aller se renseigner auprès de l'armurier, au cas où le meurtrier aurait acheté son arme ici, à Utrynia


 
Narrateur

Le Julung 13 Marigar 1508 à 22h24

 
A... Allista. Je m'appelle Allista.

*** La nourrice semble encore sous le choc, répondant plus par automatisme que par vraie reflexion. ***

Je voulais prendre un raccourci, j'ai vu une jambe... J'ai cru qu'elle avait froid, puis j'ai vu... J'ai vu...

*** Sur les joues un peu trop pleines de la tydale, de grosses larmes se mettent à couler tandis que sa voix se brise. ***

C'était... Vraiment...
Je n'ai croisé personne. Au bout de la rue, il y avait du passage, mais c'est normal. On est juste entre deux grandes rues passantes. Ici c'est calme, mais...


*** Elle s'interromp, recommençant à pleurer.
A un bout de la rue, arme sortie, Dwila n'a aucune difficulté à empêcher le passage, les badauds n'insistant guère.
A l'autre bout, certains avancent, mais voyant l'occupation dans la ruelle, font bien vite demi-tour, ne prêtant visiblement que peu d'attention à la scène.
Lorsque Anandra doit se reculer pour mieux entendre la question de Dwila, les deux tydales saisissent une chose : si, lorsque l'on ne fait pas attention, on a tendance à qualifier la ruelle de "croite", elle est en fait légèrement incurvée. Il est impossible de louper le corps en l'empruntant.
Mais il reste invisible depuis les extrémités de celle-ci...

Les batiments donnant sur la ruelle sont bien entretenus, mais semblent plus ou moins abandonnés depuis déjà quelques temps. Une rapide vérification confirme que toutes les portes sont vérouillées, tandis que des toits... Evidemment, il est difficile de voir quelque chose depuis le sol, mais ni un examen attentif ni les coups d'oeil brusquement lancés ne dévoilent la moindre anomalie, le moindre visage vicieux en train de regarder.

Les petits pavés au sol n'ont pas étés retournés ou enfoncés, dissipant tout espoir de retrouver une trace de pas. Le sang a disparu entre les différents interstices, celui sur la pierre ayant visiblement été nettoyé assez efficacement. Avec attention. Ce genre d'attention qu'on prend quand on a le temps.

La piste reste pour autant visible, longue trace, exempte de gouttelettes écarlates. Même si la vieille tydale ne devait pas peser ses 100 livres, elle a bien été trainée, pas portée.

Quant au corps, il n'est vêtu que d'une robe simple, ample, ce genre de vêtement plus fonctionnel qu'artistique.
A côté, la bourse, cordons tranchés.
La fouille de Anandra ne lui permit de rien récupérer d'autre qu'une main poisseuse de sang. ***

Dites... Je peux partir maintenant ?

 
Anandra

Le Julung 13 Marigar 1508 à 22h45

 

*** Je regarde Allista et je lui réponds. ***


Non. Vous restez avec nous pour le moment. J'ai contacté ma supérieure, et je saurai bientôt si je dois vous mener à une Justicière pour que votre témoignage soit recueilli selon les lois du Matriarcat.

*** Je me relève et je sors un mouchoir de coton blanc, et j'essuie ma main ensanglanté dessus sans dégoût.

Je m'adresse à Dwila et lui dit simplement. ***


Elle a été tuée par un coup dans le dos. J'ai appelé une guérisseuse, elle ne devrait pas tarder. Je vais demander aux guérisseuses de venir récupérer le corps pour l'examiner à la Ruche.

*** Je regarde dans la ruelle, nous allons interroger tout le voisinage, à présent que l'examen au sol n'a rien donné de plus. Nous attendons que les guérisseuses viennent récupérer le corps avant. Je regarde de nouveau autour de moi à chaque extrémité de la rue, pour voir si un visage semble revenir inlassablement pour voir le fruit de son œuvre de mort sur les vivantes. ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Anandra

Le Julung 13 Marigar 1508 à 23h34

 

*** Quelques pensées télépathiques passent en mon esprit. Et je regarde Allista à nouveau sans aucune expression. ***


Allista, je suis à présent nommée Justicière par la Carias du Fatalisme Lot'hi. A ce titre, je puis recueillir votre témoignage selon les lois du Matriarcat.

J'ai contacté la Carias de la Ruche, et bientôt une guerisseuse et un garde des morts assistés de porteurs devraient rapidement venir recuperer ce corps et l'emmener à la Ruche pour l'examiner.

Vous me suivrez là bas pour témoigner par écrit de ce que vous avez vu, et vous signerez cette déposition. Une fois ceci effectué, vous vous engagerez à ne pas quitter la cité tant que cette affaire ne sera pas élucidée.

Pour l'heure, nous attendons la venue de la guerisseuse et du garde des morts.


*** Anandra regarda Dwila au loin, repoussant les badauds, et lui envoya ses pensées pour qu'elle sache ce qu'il advenait de la suite de l'enquête. ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Dwila

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 09h07

 
Occupée à repousser les badauds qui, par curiosité, jettent des coups d'oeil incessants, Dwila remarqua soudain, derrière un tonneau, une petite chose. La lueur du soleil se reflétait dans quelque chose de liquide, dissimulé derrière un tonneau.

Intrigué, Dwila alla voir, et trouva un seau, vide, à coté duquel se trouvait un morceau de tissu encore humide et à moitié imbibé de sang. Pensant qu'il était possible que cela servit à nettoyer le lieu de ce crime, Dwila ramassa le morceau de tissu, puis prit le seau qu'elle posa à vue, afin de pouvoir continuer à bloquer la rue, tout en gardant un oeil sur le contenant, en attendant qu'Anandra lui donne plus d'informations sur ce qu'elle aurait à faire.


 
Anandra

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 14h12

 
*** Je m'apprêtai à ce qu’arrivent Khamaat et Ylimildian incessamment sous peu. En attendant, j’avais libre champ pour passer au peigne fin la ruelle que nous avions bloqué, Dwila et moi. Avant que nous libérions à nouveau le passage, c’était le moment de chercher les derniers indices qui pourraient rester.

Pour preuve que la fouille n’avait pas été inutile, Dwila avait trouvé quelques éléments qu’elle avait recueillis. Je m’attelais à examiner l’ensemble de la ruelle, plus particulièrement aux alentours de la découverte. S’il restait quelque chose à trouver, je le trouverai.

J’observai également par moments les extrémités de la ruelle pour voir si un visage en particulier reviendrait poser son regard sur la mise en scène macabre, au cas où le metteur en scène observerait son œuvre.

J’interrogeai également la garde ruche du quartier, attirée par l’animation et avertie de la découverte du corps massacré, pour lui demander si elle avait trouvé quoi que ce soit d’anormal depuis plusieurs jours, par exemple un rodeur récurrent dans les environs en journée ou en nuit, comme effectuant un repérage.

Je commençais également une rapide enquête de voisinage, en frappant aux portes alentour avertissant les habitants de la ruelle de la macabre découverte, et leur demandant s’il n’avaient rien remarqué de particulier ce matin, ou cette nuit, ou les jours précédents, selon les mêmes termes qu’avec la garde ruche du quartier. Il fallait battre le fer tant qu’il était chaud, et le temps que Khamaat et Ylimildian mobilisent des porteurs pour ramener le corps, il restait encore un peu de temps. ***



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Membre du personnel des Ruches

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 15h10

 
*** Trois tydales habillées d'un uniforme gris aux emblèmes de la Ruche fendirent la petite foule pour se glisser jusqu'au corps.

Deux restèrent impassibles à la vue de ce qui restait de la tydale, quoi qu'avec un rien de tristesse indicible dans le regard, mais la troisième, plus petite et plus frêle, semblait secouée. ***


Non... Non... Pas de tâche dans le Tableau... Ce corps... Il faut le nettoyer, le refermer, le restituer ! Une tydale n'a pas à périr comme ça, non !

*** Une de ses collègues, la plus âgée, du la retenir par le bras au moment ou la petite Garde des Morts allait se précipiter sur le corps. ***


Non... On nous a dit de nous présenter à la Justicière... C'est un meurtre, tu vois bien ! Nous la reconstituerons après, ne t'en fait pas, elle ne sera pas une tâche dans le Tableau, fait moi confiance...

*** Pendant que sa collègue réconfortait la plus jeune d'entre elle, la troisième tydale cherchait des yeux la Justicière censée se trouver sur place. Elle reconnaissait la Nourrice qui était là, mais deux tydales armées semblaient monter la garde et elle ne sut vers qui se tourner. ***


 
Anandra

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 15h49

 


*** Après avoir effectué ma petite enquête de voisinage et mon dernier examen de la ruelle, je vois approcher les trois tydales aux uniformes gris portant l’emblème de la Ruche. Mon regard vient se ficher dans celui de la troisième tydale qui me cherche. Je suis étonnée qu’elle n’ait pas remarqué mon insigne, mais ce n’est qu’un détail.

Je m’adresse à elle, le visage impassible. ***


Aka’s Hajar,

Je suis la Justicière Anandra. Vous avez été rapides. Comme vous le voyez, j’ai besoin de vous pour ramener ce corps à la Ruche, l’examiner pour déterminer les causes exactes du décès, ses circonstances, et pour enfin le veiller. Je vous accompagne et enregistrerai la déposition de la nourrice Allista qui a découvert le corps.

Je désire assister à l’examen du corps. La guérisseuse Khamaat sera aussi présente. J'ai aussi prevenu le garde des morts Ylimildian. Je l'avertis de nous retrouver à la Ruche s'il le juge utile.


*** Je désigne Dwila aux trois gardiennes. ***


Dwila est coupeuse de vie, et est venue m’aider lors de la macabre découverte. Elle a trouvé quelques éléments que je vous demanderai d’examiner également.

*** Je m’adresse à Dwila. ***


Dwila, peux tu nous accompagner avec ce que tu as trouvé jusqu’à la Ruche ?

*** Je m’agenouille pour ramasser la bourse et les quelques morions étrangement disposés au sol. Je range les objets précieusement, comme pièces à conviction. M’attendant à ce que les tydales entreprennent de déranger le cadavre de la position malsaine qu’on lui a fait adopter, je m’écrie. ***


Attention ! Elle a une large plaie au dos, et le sang n’a pas entièrement coagulé.


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Dwila

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 16h16

 
Compte tenu de la demande d'Anandra, Dwila prend sa double-lame d'une main, et le seau contenant le bout de tissu de l'autre.

Pas de problèmes, je vous suis, on y va quand vous voulez.

 
Ylimildian

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 17h16

 
*** Ylimildian avait interrompu son travail - un très interressant nettoyage de bras, le reste de son propriétaire n'ayant pas été retrouvé- sitôt ses pensées perturbées par l'appel de la Justicière.

Pour une fois que c'était dans la Ruche qu'il oeuvrerait...

En remontant de la salle de préparation, il avait emprunté un des "transporteur", cette sorte de grosse brouette à quatre roues et remplie de paille, idéale pour transporter un corps sans le contraindre.
Idéal aussi pour s'embourber à l'extérieur de la ville, ceci dit, surtout par temps de pluie... Aussi était-il assez enthousiaste, ponctuant de "pardon" et de "excusez-moi !" sa course à travers la ville.

Il n'avait pas l'habitude de trainer dans le coin incriminé, mais les indications lui permirent de ne pas se perdre.
Avisant la présence d'autres Gardes des Morts, il commença par une moue déçue... Avant qu'une rapide observation, alliée à l'éclat d'Anandra, ne ramène un sourire sur son visage. ***

Place, place ! J'ai un transporteur de corps.

*** Le tchaë passa la tête sur le côté, saluant de la main tout le monde, allant se pencher sans dégoût au dessus du corps. ***

En plus, je suis spécialisé dans les morts violentes. Les bêtes, les créatures, les monstres, les abominations, tout ça. Imbattable.

*** Il sembla hésiter, comme s'il cherchait une preuve de son autorité en la matière. Se tournant vers ses collègues : ***

Vous avez déjà vu la salle des troph... d'étude ? C'est moi qui la tient.

*** Puis, vers la nourrice à l'air effaré ***

Je vous ferais visiter si vous voulez. C'est très interressant.

*** Enfin, se tournant vers les tydales en arme ***

On sait qui ou ce qui a fait ça ? Ou on transporte d'abord et on discute après ?

 
Anandra

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 17h39

 

*** Je relève la tête quand j'entends le tchaë demander place et fendre la foule avec son transporteur. Je l'observe, cet étrange petit bonhomme aux yeux verts tournant à l'orangé. Je remarque également sa grande épée accrochée à son dos, maintenue au fourreau par pas moins de quatre chainettes d'acier. Je m'interroge : une chaine empêche l'arme de glisser, plus empêche le guerrier de la sortir rapidement... Mais là, on pourrait presque croire que les chaines ont toutes leur utilité, comme pour retenir l'épée telle une prisonnière dans son fourreau.

Puis je m'aperçois de la pâleur extrême de sa peau, peu habituée au soleil semble-t-il... Et alors qu'il me parle de nouveau après avoir observé le corps, je constate qu'il pèle.... Pour parachever le tout, par sa tunique entrouverte, je remarque sans peine un début de tatouage... Quel étonnant personnage pour le moins...

Je lui réponds, sans montrer mon étonnement. ***


Vous devez être Ylimildian je suppose. Aka's dhanya d'avoir répondu à mon appel. Vos talents nous seront utiles. Nous discuterons quand nous serons à la Ruche. Pour l'instant, sachez seulement que nous l'avons simplement trouvée dans cet état. A la Ruche, nous l'examinerons pour déterminer les circonstances de la mort, et pour trouver tout indice qui nous permettrait d'avoir une piste. Allons y Ylimildian, chargez le corps et rendons nous à la Ruche pour l'examiner.

Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Narrateur

Le Vayang 14 Marigar 1508 à 23h26

 
*** Allista hocha la tête, quelque peu déboussolée.

L'information était rapidement transmise, et bientôt, un groupe de quatre gardes arrivèrent sur les lieux.
Elles prirent leurs instructions, destinées à poursuivre l'interrogatoire de façon plus approfondie sitôt la Justicière partie.

Et tandis qu'elles aidaient le frêle tchaë à placer le corps dans le transporteur, la jeune nourrice parti vomir dans un coin.

Après vérification que rien ne se cachait sous le corps, le petit groupe était prêt à se mettre en route. ***


 
Anandra

Le Sukra 15 Marigar 1508 à 03h22

 

*** Je fais signe aux gardes des morts, à Allista et à Dwila de se mettre en route.

Je salue selon le protocole les quatre gardes de la Ruche à qui je viens de donner leurs instructions et nous nous dirigeons avec le sinistre fardeau vers la Ruche.

J'observe avec une vigilance toute particulière les personnes que nous croisons sur le chemin, attentive à tout élément suspect. ***


HRP : pour la suite, cliquez ici

Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Samael

Le Dhiwara 16 Marigar 1508 à 22h33

 
La foule de badaud s'est rapidement constitué devant l'entrée d'une ruelle. J'adresse une rapide transmission télépathique à mon ami Serphone et écarte les badauds afin de me frayer un chemin vers le premier rang. L'odeur aidant et ma corpulence intimidant plus d'un râleur, je ne tarde pas à me retrouver prés de la scène accompagné du Transcient :

Un Tchäe poussant une charrette à bras chargé d'un cadavre aidé de deux frêles tydales, une guerrière suspicieuse les escorte et une autre, le cœur sur les lèvres se vide les boyaux sur le pavé.

Humant l'air, je renifle l'odeur du sang qui s'élève de la ruelle, elle m'enivre les sens et instinctivement je m'avance vers le lieu du crime. Car assurément c'est un crime me clame mes sens, ici l'odeur du sang répandu en grande quantité, la l'odeur de l'effroi de la victime surmonté des relents du plaisir dégagé par le meurtrier.

Un pas supplémentaire vers la scène de meurtre me fait heurter la petite et jeune tydale au visage creusé et à l'armure de cuir noire. Je lui rends facilement 50 centimètres et me penche pour lui adresser la parole :


Tempête dans les airs,
le sang pleuvra en torrent sur les cadavres nus,
voici venu l'atroce temps de terreur.





Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.

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