|
|
|
|
Le Dhiwara 13 Jayar 1510 à 22h24
 |
|
 |
 | ***
Un peu plus tôt que prévu le voilà une fois de plus à la Ruche.
Il serait trop banal de décrire son sentiment de revenir à la source.
La "maison", le sacré chez-soi, ou tant de modèles si triviales et dispersés.
Une possible différence est la taille de la famille, si agréablement éclectique.
Et large, plus que l'adorable Nourrice qui vient de le saluer, sans nom.
Mais non moins aimé dans tout l'anonymat de sa petite mémoire.
Quelques passages sans destination ni volonté, il lui faut trouver.
La jolie et opaque Mirwen. À la si long chevelure, qu'on la dirait née,
Déclinante. Ce qui est loin d'être entrainant, mais la diversité se dit est riche.
On pourrait comprendre qu'il n'est pas enchanté d'aller la retrouver, c'est faux.
Un peu à la masse sur le coup, il va vers l'inconnu, et une Anja.
Qu'importe la qualité, il aime. Pour le moment en tout cas.
***
Rayon de bonheur. | |
 |
|
 |
|
|
|
Le Dhiwara 13 Jayar 1510 à 23h38
|
|
|
| *** Prévenue suite à ma demande de la présence d'Inanna Ereshkigal à la Ruche, je me dépêche d'aller en direction de la salle de revitalisation des mâles, l'endroit où il a le plus de chances de se trouver.
Je le croise justement peu avant l'entrée, lui adressant un petit signe de la main et lui disant : ***
Ce cher Inanna ! Je suis ravie de vous voir, on m'a prévenue de votre arrivée à la Ruche suite à ma demande. Je ne savais pas du tout quand vous viendriez...
Alors, où en étions-nous lors de notre discussion, la dernière fois ? Sur quel reproche de votre part nous étions nous arrêtées ?
*** Un petit clin d'œil, j'entame direct, taquine. Mais pas méchante. Jamais méchante...
Passant ensuite à un autre sujet qui me semble plus important, j'enchaîne sans transition : ***
Bon, je dois t'avouer qu'en plus d'une discussion amicale avec toi, je voudrais aborder un sujet plus sérieux, plus grave. J'ai pensé que tu serais le genre de personne pouvant m'aider.
Tu es certainement au courant de ce qui s'est passé à Utrynia que la perversion gagne chaque jour un peu plus... Il nous faut trouver un remède, sinon nous risquons de perdre une cité, ce qui serait un coup terrible à notre nation. Les poussiéreux ont déjà beaucoup souffert, il faudrait que ça s'arrête...
Est-ce que tu as vu par tes propres yeux notre cité ? Quel est ton avis sur la chose ? Quels moyens selon toi pourraient être mis en place pour palier à cette véritable malédiction ?
Toi qui est un plus grand adepte de la magie, et plus érudit, que je ne le suis, ne penses-tu pas qu'il serait possible d'envisager une manipulation des flux telle un sort de guérison ou de régénération, mais lancé à une plus grande échelle. Comme si la cité était une entité blessée, empoisonnée. Il faudrait bien sûr rassembler un grand nombre de sorciers, et le résultat n'est bien sûr pas garanti.
Mais je suis intéressée par de plus amples informations, si toutefois tu en possèdes... Dhanya.
Quant à l'autre sujet que je souhaiterais aborder... hmm, il attendra. Nous en parlerons tout à l'heure.
Neniel dit : Quand même, je me posais une question : le Tark'nal est venu du lac des Mères, mais comment est-ce qu'il a fait pour passer inaperçu ?
C'est quand même pas rien une bestiole comme ça... Non ?
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 16 Jayar 1510 à 16h36
|
|
|
| ***
Décidement ce Tark'Nal corromp du monde . . . même à l'intérieur de son doux sanctuaire,
On parle encore de lui. S'il n'était pas si intéressant et stimulateur il lui en voudrait très fort.
Après des politesses pleines d'évidences, il va falloir qu'il occupe la discussion, malheur.
***
Un sujet sérieux ? sans surprise le Tark'Nal.
*** Le sujet, pas le traitement en profondeur, on est d'accord ? ***
C'est fou comme il vous fait paraitre dense. J'ai peur d'avoir du mal à tout saisir et renvoyer.
Utrynia, j'ai entendu parlé, dès la perception de Némès.
Coup terrible . . . ouai.
Souffrance, toujours.
Arrêt ? pourquoi pas.
Notre . . . Kryg ? elle a l'air de bien aller.
Éviter ? alors là je pense depuis le début qu'il n'y pas moyen. C'est pas comme si on été de vrai propriétaire depuis la nuit des temps de ces cités, juste les gardiens non-rémunéré.
Si je confie mon aquarium à des poissons rouges, qu'un alligator débarque chez moi, j'en voudais pas à mes poissons d prendre leurs jambes à leurs coups, s'ils y arrivent. S'ils arrivent à le mettre dehors j'en serais le premier surpris . . .
Malédiction ? petite par rapport à celle qui nous affecte, effectivement, peut-être plus évidente à s'en débarrasser.
Par contre le soucis est que le Tark'nal bien qu'entité pleine de mana, serait un outil de nemen. Or il est bien connu que notre sorcellerie n'a pas grand chose à voir avec la magie nemen.
. . . Peut-être qu'avec leur histoire de lien - Qabar et TlöN - la fin des nemens indiquerais la fin de cette créature . . . hum.
*** Pensif de la graine. ***
Si la cité est effectivement vivante comme un théorie courante la pense faudrait la convaincre de fuir, car elle a pas l'air de faire le poids. Oui je sais ne pas faire face au combat est mon leitmotiv.
La guérir est une possibilité, mais il faudrait des connaissances similaire à celles des constructeur et je crains qu'on en est bien loin. La découverte des remèdes c'est faites par de très long tâtonnement, ou des coups des étoiles, sauf qu'on est plus dans une phase ascendante.
Pour les traces . . . je suppose que sa matière lui permet de marquer ou non l'environnement. La mana n'a de conséquence que sur ordre.
barbr dit :
Plus ou moins bien formulé, hein ?
Mais c'est un autre sujet.
D'autre information ? hum, je crains que non pour le moment. Mais la nouvelle Murmure y travaille, normalement.
Rayon de bonheur. | |
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 16 Jayar 1510 à 23h41
|
|
|
| *** Inanna paraît peu concerné par cette affaire, il en parle avec détachement...
Mais il reste malgré tout sérieux, bien que sa comparaison soit... étrange...
Mais s'il veut jouer avec des métaphores... ***
Si comme tu le dis, nous représentons les poissons rouges, mieux vaut se faire tout petits et fuir tant qu'il en est encore temps, mais fuir pour aller où ? L'eau n'est que dans l'aquarium, et les poissons rouges que nous sommes ne savons pas si vivre dans une flaque d'eau pourra nous maintenir tous en vie. Peut-être est-ce là le Déclin, peut-être pas.
Peut-être que les poussiéreux son amenés à s'unir face à une menace puissante, et que l'alligator n'est pas de taille à lutter contre des centaines de poissons rouges...
De plus, parmi nous, poissons rouges, il s'en trouvent certains qui sont devenus assez gros pour survivre sur les routes en combattant les rejetons sous les ordres de l'Artisan du déclin...
Peut-être qu'avec eux, la menace saura être repoussée. Mais les poissons rouges en savent trop peu sur l'alligator, c'est trop nouveau pour eux. Et ils doivent apprendre de leurs défaites...
De plus, si un Nemen est la "source" du Tark'nal, et que ce dernier causera leur perte, cela veut dire qu'une partie de leur société était imparfaite, comme leurs cités visiblement... Mais s'il est vrai que leur magie diffère de la notre, ce sont eux qui nous ont enseigné les rudiments que nous connaissons aujourd'hui, et ils nous ont guidés à partir de nos anciennes connaissances, donc peut-être nous est-il possible d'essayer et d'expérimenter, afin d'arriver à des résultats sur les cités ?
Mais, tout en proposant cela, je sais que c'est impossible, nous n'avons jamais réussi à bien cerner les Nemens et leur art, et le temps nous ferait défaut...
Peut-être as-tu donc raison, et le temps d'abandonner les cités est venu... J'espère tout de même que les Nemens décideront de nous aider. Il n'est peut-être pas encore temps de baisser les bras.
La fin des Nemens représenterait le fin de cette créature ? Oui, peut-être, mais ce n'est pas forcément le seul moyen. Mais peut-être qu'ils sont les seuls à pouvoir combattre ce qu'ils ont créé...
Leur aide nous est indispensable, comme elle l'a toujours été...
Ou alors nous devrons fuir, et nous serons à la merci de notre destin.
J'espère que ton Murmure obtiendra des informations assez tôt, et espérons qu'elle soit porteuse de bonnes nouvelles...
D'ailleurs, si je ne m'abuse tu as beaucoup voyagé, du moins beaucoup plus que moi, peut-être connais-tu des personnes susceptibles de nous aider ? Des étrangères symbiosées qui seraient prêtes à nous aider ?
*** Petite pause, un sourire. ***
Ce sujet est assez déprimant finalement. Je ne peux que constater mon impuissance, et, même si je ne le montre pas j'ai peur.
Je ne te blâmerai pas pour ton envie de fuir face au danger, j'éprouve en réalité la même chose... J'ai juste peur du changement...
J'aimerais tant savoir ce que je dois faire, aujourd'hui, pour me rendre utile...
Peut-être penses-tu que je ne vais pas bien, ou que j'ai une problème, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
*** Je ne suis pas dupe. Et je pense savoir ce qu'il risque de me dire. Mais s'il me le dit, peut-être me fera-t-il changer ? ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 18 Jayar 1510 à 14h58
|
|
|
| Un exemple, une comparaison est fait sur Un point, il faut savoir la cerner, ne pas trop l'extrapoler, ne pas l'étendre, l'appliquer à tout systématiquement.
Laisser juste l'interprétation libre, elle suffit généralement à quelques quiproquos et égarement.
Car une situation si elle n'est pas des plus typique, tomber dans un escalier, est souvent bien trop complexe pour se faire cadrer dans son entier par un commune scène. La comparaison vient pour délimiter un bout afin de morceler et comprendre - ou éclaircir - telle ou telle chose.
Il n'est pas toujours très pertinent d'y voir beaucoup de chose.
Mais il est loin d'être déplaisant d'enchainer et dériver; on est d'accord. Et l'armée de poissons rouges contre le vert aligator est des plus charmante.
*** Inutile, voilà un terrain plus connu. ***
Une expérience futur assurément, va me falloir de gros bassins . . .
Pour la société Nemen vous vous trompez, certainement par manque de ... sources. Elle était stable, mais l'Artisan dans sa Haine ou ses motivation inconnues a - par un tour de force encore inconnu - inverser la vapeur ( de quoi d'ailleurs ? ) et rendu possible la déchéance de leur peuple.
Selon la dernière théorie d'une jeune témoins il aurait instauré - toujours par un moyen inconnu - un vide en eux, ou du moins dans un. Ainsi la "corruption" peut les atteindre, bref leur os leur font mal. La comparaison avec le bocal ne peut pas être poursuit là, car leur lien avec la Trame et le reste est bien complexe.
Je ne sais pas s'ils se sentent assez mal pour léguer à leur poissons tout leur biens, j'espère aussi bientôt, peut-être leur rendrais-je visite. Même si une ville d'agonisant me semble un peu trop macabre pour moi.
*** Sourire aussi, comme résister d'y répondre. ***
Notre impuissance n'a rien de déprimant, enfin notre impuissance n'est pas complète.
On peut encore agir, on ne plie pas au premier coup de vent . . . Regardez la puissance déployer pour nous chasser, c'est flatteur, non ? Et nos soeurs vaillantes arrivent à la ralentir, nul doute que ça va stimuler une réponse plus forte la prochaine fois, de quoi être encore plus fière.
Si nous étions toutes-puissantes quelle gloire aurons nous ? à quelle seraient nos buts ? où nous investirons ?
Alors que là : chaque naissance est un achèvement, chaque Art ne s'éteint pas de nous satisfaire jour après jour.
Nous brillons par nos talents, notre intelligence, nous fructifions les quelques forces que nous avons dans un environnement qui n'est pas adapté à nous. En cela nous somme tellement plus que ces êtres qui subissent et vont dans le sens des lois de la natures et des pulsions, non, nous suivons les lois des Cieux.
Pour avoir une magnifique cortège funèbre.
Au lieu d'être de gros boudin qui dévalent les flanc de collines nous grimpons une falaise.
Un joli gâchis, non ?
*** Répondre ? on verra, on verra. ***
Rayon de bonheur. | |
|
|
|
|
|
|
Le Luang 21 Jayar 1510 à 16h33
|
|
|
| *** Effectivement, c'était maladroit de ma part d'extrapoler à partir de sa comparaison.
Sourire, petit mouvement de tête en guise d'excuses. Il a raison, comme souvent.
Pour la suite, le problème est à propos de la façon d'exprimer les choses, et non par manque de sources. J'étais effectivement au courant, mais j'ai mal exprimé mes pensées. Mais il a recadré le tir, donc tout va bien.
Mais j'apprends toujours la théorie dudit jeune témoin... Intéressante façon de voir les choses.
Mais à quel niveau de la trame se situerait ce vide ?
Autant demander à Inanna son avis : ***
J'ai du mal à saisir à quelle échelle serait ce vide parmi au-moins-un Nemen... Est-ce que tu en sais plus sur cette théorie du Témoin ?
Peut-être est-ce quelque chose opéré de la même manière que pour notre sort, bien que les résultats soient différents, l'Artisan du déclin semble obtenir ce qu'il souhaite par la force...
Enfin face à tes connaissances, je perds un peu pied, comme tu l'as dit juste avant, je manque peut-être de sources et je m'embrouille un peu. N'hésite pas à me reprendre si je dis des absurdités.
*** Prudence face à lui, prendre des pincettes.
Éviter de le laisser m'humilier tout de même, bien que ce ne soit pas son genre... pas volontairement en tout cas.
Puis, j'enchaîne sur l'autre sujet : ***
Non effectivement, il y a peut-être une fierté à en tirer. En veillant à ne pas prendre la grosse tête face à quelque chose qui nous dépasse... Malgré notre non-impuissance.
*** Un petit clin d'œil pour appuyer le terme. Il faut savoir nous mettre à la bonne place.
Entre l'impuissance, et la toute-puissance, il y a un gouffre, et on est là, quelque part.
Reste à nous localiser, pas évident. Surtout à deux... ***
Pour ma part, je ne vais pas m'attirer les mérites de mes sœurs qui combattent le Tark'nal, j'ai mes propres sources de mérite, bien qu'elles ne soient pas du tout du même registre. Pourtant nous œuvrons toutes pour la survie de notre faction jusqu'au Déclin.
Est-ce que selon toi, il y a vraiment de la gloire à retirer de notre acharnement contre le Tark'nal, l'obligeant à déployer de plus en plus de moyens pour nous combattre ?
Ce qui m'impressionne le plus et à quoi je regrette de ne pas pouvoir participer, ce sont les relations avec les autres factions. Une mise en commun de nos ressources, mettant de côté nos différends éventuels, et je suppose de nombreuses décisions prises en commun afin de combattre l'Ennemi...
À moins que je ne me fasse des idées, et que la vie soit si différente que ce que j'imagine ?
*** En tout cas, je vais vite le savoir. J'admire beaucoup la résistance symbiosée qui s'organise de mieux en mieux à chaque jour qui passe...
Même si je ne sais pas ce qui se dit...
Chacun sa place, la mienne n'est visiblement pas de combattre le Tark'nal. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|
