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Le Julung 17 Jayar 1510 à 00h12
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La main sur sa jambe la surprend d’abord, puis les caresses lui tirent un frisson exquis qui la fait vibrer.
Elle oublie que sa gorge lui fait mal. Elle glousse quand Mirwen ronronne, elle aime ça. Elle sent vibrer le ronronnement dans sa poitrine et c’est drôle.
Elle se redresse avec un déhanché sensuelle pour venir chercher à nouveau les lèvres de Mirwen.
Ce n’est pas sale de faire cela. Ce n’est pas indécent.
Faire cela. C’est parler à Mirwen.
Faire cela.
C’est parce qu’elle aime Mirwen et la chaleur.
Faire cela, ce n’est pas mal.
Mirwen ne ferait rien de mal.
Sa robe se coince entre son genou et le lit. Cela lui arrache un soupire frustré. Elle n’aime pas cette barrière de tissu qui la gêne. Elle se cambre et l’ôte en se tortillant. La robe étant large et simple, elle n’oppose aucune résistance, et le pauvre vêtement doit être blasé de se voir jeter ainsi sans cesse.
Elle respire de manière légèrement saccadée.
Emportée par un océan de douceur.
Elle pose ses mains sur le lacet de la robe de Mirwen qu’elle tire. Elle glisse ses mains sur le bas de la robe. Puis suspend le geste.
La réponse dans les yeux semble la satisfaire puis qu’elle ôte le tissu avec précaution, douceur, caressant la peau ce faisant.
Une fois cela fait elle l’envoie sans douceur aucune voler plus loin dans la pièce.
Pour tomber nez à nez avec la chose molle et dur qui lui enserre le corps.
La moue dépitée qu’elle affiche est adorable. Elle tâte la chose. Ce n’est pas très agréable… Elle la regarde perplexe. Elle pose sa main sur les lèvres de Mirwen et laisse glisser ses doigts léger qui caressent la peau, son menton, son cou fragile, s’arrêtant à la frontière de l’armure.
Elle se sent pataude, elle ne sait plus quoi faire. Elle laisse sa main errer le long d’une de ses cuisses. Elle baisse les yeux puis les relève.
Tu l’enlève dit, ça n’est pas agréable, c’est dur et gênant quand je veux te tenir contre moi, semblent dire les yeux.
La caresse se fait plus impérieuse, pressante à sa cuisse.
Elle ne voit pas de lumière, elle est perdue. Mais elle sent la chaleur. Elle a envie de la chaleur de Mirwen.
Elle n’a sans doute pas conscience du changement qui s’opère en elle.
Non elle ne pense à rien d’autre qu’à la douceur. Elle aime tant les caresses de Mirwen qui lui font si chaud, vibrer l’âme, elle doit les aimer aussi ? Et si elle les aime aussi, cela lui fait plaisir à elle aussi. Elle en a aussi envie. Elle aime aussi. La première fois qu’elle découvrait cela, elle et moi aussi. Moi et elle aussi.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 00h52
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| *** Elle m'arrache d'abord un baiser, semblant les apprécier autant que moi, puis c'est sa robe qu'elle arrache pour la balancer plus loin, puis, c'est au tour de la mienne...
Nageant toujours dans le bonheur, je cligne des yeux en signe d'accord et je continue mes caresses alors qu'elle me l'enlève. Mes mains passent le long de son corps, glissant depuis ses jambes jusqu'à sa poitrine puis son cou, câlines, tendres...
La chaleur de Kaelianne me redonne de la vigueur, mais je garde un air endormi, rêveur, alors que mes gestes cherchent à faire plaisir à la jeune fille presque nue contre mon corps...
Ma robe enlevée, elle se trouve confrontée à un nouveau problème : mon armure de cuir liquide, bien qu'elle soit chaude comme mon corps, elle n'est pas tout à fait à son goût, et ses caresses semblent me demander de l'enlever, avec un regard sévère...
Avec un sourire, je l'embrasse, un goût sucré vient sur mes lèvres, puis je lui montre comment enlever l'armure, plaçant ses mains là où il faut, lui expliquant avec des gestes et des paroles, toujours ponctuées par des baisers un peu partout...
Est-ce que c'est mal ? Bonne question, déjà soulevée, mais est-ce vraiment important ? Quoiqu'il en soit, je préfère faire le mal et aimer Kaelianne comme mon cœur me le dicte...
En ce moment, mon coeur est fou. Fou de joie, d'avoir entendu Kaelianne me dire qu'elle m'aimait. Ou du moins, c'est ce que j'en ai compris, et ses gestes vont dans cette voie...
Et quand mon cœur prend le dessus, impossible de l'arrêter.
Après m'avoir enlevé l'armure, Kaelianne jubile, mais elle semble à présent contrariée par mes sous-vêtements...
Elle m'enlève le haut, nous voilà à égalité.
Je l'embrasse.
Elle commence à m'enlever le bas, je me laisse faire, docile moi aussi. Une fois nue, je nous mets à égalité, la déshabillant elle aussi...
Je m'allonge sur elle, me frottant contre sa peau comme un animal, lui léchouillant le visage avec affection.
Je ronronne, de nouveau. Animale... Elle a réveillé en moi mon côté bestial...
J'ai chaud, mon cœur bat fort, le sien aussi, et je veux l'entendre battre encore... Libre...
Je suis libre de toute morale, de tout jugement...
Je prends ma respiration dans ses cheveux, humant son parfum enivrant, puis je l'embrasse... Encore, et encore...
Je goûte son cou, passant lentement ma langue, frissonnant de plaisir, puis ses seins, ô tendresse...
Telle une enfant, je tète, voulant goûter à la sève de son corps... Voulant partager sa vie, la mêler à la mienne avec tendresse et amour...
Mes mains voguent, le long de ses jambes, jusqu'à remonter entre ses cuisses, s'égarant, caressant, toujours avec douceur, semblant vouloir prouver mes paroles... je t'aime disait mon corps...
Je veux que tu restes avec moi... je veux encore t'entendre, je veux que tu me répètes que tu m'aimes...
Tu es là, contre moi, et je ne te laisserai pas partir, bien que Nivyan ait essayé de te corrompre, de détruire ton cœur, j'ai gagné, et je savoure ma victoire, entre tes bras... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 01h30
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Elle regarde attentivement. Alors c’est comme ça que ça s’enlève. Elle rit un peu, aux baisers qui viennent ponctuer l’explication. Elle est bien heureuse de voir la chose se détacher et dévoiler le corps blanc et chaud. Celui qu’elle aime tant.
Elle ne contrôle rien, elle a perdu pied. Les tissus qui restaient rejoignent bientôt la robe. Elle se souvenait avec émotion du corps si beau, si chaud de Mirwen. Le retrouver l'émoustillait. Elle avait envie de sentir la chair chaude contre elle.
Elle est bien surprise de se retrouver sans rien, de la sentir soudainement toute entière contre elle. Il lui semblait confusément qu’il y a peu elles étaient encore vêtues.
Elle rit, accompagne les caresses de Mirwen, ses mains dans son dos, glissantes, mouvantes.
La chaleur la grise, elle se sent ivre de douceur.
Son cœur s’affole.
Elle découvre.
Chaque caresse lui montre son corps oublié, chaque parcelle. Elle se redécouvre avec émotion. Elle ne sait plus où donner de la tête, elle embrasse, caresse, reçoit, donne, dépassée, égarée, perdue dans une tourmente folle, et pourtant elle ne s’est jamais sentie aussi vivante et heureuse.
Et puis soudainement, c’est l’explosion, la vague de chaleur qui se propage dans ses veines. Les sensations dépulpées, le plaisir qui embrase son corps sans limite.
Elle s’agrippe inconsciemment au dos de Mirwen, plantant ses ongles dans la peau tendre alors qu’elle se cambre, incapable de garder en elle la déferlante de bonheur extatique qui l’envahi. Elle gémit, gémissement qui se mue en cri contenu.
Elle se sent pleine, encore. Encore. C’est tout ce qu’elle peut penser. Elle voudrait ressentir un tel bonheur pour l’éternité.
Mirwen !
~*~
Nivyan se tourne vers Neniel, l’air tétanisée, si surprise que ses yeux sont écarquillés au possible, après un bégaiement. ***
Nivyan dit :Pourquoi crie-t-elle ?! Elle lui fait mal ! elle lui fait mal…
***
Pourtant la moue hésite à se téléporter et se lancer pour heurter avec autant de violence possible Mirwen.
Neniel ?
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 01h54
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| *** Son rire est merveilleux, entraînant, me stimulant toujours plus dans mes mouvements, adroite et sensuelle...
À mesure que se multiplient les sensations, elle y fait écho, me faisant par moment gémir de contentement, heureuse entre ses bras, contre elle...
Puis, le rire se mue en un cri, pas un cri de douleur... Au comble du bonheur, elle me plante les doigts dans la peau nue, me faisant me sentir plus vivante que jamais, retenant un cri de douleur, fermant les yeux pour écouter mon cœur battant au rythme du sien, danse folle de l'amour...
Je m'écarte légèrement d'elle, m'allonge sur le dos, et, lui prenant les avant-bras, je l'invite à se mettre sur moi l'approchant contre mon corps, un regard aguicheur et sauvage...
Si je n'entends pas même les paroles de Nivyan, Neniel a réagi au cri en se retournant vers nous, et après quelques secondes elle chuchote à Nivyan : ***
Neniel dit :Euh... non, je crois pas que Mirwen fasse mal à Kaelianne, bien au contraire. Enfin, c'est ce qu'elle apprenait avant de devenir Nourrice... Enfin je crois.
Et, heu... ça ressemble pas à un cri de douleur, mais plutôt à... heu... un cri de joie...
Je crois qu'elle est très contente, mais que ça nous regarde pas, rendors-toi plutôt...
*** Neniel, presque choquée, se retourne et médite sur ce qu'elle a entendu et ce qu'elle a vu : "ah ben ça alors !"
Pendant ce temps, je passai mes jambes et mes bras dans le dos de Kaelianne, l'empêchant un peu de bouger, embrassant avec passion la jeune fille, puis, je la relâche, m'étendant complètement, les cheveux en bataille étendus sur le lit, mes mains paumes vers le ciel de chaque côté de ma tête, le souffle court, les jambes écartées autour des siennes, je le regarde avec l'air de dire quelque chose comme "à ton tour", avec un petit sourire...
Mes lèvres décrivent les mots "je t'aime", sans qu'aucun son n'en sorte. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 02h23
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Accalmie.
Le bleu profond et sombre dévore d’un regard gourmand le corps qui s’offre à elle.
Elle se penche et dépose un baiser prude sur les lèvres.
Accalmie.
Avant la tempête.
Les braisent couvent et le regard aguicheuse à tout fait de réveiller la faim.
La bouche revient, accompagne les mains dans une course folle et passionnée. Découvrir, posséder, sentir Mirwen frémir sous les caresses.
Je suis à toi, tu es à moi.
Du nombril à ses cheveux si beaux, si enivrants.
A sa peau pâle et laiteuse, qu’elle parcourt avec une ardeur quasiment religieuse.
Une main audacieuse et aventureuse s’égare entre les cuisses.
Soudainement, un souvenir, une pensée déchire la transe amoureuse dans laquelle elle nageait, extatique.
Un pleure. Anja.
Elle retire la main comme si elle s’était brûlée et la porte à sa poitrine ou elle l’y presse sous sa seconde main.
Elle se mord violemment la lèvre inférieur, un goût de fer se répand dans sa bouche...
Elle cherche le regard de Mirwen, apeurée soudainement.
Elle est parcourue par un frisson qui la fait trembler, et il n’est pas de plaisir.
~*~
***
Nivyan dit :
Non mais ça n’a pas l’air normal. Qu’est-ce que c’est ces histoires de nourrices, de quoi tu parle ?
Non je ne me rendors pas ! Il faut faire quelque chose !
***
La petite moue sautille sur son armoire, regardant les corps enlacer, le ballet des mains et de bouches.
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Nivyan dit :C’est pas bien !
Et ça me regarde tout à fait.
***
La petite moue semble sur le point de se téléporter.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 02h44
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| *** À son tour, elle me dévore, affamée, insatiable passion qui mène ses mains et ses lèvres sur mon corps, m'apportant un plaisir brûlant...
Je me laisse bercer par elle, pendant quelques instants, puis, sa main vient se poser là où elle n'était encore jamais allée, ne pouvant que faire redoubler les frissons qui parcouraient mon corps, mais elle la retire aussi vite qu'elle est venue, et s'arrête brusquement, me faisant froncer les sourcils dans une moue interrogatrice alors se mord la lèvre et me regarde d'un air apeuré sans que je sache vraiment ce qui l'effraye.
Est-ce que tu as peur de me faire mal ? De me blesser ?
Je me redresse, de manière à l'embrasser, puis je l'interroge du regard. Qu'y a-t-il ?
Je prends sa main qu'elle avait retiré avec tant de vigueur, puis la fais descendre de ma poitrine jusqu'à mon ventre où je l'abandonne, et d'une pensée j'essaye de la rassurer : ***
N'aie pas peur...
*** Neniel pour sa part réprime un grognement mécontent en voyant la fougue de Nivyan, et son désir de se mêler de ce qui - définitivement - ne la concernait pas.
Il lui fallait répondre au mieux sur un sujet qu'elle ne maîtrisait pas, et qui était assez gênant, même pour une moue : ***
Neniel dit :Attends ! Pour les Nourrices, eh bien... dans son éducation, Mirwen a appris, je crois, quels étaient les points sensibles du corps, et heu... donc, elle a dû stimuler celui de Kaelianne... le cri n'étant pas un cri de douleur, la preuve, elle s'est parfaitement remise on dirait...
Par contre je ne te laisserai pas gêner, et si tu les embête maintenant elles recommenceront plus tard, donc à part t'attirer des baffes tu n'arriveras à rien. Je pense que pour le coup, on est assez impuissantes.
Mais je maintiens : ça te regarde pas plus que moi, elles font des choses pas bien si elles veulent, y a pas mort de Tydale quand même...
Enfin voilà quoi...
*** Malgré tout, elle se tenait prêt à se téléporter pour pousser Nivyan au cas où cette dernière ferait une bêtise.
Fallait toujours veiller sur Mirwen, c'est pas facile d'être une moue...
Mais quand il faut se sacrifier...
Quel noble esprit de sacrifice ! ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 03h15
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Si je pouvais parler, je te dirais tout ce qui pèse sur mon âme. Mais je ne veux pas t’étouffer.
Elle doit être déçue. Je ne sais pas faire.
La main caresse le ventre, tendrement.
Elle vient déposer un autre baiser sur les lèvres carmines.
Elle ne sait plus vraiment où elle en est. Elle se sent perdue.
Elle est épuisée. Elle le sent tout d’un coup, elle en prend conscience. Son corps le lui dit enfin, comme si un pont s'était reconstruit. Elle se sentait mal. Elle l'avait tant délaissé son corps.
Elle est épuisée, vidée. Vidée mais dans sens autre que celui qu’elle connait.
Comblée, remplie d’une lumière qui ne veut pas s’éteindre au fond de son cœur.
Elle vient se nicher contre sa poitrine, s’y lovant, recroquevillée contre elle.
Elle étouffe un petit bâillement.
Une pensée confuse parvient à Mirwen. Quelque chose qui signifierait du remord, une excuse honteuse.
Quelque chose comme un merci. Quelque chose comme un sentiment d’amour démesuré et intense.
Quelque chose comme un besoin vital et alarmé.
Tu es là.
Elle se laissa bercer par la chaleur et ce qui faisait que Mirwen était Mirwen. Chaque détail, chaque sensation. La peau tendre sous sa joue.
Une seconde pensée confuse : une excuse de nouveau. Une interrogation.
La télépathie manquant absolument de clarté. Tout était fait d’impression floue. Voilé par un masque de brouillard.
Les bras l’enserrent fort, comme si elle avait peur que Mirwen ne disparaisse.
Elle se sent si désolée.
~*~
Nivyan semblait décidée à ne pas laisser Neniel en paix. ***
Nivyan dit :
Je ne comprends pas. *une expression de moue butée*
De quels points tu parle, je n’ai jamais remarqué de point sur le corps de ma symbiosée. Et elle est loin d’être pudique, je te prie donc de bien croire que j’ai eu loisir de l’observer sous toute les coutures.
***
Elle voulait en apprendre plus sur les points et armes de Mirwen qui semblait diablement efficaces au point d’obtenir un résultat impressionnant.
Elle allait percer à jour l’arme de Mirwen. Foi de moue jaune, et si les Nourrices le savaient, si Neniel refusait, elle pourrait toujours trouver une nourrice pour la renseigner.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 03h32
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| *** Une caresse, un baiser, et puis... ?
Elle semble s'arrêter, posant sa tête contre moi pour se reposer, essayant de me dire quelque chose par la pensée, me transmettant des sensations.
Elle a honte ? Il ne faut pas. Les sentiments chaleureux que je perçois me remplissent de bonheur...
Je passe mes mains dans son dos et la serre doucement contre mon corps, à mesure que la rythme de mon cœur s'atténuait.
Encore des excuses ? Elle est perdue ? Que se passe-t-il ?
Je lui murmure simplement à l'oreille : ***
Tout va bien, je suis là...
Pourquoi t'excuser, tu n'as rien fait de mal. Tu es fatiguée ?
Tu peux te reposer si tu veux, moi aussi je suis fatiguée...
Mais s'il y a quelque chose qui ne va pas, dis le moi... j'espère que je ne t'ai pas déçue ?
*** J'aurais aimé que la discussion soit plus facile, mais déjà, de gros progrès avaient été réalisés par rapport à avant. C'était bien...
Je me séparai un instant de Kaelianne pour me glisser sous les draps, puis je l'invitai à me rejoindre, et une fois de nouveau contre elle je la caressai doucement, comme pour la masser...
Quelle sensation agréable...
Et Neniel, toujours aux prises avec une Nivyan qui la harcelait de questions... Pourquoi tant d'acharnement ? Va poser tes questions à Mirwen tant que tu y es ! Enfin, non, faut la laisser tranquille...
Bon, elle tâche tout de même de répondre sans brusquer la moue : ***
Neniel dit :Eh bien... je ne sais pas trop, à l'entrejambe elle est beaucoup plus sensible...
C'est comme ça que les Tydales font l'amour, mais quand ils font ça, ça leur fait mal, une histoire de malédiction...
Mais normalement, entre deux femmes... heu... ça peut pas vraiment se faire. Donc il ne doit pas y avoir ce problème.
Ah, et puis elles ont l'air d'avoir fini maintenant... Tu vois, Kaelianne va bien...
Tu devrais pas me poser toutes ces questions, ça me rend mal à l'aise... C'est pas moi la spécialiste...
*** Gênée, Neniel se détourne, préférant regarder un mur.
Oui, vraiment c'est pas mon domaine... La psychologie... passe encore ! Mais l'anatomie, ben...
Bref.
Mieux vaut changer de sujet. Tout un art : ***
Neniel dit :Sinon il fait pas super beau aujourd'hui, c'est mieux d'être dedans tu crois pas ?
Et c'est peut-être l'heure de manger pour elles...
*** Pitoyable, heureusement seule Nivyan avait entendu...
Mais c'était mieux que rien. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 10h53
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Elle se sentait si désolée de ne pas avoir su faire.
Alors que Mirwen se glisse sous les draps, Kaelianne porte ses mains devant elle et les observe. Des mains fines et délicates. Elle a comme un soupire. Elle se souvenait du feu qui avait déferlé en elle.
Elle en éprouva un émoi coupable et exquis.
Elle s’avança et la rejoignit.
Elle se laisse faire par les mains qui la parcourent avec langueur. Elle porte ses mains contre elle. Puis les approche de Mirwen, venant s’emparer de la poitrine, d’un mouvement de rein elle la fait basculer sur le dos alors qu’elle s’avachi contre elle. Les lèvres viennent conquérir la peau. Tendre et si douce, veloutée des seins. Précautionneusement, elle glisse une de ses jambes au dessus d’elle, en appuis sur ses bras.
Chaque parcelle de peau est caressée avec une ardeur et une passion qui gonfle.
Les mains glissent dans le dos, ses lèvres viennent jouer avec le nombril ainsi qu’une langue coquine.
Un ventre si beau.
Le drap glisse sur son dos à mesure qu’elle se recule.
Elle se recule encore pour observer l’objet de tous les crimes.
Il est ainsi, timide d’abord elle s’ose à une caresse intime.
Les mains tremblent, puis attentives aux réactions et frissons.
Enhardie par les sensations, elle vient goûter au nectar.
Je l’aime, je l’aime.
Le cœur s’emballe.
Elle se laisse glisser dans la quête fiévreuse.
Guide-moi.
Elle n’a jamais été aussi attentive à un être depuis si longtemps.
Intuitive, elle fait ce qui lui semble bien, si Mirwen semble apprécier, elle continue, sinon elle cherche autre chose.
Elle expérimente.
Amour.
A travers l’union charnelle le mot semble prendre tout son sens pour elle autant que son esprit confus et enfiévrer peu le saisir.
~*~
La moue a l’air perplexe au possible.
***
Nivyan dit :Cela ne m’a pas l’air très fini leur cirque.
En effet, deux femmes ne peuvent pas copuler.
Si cela avait ce sens, Kaelianne serait morte plutôt que revivre cette souffrance.
Ce n’est pas logique.
***
Elle n’a visiblement aucun remord à rendre mal à l’aise Neniel, spécialiste ou pas.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 13h45
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| *** Alors que mes mains la parcouraient doucement, elle se retourne et se place au dessus de moi, venant goûter ma poitrine, d'abord avec les mains puis ses lèvres, si douces...
Petit soupir satisfait pour l'inciter à continuer, puis elle se recule, laissant sa langue explorer, descendant petit à petit le long de mon corps comblé.
De nouveau le ballet des corps est en marche, elle guidant la danse avec des mouvements sensuels, moi, lui rendant ses caresses avec tendresse...
Puis, se reculant toujours, elle passe d'abord une main timide entre mes cuisses, m'interrogeant du regard, je lui souris. Vient sa langue, infiniment stimulante, m'arrachant une exclamation de surprise tant la sensation est nouvelle, mais je lui passe une main dans les cheveux pour l'encourager. C'est si agréable...
Mon cœur accélère, battant toujours plus vite, pulsant le désir, l'envie... Tout se confond, le point culminant est atteint, jouissance du corps et de l'esprit, je suis perdue dans ce nuage de sensations et de bonheur. Un gémissement, ma main se crispe dans ses cheveux, puis la douceur, de nouveau...
Mes pensées semblent lui crier d'arrêter, mais mon corps réagit autrement. Seul mon cœur guide mon corps à présent.
Ce qui semblait tantôt la repousser, lui faire peur l'avait finalement attirée, cherchant à me conquérir, entière.
Elle y était parvenue.
Une caresse sur sa joue, un "je t'aime" qui s'échappe de mes lèvres, l'invitant à revenir mes les goûter à présent qu'elle a donné son cœur en échange de mon corps...
Je suis si bien, contre elle, douce et sauvage... Kaelianne...
La diversion de Neniel n'avait visiblement pas marché... Et Nivyan semblait vouloir se concentrer sur les deux amantes plutôt que sur le temps qu'il faisait dehors...
Toujours des remarques...
Que lui répondre ? Pourquoi chercher une logique ? Mirwen défie toujours la logique... ***
Neniel dit :Ah, heu... oui, elles continuent...
Mais si elles y prennent du plaisir, je sais pas s'il faut chercher une logique. C'est comme ça...
Elles ne copulent pas vraiment, mais elles se donnent du plaisir.
Je sais pas moi...
Mais elle a l'air pleine de vie ta petite protégée... qu'est-ce qu'elle fait d'ailleurs ? Oh.
Bon, arrête de les regarder, c'est indécent...
*** D'une téléportation, Neniel se place juste devant Nivyan, afin de masquer la scène érotique se déroulant dans son dos.
Si une moue avait pu rougir, Neniel aurait pris une autre teinte...
Oui, décidément Mirwen faisait des trucs bizarres avec Kaelianne.
Mais si elles sont heureuse... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 14h30
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Elle a un goût étrange sur les lèvres.
Elle vient chercher celle de Mirwen devant l’invitation si courtoise et tentatrice. Elle joue avec la lèvre inférieur la mordille puis se redresse, son visage si près de celui de Mirwen, lui caressant les cheveux avec douceur. Une contemplation béate au visage, il est éclairé, lumineux.
Elle avait froid.
Elle se sent chaude.
Elle était seule.
Elle entend le cœur de Mirwen.
Elle avait faim.
Elle est rassasiée.
Elle était perdue.
Elle a pris la main.
Elle était triste.
Elle se sent extatique.
Elle se blottir contre Mirwen, se nichant comme elle l’aime tant contre son cou. Elle se serre fort contre elle.
Elle a une sorte de petit gloussement de contentement. Elle voulait bien mourir ainsi. Elle prend une de ses mains dans la sienne. Elle entrelace ses doigts dans les siens, elle porte ensuite les doigts à sa bouche qu’elle embrasse.
Elle se sent en paix.
Apaisée, oui c’est le mot, enfin apaisée.
~*~
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Nivyan dit :Quand elles auront… fini. *un mimique dégoûtée* il va falloir que je parle à ta symbiosée…
***
Elle grommelle et peste.
Elle allait encore devoir attendre.
A moins que les repas soient amenés par une servante, après tout, elle le leur a peut-être indiqué en pensant que Kaelianne serait sage. Elle ricana à l’idée qu’une servante entre à ce moment. Non parce que Kaelianne supportant mal l’enfermement la porte est ouverte..
Cette idée la fit jubiler.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 15h06
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| *** Elle vient m'embrasser, puis elle retire son visage, un tout petit peu. Pendant qu'elle me caresse les cheveux, elle semble heureuse, rêvant à je ne sais trop quoi.
Je passe ma langue sur ses lèvres. Tu veux encore jouer ?
Après un autre baiser, elle se met contre moi, dans l'intention visible de me signifier qu'elle ne me quittera pas. Elle prend mes doigts avec les siens. Notre lien... puissant et tendre à la fois...
Je ne laisserai personne le briser.
Je lui caresse doucement le dos, d'un geste régulier, sentant sa peau brûlante contre la mienne. Quelle sensation agréable...
Neniel remercia dans sa tête Nivyan pour avoir bien voulu attendre qu'elles "aient fini" pour aller critiquer Mirwen certainement.
Elle voyait cette dernière se renfrogner avant qu'un changement s'opère, elle semblait à présent ravie...
Quelle bêtise avait-elle planifiée ? ***
Neniel dit :Oui, tu pourras lui parler, quand elle sera disponible...
Mais je te conseille d'arrêter les mauvaises paroles, si tu voulais lui râler après, je pense que ce n'est pas une bonne idée...
Et on peut savoir ce qui te met de si bonne humeur ?
*** Ne laissant pas le temps à Nivyan de répondre, une main frappa doucement à la porte avant de demander : ***
Anja Mirwen ? Votre porte est ouverte, vous êtes là ?
*** Mon coeur fit un bond dans ma poitrine... La porte ouverte ? Vite... il fallait m'habiller en vitesse, et compter sur l'initiative de Neniel.
Par chance le lit n'était pas visible depuis l'entrée de la chambre...
Je mis un doigt sur mes lèvres pour signifier à Kaelianne de ne pas faire du bruit, et d'une pensée je lui demandai de rester là sans bouger, alors que je sortais de sous les draps avec adresse afin de mettre mes sous-vêtements qu'elle avait enlevé peu avant...
Pendant ce temps, la servante qui passait uniquement pour vérifier que tout allait bien, ouvrit en grand la porte, n'entendant pas de réponse, mais avant qu'elle puisse faire un pas, elle fut arrêtée par l'apparition d'une Neniel qui lui dit rapidement : ***
Neniel dit :Heu, bonjour ! Mirwen est dans son lit, elle se reposait, elle va bien, juste un peu fatiguée, mais elle va bien. Vous devriez la laisser je pense. Oui. Se reposer...
*** Tout d'abord stupéfaite, la servante s'était arrêtée, écoutant la moue avec méfiance, et voyant cette dernière parler avec précipitation, elle décida tout de même d'entrer d'un pas prudent, au moment où j'arrivai en petite tenue avant qu'elle puisse voir Kaelianne dans le lit.
Ayant entendu les paroles de Neniel, je mimai un air un peu fatigué, assez facile puisque c'était le cas, les cheveux en bataille...
Je forçai un sourire avant de m'exprimer : ***
Aka's hajar, que puis-je pour vous ?
Je vous ai entendue, j'étais en train de somnoler. Ma porte est ouverte ? J'ai du oublier de bien la refermer dans ce cas...
Dhanya pour votre venue, je ferai plus attention la prochaine fois.
*** Elle s'inclina et commença à partir, avant de se retourner, de revenir et de dire : ***
Vous dormirez mieux les volets fermés, je m'étonne que vous ne l'ayez pas déjà fait. Permettez moi de m'en occuper...
*** À ce moment, sa suspicion augmenta d'un cran alors que je lui barrai la route pour la remercier et lui répliquer avec un sourire que j'allais m'en occuper...
Mais elle repartit sans faire d'histoires...
Grand soulagement.
Après avoir remercié Neniel d'une pensée, je ferme la porte à clef et je vais fermer les volets pour ne laisser qu'une très faible lumière éclairer la pièce.
Je rejoins Kaelianne dans le lit, gardant mes sous-vêtements cette fois, lui déposant simplement un baiser sur ses lèvres après les avoir cherchées à tâtons... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 15h38
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| Nivyan dit :Après la pluie le beau temps, on dirait que la météo s’améliore. *elle regarde par la fenêtre un petit air angélique et innocent.*
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Elle regarde leurs efforts pour que la fouineuse, elle s’en gausse. Mais elle reste silencieuse, simple observatrice, chaque chose vient à point à qui sait attendre. Elle est patiente.
Et puis la suspicion de cette servante viendrait nourrir les rumeurs. Voilà la piégeuse prise dans sa propre toile. Bien fait.
Kaelianne s’est réfugiée sous les draps où elle y reste totalement dissimulée. Avec pour seule compagnie sa respiration sourde, elle entend les voix. Elle a peur. Elle reste sans bouger, n’osant à peine respirer. Attendant avec une nervosité croissante que Mirwen chasse l’intruse.
Nivyan se téléporta sur l’épaule de Mirwen et alors qu’elle avait rejoint Kaelianne, lui glissa une pensée télépathique.
***
Nivyan dit :As-tu conscience de ce que tu es entrain de faire ?
***
Le ton était un drôle de mélange, un jugement, certes, mais il n’était pas empli de colère comme il avait pu l’être avant.
La question était mortellement sérieuse.
Difficile de savoir ce que pensait et voulait la petite moue jaune.
Pas de torrent d'insultes ou de reproches.
Son idée allait être si terrible et si lourde de conséquence qu'elle hésitait à la mettre en oeuvre, elle en avait presque peur.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 18h52
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| *** Neniel n'aimait pas cet air satisfait alors qu'elles avaient frôlé la catastrophe...
Qu'est-ce que mijotait Nivyan ?
Elle allait la surveiller attentivement...
Elle répondit néanmoins à son innocente allusion : ***
Neniel dit :Arrête avec ce petit jeu, qu'est-ce que tu cherches à la fin ?
J'ai un instant craint que tu ne fasses un scandale pour mettre Mirwen dans l'embarras, je te remercie de t'être abstenue, mais je garde un œil sur toi... Pas de bêtises, d'accord ?
*** Puis, une fois dans le noir je sens Nivyan sur mon épaule, et je l'entends me poser cette question...
Un frisson de peur me parcourt, quelque chose dans ce qu'elle dit me met totalement mal à l'aise...
Je m'arrête un instant, cherchant à répondre dans ma tête à cette question.
La réponse est simple : oui ou non. Mais pas si simple que ça, tout compte fait...
Quelles conséquences pourrait avoir cette relation ? Difficile de juger, mais je devais être vigilante, surtout si Nivyan essayait de me mettre des bâtons dans les roues...
Lentement, je lui répondis : ***
Quel est le sens de ta question ?
Ce que je fais, je pense que j'en ai conscience, mais je ne sais quelles répercussions ça aura sur la Tableau. Bien sûr, je n'ai pas la prétention de pouvoir apporter de grands changements en ce monde...
Mais que cherches-tu à la fin ?
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 22h26
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| Nivyan dit :
Puisque tu évite ma question par d’autres, je fais comme si c’était uns réponse convenable ce qui n’est pas le cas.
Si tu as donc conscience de ce que tu fais.
Alors tu vas pouvoir me dire, ce que tu fais.
Sans y répondre par une autre question cette fois.
***
Le ton de la moue est très ferme et très autoritaire. Répond sans esquiver cette foi, ne cherche pas à omettre et mentir, cela ne veut que simplement dire que tu te reproche quelque chose. En faisant cela, tu me réponds tout de même, je vois très clair dans ton jeu, Mirwen.
Ce que cherche Nivyan ? Quelle bonne question, tu veux une réponse, répond-moi.
Je suis très patiente, foi de moue jaune. Elle attend, dans l’expectative, voyons voir ta réponse.
~*~
Kaelianne qui ne se rend pas compte de la communication télépathique se blotti contre Mirwen. Elle passe un bras autour de sa taille et pose sa tête contre ses cuisses. Elle a encore du mal à retrouver ses esprits, elle est complètement perdue.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 22h37
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| *** Est-ce que c'est un jeu ? Il faut que je réponde ce qu'elle veut entendre, voilà tout...
Mais que veut-elle ?
Je vais essayer de la surprendre par ma réponse, peut-être qu'elle ne prévoit pas ce que je vais lui dire... ***
Ce que je fais ? Je tombe amoureuse de Kaelianne, et j'essaye de tisser un lien avec elle, et de le renforcer pour éviter qu'on ne le détruise...
Défiant toutes les lois, et toutes les barrières en travers de mon chemin. Parce que mon cœur m'a dicté cette voie, dont nulle ne pourra me détourner.
J'ai répondu honnêtement à ta question, à ton tour de répondre à la mienne...
*** Le contact de Kaelianne contre moi me redonne courage et renforce mes convictions. Dans le noir, elle est comme une lumière, une lumière d'espoir et de bonheur...
Je lui caresse les cheveux tout en lui murmurant des mots doux...
Je suis là, ne t'en fais pas, elle est partie. Il n'y a plus que toi et moi... Seules, ou presque.
Amoureuse. Dévouée, corps et âme. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 23h00
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| Nivyan dit :J’espère que la chute n’est pas trop douloureuse, perfide menteuse.
Pour le reste, tu as mis tant d’énergie à cacher la présence de Kaelianne…
*un petit silence*
Je me demande comment réagirait les gens si je dénonçais sur la place publique que tu séquestre une pauvre âme et qu’à longueur de journée tu abuse d’elle.
Tes absences au travail, les servantes qui l’on vue nue dans ta chambre.
Oui, je me demande bien comment tout le monde réagirait en apprenant ce que tu fais.
Une pensée, c’est si vite parti, il suffit d’un petit coup et hop, le consensus en entier aura connaissance de tes ébats indécents et de ton comportement horrible, séquestrer une muette pour passer ton temps à abuser d’elle, sexuellement s’entend, ainsi que moralement puisque tu en fais ton pantin.. ?
Qui cherches-tu à tromper avec tes mensonges, toi ? ou moi ?
Es-tu si sûre de toi ?
***
La petite voix est moqueuse, et cruelle.
***
Nivyan dit :Ce n’est pas la petite que tu veux protéger en la cachant, et vous cachant, c’est toi.
Tu es égoïste. Amoureuse ? Tu n’as pas honte d’être aussi hypocrite ?
C’est moche de salir un si noble sentiment.
Il ne faut pas sous-estimer une moue, ce n’est pas parce que je suis petite que tu peux agir impunément sous mes yeux. Tu regretteras d’avoir triché !
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Le ton es froid, la colère est à nouveau perceptible, et la menace dite avec un sérieux effrayant.
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Moi, c'est elle | |
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 23h19
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| *** Ironie du sort, c'est moi qui serais perfide et menteuse ?
Les paroles de la petite moue me font l'effet d'une douche froide, me laissant bouche bée pendant un instant.
Kaelianne le sent, je suis bouleversée, ma main s'est arrêtée, et mon cœur s'accélère. De la peur ?
J'ai envie de crier que non, elle ment... Mais Nivyan profère des menaces... des menaces qu'elle est en mesure de mettre à exécution.
Ne pas s'énerver... Ne pas pleurer, bien que je sente les larmes qui s'apprêtent à couler.
Une boule dans la gorge, j'aurais été aussi incapable que Kaelianne de répondre à voix haute à Nivyan.
Même mes pensées sont confuses : ***
Je... ne mens pas...
Pourquoi être si cruelle envers moi ?
NON ! Je ne séquestre pas Kaelianne, elle est libre au contraire, et l'a toujours été... C'est... juste qu'elle même a décidé de rester auprès de moi. Mais elle est libre de partir, si elle le veut !
Je n'abuse pas d'elle... Nos rapports ne dérangent personne ! Elle me voulait autant que je la voulais...
Je... ce n'est pas mal... Tu ne peux pas dire ça... Tu n'as pas le droit ! Je t'en prie...
*** Je panique... il faut me ressaisir.
Un frisson parcourt mon corps, je cherche la main de Kaelianne pour la prendre dans la mienne.
Je poursuis : ***
Tu as raison, je suis égoïste... Mais pas hypocrite... J'aime vraiment Kaelianne... Je ne suis pas prête à révéler cet amour à tout le monde, j'ai peur...
Mais je l'aime réellement... Tu dois me croire...
Que puis-je faire pour que tu me croies ? Pourquoi doutes-tu toujours de moi ? N'aie-je pas protégé Kaelianne, ne l'aie-je pas guidée, et aidée à prendre pied dans un monde où elle est infiniment plus heureuse que dans une solitude glaciale où elle voulait se terrer ?
Je ne veux pas la perdre, j'ai peur d'être jugée, et qu'elle le soit aussi...
Interroge Kaelianne, sonde son cœur, et tu sauras si mes sentiments sont ou non partagés...
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 23h45
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| ***
Je te tiens. C’était si simple. La moue n’a pas le temps de répondre que sonder Kaelianne reviendrais à chercher une aiguille dans un champ de blé alors qu’elle est tombée dans un champs de maïs, car Kaelianne sentant le trouble soudain de Mirwen et n’en comprenant absolument pas la cause se redresse et la regarde. Elle s’approche de son visage qu’elle caresse d’une main douce. Qu’est-ce qu’il y a ? semblent dire ses yeux.
Elle serre la main que Mirwen a prise. Qu’est-ce qu’il y a ?
Nivyan, prenant Mirwen de vitesse réplique sans même s’en cacher par télépathie, sa petite voix explosant dans le silence lourd de la pièce.
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Oh. Ce qu’il y a ? Elle ne sait pas comment te dire qu’elle ne veut plus de toi sans que tu fasses une idiotie. Elle ne supporte pas que tu l’aies souillée. Mais elle ne voudra jamais te l’avouer, …
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Kaelianne recule, secoue la tête. Ce n’est pas vrai semble dire les yeux qui s’affolent et cherchent une issue de secours. La voix dure qui l’avait tant blessée est revenue. Elle ne sait plus qui croire. Nivyan bondit sur une de ses épaules, laissant celle de Mirwen, lui adressant un regard de défi.
Malheureusement pour la petite créature jalouse, les brusques changements émotionnels de joies profondes à chagrins insondables font mauvais ménage avec Kaelianne, elle en a marre. Marre. Elle se précipite contre Mirwen, la serrant fort, une crainte possessive. Emplie de détresse, le souvenir brumeux de son émoi passé achève de s’étioler dans son esprit.
Mais pas le lien, elle aime Mirwen. De tout son cœur, et Mirwen ne peut pas avoir menti. Elle n’a pas menti ! Elle n’a pas menti. Elle n’a pas menti !
La petite moue qui a roulé sur le lit tant le geste brusque de Kaelianne l’a surprise se remet d'aplomb.
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Nivyan dit :Si tu me la prends, je jure que je le fais.
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La crainte et la détresse dans la voix de la moue ne présagent rien de bon... ***
Moi, c'est elle | |
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Le Vayang 18 Jayar 1510 à 00h03
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| *** Le réconfort de Kaelianne me calme. Un peu.
Je suis à deux doigts de faire une crise, de m'effondrer, mais elle est là... Tout va bien.
Soudain le mensonge fuse, Nivyan, cruelle et manipulatrice... Je devrais te haïr... Mais je ne le peux pas...
Je vois Kaelianne se reculer, me laissant seule...
Je ne veux plus être seule, plus jamais, je veux que tu restes...
Semblant répondre à ma prière muette, elle se jette finalement contre moi et me serre fort... fort... fort...
Elle a choisi Nivyan, tu as perdu... Tes mensonges ne l'atteindront plus !
Abandonne, il est encore temps, ne te cache pas derrière de vaines menaces !
En guise de réponse à Nivyan, j'embrasse Kaelianne avec fougue, la faisant délicatement basculer sur le dos, obligeant la moue à s'écarter.
Neniel profite justement de ce moment pour intervenir. Trop, c'est trop.
Elle s'adresse à Nivyan d'une voix tremblante de colère, avec toute l'autorité dont elle était capable... ***
Neniel dit :Y en a marre maintenant !
Nivyan ! Arrête ces menaces, je démentirai toute accusation de sa part sur le consensus, et ma parole aura plus de poids que la tienne... Ne fais pas de bêtises, ça ne rime à rien !
Kaelianne ne t'appartient pas, et elle n'appartient pas non plus à Mirwen !
Elle est libre ! Et tu ne le contraindras plus jamais ! Cesse immédiatement tes petits jeux de manipulation, ou je te le ferai regretter, foi de moue jaune !
*** Ce disant, elle s'était placée en face d'elle et la regardait d'un oeil sévère.
Si je te vois faire ne serait-ce que l'ombre d'une bêtise, tu vas le regretter...
Si elle proférait une pensée, je m'arrangerais pour la brouiller aussitôt... Au pire, ça mettra le bazar sur le consensus, voilà tout...
Tu es trop possessive, et je vais te faire lâcher prise... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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