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Quartier résidentiel

Une rencontre inattendue...

Faire un pas vers les autres pour qu'ils s'ouvrent et s'épanouissent.
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Sujet lancé par Mirwen
Le 24-05-1510 à 22h16
648 messages postés
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Posté par Inanna Ereshkigal,
Le 27-10-1510 à 21h41
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Mirwen

Le Matal 27 Julantir 1510 à 20h24

 
*** Essayer quelque chose... Je n'osais même pas espérer que ce serait ce qu'elle essayerait.
Et pourtant, ses lèvres sont venues d'elles-mêmes, chercher les miennes.
Je ferme les yeux, sa main dans mes cheveux.
J'ai tant espéré... tant attendu de toi...
Est-ce ta réponse ?

J'écoute ses paroles avec une attention grandissante à chaque instant, retenant mon souffle, le cœur accélérant à mesure que le temps passe, que les mots sortent.
Kaelianne... Kaelianne...
Un sentiment plus fort que tout ce qui m'a saisie jusqu'à présent s'empare de moi. Je l'aime profondément.
Telle qu'elle est. Entière. Chaque instant, chaque mot qui sort me fait l'effet de mille caresses, et me donnent envie de la couvrir de baiser et de pleurer de joie.

Accédant à sa requête muette, je la serre fort contre moi, une fois qu'elle a terminé.
Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime !
Ma pensée va plus vite que la voix, et je lui dis au moment où je l'embrasse avec passion, savourant cet instant, le goût de ses lèvres m'emplit de bonheur : ***


Bien sûr que je te pardonne ma douce, et j'espère que toi aussi tu me pardonneras pour tant de choses. Pour être allée trop vite, pour t'avoir menti... Pour tout.
Je ne te mentirai plus. Je te dirai ce qui fait que je t'aime tant, et que tu n'es pas misérable à mes yeux...
Mais pas pour le moment...


*** Pas maintenant... Je ne veux pas briser l'étreinte, ce baiser qui ne devrait jamais finir...
Je suis si heureuse par cette nouvelle...
Si bien... entre tes bras...

Je finis tout de même par me reculer un peu, regardant Kaelianne dans les yeux, un léger sourire sur mon visage, disant de lui même "je suis heureuse".
Je colle délicatement mon front contre le sien, passant une main sur ses lèvres...
Des lèvres que je n'avais pas eu l'occasion de croiser depuis... trop longtemps...

Je dépose de petits baisers sur ses lèvres, puis je m'écarte d'elle, m'allongeant plus confortablement sur le lit, l'invitant à se mettre contre moi.
Pensive, je lui caresse le dos d'une main, puis je dis à voix haute : ***


Je suis si heureuse... Tu vois, c'est agréable de parler, non ? En tout cas, ta voix est quelque chose que j'aime entendre... j'aime t'entendre parler. Ne te force pas si ça te fait mal, tu vas vite trouver ça plus facile.
Si tu préfères, tu peux te contenter de me parler par la pensée.

À ce propos, peut-être que tu peux essayer de parler sur le consensus à présent ?
Enfin, je ne veux pas t'y forcer. C'est juste que je pense que tu peux le faire à présent.
Et c'est peut-être un bon moyen pour commencer à participer à la vie symbiosée...
Sinon je te garde toute pour moi, hi hi !


*** Un petit rire doux et mélodieux s'échappe de mes lèvres. Oui, je suis heureuse.
J'embrasse encore Kaelianne - je ne m'en lasse pas.
Mon autre main vient caresser sa joue.
Comment oses-tu dire tant de mauvaises choses sur toi-même... Tu es bien plus belle que moi...
Bien. ***


Tu veux qu'on rentre chez toi ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Matal 27 Julantir 1510 à 21h32

 
Non, pour toi… seulement… je ne veux pas … j’ai peur…

***
Elle ferme les yeux, respire profondément, goûtant à la chaleur de Mirwen, à son odeur, sa douceur. Elle a l'impression que son coeur va exploser, elle n'a qu'une envie se fondre à nouveau en elle, lui dérober un baiser, deux, trois, ne plus jamais s'arrêter.

Elle frémit.
***


… Je … je veux juste rester avec toi, ne pars pas… reste contre moi…

***
Elle vient se nicher contre elle, ses lèvres viennent déposer des baisers délicats au creux de son cou. Elle hésite un peu, elle a oublié ça, son corps s’en souvient. Il a envie de sentir Mirwen tout entière contre elle. La robe est si légère. Une main glisse, dénude une épaule qu’elle vient embrasser. Elle a faim. Si faim d’elle.
***

… Mirwen…

*** Elle prend une mèche de cheveux entre ses doigts, vient mordiller le lobe d’une de ses oreilles. ***


… Les caresses, le bonheur qui réchauffe tout le corps et le transporte…
… c’est un moyen, de montrer qu’on s’aime et de le partager…
… mais je ne sais pas trop, j’ai juste envie … de toi.

… Tu m’as tant manquée, si tu veux bien, juste te sentir toute entière, chaque parcelle de peau…
… mais… tu veux… bien ?...

Si tu veux… mon corps… je te l’offre…
Pour toi… rien que pour toi…

…Mirwen, je t’ai pris une culotte, tu… n’es pas fâchée ?
… je ne voulais pas te la voler sans rien dire, mais tu dormais et la mienne était toute sale… et puis… j’en avais envie, contre ma peau…


*** Elle cille, coupable, fragile, la culpabilité la fait pencher comme un roseau au vent. Un rien l'effraie, elle ne survivrait pas si Mirwen se fâchait contre elle et la laissait. Pas après tant de jour d'absence insoutenable. ***




Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 27 Julantir 1510 à 23h53

 
*** Je lui caresse les cheveux, tranquillement.
Non, je ne pars pas.
Je ressens le désir de Kaelianne, prenant du plaisir à la laisser m'embrasser doucement, et à m'enlever doucement une partie de ma robe.
Je frémis d'émotion en entendant ses mots.
Elle me veut.

Je rigole doucement en entendant qu'elle m'a pris une culotte.
Fâchée ? Moi ? Pas du tout...
J'approche une main de sa jupe, et lui dis avec ironie : ***


Si, je suis très fâchée... Tellement fâchée que je vais te l'enlever, parce que je suis méchante. Grrr.

*** J'embrasse Kaelianne, mes mains baissant délicatement sa jupe, cette dernière n'offrant visiblement aucune résistance.
Voilà, la culotte volée bien visible. J'affiche un sourire satisfait. Voilà, je vais pouvoir me venger !
Mais il fait chaud, n'est-ce pas ?
Me mettant à genoux sur le lit, je demande à Kaelianne de m'aider pour enlever ma robe, robe ne tardant pas à voler hors du lit... Nivyan doit râler dans un coin... ou pas...
Neniel rigole doucement dans son coin, en tout cas.
Ça n'a pas tardé, pense-t-elle.

Dans un souffle, entre deux baisers, je lui glisse : ***


Si tu as envie de moi... je t'offrirai ce que tu veux, ce que mon cœur veut aussi...
Je t'aime.


*** Pour la première fois depuis... trop longtemps, peut-être, j'allais mêler mon corps avec le sien...
Mais elle était différente. Ce serait différent...
Ce n'était plus une poupée docile recherchant l'oubli entre mes bras, mais bien une jeune femme à peu près consciente de ce qu'elle faisait.
Consciente de ce qu'elle voulait, en tout cas...

Rapidement, les caresses deviennent plus intenses, je finis par retirer cette culotte à la méchante voleuse dans mes bras, voleuse dont je viens encore et encore chercher les lèvres, au rythme des battements de mon cœur...
Passant la main là où se trouvait un instant auparavant ma culotte, je caresse délicatement l'endroit sensible, puis je m'emploie à déboutonner son chemisier. Lentement. Essayant de me contrôler le plus possible, de me contenir et ne pas laisser déborder mes sentiments...

Pour mieux en profiter...
Pour toi, ma douce...

Ma bouche quitte la sienne pour venir téter telle une enfant, le lait maternel coulant de la poitrine fraichement découverte.
J'en garde une partie en bouche que je viens rendre à sa propriétaire, essayant de ne pas en laisser couler trop à côté, mais quelques gouttes s'échappent, que je m'empresse de venir lécher avec affection, telle une petite chatte...
Miaou ?

La suite n'est qu'affection, plaisir et tendresse.
Tout mon corps devient la source de bonheur de Kaelianne, faisant de chacun de mes gestes la plus tendre des caresses, mes baisers devenant aussi doux que du miel, mes mains aussi enivrantes que de l'alcool.
Plaisir.
Tendresse.
Folie des sens.

Chaque minute devient plus agréable. C'est ce que tu voulais, n'est-ce pas ?
J'attends simplement un signe, une demande.
Et j'arrêterai.
Tu es maîtresse de mon coeur et de mon corps.
Toi seule décide.
Kaelianne...
Je t'aime ! ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 18h40

 
*** Trop vite, elle explose, elle implose, elle ne sait plus…
Folie douce, folie vertigineuse, elle ploie…

Elle réfléchit trop, cela la terrorise, la bloque, Kaelianne à l’inverse de ce qu’on aurait pu attendre d’elle à travers sa lucidité retrouvée est timide, elle ne sait pas quoi faire de son corps, comment réagir. Secouée, perdu dans un océan de bonheur soudain qui l’embrase.
Trop fort, trop intense, trop vite. Elle ne comprend pas, dépassée. Elle ressent le plaisir qui la heurte différemment. Ce n’est plus juste du plaisir. C’est plus loin, mieux. Différent. Et elle peut laisser sa gorge exprimer par des râles profonds qu’elle ne sait contenir, témoins de sa perdition.
Calme, elle rit doucement et vient chercher les lèvres de Mirwen.
Elle secoue la tête comme un peu dépitée par sa façon d’être, de ne pas savoir quoi faire pour rendre.

Il y a un temps de flottement, cela se voit, se sent qu’elle n’est pas tout à fait à son aise.
Elle renverse Mirwen, délicatement et caresse avec douceur, timidité, n’osant pas toute les audaces de Mirwen. C’est tendre et adorable, elle couvre le corps de douceur.
Et puis il y a comme un déclique, elle se fait audacieuse, comme jamais, s’aventura à toutes les indécences, s’amusant à imaginer de terribles supplices pour torturer son amante. Elle jubile, plaisir partagé, unie dans un seul désir, un seul but, elle découvre. Infatigable guerrière elle porte la danse plus loin. La raison s’égare, se perd, se rompt.

Et comme la vague qui reflue, elle s’affaisse, se retire. Vaincue, épuisée, elle respire rapidement, essoufflée, déglutit sans pouvoir mettre un mot sur la plénitude qui l’envahi.
Elle vient se nicher contre elle, caresser ses lèvres, jouer avec sa poitrine, douce, chaude. Ne pas la laisser retomber sans la retenir, de si haut cela pourrait faire mal. Les caresses sont amples, son souffle se calme un peu, sa gorge toujours nouée elle n’ose pas briser la magie de leur étreinte, les caresses douces comme pour effacer le champ de bataille causé par la tourmente, caresser les cheveux.

Dévorer des yeux son corps, si près, revenir chercher ses lèvres, elle ne sait plus du tout. Mais à présent elle ne veux plus rien d’autre, juste rester près de Mirwen. Un peu étonnée de son propre comportement, c’est moi qui ai fait ça, elle rougit un peu. Elle a du mal à réaliser. Et puis elle s’en fiche…

Elle vient embrasser le cou de Mirwen après un temps de réflexion.
Elle sourit, un sourire amoureux et doux qui éclaire tout son visage. Un si joli visage quand il se pare d’émotion. Un sourire un peu gêné aussi, craintive, fragile.

Tu as aimé, hein, dis…

***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 19h17

 
*** C'est comme un jeu.
Tantôt je suis le chat, elle la souris, et je joue avec elle, je joue avec son corps, léchant, mordillant, ou caressant à déraison le corps de mon amante.
Tantôt c'est elle le chat, et moi la souris perdue entre ses griffes.
D'abord mal à l'aise, le jeu est presque timide, puis elle devient plus sûr d'elle. Elle ose.
Tout mon corps en frémit de plaisir, chaque caresse est une redécouverte du plaisir, me laissant haletante entre ses bras.
Par moments sur le dos, d'autres fois par dessus elle, les rôles s'inversent. La souris gémit, non pas de douleur mais bien de plaisir. Un plaisir partagé, recherché, encore et encore...

Chaque sens m'apporte un plaisir différent.
Le plaisir de voir les courbes harmonieuses de Kaelianne, son sourire enivrant, le rouge lui montant au joues...
Le plaisir d'entendre les draps se froisser, d'entendre le rire de la jeune femme et sa respiration teintée de plaisir...
Le plaisir de goûter à la peau et aux lèvres de la douce souris et sa poitrine voluptueuse...
Le plaisir de sentir son odeur entre deux baisers, dans le cou, dans les cheveux, ou ailleurs...
Le plaisir infini de chaque sensation qui me parcourt, et me procure des frissons alors que mes mains tracent leurs voies à travers le corps de la belle...

Tout n'est que folie, oui, mais folie si agréable que j'en mourrais si je devais m'en passer à jamais.
Mais au fil du temps, les corps échauffés à l'extrême, la fatigue finit par se faire ressentir, l'adrénaline retombe.
Ma réponse au sourire amoureux de Kaelianne est un simple baiser.
C'était merveilleux.
Tu es merveilleuse.
Tu m'as manquée, terriblement.

Je la serre contre mon corps, afin de la ressentir, entière, contre mon corps.
Oui, tu es bien là... Et je t'aime...
Laissant filer la souris qui pouvait devenir chat à tout instant, je bascule sur le côté et m'étends de tout mon long, la gorge en feu, encore brûlante de passion.
Puis je dis à voix haute : ***


Je... t'aime...
Et... ne pars jamais... reste avec moi...
Jamais... ne m'étais senti... aussi bien...


*** Ma main passe derrière son cou, et je l'attire à moi pour un baiser.
La regardant dans les yeux, sans bouger les lèvres, je lui demande : ***


Es-tu convaincue que c'est ce que tu voulais, à présent ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 19h39

 
*** Un petit soupire, elle soupire beaucoup. ***


… Non. Je suis pas convaincue. On ne se convainque pas d’une évidence…
… mais j’ai toujours peur…
… j’ai peur de te perdre…
… j’ai peur du bonheur…

***
Elle vient se réfugier contre Mirwen, console moi, j’ai besoin de te sentir, de te toucher, j’ai besoin de toi. ***


… J’ai quitté une folie pour une autre…
… je ne comprends pas ce qui m’arrive…
… c’est comme si je tombais sans fin…

***
Elle s’accroche un peu plus comme pour se rassurer. ***


… Mirwen… tu me parlerai de toi… je te connais… et en même temps je sais rien…
… c’est effrayant de ne rien savoir…
… Tu voudrais bien me parler de toi…
… de ta vie… de ce que tu aime… de tout…
… S’il te plaiiit…


*** Câline elle vient embrasser sa joue, curieuse, joyeuse, joueuse et à la fois sérieuse. C’est important pour elle, de connaître. ***


… Dis moi tout… moi je dis tout, toi tu dis tout…

*** Comment résister à des yeux aussi adorable de mendicité ? ***



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 20h25

 
*** La peur, la folie.
Pourquoi ces termes sont-ils présents ? Je veux les bannir de notre vie.
Tu n'es pas folle.
Tu ne dois pas avoir peur.

Je passe mes doigts sur son visage, ses yeux, ses lèvres, avant de descendre le cou, la poitrine, pour venir caresser son ventre, tranquillement, affectueusement.
Un petit sourire taquin aux lèvres, je viens lui embrasser le nombril.
Tu veux que je te parle... Très bien...
M'éclaircissant la gorge, je dis d'une voix calme et posée : ***


Ma vie... ce que j'aime... Ce que j'aime c'est toi.
Ma vie...
J'ai été éduquée à Kryg... et j'avais beaucoup d'amis quand j'étais petite. J'étais très joyeuse et très bavarde, de ce que je m'en souviens.
Mais en grandissant, j'étais de moins en moins d'accord avec les règles, avec ce qu'on nous montrait de notre futur.
Je ne voulais pas perpétuer notre race, je voulais vivre, égoïstement...
J'étais une des rares à chercher le contact de certains mâles, parce qu'ils étaient différents de nous autres, enfants choyées.
À peine sortie de l'enfance, j'ai fui la Ruche, et j'ai fugué...
Une période assez sombre de ma vie. Je ne sais pas si tu as vraiment envie que j'en parle.
Bref, j'ai fini par rentrer au bout de quelques années, et j'ai cherché à me racheter en quelque sorte, c'est pourquoi je suis devenue Nourrice.
Et puis j'ai toujours bien aimé les bébés... J'ai une certaine affinité avec eux, il faut croire, et - excuse-moi de la comparaison - c'est peut-être un peu ce qui s'est passé avec toi, et qui as fait que tu t'es attachée à moi, et vice versa...

Sinon... eh bien, qu'est-ce que tu veux entendre, ma douce ?
J'aime les arts, la musique, l'écriture, ce genre de choses...
J'aime énormément m'occuper des enfants, leur enseigner les premières choses de la vie, soigner des bobos...
J'aime aussi observer. Simplement. Me promener, et profiter de ce que me montre la vie, les oiseaux, les fleurs... Profiter d'une journée ensoleillée avec toi, humm... je m'en réjouis d'avance.

De manière générale, j'aime rendre service. De diverses manières, mais si je peux me rendre utile, je le fais...

Mais je serais ravie de savoir ce que toi tu aimes. Ton livre, par exemple ?


*** J'approche mes lèvres des siennes, fermant les yeux.
Smack. Un baiser délicat, puis un autre, et encore un...
Puis je recule la tête, la secouant, laissant mes cheveux en bataille pendre le long de mes épaules, avec un regard et un sourire me donnant un air sauvage attirant...
Miaou ? ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 20h53

 
C’est pas mon livre, une dame me l’a prêté… je me rappelle même pas son nom… mais ça n’a aucune importance… au-cun-e…

***
Elle vient perdre ses mains dans les cheveux, se hisser jusqu’à ses lèvres pour lui dérober un baiser de prime doux puis qui bascule dans une passion grandissante. La proie est attirée irrésistiblement par le piège qui se referme. Elle est si belle. Elle parsème sa peau son visage de baiser. Chaque parcelle est célébrée et honorée comme il se doit.


Elle s’arrête.
***


… Tu dois aller travailler quand ?... Il ne faut pas que tu aies des ennuis…

***
Et elle conclu par un baiser à sa gorge, langoureux. La demande est polie mais le ton lascif et coquin tout à fait évident quand à la réelle demande sous-entendue. Reste.
***

… je veux tout… tout savoir…

… il t’est arrivé des malheurs après ta fugue… ?
… le mâle… que tu as aimé… ? …

***
Un pincement de jalousie, mignonne.
Un petit plissement de nez adorable.
***


… je suis indiscrète …

… je m’excuse…



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 21h18

 
*** Je ronronne de plaisir à la sensation de ses lèvres sur mon corps.
Si douces, et si désirables.
Pas d'importance, très bien. Très très bien même...

Une fois qu'elle s'arrête, un peu déçue, je viens lui caresser les reins, puis les fesses...
Continue, j'aime sentir des baisers.
Je fais une moue de dégoût et lui dis : ***


Je peux arrêter de travailler. Plus jamais travailler, tant que je suis avec toi. C'est tout ce qui compte.

*** Mes mains toujours câlines, je viens l'embrasser dans le cou, puis sur les lèvres, les mordillant amoureusement alors qu'elle s'excuse inutilement.
D'accord, je vais te raconter.
Je me positionne au dessus d'elle, la caressant tendrement, l'embrassant sur tout le corps ponctuellement, entre deux mots, tout en accédant à sa requête : ***


Ehhh... pourquoi tu t'excuses ?
Tu as le droit... de savoir.
Je te dirai tout. Absolument tout...
Après ma fugue ? J'ai vécu dans la rue. Sans savoir... où je dormirais le soir. Ce que je mangerais le lendemain. Ou si le Tableau me réservait quelque chose de mieux...
Je haïssais tout et tout le monde.
Mais dans mon malheur j'ai découvert des gens. Comme moi, exclus. Ils m'ont appris à voler pour survivre.
Ils m'ont... éduquée... m'ayant appris à vivre comme bon me semblait...
Ils me respectaient, et ne m'ont pas fait de mal.
Heureusement. Quand je pense à... tout ce qui aurait pu arriver, ça me fait froid dans le dos.
Mais après, je suis revenue.

Pour ce mâle que j'ai aimé, je n'ai même pas envie de prononcer son nom.
Je croyais l'aimer, et je l'aimais vraiment. Mais lui... il m'a trahie. Je pensais qu'il m'aimait, mais il m'a simplement abandonnée et oubliée.
Avec lui... bah... j'étais petite, je ne suis jamais allée... aussi loin qu'avec toi...
Mon corps t'appartient, et n'appartient qu'à toi. Et moi je ne t'abandonnerai pas.


*** Ponctuant cette affirmation d'un baiser très osé, je reviens ensuite chercher ses lèvres, passant mes jambes autour des siennes, mes avant-bras de chaque côté de son corps.
Ma langue vient goûter les lèvres, avec une infinie délicatesse, puis elle vient lécher le cou de la jeune femme.
Enfin, je m'écarte, et d'un air curieux, je lui demande : ***


Mais... je ne sais pas beaucoup de choses sur ton passé...
Enfin. Pas de détails.
Juste les grandes lignes.
Tu veux me parler, ou bien...


*** Ou bien je te torture...
Douce torture.
Je reviens goûter ses seins, d'abord du bout de la langue, puis à peine bouche, mordillant affectueusement le téton joueur qui dépassait.
Je m'allonge sur elle et l'embrasse dans le cou, attendant une réponse, en essayant d'éviter de l'étouffer, bien que je ne pèse vraiment pas bien lourd... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 21h46

 
***
Elle doit se concentrer sur les mots. Elle frissonne de plaisir sous les caresses, se concentrer.

Le récit tragique de Mirwen provoque une nuée de câlin, pauvre, pauvre Mirwen. Elle l’embrasse avec tendresse. Puis elle réfléchit et finit par parler.
***


… Moi je n’ai jamais aimé personne…

… Je n’ai jamais touché personne…

… rien que toi…

***
Un silence.
***


… mais on m’a touchée…

***
Elle se recroqueville sur elle-même.
***


… je me souviens pas bien… j’avais demandé… le plus possible, pour rien voir, rien sentir…

… mais on sent quand même…

***
Les larmes commencent à inonder ses joues. Elle remonte ses genoux contre sa poitrine et passe ses bras autour de ses jambes, verrouillée.
***


Tu as dis que tu aimais le contact de certains mâles, tu en as aimé un.

Un jour tu trouveras un mâle beau et séduisant et il te plaira mieux que moi.

Ne dis pas non. Tu l’as dis toi… tu cherchais leur contact…

***
Elle ne continue pas, réprimant des sanglots bruyants avec peine, les yeux clos.
Déchirée.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 22h07

 
*** Elle finit en larmes.
La douleur. Encore, je la fais encore pleurer.
J'essaye de ne pas lui montrer cette douleur, essayant de me convaincre que ce n'est pas grand chose.
Je l'entoure de mes bras, posant ma tête contre la sienne, et lui dis : ***


Ne pleure pas...
Tu as fait ton devoir, tu n'avais pas le choix.
Je sais que ça a été dur pour toi. Ma chérie... je m'en veux tellement de savoir à quel point tu as du souffrir, et de ne rien pouvoir faire à présent.

Mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'à présent, je ne laisserai personne te faire du mal sans qu'il ait affaire à moi.
Tu n'as pas à t'en faire, tu vas aller bien...


*** Je fronce les sourcils, visiblement agacée, et je prends sa tête entre mes mains, l'obligeant à me regarder dans les yeux, et avec une petite moue outrée des plus adorables, telle une jeune enfant vexée, je lui dis : ***


Nooooon !

JAMAIS ! Jamais je n'aimerais un autre que toi.
Contact. Pas physique. Juste discuter avec eux. Juste des amis.
Jamais je ne pourrai cesser de t'aimer.
Mon devoir...

Je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux paaaas !

Tu veux qu'on s'enfuie ? Pour que je n'aie pas à être obligée d'enfanter ?
Je suis prête à tout abandonner, pour toi. Tout. Tout ce que tu voudras.
Tu ne me crois pas ? Est-ce que mon corps et mon cœur ne te suffisent pas ? Tu penses que je vais te tromper, te trahir ?
Plutôt mourir...

Ma chérie...


*** Les yeux humides d'émotion, blessée malgré moi par ses doutes, je m'empresse de la couvrir de baisers, incapable de me contenir.
Délicatement, je la prends dans mes bras, contre mon corps, sans cesser de lui donner des baisers, et je fais en sorte qu'elle s'allonge de nouveau, afin de pouvoir la dominer par ma position.
Ma main passe entre ses cuisses, une caresse attentionnée, délicate, puis ma langue vient lui chatouiller le bas du ventre avant de s'y aventurer, lentement.

Puis, m'arrêtant, la regardant avec tristesse, je place mes mains autours de mon sexe et lui dis : ***


Jamais un mâle ne découvrira cet endroit intime, pour peu que tu le décides.
Toi seule es maîtresse de mon cœur et de mon âme...
Es-tu prête à me croire ?


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 22h51

 
Je te crois… je te crois !

… je suis perdue ! Tu peux le comprendre ça ? Perdue !...

Je ne comprends pas. Je ne sais pas. Et j’ai peur.
Je suis terrorisée, jusqu’au plus profond de ma moelle.
Tu disais qu’il fallait que je reste là, que je travaille, que je voie ma fille qu’on soit heureuse comme ça et maintenant il faut fuir ?

J’ai peur, je suis une trouillarde. Détestable et lâche.
Je n’ai jamais quitté ma ville. Je ne connais rien du monde.
Je ne sais rien faire de mes mains.

Je ne veux pas qu’on te touche.
Mais si tu veux un enfant.. puisque c’est pas un monstre.
Sommes-nous des devoirs. Est-ce que je dois aimer ma fille ? Pourquoi n’a-t-on pas le droit à l’amour ?
Pourquoi tu es obligée d’enfanter pour rester ici !
C’est injuste.

Je suis égoiste. Et lâche. Et j’ai peur.

Tu es triste. Je le vois. A cause de moi. Je pleure tout le temps, je suis bonne à rien.

Je ne sais pas.. Mirwen, je ne sais pas…
Pourquoi c’est si compliqué ?
Pourquoi ?

Pourquoi on ne pourrait pas s’aimer sans que rien ne vienne nous en empêcher ! Convenance, il ne faut pas t’embrasser en publique, convenance tu dois enfanter.

Si on part, on nous poursuivra ? On te fera du mal !
Tu n’as pas le droit de partir si tu es anja ? Tu es en prison.
Je voulais briser mes barreaux pour être libre et je les ai laissé me souiller.

Si tu veux d’une vie belle… ici… je suis prête a accepter, je crois, j’essayerai. Je… je voulais te faire la surprise, mais j’essaie de convaincre la Carias de m’engager à la Ruche pour travailler près de toi… je saurais travailler. Et je resterai à tes côtés.
J’ai peur.
Je ne sais pas.
Je ne sais rien.
Je suis perdue.

Mais je t’aime, je le sais du plus profond de moi, je t’aime.
J’irai ou tu iras.
Si tu veux qu’on parte, on partira.
Si tu veux qu’on reste, on restera.

Je refuse qu’on choisisse tout autour de moi. Toi, Mirwen, toi qu’est-ce que tu veux. Ce devoir…


*** Elle a une moue dégoûtée ***


… tu le désire ? Est-ce que tu le fais en paix ?
Veux-tu le faire ?

Ce n’est pas de moi dont il est question.
Je suis égoïste, lâche et peureuse.
Mais j’accepterais tout par amour pour toi. Trompe-moi autant que tu veux, fais ce que tu veux tant que tu me garde une place près de toi.
Je peux souffrir. Je le mérite.

*** Elle renifle. ***


Tout ce que tu dois savoir c’est que je t’aime. Mais que ce serais horrible de t’imposer mes choix. Imaginer un mâle qui.. et … mais si c’est toi qui le veut, je vais essayer de comprendre. Et d’accepter.
Je sais que ton cœur m’aime, moi, rien que moi.

Si tu veux un enfant, je ne peux pas te le donner. Alors fais … avec un autre. Je partage ma fille… si tu veux, je n’ai aucun droit sur elle n’est-ce pas. Mais ça peut aussi être la tienne un peu.

Je suis égoiste. Je ne veux pas te partager. Mais ta vie, elle est ici.
Je ne veux pas que tu quitte tout pour moi...

Tu ne dois pas.
Pense à toi d'abord. Rien qu'à toi. Sans moi.

Qu'est-ce que tu désir Mirwen ?



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Merakih 28 Julantir 1510 à 23h19

 
*** Jamais Kaelianne n'avait parlé autant.
Les mots semblaient sortis tous seuls. Naturellement.
Un soupir, puis je lui dis d'une voix douce : ***


Moi aussi... moi aussi j'ai peur.
Moi aussi, je suis parfois perdue.
Je peux le comprendre, excuse-moi de toujours te demander de choisir. C'est dur pour nous deux...

Moi non plus je n'ai jamais quitté cette ville. Ou très peu.
Jamais allée à Utrynia.
Oui, beaucoup de choses sont injustes.

Je serais ravie de... de t'avoir à mes côtés. Mais est-ce vraiment ce que tu veux ? Je préfère arrêter de travailler pour rester avec toi, plutôt que de te voir te forcer pour pouvoir rester avec moi...
Enfin...

Moi non plus je ne sais pas. Depuis que... je suis avec toi. Je ne veux plus faire mon devoir.
J'ai encore le temps. Un peu...
Et puis peut-être qu'après on partira.
D'accord ?

Penser à moi. Pas à toi. Non... nous sommes deux faces d'une même pièce, et je ne veux plus penser qu'à moi.
Je pense à nous. L'avenir, je n'en vois pas sans toi.
Oui, je pense avoir choisi :

Rester encore, encore un peu, un an peut-être... Et voyons ce que le Tableau nous réserve. Mais je pense ne pas vouloir de... mâle, me toucher... Eh... je préfère ne pas y penser.


*** Une autre caresse, et un baiser sur ses lèvres, véritable aimant pour les miennes.
Toi seule aura droit à mon corps.
Toi seule. ***


Ensuite... on partira...
Peut-être. Si tu es toujours d'accord. Parce que je t'aime.
En attendant. Tu... tu veux bien continuer ?


*** Je rougis. C'est mignon.
Mais les mots me pèsent, à présent.
Mon cœur brûlant ne demande qu'à transmettre sa chaleur. Amoureusement.
Juste pour Kaelianne.

Je me mets sur le côté, regardant Kaelianne, passant deux doigts sur sa joue, jusqu'à ses lèvres.
Je m'approche, et viens chercher un baiser.
Puis je m'allonge juste à côté d'elle, les jambe légèrement écartées, les bras tendus comme pour me grandir, mes poignets se touchant comme si j'étais attachée.
Je ferme doucement les yeux et me mets à fredonner une chansonnette.
Bourreau, fais ton office. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Julung 29 Julantir 1510 à 00h13

 
***
Il ne se passe rien. Rien ne vient effleurer la peau d’albâtre, pas un son, pas un froissement de tissus.
Kaelianne regarde.
Elle contemple avec gourmandise chaque courbe, chaque galbe harmonieux.
Elle dévore du regard.
Elle a un sourire malicieux et coquin. Ce serait pas gentil de partir ainsi et de la laisser dans le lit. Elle a trop de chose dans la tête. Elle voudrait juste la contempler. La regarder et cela suffirait à apaiser sa faim.
Posséder. Qu’est-ce comme utopie délétère ? Et pourtant ce sentiment lui plait.
Rien qu’à elle. C’est mal la jalousie. Mais elle n’a pas envie de partager. C’est trop précieux pour être souillé, trop intense pour être fragilisé.
Trop important pour se perdre.
Un bruissement, le lit semble indiquer le poids d’un corps qui a bougé, qui s’est rapproché.
Un souffle sur ses lèvres chaud, brulant. Un frôlement.
Le souffle repart. S’éloigne.
Un frôlement à son cou, qui ondoie jusqu’à sa poitrine.
Le papillon repart. Il s’égare sur la courbe d’une anche, vient butiner au nombril.
Il s’envole vers une joue, il se pose sur un sein.
Il s’agite taquin, inattendu, à une cuisse, à un sourcil.
Il joue, s’amuse des frémissements de la peau tendre.
Et progressivement le papillon invite son compagnon à s’envoler, il le guide, lui montrer des chemins interdits, lui offre la chaleur du soleil, l’ivresse du vent. Il s’envole haut, haut, si haut. Un ballet merveilleux, un ballet qui fini par se transformer en tornade qui emporte tout dans sa tourmante, tourbillon d’extase.

Qui retombe en poussière d’étoile.

Blottie contre Mirwen, épuisée, essoufflée elle goûte au calme. Elle caresse pensivement la courbe d'un sein.
***


… Mirwen… je crois que j’ai encore menti…
… je ne supporterai pas qu’un ou une autre pose la main sur toi…



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Julung 29 Julantir 1510 à 03h01

 
*** Une fois la chanson terminée, j'attends simplement, les yeux toujours fermé.
Le cœur qui bat, le souffle court.
Sans savoir ce qui va m'arriver.
Un sourire sur mon visage au moment où je la sens me frôler.
Je garde les paupières closes. C'est plus amusant comme ça. Plus intense.
Je me prive d'un sens pour renforcer un autre.

Un plaisir intense m'envahit à mesure que le papillon se pose, ici et là.
Allant et venant, je me laisse finalement porter par cette vague douce, ce bonheur incessant à portée de main.
Les yeux toujours clos, tout le temps.
La laissant me guider, explorant son corps avec pour seul sens celui du toucher. Découvrant une nouvelle perception, ressentant de manière encore plus intense chacune des caresses de l'être aimée...
Kaelianne... je me perds dans tes bras, contre ton corps, faisant l'amour aveuglément, ne pensant à rien d'autre que tes lèvres qui viennent chercher les miennes, de tes mains qui osent, de mes mains qui savourent...

Mon intimité offerte à ses soins, la pudeur n'ayant pas sa place entre ces draps, une tempête de plaisir se lève pour ne se calmer que de longues minutes après, nous laissant fatiguées, comblées, heureuses, dans les bras l'une de l'autre, tendrement enlacées.

En entendant Kaelianne, je m'écarte un peu, séparant sa main de ma poitrine, l'air un peu gênée, pensant à autre chose.
Passant la main là où les siennes se tenaient un instant plus tôt, je lui dis avec une moue enfantine : ***


Pffft... De toutes façons, je ne sais pas ce que mon corps a de si attirant...
Le tien est parfait, en comparaison, ta poitrine est plus douce et plus somptueuse que la mienne...
Depuis que tu as retrouvé l'appétit, tu t'embellis de jour en jour, les courbes de tes hanches feraient pâlir de jalousie n'importe quelle Liadha, sans parler de tes yeux bleus... si merveilleux. Je pourrais m'y plonger des journées entières sans m'en lasser.


*** J'en profite pour me rapprocher brusquement d'elle, un regard plein de jalousie alors que je la fixe profondément dans ses deux yeux bleus.
Mes yeux vairons m'ayant souvent attiré des remarques, rarement à mon avantage, je ne pouvais qu'être jalouse.
Kaelianne est si belle... et ses cheveux...
Je passe une main dans l'objet de mes pensées, les faisant glisser telle une rivière dorée entre mes doigts.

Après un long soupir, je viens taquiner les lèvres de Kaelianne avant de me blottir contre elle avec un grand sourire, et je murmure : ***


De toutes façons, jamais personne ne me touchera. C'est promis.
Le premier qui essaye gagne un aller simple pour l'inaptitude, hi hi !


*** Je la serre contre moi. Fort, fort, fort... Je t'aime tant.
Puis je finis par briser l'étreinte.
C'est le matin, et il va faire beau.
Est-ce qu'on ne devrait pas retourner dans ta maison. Se préparer un peu, peut-être.
Aller travailler ? Autant poser la question...
Je me lève et sors du lit pour retrouver mes sous vêtements, m'arrêtant en rougissant au moment où j'attrape la culotte que la jeune femme m'avait empruntée. Je la mets, avec un sentiment étrange au bas du ventre, jetant un coup d'œil rapide vers Kaelianne, puis je finis de m'habiller en reprenant mes anciens vêtements.
Enfin, je ramasse timidement la culotte que je portais avant, et je m'approche de Kaelianne en la tenant fermement contre ma poitrine, avant d'embrasser du bout des lèvres la jeune femme, et de lui déposer la culotte dans les mains en murmurant timidement : ***


Tu peux mettre ça. Je serai un peu contre toi...

*** Culotte un peu trop petite, certes, mais rien d'insurmontable...
Je termine l'échange avec un baiser savoureux qui ne demande qu'à s'éterniser, mais je finis par le briser à contre-cœur pour aller me coiffer un peu pendant que Kaelianne s'habillait, avant de m'occuper de sa douce chevelure...
Une fois fini de jouer à la poupée, je prends simplement Kaelianne dans mes bras.
J'ai envie d'un câlin.
Et je lui demande à voix basse : ***


On fait quoi, maintenant ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Julung 29 Julantir 1510 à 16h13

 
***
Elle enfile la culotte et part à la recherche de ses habits en se demandant bien où ils sont passés…
Elle achève de s’habiller et pendant que Mirwen la coiffe elle reste silencieuse, pensive.
Puis alors qu’elle enlace tendrement Mirwen, elle ouvre la bouche.
***


… Mirwen… tu es stupide…
… ne me reproche plus jamais de dire que je suis une ruine, un être misérable si tu prétends que ton corps n’est pas attirant…
… si tu dis ça, tu n’as aucun droit de me juger et de dire que je suis une fleur qui pousse et qui doit se construire…
… Si pour toi, être attirante c’est avoir de la poitrine, des cheveux d’or et un regard bleu…
… Tu n’as donc rien compris ? …
… moi je ne comprends rien… mais je sais voir les choses au-delà de leur apparence…
… Tu es fascinante… sauvage, captivante, mystérieuse…
… Tes cheveux sont une cascade noire soyeuse et enivrante qui met en valeur la pâleur de ta peau…
… Tes yeux… ne m’on jamais gênée… ils sont différents… peut-être perturbant… ils sont comme toi… A la fois doux et sauvage… A la fois tendre et dure… à la fois énigmatique et si pure…
… Ton corps est beau… si beau… si désirable…
… combien de fois faudra-t-il que je t’en fasse l’ode ?... jamais assez, je voudrais que tu puisses être en moi, pour te voir à travers mes yeux, et alors tu verrais combien tu es attirante…
… chaque courbe, de tes hanches, de tes lèvres, tes galbes harmonieux… je pourrais passer ma vie à admirer ton corps et ne pas le toucher, de peur de le froisser…
… tu m’as piégée, je ne pouvais rien faire d’autre que d’être attirée par toi… Tu as volé mon cœur… je ne comprenais pas ce que cela signifiait au début… te regarder me donne des vertiges...
… ne dis plus jamais que tu n’es pas attirante…
… j’en ai marre… je ne sais pas parler… mes mots sont idiots…

***
Elle se dégage, elle souffre, elle affiche un petit air boudeur.
Elle n’arrive pas à parler. Elle dit tout de travers et elle va tout détruire. Par sa faute. Elle sent les larmes qui lui montent aux yeux. Que doit-elle faire pour que Mirwen comprenne ?
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Julung 29 Julantir 1510 à 17h37

 
*** Devant l'évidence, je ne peux que rire de mes propres bêtises.
Je n'ai pas à être jalouse du corps de Kaelianne... Je l'aime comme elle est, et elle m'aime comme je suis.
Pourquoi essayer de voir plus loin ?
Rigolant doucement après qu'elle se soit dégagée, je lui caresse la joue et lui dis : ***


Tu as raison... Tu as tellement raison...
Oui, je suis stupide. Et c'est pour ça que tu m'aimes ?
Tes mots ne sont pas idiots... bien au contraire. Je crois que j'ai très bien compris le message. Je suis bête de me juger comme ça. L'essentiel c'est que tu m'aimes.
Tu m'aimes, pas vrai ?


*** Je viens chercher un baiser après cette question naïve qui n'attendait pas vraiment de réponse.
Elle n'avait pas répondu à ma question, bah, je vais prendre une initiative, alors.
Une fois fin prêtes, je l'entraine par la main, prenant un sac avec quelques affaires.
Direction la petite maison, Mèche Folle.
J'y dépose le sac, rangeant quelques vêtements et mes deux livres. Bah, je ne sais pas si j'aurais vraiment le temps de les terminer... On verra bien.

Une fois ceci fait, je lui demande : ***


Si tu as besoin de prendre quelque chose, mets-le dans mon sac.
On va aller pique-niquer. Ça te dit ?
J'attendrai que la Carias t'accepte à mes côtés pour retourner travailler je pense.
J'ai vraiment envie de profiter de ce semblant de liberté qui nous est accordé...
Ces petits moments qui deviennent unique avec toi...

Ah, s'il te plaît. Tu peux prendre le grand sac et mettre une couverture dedans ?
Comme ça on pourra rester toute la nuit dehors, si on a envie.
On pourra décider comme on veut, juste toutes les deux.
Bon, attends-moi un peu, je vais me changer, ensuite on ira acheter de quoi manger pour toute la journée...


*** Rapidement, je me change. Une jupe vert clair, mon armure de cuir liquide pour le haut, ainsi qu'un petit gilet, et enfin ma cape.
Prenant mes bottes de marche, je conseille à Kaelianne d'en mettre elle aussi, pour sortir marcher un peu dans les montagnes, c'est plus prudent...

Puis vient le moment de partir, prenant quelques minutes pour faire des petits achats de nourriture, et direction, un petit bosquet plus bas.
D'abord suivre la route, puis on y arrive au bout de deux heures de marche.

Le temps clair, pas de nuages, une bonne promenade en somme.
Je n'étais pas souvent allée là bas, donc je n'étais pas totalement sûre de moi, mais en cherchant un peu, nous trouvions un petit coin dégagé où de l'herbe fraiche nous attendait.
Très bien.

Toute contente d'être là avec Kaelianne, me retenant à grand peine de bondir de joie, je pose ma cape le sac contre un arbre avant de courir et de danser en riant sous le soleil, invitant Kaelianne à me rejoindre et partager mon bonheur.
À force de jouer, très vite, nous voilà toutes deux allongées dans l'herbe, sous un rayon de soleil radieux.
Je me rapproche de Kaelianne, posant ma tête contre sa poitrine, et lui demande : ***


Est-ce que l'endroit te plait ?
Je pense qu'on ne risque pas grand chose ici, il n'y a pas de créatures qui rodent ici.
À part nous... hi hi.

Voilà, voilà... haaa... On est bien...


*** Je ferme les yeux, un peu fatiguée par le petit voyage, et au bout de quelques instants, je me lève et enlève mes bottes, afin d'être pieds nus sur ce sol doux, et je retourne me blottir contre elle sans rien dire.
On est bien, décidément...
J'attends un mouvement de sa part, me contentant juste de ce petit câlin improvisé dans l'herbe. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Julung 29 Julantir 1510 à 18h52

 
***
Elle regarde la nature. Elle regarde Mirwen. Elle regarde.

Le monde paraît intense, trop vivent depuis qu’il a retrouvé ses couleurs, cela l’étourdit.
Elle vit trop fort. Il faut qu’elle le dise à Mirwen. Mais il ne faut pas que Mirwen comprenne mal. Elle déteste parler. Elle caresse le dos de Mirwen doucement, elle aime la sentir contre elle. Juste contre elle, et le silence pour laisser parler la douceur de leurs sentiments.
***


Je voudrais juste… un peu de calme. Il s’est passé trop de chose, trop d’émotions, trop de tourbillons… j’en ai le vertige, j’ai besoin, de … ralentir...

Je ne suis pas encore habituée, je suis désolée, je m’excuse…

***
Elle soupire contrite, tu n’es pas fâchée hein dit ? Je fais de mon mieux mais j'en peux plus. J'ai juste besoin de temps...
***


… La Carias… elle a accepté, je suis soignante maintenant… elle a dit, c’était pour de vrai officiel…
Tu es contente ?

J’ai peur Mirwen… Je veux pas voir tout ces gens… ils vont vouloir des choses de moi…

J’ai peur… si je ne sais pas bien soigner ils vont me renvoyer ?

… je voulais… mais maintenant que c’est bon j’ai peur… je pensais qu’elle dirait non… parce que… mais… et puis …


***
Elle se tait.

Soupire.

Elle serre plus fort Mirwen contre elle, caresse ses cheveux, tu seras là.
Et elle se sent un peu mieux, mais la peur ne la quitte pas, elle la ronge.

C’est une fatalité. Je suis vouée à être enchaînée, Mirwen n’arrivera jamais à me libérer.
Elle n’arrive pas à tout comprendre, à tout réaliser.
Mirwen est avec moi, elle n’arrive pas à contenir le sentiment de joie, c’est comme irréaliste.

Je rêve, et je vais me réveiller.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Julung 29 Julantir 1510 à 20h44

 
*** Du calme.
Je n'y vois pas d'inconvénient, mais j'aimerais savoir ce qu'elle appelle du calme...
Elle m'a entrainée par moments dans une direction, mais elle semble toujours être perdue, ne pas savoir où elle va.
Ne pas savoir quoi faire...
Je vais essayer de la rassurer, et faire au mieux...
C'est tout ce que je peux, à présent... ***


Je comprends ma chérie, je comprends...
Prends ton temps, et dis-moi si je vais trop vite pour toi.
Je me calerai sur ton rythme, mais je veux que tu me pardonnes si jamais je fais mal les choses, parce que je n'ai pas non plus l'habitude.

Sinon, oui, je suis fière de toi et je suis très contente que tu aies ce poste !
N'aie pas peur, tu vas très bien t'en sortir.
Tu sais, quand tu m'as soignée ! Eh bien là c'est pareil, tu vas soigner des gens...
Tu ne te feras pas renvoyer, ne t'en fais pas...

N'aie pas peur, je serai toujours là, près de toi si tu as besoin...
Tu peux me prévenir quand tu veux, pour ce que tu veux, et je viendrai.
Je te le promets.


*** Je pose une main sur son ventre, l'autre main passe dans ses cheveux.
Je n'ai pas envie de bouger. Si les mots te font mal, ne te force pas, ma belle...
Le silence te sied à ravir.
Les feuilles qui volent, le vent dans tes cheveux, et le calme. Le calme qui règne ici...
Je reste dans bouger comme ça, contre elle, sans rien dire pendant de longues minutes, jusqu'à ce que Minath soit à son zénith, haut dans le ciel, dardant ses rayons protecteurs sur nos deux corps enlacés.

Je remue d'abord faiblement, puis finis par me lever pour de bon, après une dernière caresse à Kaelianne.
Je me dirige vers mon sac, prenant à l'intérieur de quoi manger, l'amenant là où se trouve Kaelianne.
Tu as faim ?

Une fois ce petit repas consommé, je m'allonge dans l'herbe, une main me couvrant le visage pour que le soleil ne me gène pas.
Je fais signe à Kaelianne de me rejoindre et de se blottir contre moi, puis je lui demande : ***


Tu as encore peur ?
Moi, j'ai peur si je ne sens pas ta présence, contre moi.
J'ai peur de ce qui va nous arriver, j'ai peur de ce que l'on nous demandera. Peur de ce que nous réserve le Tableau.

J'aimerais simplement être débarrassée des règles, des devoirs, et de tout ce qui peut nous gêner.
J'aimerais pouvoir crier à toutes que je t'aime du plus profond de mon âme.
Mais... qu'est-ce qui se passerait si ça arrivait ?
Bah. Excuse-moi, je ne devrais pas penser à des choses comme ça, ou je vais gâcher notre plaisir d'être ici.


*** Je la serre contre moi.
J'ai froid.
Je suis perdue, moi aussi...
Je reste là, contre elle, jusqu'à m'endormir pour une petite sieste si elle ne bouge pas... ***


***
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***

 
Kaelianne Foha

Le Vayang 30 Julantir 1510 à 19h07

 
***
Elle somnole, bercée par le calme et la présence contre elle.
Elle pense, elle a envie de cesser de penser, cela la fatigue.

J’ai dix-sept cycles, le suis jeune n’est-ce pas ? Peut-être que j’ai vécu trop intensément, j’ai voulu aller trop vite, trop loin, et que je n’ai pas résisté.

Elle casse une brindille entre ses doigts, l’observe.

Elle regarde Mirwen se bouger, il faut bien bouger un temps.

Le repas est simple, mais bon. Elle apprécie la saveur de la nourriture, le fait de ne pas en manquer. Elle avait oublié que c’était si bon de sentir sa faim s’apaiser. La nourriture qui descend, le sentiment d’être rassasiée. C’est moi fort que le sentiment de plénitude que Mirwen lui donne, mais c’est fort quand même.
Elle regarde les insectes et papillons qui volent. Surtout les papillons ils sont tellement beaux. Et fragile, oui, ils sont si éphémères…

J’ai peur encore, oui. Elle sourit faiblement. La peur ne la quitte pas, elle lui donne mal au ventre parfois.
Elle caresse les cheveux de Mirwen blottie contre elle, avec délicatesse, inlassablement. Elle n’aura pas de réponse. Ou en tout cas, n’en aura pas de parlée.

Elle regarde Mirwen qui dort contre elle.
Elle est heureuse ainsi ? j’aimerais tellement qu’elle soit heureuse toujours.

Elle regarde ses cils, ses lèvres si tendres.
Le plus précieux des trésors.

Elle caresse encore les cheveux, émue, toute sa vie, se résumait à une seule personne.
C’était à en donner des vertiges.
Ce n’est pas sain, mais je ne veux pas d’une autre vie, plus normale.
Je ne veux désespérément pas.
Je n’ai besoin que d’elle.

Elle laisse ses yeux se perdre dans le vague. Loin, si loin.
La campagne respire doucement.

La liberté… être sans contrainte, c’est ce que tu voudrais hein, Mirwen… aucun devoirs, rien.
Mais moi je ne serais jamais libre, parce que je te l’ai offerte ma liberté.
Et je suis libre, parce que ce choix je l’ai fait de mon propre être sans pression.

C’est mon choix d’être à toi et de ne vivre que pour toi.
***




Moi, c'est elle

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