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Le Julung 24 Jayar 1510 à 22h17
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| *** Son soutien était appréciable. Ou pas...
Mais j'étais bien loin des remarques désagréables qui fusaient.
J'étais emportée, ailleurs, par Kaelianne... Je n'arrivais plus à bouger, mes muscles étant tous relâchés - ou beaucoup trop crispés, je ne savais plus...
Les minutes passent, alors qu'elle s'imprègne de mon goût, sans relâche, toujours plus affamée...
Si mes soupirs de plaisir et de contentement en font rire une, la deuxième finit timidement par intervenir, essayant de parler à une Kaelianne en pleine action : ***
Neniel dit :Eh !
Je crois que ça va aller là. Mirwen est largement assez heureuse, enfin, je crois. Et puis tu commences à être fatiguée, tu vas peut-être finir par devoir arrêter, non ?
Bon, il faut avouer que Mirwen a l'air aux anges, mais il faut pas en abuser.
Il faudrait pas non plus que vous fassiez que ça de toute la nuit...
Tu es laaaargement pardonnée maintenant. Tu veux pas la laisser, faire une pause au moins ?
*** Kaelianne ignorant la moue joyeusement continue ses attouchements sans gêne aucune. Pour le plus grand plaisir de Mirwen ? Oui et non.
De fatigue, après tant de plaisir, étant sans relâche sollicitée, je m'évanouis simplement.
Les sensations se faisant plus lointaines, ma vue se brouillant, mes gémissements cessant.
Jusqu'à ce que tout soit noir.
De coma je tombe dans un sommeil une fois que Kaelianne a arrêté. Bien belle façon de s'endormir. Peu gracieuse néanmoins. Mon corps nu restant dans une posture assez orientée, gardant des traces des centaines de fois où la bouche de Kaelianne s'y déposa...
Plus comblée que jamais, mon sommeil est profond et se prolonge jusqu'au lendemain matin où je me réveille, sentant la présence de Kaelianne à mes côtés.
Un baiser sur ses lèvres. Bonjour toi.
Une hésitation, puis je lui chuchote à l'oreille de façon à ce qu'elle soit la seule à entendre : ***
La soirée d'hier était... merveilleuse. Mais un peu trop intense à mon goût.
Il faut savoir s'arrêter...
Je préfère ne pas prendre ça comme habitude. Pas que ce soit mal, mais ça gardera d'autant plus son charme que ce sera rare... Exceptionnel. Entre tes bras...
*** Un autre baiser. Je reste allongée et me blottis contre Kaelianne, profitant de sa chaleur. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
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Le Julung 24 Jayar 1510 à 22h41
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| ***
Les mots sont comme des épées qui lui transpercent la chair de part en part. Elle émet un petit hoquet douloureux et se dégage de Mirwen, détournant ses yeux du corps nu et serrant sa robe à elle qu’elle n’avait pas enlevée.
Je rate tout.
Je ne suis bonne à rien. Mirwen n’a pas été contente. J'ai déçu Mirwen. Je n'ai pas su faire ce qu'elle voulait.
Tragédie digne des plus grands mélodrames ses épaules s’affaissent, en proie à une peine trop lourde alors qu’elle fait de son mieux pour ne plus être au contacte d’elle autant qu’on le peut dans un lit aussi grand que celui-ci.
Elle regarde le mur.
***
Nivyan dit :
Vous avez un don inné pour casser l’ambiance, j’crois. *raille la petite moue*
***
Je ne suis pas capable de combler Mirwen comme elle le désir. Je ne mérite rien.
Pourquoi ? Pourquoi ? je ne peux pas… ?
Mon cœur est sec. Et vide. Enchaîné et prisonnier.
***
… Je ne peux pas t’aimer …
***
Rien d’autre ne sort. La voix éraillée et cassée se tait, mirage improbable. Je voudrais. Non, je ne sais plus.
Je ne sais plus. Je rate tout.
Mirwen, pars, pars je t’en supplie.
N’insiste pas.
Je n’en peux plus. Ma raison et mon coeur se déchirent. Je ne veux que ton bonheur, et je suis incapable de te l'offrir.
Pars.
Elle contient des sanglots douloureux qui font trembler ses épaules.
***
Moi, c'est elle | |
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Le Julung 24 Jayar 1510 à 23h32
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| *** Eh, eh...
Kaelianne est si sensible...
Mais je prends plaisir à la consoler, même si c'est mal.
Enfin, à vrai dire peut-être que je pourrais m'en passer. D'un côté je perds en crédibilité. Oui, c'est vraiment pas une solution...
Bref. Elle a besoin de réconfort, elle se trouve nulle. Je vais lui expliquer que je pense le contraire.
Je me tourne et me mets sur Kaelianne, les bras de chaque côté d'elle, l'empêchant totalement de s'enfuir.
Je l'embrasse simplement, avant de lui dire, au risque de la vexer : ***
Bien sûr que si ma douce, tu peux m'aimer. Tu me l'as montré hier... Ne te vexe pas pour mes paroles, tu l'as vu et ressenti toi aussi, à quel point j'ai apprécié.
Mon corps ne ment pas, et ce que je t'ai dit, je le fais avant tout parce qu'on m'a appris à penser comme ça.
Plus jamais je ne retiendrai tes gestes, si nous sommes seules et que tu as envie de me prouver ton amour.
Excuse-moi... À force de t'interdire des choses, je perds de vue l'essentiel...
Toi, et ce que tu ressens.
*** Un autre baiser, puis je m'écarte et je l'interroge du regard. Est-ce que tu es toujours vexée ?
Neniel profite de ce moment pour s'excuser à ma place : ***
Neniel dit :Écoute, je sais que ta petite Mirwen est maladroite, mais il ne faut pas lui en vouloir.
Elle sait pas trop si elle doit écouter son coeur ou son esprit.
Elle cherche le juste milieu, mais pour le moment, elle ne le trouve pas.
Alors je te demanderais de bien vouloir rester avec elle et être patiente, en l'aidant à se construire une nouvelle vie avec toi, elle aussi.
Je t'en remercie d'avance... tu sais comme elle est...
*** Qu'espérait-elle ? Juste faire passer un message.
Maintenant qu'il est passé, j'attends de connaître les intentions de Kaelianne.
Je la regarde timidement, soutenant tant bien que mal son regard. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 14h33
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| *** Elle se détourne, et semble essayer de se calmer. De contenir les sanglots qui la secouaient un instant avant.
Elle pousse un soupir gêné, puis elle ferme les yeux.
Elle tente de se plonger dans l'oubli ? Une nouvelle fois ?
Je m'allonge à ses côtés, contre elle, et passe une main dans ses cheveux. Pas de réaction, quelques baisers, je n'attends pas grand chose. Juste une réaction.
Qu'elle ne se laisse pas sombrer.
Je demande à Nivyan : ***
Elle me fait toujours un petit blocage sur le fait qu'elle ne puisse pas m'aimer, qu'elle devrait partir, et ce genre de choses très joyeuses je suppose ?
Est-ce que tu ne pourrais pas, ou plutôt ne voudrais pas essayer de lui inculquer le contraire ?
Je lui ai donné tant de preuves du contraire, c'est à ne plus savoir ce qu'elle veut encore.
Que faire...
*** Néanmoins pas désespérée, si Kaelianne n'a pas réagi, je joins mes mains aux baisers. D'abord chatouilles, joueuse, essayant de la faire réagir de cette façon.
Puis les chatouilles devenant caresses, je finis après un soupir par me laisser tomber contre elle, et à attendre. Une main passant sur son visage doux, suivant le nez, puis les lèvres, avant de retourner embêter les sourcils puis les yeux, délicatement.
Je veux que tu restes... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 15h28
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| ***
Elle ouvre à demi ses yeux. Un regard accusateur qui semble dire, comment veux-tu que j’oublie si tu me déconcentre autant.
Car Kaelianne est chatouilleuse, elle glousse, et se trémousse quand les doigts taquins viennent la torturer.
***
Nivyan dit :Si elle m’écoutait, cela ferait longtemps qu’elle vous aurait quittée. Ts.
Il me paraît évident que si y a eu du mouvement ces temps… On tourne en vase clos, aucune réelle amélioration. Quoi qu’elle fasse, tous les progrès, sont immanquablement réduits à néant quand elle se heurte à son blocage.
Et paf ! Tout est à recommencer, voire tout empire.
Elle souffre beaucoup. Et moi je ne veux pas qu’elle souffre.
Il faut trouver un moyen efficace de la sortir de là. Elle s’use.
Un jour elle ne va plus supporter ces yoyos émotionnels, elle va se rompre tout simplement.
Chaud, froid, chaud, froid ! boum. Plus de Kae.
Bonheur, douleur, bonheur.
L’excès ça va un moment. Vous n’arrivez plus à la gérer. Regardez hier soir ! Pas même capable de l’arrêter ! Encore heureux que cela ait été dans ce sens. Imaginez qu’elle pique une crise pour quelque chose d’anodin. Vous vous laissez inviter par le pervers… imaginons, en tout bien tout honneur. Ou alors vous faites votre Karna… dans l’état actuel… sans vouloir être excessivement pessimiste, c’est du réalisme. A ce stade, comment le prendra-t-elle. Un choc trop fort et elle part dans l’excès contraire à la frénésie d’hier !
Vous ne la réveillerez plus, même avec toutes les douceurs du monde et elle mourra !
Et c’est vous qui allez la tuer ! VOUS ! vous serez l’unique coupable.
***
La moue commence à pousser des jappements stridents. Kaelianne se bouche les oreilles en grimaçant. Elle pose sur Mirwen un regard effrayé et perdu.
***
Moi, c'est elle | |
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 16h03
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| *** Heureuse d'avoir pu faire en sorte de réveiller Kaelianne, je continue à la chatouiller, faisant une pause pour écouter Nivyan.
Ses paroles, comme toujours, assez sensées bien qu'acerbes. Elle dramatise sacrément les choses, se projetant dans un futur qui n'arrivera pas. J'en suis sûre. C'est impossible que ça finisse comme ça...
Mais elle a raison. Un choc assez violent pourrait créer une situation où l'excès se trouverait être de l'autre côté...
Là où elle pourrait commettre l'irréparable.
Je préfère ne pas y penser.
Mais Nivyan a raison : il faut trouver un moyen efficace de la stabiliser émotionnellement parlant.
Elle est si fragile qu'un courant d'air pourrait la briser...
Mais ces belles paroles venant d'une petite moue qui croit tout savoir ne me disent pas du tout quoi faire.
En attendant, je reprends les chatouilles, faisant abstraction des cris de Nivyan. Ce sera déjà ça de pris.
Neniel vient se mettre sur mon épaule pour me chuchoter : ***
Neniel dit :Je serais toi, j'essayerai doucement d'amener le sujet au Karna de Kaelianne.
Demande quand même à Nivyan ce qu'elle en pense, et fais attention à toi, mais je suis avec toi...
*** Oui, elle a raison, je l'écoute.
J'envoie une rapide pensée à Nivyan pour lui demander confirmation.
Demander un peu d'aide.
J'arrête mon regard sur Kaelianne, cessant de la chatouiller.
J'ai peur... ***
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 16h23
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| ***
La brève phase coopérative de Nivyan semble s’être envolée puisque tout ce qu’elle répond sont des grommlages incompréhensible sur l’incompétence de Mirwen. Oui, elle fait bien d’avoir peur.
Elle rit. Se trémousse, tente d’échapper aux mains en vain, secouée par des rires et hoquets bruyants. Elle ahane de soulagement quand les doigts cessent. Elle partage le regard. Tend une main timide au visage de Mirwen qu’elle caresse. Son visage s’éclaire d’un sourire qui ourle ses lèvres pleines. Elle caresse des bouts des doigts ses lèvres. Si douce. Son visage s’apaise et elle approche doucement son visage du sien.
Si lentement, son souffle vient caresser son visage. Elle embrasse les lèvres de Mirwen, presque religieusement, pleine de ferveur et d’adoration. Puis elle se jette à son cou, se blottissant contre elle. Nichant son visage au creux de son cou, humant l’odeur tant aimée de sa chevelure ébène.
Kaelianne est si douce, si belle. Un visage délicat mais un petit air buté et volontaire, grande, un peu pataude mais solide. Rondes, pleines, elle retrouve progressivement un corps sucré et doux, effaçant peu à peu les marques de privation qu’il a subit. Oui, un corps qui va on ne peut mieux. Qui donne l’impression d’être fort et solide. Et pourtant, elle est fragile.
Une brise légère suffirait à la briser.
La flamme de son esprit si fragile menace de s’éteindre à chaque instant.
Réfugiée dans les bras de Mirwen elle ferme les yeux.
Le monstre sans nom ne viendra pas l’y enter.
Un peu de paix. Rien qu’un instant.
Je suis à toi.
Pour toujours.
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Moi, c'est elle | |
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 17h34
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| *** Comment envisager seulement de briser le bonheur qui se lit sur son visage ?
Je ne veux pas, pas après ce baiser.
Pleine d'espoir envers moi ? Symbole de tranquillité pour elle, comment pourrais-je envisager de faire naître le conflit ?
Merci Nivyan, ton soutien m'apporte beaucoup... Tssst...
Je m'allonge de tout mon long, Kaelianne contre moi, je la serre fort.
Je suis un peu perdue, moi aussi. Ne sachant pas par quel bout aborder ça.
Me connaissant, je sais que je vais remettre ça à plus tard. Et pourtant... Et pourtant, ça n'apportera rien de bon.
La flamme qui brûle en elle peut s'éteindre à tout moment. Plus j'attends, plus je prends de risques.
Mes pensées torturées, je garde Kaelianne contre moi. Le regard perdu dans le vague, mais très présente pourtant.
Puis, j'exprime mes doutes à voix haute, en direction de Kaelianne.
Elle ne comprendra peut-être pas.
Peut-être qu'elle pensera que je suis folle.
Peut-être que je la blesserai.
Mais c'est pour essayer maladroitement de la sauver.
Mes lèvres s'ouvrent une première fois, puis se referment. Une seconde tentative avortée.
La troisième est la bonne : ***
Tu sais, j'ai peur de faire une bêtise. Et de te faire du mal.
Pourtant je sais que je devrais le faire, malgré moi, pour ton bien. Mais j'ai peur, peur que tu veuilles t'en aller de nouveau si je t'en parle.
Peur que tu t'enfermes loin de moi.
Peur de souffrir autant que toi.
Dis moi, ou fais moi comprendre de manière explicite, quel sera le bon moment pour toi ?
Il n'y en a peut-être pas... Mais pourtant...
Je prendrai le risque... Donne moi juste un indice, un indice... Je t'en prie...
*** Je la serre contre moi, la gorge nouée...
Que faire ? Toutes les options qui se présentent à moi risquent de te faire souffrir.
Et je ne le veux plus.
Serais-je capable de tuer une personne pour en sauver mille ?
Suis-je capable de te faire souffrir pour te soigner...
Je ne sais pas, je ne sais plus...
Toi, tu le sais. Dis-le moi... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 20h06
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| ***
Elle caresse avec tendresse le dos de Mirwen. Allons, allons.
La souffrance de Mirwen a l’air de la bouleverser.
Mirwen souffre, à cause de moi.
Elle se sent lucide et éveillée. Elle note un peu étonnée que cela lui arrive de plus en plus souvent.
C’est à cause de Mirwen. Elle passe une main dans la soie noire. Elle cille et se hisse jusqu’à ses lèvres pour déposer un baiser à la commissure de ces dernières.
Elle s’éloigne un peu, se reposant contre le lit, elle pose un indexe sur les lèvres de Mirwen.
Cht.
Le fait deviendrait presque banal. Ou alors étrange. Toujours est-il que la voix à la fois douce et éraillée d’être tue continuellement s’élève comme le murmure chuchoté d’un ruisseau.
***
… Le monstre sans nom s’est endormi, il ne faut pas le réveiller…
***
Sur ces paroles énigmatiques, elle vient voler un baiser à ses lèvres, l’empêchant de réagir.
Un second, un troisième, toujours plus pressants.
Sensuelle elle vient se frotter contre elle, caressant de ses lèvres chaque parcelle de peau qu’elle rencontre.
Je te veux.
Les mains agrippent la peau de son dos, caresses fermes.
Elle se laisse retomber en arrière, elle regarde Mirwen, les yeux brillant.
Une moue féline, charmeuse.
Elle minaude, viens.
Ô viens. Viens à moi.
Tentatrice, elle tend une main et saisit une mèche de cheveux qu’elle tire délicatement à elle.
Ô viens. J’en ai envie.
La pose lascive, les lèvres entrouvertes sur une attente fiévreuse.
Presque suppliante, dramatiquement attirante, qu’elle en ait conscience ou non, elle en use.
S'il-te-plait.
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Moi, c'est elle | |
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 21h29
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| *** Toujours troublée, la présence de Kaelianne finit par me calmer.
Sa réponse est claire. Enfin au moins il y a une réponse.
Ce n'est pas le bon moment. Entendre sa voix me remplit de bonheur. Elle reprend cette habitude... Enfin...
Puis, de baiser en baiser, je me laisse porter. Le souci s'envolant alors qu'elle m'embrasse avec passion.
Elle s'allonge, et m'attire à elle avec cette douceur et cette tendresse qui est la sienne... Comment résister.
Ses lèvres n'attendent clairement qu'une chose, que je viens lui offrir avec tout mon cœur, toute mon âme...
Ce baiser est intense, et semble le déclenchement de ce qui s'ensuit.
Mes mains viennent défaire sa robe, lentement, savourant ce geste, mes lèvres absorbées par les siennes. Plus charmeuses que d'habitude, donnant un peu mais se retenant, attirant de nouveau, puis s'échappant.
Un jeu.
Elle et moi, pour le jeu de l'amour...
Une fois sa robe délicatement déposée en dehors du lit, je me mets à califourchon sur la jeune femme. On manque de place sur ce lit. Obligées de nous rapprocher, quel dommage !
Je me frotte contre sa peau, ronronnant de contentement. Mes mains viennent saisir la poitrine nue de la douce créature...
Un petit reproche teinté d'humour par la pensée, suivi d'un baiser sur cette partie qui n'est étrangement pas dissimulée.
Il me faudrait encore insister un peu sur ce point.
Mais le moment était mal choisi. Moment où les vêtements tombent plutôt qu'ils ne se portent.
D'ailleurs, mes mains saisissent rapidement la culotte qui dissimule encore le lieu de tous les péchés, où je laisse une main câline une fois celle-ci tombée, jouant avec son corps avec douceur, recevant en retour les marques d'affection de Kaelianne.
La danse continue, plus contrôlée qu'avant... Plus tendre, moins sauvage. Mais pas moins agréable...
Plus longue, plus désirée, retenant les caresses alors qu'elles semblent sur le point d'atteindre leur point culminant.
Une tendresse partagée, pas à sens unique...
Toutes les meilleures choses ayant une fin, nous finissons par arrêter après de longues minutes pleines d'émotion et de plaisir partagé. Malgré tout, par moments j'étais un peu absente.
Quand je repensais à la discussion que j'allais devoir provoquer.
Mais très vite je replongeais et me laissais entraîner.
Par contre, une fois comblées, nous restions l'une contre l'autre sur le lit. Je ne pouvais m'empêcher de penser encore et encore à ce qu'elle m'avait dit. Et à comment j'allais devoir lui parler.
Au bout d'un moment, sans ouvrir la bouche, je lui demande simplement : ***
Est-ce que le monstre sans nom est prêt à se réveiller ?
Est-ce que le moment est venu pour moi de dire les mots qui blessent, bien qu'ils veuillent faire le contraire ?
Est-ce que tu m'écouteras et ressortiras plus heureuse de cette discussion ? Plus forte ?
Tu sais que je déteste cette idée, mais vient un moment où la fuite ne mène nulle part, et où il faut se retourner et faire face.
Mais tu ne seras pas seule, je serai là avec toi pour faire face à tes côtés. Face à ce qui te hante...
Un seul mot de toi, et j'arrête là. Toi seule as le droit de choisir...
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 22h23
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Elle n’a pas l’air fondamentalement d’humeur à écouter. Elle caresse, embrasse, coquine.
Puis le sérieux de la discussion semble la lasser, en tout cas, elle n’y prête pas la moindre attention. Elle se lève et entre dans la cuisine. Pour en ressortir immédiatement en se tenant son pied gauche. En sautillant elle s’assied sur le lit. Elle ôte un morceau de verrerie. Un bout d’assiette visiblement. Elle suce son doigt où a perlé du sang puis elle le promène sur la plaie la nettoyant plus ou moins avec sa bave.
Puis la magie semble opérer puisque la coupure se résorbe soudainement pour n’être plus d’un souvenir pâle.
Fuir. Oui, elle le faisait. Consciemment et volontairement.
Mirwen ne comprend pas. Elle ne le peut pas.
Elle se tourne vers Mirwen, l’air attendrie et lui caresse les cheveux pensivement.
Pauvre petite Mirwen, tu es amoureuse, n’est-ce pas ?
Quelle impasse… je me sens si désolée au fond de mon cœur.
Je ne sais moi-même. Je suis perdue. Si perdue.
Il n’y a aucune solution.
La douleur se réveillera et reviendra. Toujours plus forte.
Elle se sent coupable, elle s’était promise de ne plus se laisser aller à pareils émois. Et c’était elle qui le lui avait demandé. Elle l’avait tentée si elle ne le lui avait pas demandé. Non, elle le lui avait demandé. Elle est tout autant coupable. Elle soupire.
Elle se sent vidée et lasse. Et pourtant confusément heureuse.
Et cet état de déchirure lui fait monter les larmes aux yeux. Elle pleure beaucoup ces temps ?
Elle ferme les yeux et secoue la tête. Elle rouvre les yeux et revient se blottir contre Mirwen, cherchant la chaleur de ses bras, la douceur et la volupté.
Elle soupire, un gémissement imperceptible.
Je n’en peux plus. Ô Mirwen, je n’en peux plus.
Je suis si fatiguée, si vidée. J’aimerais que tout cesse.
Je suis si fatiguée.
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Moi, c'est elle | |
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 00h05
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| *** Elle se désintéresse totalement de mes paroles, leur préférant d'autres attentions plus subtiles peut-être...
Peut-être fait-elle semblant ? Elle n'est pas prête à m'écouter...
Elle finit par se lever, s'éloigner vers la cuisine pour revenir blessée. Désespérant...
Heureusement, alors qu'elle revient s'assoir à mes côtés me permettant de regarder la plaie, elle se débrouille par elle-même pour soigner à l'aide de la magie la petite coupure qui résultait d'une promenade trop maladroite...
Je cesse de parler dans le vide, voyant qu'elle me regarde avec compassion, me passant une main câline dans les cheveux... Non. Ce n'est vraisemblablement pas le moment...
Bah...
Soudain son sourire compatissant se transforme pour laisser place à des sanglots, venant se blottir une fois de plus contre moi... Tendre, mais agitée...
Que faire pour la calmer ? La comprendre ? Seule ma présence et mes bras peuvent lui être ouverts...
Parce que je ne la comprends pas...
Un sentiment fort d'impuissance me vient, alors que j'essaye de bercer Kaelianne contre moi...
À tel point qu'elle peut sentir mon corps tendu se relâcher, à tel point que je ne m'occupe même plus vraiment d'elle, restant allongée à regarder dans le vide.
Seule une main passe encore sur son visage. Si doux...
Le cœur noué par la décision que je vais prendre. Que je viens de prendre.
Faire souffrir Kaelianne...
Ma bouche s'ouvre, et les mots sortent, comme dénués d'émotion...
Seule ma voix tremblant très légèrement la marque.
Froids. ***
Je veux savoir. Je veux comprendre...
Pourquoi, toi qui ne méritais pas de souffrir, pourquoi tu as subi tout ça ?
Si jeune, si fragile...
Parle-moi... Explique-moi... Laisse moi t'approcher pour lécher tes plaies, plutôt que de me laisser te tourner autour, sans plus d'espoir que ça...
Ça fait mal, mais il faut guérir... Ça prend du temps, mais je peux t'aider...
*** Qu'est-ce que je dis ? Ça n'a pas vraiment de sens. Elle peut faire mine de ne pas comprendre. Ou tout simplement être plus blessée par mes paroles qu'autre chose.
Je reste vigilante, au cas où elle voudrait s'enfuir pour se jeter dans la cuisine dans une piètre tentative de se faire du mal, ou tout simplement se jeter sur moi pour essayer de me tuer.
Deux réactions opposées qui pourraient tout à fait lui passer par la tête en même temps...
Viens te reposer contre moi...
Ma main suivant toujours son visage...
Viens te confier à moi, faire baisser ta peine en me parlant...
Elle se perd un moment dans ses cheveux, coiffant...
Viens contre moi, viens chercher mes lèvres...
Elle revient sur le visage, cherchant les lèvres...
Viens te faire consoler...
Elle s'y attarde, les entrouvre délicatement, semblant chercher quelque chose. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 10h25
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Un soupire.
Parler ? Sa voix ne veut pas et puis cela ne changerait rien. Elle ne renoncera jamais, n’est-ce pas ?
Elle embrasse et mordille les doigts qui sont venus à ses lèvres.
Puis elle se penche pour embrasser la poitrine si douce. Elle se souvient confusément de leur début. De la manière dont elle avait découvert la poitrine. Curieuse et émerveillée. Cela ne se fait pas. Une main vient entourer le galbe d’un sein, elle embrasse encore.
Elle ne comprend pas. Que veut Mirwen. Elle a tout eu, son corps, sans concession offert.
C’est ce que veut Mirwen, oui, le plaisir de la chair, cela elle le veut.
Alors pourquoi parler ?
Elle dépose sa tête contre elle, elle entend son cœur. La chaleur de son corps nu contre le sien.
C’est si bon. Elle pourrait rester ainsi pour l’éternité.
Elle ferme les yeux. La douceur l’apaise, elle sent moins la douleur. Elle l’oublie.
Il ne se réveillera pas ici. Mirwen la protège dans ses bras. Elle ne risque rien.
Un deuxième soupire.
Plus profond, heureux.
Une cage dorée. Elle s’y sent bien. Mirwen veut comprendre. Mais je ne sais pas.
Mirwen veut guérir. Mais je ne suis pas malade.
Non, je ne suis pas malade. Je n’ai ni fièvre, ni toux. Je suis si bien, sa peau, son odeur contre moi.
Il ne peut rien m’arriver contre elle, tant qu’elle sera là, j’aurais un peu de paix.
Elle garde les yeux fermés. Sa respiration ralentit, devient plus profonde.
Si jeune, si fragile ?
Elle est grande.
Elle se sent vexée. Mirwen la considère toujours comme une enfant ?
Elle est contrariée. Profondément contrariée.
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Moi, c'est elle | |
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 13h59
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| *** Eh... Pas de mots, juste un soupir, puis des baisers.
C'est agréable mais malgré tout je reste un peu contrariée...
J'ai essayé. Elle n'a pas voulu me répondre... Pourtant j'aimerais, j'aimerais qu'elle m'en parle...
Elle préfère être de tout son long étendue sur mon corps.
J'apprécie aussi, et je lui caresse lentement le dos. Mais je suis toujours un peu absorbée par autre chose...
Je veux l'aider, pas seulement par ma présence... Je veux comprendre pour l'aider, pas juste la maintenir avec moi...
Elle soupire, heureuse.
Bah.
Je verrai ça plus tard, sûrement... Est-ce qu'elle va s'endormir ?
Mes mains continuent lentement de passer sur le dos de la jeune femme, de plus en plus lentement...
Puis elles s'arrêtent.
Assoupie, la tête Kaelianne contre ma poitrine.
J'entends, lointaine, la voix de Neniel dans ma tête : ***
Neniel dit :Tu as essayé, c'est bien... Tu trouveras le bon moment, j'en suis sûre. Elle finira par te parler.
Elle l'a déjà fait, et de plus en plus souvent...
Tu as énormément progressé, quoiqu'en dise Nivyan, quoiqu'elle en pense...
Courage. Je suis avec toi pour t'aider si tu as besoin...
Même si tu as vraiment une relation étrange avec elle, je sais que tu l'aimes profondément. Donc je ferai mon possible pour conserver cet amour, parce que je sais que je n'ai pas de raisons d'être jalouse.
Jamais je ne te trahirai comme l'a fait Nivyan... Je t'ai déjà perdue, je ne veux plus que ça arrive...
*** Merci Neniel... merci...
Mes yeux fermés laissent glisser une larme. Je suis bien ici... Je suis bien entourée...
J'aimerais tant que Kaelianne se confie à moi...
Je sombre, rêvant à moitié que Kaelianne est contre moi. Et qu'elle est heureuse, libérée de tout un passé qui l'a faite souffrir...
Un jour le rêve deviendra réalité...
Un repos récupérateur. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 15h29
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Oh. Elle dort. Elle attend patiemment. Elle rêve sûrement. Elle se relève à demi. Avec lenteur, ne pas la réveiller. Elle ôte la main qui a glissé contre ses reins, la deuxième. Toujours aussi doucement et lentement pour ne pas la réveiller. En se mordillant, elle refreine son envie de venir déposer un baiser sur sa joue ou ses lèvres pleines. Il ne faut pas la réveiller, elle dort.
Elle va dans la cuisine, et toujours aussi doucement, range ce qu’elle a fait tomber. Il ne reste plus que deux assiettes intactes. Bah. Ce n’est pas important.
Elle retraverse le salon, à pas de loup toujours, pour ne pas la réveiller. Elle va dans la salle de bain. La baignoire est petite et étriquée, à moins de s’y coller elles n’y tiendront pas à deux, tant pis. Elle chasse la pensée gourmande qui était venue la distraire. Elle rempli l’eau. Et allume le bois pour la chauffer. C’est simple, rustique, mais fonctionnel. La cheminée a dû être ramonée car cela tire bien et sans renvoi.
Elle se stoppe. Cessant son activité un instant.
Pourquoi je fais ça déjà ?
***
… Je prépare un bain pour Mirwen, tu as vu des plantes odorantes ?...
Nivyan dit :Et les bocaux jaunes et verts sur les étagères ?
… ah oui… hm. Celui là ne sent pas bon, berk. Ah celui là est mieux…
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Elle verse du savon dans l’eau et y trempe son petit doigt. Elle le retire tout aussi vite, l’eau est bien chaude. Elle étouffe le feu. Et referme le clapet. C’est qu’il ne faudrait pas faire cuire Mirwen.
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… où sont les linges.. ?
Nivyan dit :Regarde dans les armoires ?
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La petite moue sautille. Une fois son complot monté, elle ressort de la petite salle de bain et revient près du lit. Elle embrasse Mirwen sur le front. Caresse sa joue puis passe ses gras sous ses genoux et ses aisselles et la soulève. Elle rit en la faisant tourner, ce qui provoque quelques tangages périlleux et scabreux qui heureusement ne finissent pas mal puisqu’elle parvient à retrouver son équilibre et à ne pas lâcher son précieux fardeau.
Sans un mot elle la porte jusqu’à la salle de bain, excitée par l’effet qu’aura sa petite surprise. Elle la dépose sur le seuil, lâchant ses genoux puis une fois qu’elle a touché le sol, elle la pousse délicatement à l’intérieur.
Elle attend la réaction devant le bain préparé avec application. L’odeur du savon sent un peu le thym et d’autres herbes ou fruit, elle ne sait pas trop, mais ça sent bon.
Nivyan glisse télépathiquement à Mirwen.
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Nivyan dit :Elle a préparé ça avec amour, alors ne râlez pas et allez vous baigner. Vous en avez bien besoin de toute manière à force de faire des cochonneries.
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Kaelianne, elle a déjà pris une lavette pour lui frotter le dos et le corps. Un sourire ravi et enfantin éclaire son visage.
Tu aime ma surprise alors ? Semblent demander les yeux pétillants.
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Moi, c'est elle | |
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 16h33
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| *** Je ne sens presque pas Kaelianne s'écarter de moi. Elle ne me réveille pas...
Je la sens dans mon rêve... Mais je profite de ce dernier pour la garder contre moi, alors qu'en réalité elle s'éloigne pour ranger ce qu'elle a fait tomber.
Mon rêve se prolonge, des souvenirs viennent se mêler aux fantasmes oniriques, le temps passé l'une dans les bras de l'autre...
Je bouge un peu dans le lit, un large sourire aux lèvres. C'est un beau rêve...
Kaelianne me guide, vers le bonheur... Dans des champs de fleurs multicolores aux senteurs plus agréables les unes que les autres...
Lesdites senteurs viennent taquiner mes narines... Le rêve deviendrait réalité ?
Je sens les bras de Kaelianne me saisir délicatement, m'emporter parmi les fleurs...
Les bras sont bien réels.
Je me réveille doucement, emportée vers un bon bain chaud...
Plouf.
Je cligne des yeux, l'air hagard, sous les yeux pétillant d'amusement de Kaelianne...
Je reste là quelques secondes à papillonner des yeux sans rien dire, le temps que je comprenne, puis j'éclate d'un rire joyeux que Kaelianne a déjà eu l'occasion d'entendre...
Des larmes de joies se mêlent à mon rire qui ne veut pas cesser avant une demi-minute, au bout de laquelle je regarde Kaelianne avec l'air de dire "merci beaucoup"...
Je me lève à moitié, la prends par la main, et la tire contre moi, passant mes mains derrière son cou afin de l'embrasser avec douceur durant un bon moment, mon corps mouillé contre le sien...
Mes mots sont presque soufflés, à peine prononcés, une fois mes lèvres séparées des siennes, se tenant toujours très proches : ***
Je sais pourquoi je t'aime tant...
Merci.
Merci pour tout...
*** Puis je profite de l'eau chaude, de la douce odeur qui en émane, et des caresses de Kaelianne qui tient visiblement à me nettoyer...
Je nage dans le bonheur, mon rêve n'étant qu'un cauchemar à côté de la réalité qui m'entoure...
Je profite, profite et profite encore de sa présence, embrassant les bras et les mains qui passeraient devant moi...
Comblée, choyée...
Une fois à peu près propre, je me lève, saisissant la serviette que me tend Kaelianne.
Je me sèche, la peau toute chaude encore, ayant gardé la bonne odeur qui venait du savon...
Un autre baiser à Kaelianne, puis, je tente de l'attirer vers le bain.
C'est ton tour semble dire mon regard amusé... ***
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 16h57
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Je droit vraiment aller dedans ? Hm. Bon. Elle trempe le bout de son pied dans l’eau. Avec précaution elle se glisse doucement dans l’eau. L’eau est toujours chaude, quoique devenant progressivement tiède.
Avec délice et contentement elle laisse Mirwen la nettoyer avec tendresse. Les caresses sont si agréables. Et elle aime l’eau. Elle glousse et rit. Elle semble tout à fait heureuse d’être le centre de tant d’attention. Elle pourrait bien se nettoyer trois fois par jour… si c’était toujours avec le même soin et la même tendresse. Sauf que sa peau n’apprécierait pas et que Mirwen n’aimerait pas embrasser une peau plissée constamment, n’est-ce pas ?
Elle rechigne à sortir, mais voyant que Mirwen le souhaite, l’eau devenant froide aussi, elle sort et se réfugie dans la serviette tendue. Elle se frotte vigoureusement le corps, avec une énergie débordante. Elle vient ensuite dérober à Mirwen un baiser savoureux. Puis elle se recule et fronce les sourcils. Une idée lui traversant visiblement l'esprit. Elle se penche vers une petite armoire et en sort un outil.
Une paire de ciseaux.
Elle prend une mèche de ses longs cheveux humides entre ses doigts. Et un petit air décidé.
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Nivyan dit :Elle pense qu’il faut te couper les cheveux.
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Nivyan se fait un plaisir de traduire curieuse de voir la réaction de Mirwen. Sachant que pour une Tyldame il est aberrent d’avoir d’aussi longs cheveux. La petite moue regardant d’ailleurs un mauvais œil le laissé allé de Kaelianne. Mais cette dernière n’ayant plus entretenu sa coiffure depuis seulement quatre mois, le résultat certes visible n’est pas aussi dramatique que la toison de Mirwen.
Combien d’année ? Beaucoup trop assurément.
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Nivyan dit :Elle dit aussi qu’elle sait faire ça.
Et qu’il y a aussi un rasoir pour le crâne.
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La moue sourit innocemment, alors ?
Kaelianne à l’air d’y tenir puisqu’elle se place déjà dans son dos pour observer la toison. Caressant les cheveux pensivement, sans doute imagine-t-elle toutes sortes de coiffures et coupes possibles et imaginable.
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Moi, c'est elle | |
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 17h47
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| *** Je prends mon temps pour faire un petit massage à Kaelianne alors qu'elle est dans le bain, en plus de la nettoyer...
Qu'elle soit bien détendue, en espérant que ça lui plaise...
Puis elle sort, se sèche, et... oh... Merci ma douce...
Après le baiser, elle semble avoir une idée, et finit par trouver l'arme du crime...
Oh, des ciseaux... Pas besoin de Nivyan pour comprendre où elle voulait en venir.
Devant la motivation de Kaelianne, je ne pouvais que céder...
Mais céder quoi, ou plutôt combien, je pensais tout de même pouvoir le négocier...
Mes cheveux me tombant presque jusqu'au bas du dos, ça ne leur ferait pas de mal de les couper, en effet.
Malgré tout, je voulais les garder, plus courts...
J'essaye de lui expliquer, la sentant déjà dans mon dos.
Je trouve une chaise sur la quelle je m'installe. ***
Bien, heu...
Tu veux me couper les cheveux, c'est ça ? Bon, je suis d'accord, mais je veux les garder au moins en dessous des épaules, d'accord ?
*** Je pensais n'avoir pas trop de mal à la convaincre, étant donné qu'une fois démêlés, mes cheveux était assurément très agréables au toucher.
Mais est-ce qu'elle savait réellement ce qu'elle faisait ?
Bah... Après tout... tant qu'elle ne me les coupait pas trop courts...
Je ferme les yeux, et reste attentive au bruit des ciseaux, et aux mouvements de la jeune femme...
Pencher la tête sur le côté, d'accord...
Les ciseaux s'arrêtent enfin.
Je n'ose pas trop ouvrir les yeux, mais finalement, je m'y efforce, pour constater qu'elle m'a coupé les cheveux comme je le lui ai demandé, pas trop courts donc.
Et cette coupe me met plus en valeur... Plus belle...
Kaelianne est en train de ramasser les cheveux alors que je lui dépose un baiser sur la joue, puis je vais chercher dans mes affaires de quoi m'habiller.
M'interrompant peu après avoir commencé, je vois Kaelianne garder une mèche de mes cheveux, qu'elle semble décidée à garder précieusement.
Je souris, la regardant à présent balayer ce qui reste de cheveux...
Enfin, quand elle a terminé, je prends une robe, prête à la mettre, avant de sentir les mains de Kaelianne venir contre moi, montant jusqu'à mes cheveux, riant doucement...
Je repose la robe avec un soupir, et je prends Kaelianne dans mes bras, la laissant caresser délicatement mes cheveux fraichement coupés.
J'en profite pour en faire de même avec les siens...
Toi aussi tu as tes cheveux... Mais je ne veux pas les couper, ils sont tellement agréables...
Il faudra m'y habituer à avoir les cheveux plus courts... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 18h18
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Elle avait obéit, parce qu’elle est sage et obéissante. Un instant elle avait hésité, la tentation l’avait titillée. Elle aurait pu raser une partie, sur les flancs du crâne, laisser deux mèches sur le devant aussi longue qu’elle le veut, une crête tressée si elle les veut plus long et …
Elle s’était contentée de couper comme elle l’avait demandé, à la hauteur des épaules.
Un peu déçue, mais c’était mieux que rien.
C’est bien, Mirwen était docile, tant mieux. Brave petite Mirwen.
Elle avait toujours aimé couper les cheveux et les coiffer.
Mirwen sembla satisfaite, c’était au moins cela à défaut d’avoir pu lui avoir fait une coiffure décente.
Elle dépose soigneusement la mèche dans une boîte, elle la liera avec un brin de ficelle plus tard. Et elle la gardera comme un trésor précieux. Elle a un petit sourire avant de se remettre a nettoyer. C’est qu’elle en avait coupé une masse incroyable ! plus de trente centimètres de cheveux !
Cela doit lui faire un changement très étrange. Est-ce que ça lui permettra à aller de l’avant dorénavant ?
Une fois son ménage fait (et un peu bâclé) elle va retrouver Mirwen pour venir jouer avec ses cheveux, visiblement ravie de leur nouvel aspect.
Puis, elle-même décide de s’habiller. Sous un petit commentaire de Nivyan, tient c’est nouveau ça. Elle enfile une culotte sortie de ses nouveaux habits. Une bleue, très jolie. Puis un soutien-gorge. Elle regarde un peu septique, un regard d’enfant coupable à Mirwen constatant que cette dernière l’observe, elle fait l’effort surhumain de tenter de l’enfiler… à l’envers. Puis de travers, une bretelle autour de la tête, pour finir par s’emmêler dedans de façon assez improbable et comique.
Il fallut que Mirwen viennent la sauver, ayant les bras coincer, et le lui enfile comme il faut. Même si cette dernière le fait aimablement et sans se moquer, pas le moins du monde, elle se sentit vexée.
En plus, ces deux grosses mamelles ne servaient pas à grand-chose. Son humeur en pris un coup à cette pensée et elle devint plus sombre. Elle enfila une jupe légère et un haut tout à fait charmant. Secoua ses cheveux encore humides.
Elle a faim. Elle regarde Mirwen, et désigne la cuisine.
Et achève par se tapoter le ventre de manière très explicite. Avant d’aller errer vers les fourneaux sans trop savoir quoi faire. Notons qu’il serait suicidaire de la laisser cuisiner seule et qu’appeler les pompier en pré requis serait un fait nécessaire et vital.
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Moi, c'est elle | |
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