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Quartier résidentiel

Une rencontre inattendue...

Faire un pas vers les autres pour qu'ils s'ouvrent et s'épanouissent.
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Sujet lancé par Mirwen
Le 24-05-1510 à 22h16
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Posté par Inanna Ereshkigal,
Le 27-10-1510 à 21h41
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Mirwen

Le Matal 31 Agur 1510 à 22h28

 
*** J'écoute calmement ce que me dit Kaelianne, puis, je la suis vers le lit où je me mets bien au dessus d'elle et viens lui dérober un baiser avant de répliquer : ***


Non... il ne faut pas que ça fasse mal...
Je t'ai dit beaucoup de choses... j'étais perdue, je ne savais pas. J'avais peur.
Et j'ai dit des bêtises. Regarde...


***
Un nouveau baiser. Plus long et plus intense que le précédent.
Je m'interromps pour lui sourire et continuer :

***


Ce n'est pas mal ! Et même si ça l'étais, eh bien oui, je ferais le mal avec toi parce que je t'aime.
Et quand on aime, tant qu'on ne fait de mal à personne, on peut faire tout ce qu'on veut sans que ce soit mal.
Et moi je t'aime, encore plus fort chaque jour... Je croyais que ce n'était pas possible d'aimer comme ça...
Mais j'ai appris, et je sais qu'on ne fait pas de mal...
Moi non plus, je ne contrôle pas tout...
Mais ensemble, tout est si bien... même sans contrôler, ce qu'on fait n'apporte que du bien, pas vrai ?
Donc ce n'est pas mal.


***
Explications dignes d'une gamine, peut-être...
Mais que suis-je de plus que ça ?
Un nouveau baiser, léger, provocateur.
Je veux juste dire une dernière chose :

***


Tu n'as pas à culpabiliser...
S'il te plaît... je veux que les deux parties de toi en conflit soient d'accord... Que tu n'aies plus mal quand on s'aime... Que tu te laisse aller le cœur léger si c'est ce que tu veux...
Ce n'est peut-être pas facile, mais il faut y arriver... Tu te sentiras mieux...
Je t'aime.


***
Je me laisse tomber sur le côté et roule pour me trouver sur le dos, entrainant Kaelianne dans mon mouvement pour qu'elle soit par dessus moi.
Je lui souris timidement.
Ça va aller ?

***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 19h24

 
***
Un air buté de gamine septique, elle contemple Mirwen visiblement aussi convaincue qu’un poisson peut respirer sur la terre ferme...
Elle caresse pensivement le front, la joue de Mirwen.
***


Non. Je ne comprends pas. Pourquoi, pourquoi il ne fallait pas avant, pourquoi c’était mal avant et pourquoi ça change. Ce qui est mal est mal.

Et je suis certaine que tu n’as pas envie que je me laisse aller. Non tu n'en a pas du tout envie.

***
Elle se redresse, s’assied plus loin dans le lit. Fuyante comme elle l’est parfois lorsque ses pensées l’empoisonnent trop. Lorsqu’elle ne comprend pas, et ça la ronge.
Le souvenir lui est revenu la nuit dernière.

Des caresses, la découverte d’un corps si attirant, le goût de la peau. L’étrange sentiment, la lucidité, l’envie ? A l’époque elle ignorait encore la signification de ces sentiments, ces émotions.
Le gémissement. Arrête, s'il te plaît... Il ne faut pas faire ça...

Pourtant le feu que les précédentes caresses de Mirwen avaient éveillé quelque chose en elle. Sa conscience d’être. Elle n’avait pas arrêté. Elle n’avait pas écouté. L’horreur de son comportement l’avait réveillée et elle n’avait pas pu retrouver un sommeil sain.
***

Je ne t’ai pas respectée.
Dès le départ. Je ne comprends rien.
Tu avais dit non, et j’ai quand même pris sans permission.

Maintenant, je me rends compte, je ne t’ai pas respectée.
J’ai osé t’utiliser sans réfléchir à tes sentiments.

Je ne t’ai pas respectée.
Je me sens misérable.
Tu avais dis non, je me souviens maintenant.
Je me suis souvenue.



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 20h41

 
*** La voilà qui s'éloigne.
Encore... Elle fuit, elle semble fuir mes paroles...
M'écoute-t-elle ? Peut-être pas...
Je sens une soudaine envie de baisser les bras, et d'arrêter. Je ne me sens pas capable de la convaincre...
Je pensais... j'espérais qu'il n'y aurait plus besoin.
La laissant dans son coin de lit, je lui dis d'une voix désespérée : ***


Mais... enfin...
Tu me connais, pourtant ! Nos corps parlent mieux que nos bouches. Mon cœur m'a guidé, et les mots n'exprimaient que le contraire de ce que je voulais vraiment...
Je ne sais plus quoi te dire.


*** Je me déplace rapidement vers elle, et d'un mouvement rapide et sauvage je l'allonge sur le lit et me mets mes genoux de chaque côté de son corps, puis je lui attrape les poignets que je colle au dessus d'elle sur le lit.
Voilà, elle ne pourra plus me fuir.
Je la fixe d'un air provocateur avant d'approcher ma tête de la sienne, lui dérobant un unique baiser avant de lui dire : ***


Si, tu as respecté ce que j'avais réellement au fond du cœur.
Tu as su le voir, alors que mes paroles te disaient le contraire.
Et pour ça, je ne peux que t'aimer encore plus.
De tout ce que j'ai pu dire, ou faire, je te demande à présent de me faire CONFIANCE si je te dis que jamais, jamais tu ne m'as fait de mal en m'offrant tes caresses et tes baisers.
Je le voulais autant que toi, et je ne le regrette pas un instant.


*** Un nouveau baiser, plus tendre. Mais je ne lâche pas ses mains pour autant.
Tu es à moi...
Je décroche à contre-cœur mes lèvres des siennes, puis je lui mordille affectueusement une oreille avant de continuer d'une voix suppliante avec une pointe de colère: ***


Je te mets au défi de dire que je ne t'aime pas...
Dis-le, seulement... et je perdrai tout...
Je... je pensais que tu savais... que tu étais sûre. Mais je ne t'en veux pas.
Tu es perdue, et moi aussi... Mais s'il te plaît... crois-moi, tu n'as rien fait de mal !


*** Avec un soupir, je viens chercher un autre baiser puis je lui lâche les mains et tombe doucement sur elle.
Je veux juste que tu me prennes dans tes bras, pour me rassurer...
Rien de plus.
Je ferme les yeux pour mieux savourer ce contact. ***


***
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***

 
Kaelianne Foha

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 22h25

 
***
Elle est emportée par la joute. Captive, elle se cambre, un jeu terriblement cruel. Refreiner le terrible besoin de se coller à elle, de baisser toutes les garde du monde pour la laisser entrer, toute entière. Sauvage, elle aime cela, si sensuelle. Magnifique dans la colère. Tu t’énerve Mirwen ?
Mais la discussion est sérieuse, n’est-ce pas ?
Il faut rester... concentrée.
***


Tu… tu m’as aimée… dès le départ ?

***
La voix douce hésite. Une vérité insoupçonnée, insoupçonnable qui semble incongrue.
Presque dérangeante. Comment serait-ce possible ?
***


Et… et… ? Tu es énervée contre moi ?

***
Les bras se resserrent sur elle et d’un coup de reins, elle fait rouler Mirwen sur le dos. C’est mon tour. Taquine dans sa dernière phrase, juste un rien. Tu es belle quand la colère se mêle à toi. Juste ce qu'il faut pour donner à tes traits un air désespéré et déterminé. Tu étais un rien en colère, tu vois.

Ses lèvres viennent chercher les siennes pour y déposer un baiser léger. Jouer avec elles, un jeu qu’elle veut sensuelle, irrésistible. Une de ses mais glisse à son cou pour s’échouer au col de son vêtement. Remonter derrière sa nuque, une caresse douce, inlassable qui revient, légère, si légère pour faire frémir la peau tendre et laiteuse.
***


Hein… dis…

***
Elle souffle délicatement sur son cou avant de venir y déposer un baiser, puis un autre.
***


Dis.. moi..

***
Elle se redresse un peu, puis totalement, provocante. Rompant le contacte, restant assise sur elle à la hauteur de son bassin. Elle passe ses mains dans ses cheveux blonds qu’elle ébouriffe. S’étire comme un chat, avec volupté.

Elle attend ses réponses avec nonchalance, pas de réponse, pas de câlin.
Dominatrice implacable, elle la dévisage calmement.

***



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 22h43

 
*** Erreur fatale de lui laisser la liberté et de baisser ma garde.
En un instant, les rôles sont inversés, et me voilà coincée.
En riant je dis d'une voix enfantine : ***


Arrêêêête!!!
Laisse-moi...


*** Riant toujours, je me débats doucement, uniquement pour la forme.
Pour rien au monde je me serais enfuie.
J'aimais mieux Kaelianne comme ça. Douce et sensuelle.
Chaque baiser, chaque caresse... hummm... un pur délice...
Elle insiste sur les questions. Je la laisse insister avec des caresses, jusqu'à ce qu'elle s'arrête.
Ah non ! Ça n'allait pas se passer comme ça, c'était trop facile !
Je passe une main sous les vêtements de Kaelianne et commence à la chatouiller, la taquiner un peu, puis je lui dis : ***


Ben... depuis le premier baiser... Mon cœur a changé. Grâce à toi...
J'étais... si étonnée, et si heureuse à la fois, mais je ne m'en rendais pas vraiment compte.
J'étais totalement perdue...
Mais maintenant, je suis sûre de moi. Un peu.


*** Exagérant une moue montrant ma honte, je lui dis après un soupir : ***


Pffft...
Bon... je m'énerve peut-être un peu... Ça t'apprendra !


*** Je lui tire la langue, puis j'écarte les bras en croix pour m'étirer avant de me laisser tomber en arrière.
Je la regarde d'un air malicieux.
Et maintenant, quoi ? J'ai mérité mon câlin ? ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 23h16

 
Un seul baiser, peut tout changer.
Tu crois au destin Mirwen ?
Moi je ne me souviens pas bien de ce qu’on a vécu. C’est comme pris dans du brouillard, parfois ça me revient, mais ça reste dans la nuit. Je m’en veux de pas me souvenir bien de tout ça. On a vécu beaucoup de chose je crois. Tu as traversé beaucoup d’épreuve. J’aurais voulu voir, me rendre compte, me souvenir, pour voir… pour te voir tomber amoureuse.
On tombe amoureuse sans s’en rendre compte. Et donc, tu ne savais pas au début, dans le magasin de thé. Dans la chambre. Tu ne savais pas encore que tu allais m’aimer si fort. Et… et donc, tu ne voulais pas savoir ? Pourquoi ton esprit et ton corps étaient séparé ?
Est-ce que c’était comme moi ?
Et si je ne t’avais pas caressée, ni embrassée.
Tu ne m’aurais pas remarquée comme tel. Tu n’aurais juste vu qu’une pauvre âme à aider.
Est-ce que j’ai vraiment… je sais… je t’ai forcé la main, même si ton corps disait oui, ta bouche disait non. Les mots sont importants aussi. C’est toi qui le disais. Je crois, je ne parlais pas.
Et tu étais moins heureuse quand je ne parlais pas.
Et tu veux qu’on se dise tout. Et qu’il ne faut pas se câliner pour éviter de se parler.
Même si j’ai très envie de te prendre contre moi. C’est ce que tu disais…
Parfois je me souviens bien, parfois je me souviens pas.
Je me rappelle de… de la sensation si nouvelle alors que je découvrais l’extase de l’amour… l’extase de toi.
Mais je ne comprends pas. Pourquoi si tu étais amoureuse pourquoi tu ne le savais pas.
Et pourquoi je ne dois pas avoir des divergences entre moi si tu en avais aussi ?
Et l’amour, ça fait mal et ça rend heureux.
Alors comment on pourrait se laisser aller sans tomber ?
Si je pars.

***
Elle sort du lit, se poste à l’opposé de la salle et y reste obstinément.
***


Là, ça fait mal. Parce que tu attendais de moi que je continue les câlins.
Et moi je suis déçue de moi, parce que mes pensées nous gâchent un après-midi.
Je dois te fatiguer. Je dois… être impossible à vivre. Mais tu reste toujours là.
L’amour, c’est si fort ?
Et je t’ai fait mal ? N’est-ce pas, quand je disais… que je ne t’aimais pas… c’était bête…Je fais toujours des bêtises parce que je ne comprends pas. Et toi tu reste. Près de moi, toujours.

Mirwen… Je t’aime, je t’aime, je t’aime à en mourir. Tu est tout pour moi, je t’aime !







Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 23h50

 
*** D'une petite voix je dis : ***


Oui, je crois au Destin...

*** Je reprends en riant avant qu'elle ne sorte du lit : ***


Beaucoup de questions, beaucoup de "pourquoi"...
Eh bien... il y a un temps pour chaque chose...
Pour les mots, comme pour les câlins.
Les câlins... quand tu en as envie, j'en ai envie aussi. Dis-toi juste ça. Parfois, même si on a envie, il vaut mieux attendre. On n'en apprécie que plus le moment où on le fait...

J'étais amoureuse, et je le savais un peu. Je n'étais pas sûre. J'avais peur. Maintenant je n'ai plus peur, parce que tu m'as donné du courage...
Si les choses s'étaient passées autrement ? Peu importe... je n'y pense même pas. Ça ne sert à rien.


*** Je la laisse s'éloigner sans un geste, l'air simplement un peu triste.
C'est le temps des mots...
J'attendrais...
Les mots aussi, sont parfois agréables. Et ils sont nécessaires. ***


Pourquoi tu dis gâcher ?
Rien n'est gâché... J'ai des cheveux qui doivent plus te plaire, donc je suis heureuse.
On a pu parler, donc je suis heureuse...
Il m'en faut peu, mais le peu qu'il me faut vient à travers toi. Sans toi je suis malheureuse.


*** Je me lève un sourire aux lèvres et m'approche de Kaelianne.
Je la prends dans mes bras et lui murmure : ***


Ça fait mal, parfois... Mais je suis prête à souffrir pour toi. Parce que le reste du temps, je suis la plus heureuse des Tydales. Et je veux faire de toi la deuxième plus heureuse.

*** Un baiser dans le cou. ***


Tu ne fais pas que des bêtises, loin de là... Aujourd'hui, par exemple... Le repas.
Tu t'améliores chaque jour !
Moi aussi je t'aime, mais pas à en mourir, car si je meurs je sais que je ne te rendrai pas heureuse.
Je ne mourrai pas. Et toi non plus. Nous ne serons pas séparées...
Tu es unique pour mon Cœur, et tu le seras à jamais.


*** Je me redresse sur la pointe des pieds, les mains dans le dos de Kaelianne.
Pour un long baiser... très long...
Semblant jamais ne finir... les secondes durent des heures... Et les heures passent.
Je t'aime, moi aussi...

Finalement, nos lèvres se séparent doucement. Puis se recroisent, un baiser plus léger.
Je m'écarte un peu, et prends Kaelianne par la main pour l'amener jusqu'au lit.
Je m'y allonge, les bras en croix, avec un sourire provocateur.
On reprend où on en était ? ***


***
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***

 
Kaelianne Foha

Le Sukra 4 Saptawarar 1510 à 18h37

 
Il faut attendre combien de temps pour que ça soit vraiment meilleur ?

Parce que je ne suis pas quelqu’un de très patient.


*** Il y a eu beaucoup de mot, sa tête en déborde, elle a besoin de plus de temps pour comprendre. S’il y a trop d’un coup, elle se perd. A la réflexion faite, elle est perdue. Complètement embrouillée parmi les questions, explications, questions des explications…

Mirwen souhaite un câlin n’est-ce pas mais elle a dit que si on attendait c’était mieux. Elle se mordille la lèvre. Refreiner l’envie sourde qui pulse soudain en elle. Nivyan très joueuse décide de voler l’attention de Kaelianne au dépit de Mirwen en lui tirant la langue. La vieille jalousie ne semble tout de même pas complètement oubliée même si elle semble être plus légère et taquine.

Kaelianne délaisse donc totalement Mirwen pour une grande conversation télépathique avec sa moue.

Assise, la boule chose entre ses mains, elle se perd dans des réflexions existentielles qui encombrent allègrement son esprit. Et Nivyan se dépatouille de son mieux n’étant pas une experte en fabulation et stupidité amoureuse…

Ce qui ne résulte qu’un embrouillamini encore plus dense qu’au départ. Et puis qu’on se le dise, une moue n’a pas vocation de mère, éducatrice sexuelle et autres problèmes psychologique de la sorte. C’est tout à fait gênant comme sujet. Et les réticences de sa moue, explications floues et très manichéennes achève de la rendre confuse.

Et lorsqu’elle repose sa moue pour venir se blottir contre Mirwen c’est pour pleurnicher que sa tête fait un nœud, qu’elle ne comprend rien et qu’elle en peut plus de ces questions interminables sans réponses, qu’elle ne comprend pas, qu’elle veut comprendre et qu’elle ne sait même plus ce qu’elle doit comprendre tant elle ne comprend plus rien. Que Nivyan explique les choses très mal.

Qu’elle en a marre d’en avoir marre et qu’elle déteste être comme ça, que ce n’est pas bien, et ainsi de suite sur le couplet désespéré qu’elle ne sait rien faire bien.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Sukra 4 Saptawarar 1510 à 19h58

 
*** Je réponds comme si la réponse était évidente : ***


Ben... une seconde suffit pour que je te trouve encore mieux qu'avant.
C'est vrai que tu n'es peut-être pas patiente, mais tu vas déjà terriblement rapidement... On se connait depuis pas si longtemps que ça, en fait... et regarde tout ce qui a changé !


*** En voyant que l'attention de Kaelianne était totalement prise à cause de Nivyan, je me redresse pour lui jeter un regard noir avant de me laisser retomber sur le lit en soupirant.
Ah celle là...
J'attends sagement que mon tour soit venu, mais le fait que Kaelianne en vienne à pleurer après sa conversation avec sa moue me fait détester cette dernière sur le coup.
Neniel se charge d'ailleurs d'un petit commentaire alors que je m'occupe de Kaelianne : ***


Neniel dit :
T'as pas honte de faire pleurer cette pauvre Kaelianne ?
Arrête d'être jalouse bon sang ! Ok, on est un peu délaissées par nos symbiosées parfois, mais c'est pas une raison pour leur faire du mal ?
Je te suffis pas peut-être ? Je suis peut-être pas Kaelianne, mais si t'as envie de parler à quelqu'un adresse-toi plutôt à moi qu'à quelqu'un que tu fais souffrir.
Tu as de la chance que Mirwen ne soit pas rancunière, parce qu'elle t'apporterait d'autres soucis si elle voulait, crois-moi...


*** De mon côté, je câline gentiment Kaelianne, lui caressant les cheveux et lui murmurant des mots doux, essayant de la bercer pour qu'elle s'endorme.
Du sommeil en plus ne lui ferait pas de mal, c'est sûr.
Je prends mon temps pour essayer de la calmer, faire en sorte qu'elle se sente bien contre moi.
Une caresse se répète, inlassablement, machinalement, pour lui apporter le réconfort dont elle avait besoin.
Une fois ceci fait, je m'adresse par télépathie aux deux moues avec une pointe de colère : ***


Je préfère qu'on se mette d'accord tout de suite.
Nivyan, qu'est-ce que tu as encore fait ? Ne me dis pas que tu t'opposes à ce que je fais ? Si c'est le cas, dis-le moi, bon sang ! Qu'est-ce que j'aurais fait de travers pour que tu finisse par faire pleurer Kaelianne.
Elle en était malade... elle n'en pouvait plus. S'il te plaît, arrête ce genre de choses.
Il faut qu'elle s'habitue à assimiler toutes ces choses qu'on lui dit. La noyer n'est pas une solution...


Neniel dit :
Je lui ai déjà fait quelques reproches... Mais bon, Nivyan est têtue comme une mule je crois.
Elle ne veut pas faire du mal à Kaelianne, mais elle est irresponsable. Bah, après tout, elle est jeune, faut pas lui en vouloir Mirwen !
Je m'occuperai d'elle, elle ne vous posera pas de soucis...
Pas vrai ?


*** Plus qu'à espérer le consentement de Nivyan.
Étrangement, j'avais des doutes. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Sukra 4 Saptawarar 1510 à 21h48

 
Nivyan dit :
Mais ! Mais !

Mais j’ai rien fait de mal moi !
Vous croyez que c’est simple ?

Elle m’en pose de ces questions existentielles sur votre relation que moi je fais de mon mieux pour répondre mais que j’y connais rien à vos histoires de Tydales.

C’est dégoûtant, je fais de mon mieux pour vous aider et on me martyrise encore.
BANDES DE DÉGUEULASSES INJUSTES MÉGÈRES STUPIDES !

Menacez-moi encore, vous avez de la chance que je sois gentille et que je me venge pas. Et que je fasse vraiment du mal pour foutre en l'air votre relation. Non parce que vu le résultat quand j'aide, je raconte pas la casse si je vous coule.

Qu’est-ce que j’en sais de ses problèmes de mémoires mélangée à l’éthique de la chose, morale et compagnie.
Kaelianne, c’est une gamine. GAMINE. Percuté ? Elle sort à peine de son adolescence. Elle a des problèmes de mémoires long comme le bras.

Elle se construit une vie, s’interroge sur son passé, se cherche des règles de morales, ce qui est bien ce qui est mal comme un enfant. Elle te provoque, te pousse dans tes limites, elle est curieuse, elle veut bien faire.

Et de l’autre côté, il y a cette passion.
Cette envie furieuse comme elle dit, qui la chamboule de tout partout.
Et ça balaie toute la morale, les choses qu’elle essaie de se construire pour vivre bien.
Et elle n'arrive pas à gérer, ça la panique. Elle a peur de décevoir.

C’est pas trop dur à comprendre ou non.
Reconstruire ça se fait pas en trois secondes.

Elle a besoin de limites, de règles, d’appuis.
Et elle les trouves où elle peut.

Et puis moi je sais pas répondre à vos trucs sexuels et batifolage de ce genre.
Et donc moi je dis comme je peux, et si elle comprend tout de travers c’est pas de ma faute.

Ou alors que je sais pas expliquer, mais comment j’explique un truc que je comprends pas ?
Je vais finir par me faire aussi un nœud au cerveau et à pleurer comme elle. Et là peut-être on arrêtera de me faire passer pour la sale méchante qui n’a qu’une obsession séparer deux êtres qui visiblement peuvent pas se passer l’un de l’autre.

Je suis pas bête hein. Je sais voir les choses tout de même.
Kaelianne n’est bien que lorsque Mirwen est là. Elle fait des progrès que si c’est pour Mirwen.

Mais c’est pas simple. Et alors elle a besoin de temps, d’aide et de patience et surtout, de réponses.

Maintenant c’est compris ?
Alors, hein, la pauvre petite faut pas trop lui en vouloir d’être débordée. Et faut arrêter de me faire passer pour la coupable de vos problèmes relationnels dans votre couple.

C’est le comble ça. Vous arrivez pas à gérer le soucis, et c’est de ma faute.
Ça a bon dos une moue mais faut pas pousser trop loin, non mais.

Stupide Mirwen !!


***
La moue se téléporte sur son armoire favorite visiblement furieuse et Kaelianne a cessé de sangloter, blottie contre Mirwen elle ne dit rien, les yeux grand ouvert. Elle a trop de pensées en tête pour pouvoir faire une sieste. Elle serre dans sa main un pan du vêtement de Mirwen.

Écouter son coeur, juste écouter son coeur et essayer de se vider sa tête. Sauf que ça ne marche pas bien.
***







Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Sukra 4 Saptawarar 1510 à 22h57

 
***
Ah oui, c'est une gamine ?
Eh bien moi aussi.
D'un air outré, je lui réponds sèchement :
***


Eh bien si tu sais pas expliquer, ne dis rien. Ça vaudra mieux que de t'embrouiller et de l'embrouiller aussi.
Si elle comprend de travers c'est aussi parce qu'ON lui a mis des choses bizarre dans la tête.
Si Kaelianne pose des questions et qu'elle n'a pas de réponse, elle aura sa vision des choses. Elle sera peut-être pas bien, mais c'est elle qui ne veut pas voir de monde aussi...

...

Excuse-moi d'avoir été méchante avec toi, je suis un peu bête, oui. Mais c'est pas facile pour moi non plus...


***
Un autre soupir.
C'est moi qui me sens un peu perdue, à présent.
Je viens embrasser tendrement Kaelianne, pour lui faire retrouver quelque chose de connu. Quelque chose à quoi elle pourrait s'accrocher.
Neniel quant à elle va rejoindre Nivyan pour essayer de rendre de meilleur humeur.
Et moi, toujours là à embrasser Kaelianne.
Je prends ses mains dans les miennes et joue un peu avec, lentement, tout en lui murmurant :
***


Détends-toi... Détends-toi...
Je suis là et tout va bien... non ? Laisse-toi aller dans mes bras, et au son de ma voix... Tu vas te sentir mieux.
Ferme les yeux et écoute le son de ma voix. Là...


***
Je la serre contre moi et commence à chantonner une berceuse tout en lui caressant la joue d'une main.
J'espère que l'effet provoqué ne sera pas le contraire de ce que je voulais.
Reste là... et repose-toi contre moi...
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 00h15

 
***
Contraire ou non, Kaelianne s’agita un bref instant pour venir chercher un baiser à ses lèvres. Un besoin angoissant de la sentir contre elle, de se serrer si fort dans ses bras. Elle reste contre elle de longues minutes. Nivyan sur son armoire boude un peu. Kaelianne, quitte enfin l’abri des bras protecteurs pour s’assoir. Elle passe une main dans ses cheveux, un peu gênée.
Elle tire un peu sur le pan de sa robe. Elle marmonne un peu, soupire puis relève la tête vers Mirwen.
***


Mirwen… tu… as-tu envie de faire l’amour… ?

***
Elle minaude, une moue enfantine alors qu’elle se penche pour venir déposer un baiser doux et lent sur ses lèvres.

Et de parcourir du bout du doigt l’arrête de son nez.
***


… ou alors… d’aller te promener ?...
Le jour n’est pas encore si avancé…

Ou alors… tu voudrais… qu’on aille se promener et qu’on trouve un endroit tranquille ou on pourrait… être bien. Et peut-être … me laisseras-tu ôter ta robe… Et tout ce que je dirais ou ferais feras rougir le soleil.

Si on ne travaille pas… il faut en profiter.
Tu veux qu’on aille boire un thé ?

Et tu pourras me dire si maintenant… tu es moins triste que la première fois.. ?

…Tu es fâchée si j’ai juste envie de ne pas bouger… et de rester avec toi… ?

… et de te dire indéfiniment combien je t’aime…



***
Elle vient embrasser son oreille, baiser taquin.
***


Je t’aime.
***
Elle passe une main dans ses cheveux courts et mordille le lobe de son oreille avant de parsemer son cou de baisers lascifs.
***




Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 01h26

 
*** À défaut de s'endormir, Kaelianne semble aller mieux... ***



J'ai... envie de tout ça à la fois...
On a le temps d'aller en ballade.
On retournera à mon coin où il y a un ruisseau et tu feras et diras ce qui te plaît ? J'aime tellement ça...
Je ne suis pas triste... je suis heureuse maintenant... Si heureuse...
Et pourquoi serais-je fâchée ? Je veux la même chose que toi...
Maintenant... oui.


*** Fuyant les baisers, je me recule doucement sur le lit, attirant à moi Kaelianne, tout doucement.
Est-ce que tu es sûre ? C'est ce que tu veux ?
Eh bien moi aussi.
Irrésistiblement, mes lèvres sont attirées par elle, par son corps.
Un baiser taquin sur le menton. Un autre, plus tendre, sur les lèvres.

Mes mains viennent sous le beau chemisier de Kaelianne, caressant doucement la peau... les doigts glissent sur le côté, un endroit sensible. Est-ce que la belle craint les chatouilles ?
Puis elles continuent à jouer. Je relève un peu son vêtement, puis je viens l'embrasser sur le nombril.
Viennent ses lèvres, douces et sucrées. Puis je lui défais le chemisier. Lentement, sans me presser. Avec une attention très particulière.

Rapidement, Kaelianne m'aide à ôter ma robe.
J'essaye de rester concentrée pour faire les choses très lentement. Faisant durer chaque instant, chaque seconde de tendresse.
Allongée sur le côté dans le lit, embrassant Kaelianne, un main vient se perdre sous sa jupe, puis sous sa culotte, caressant une fesse avec délicatesse.
Petit à petit, retenant doucement Kaelianne pour ne pas aller trop vite, les caresses finissent quand même par atteindre les derniers vêtements, pour les faire glisser, et les laisser tomber dans le lit.

Toujours lentement, j'essaye de continuer les caresses et les baisers, étirant le temps, faisant durer le plaisir.
Seulement le fait d'essayer de me retenir et de ne pas me laisser aller n'est pas facile.
Mon cœur bat de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'il me fasse mal.
Une douleur me traverse la poitrine entre deux baisers.
Je me crispe et ferme les yeux pendant quelques secondes, puis tout redevient normal.
Je me force à sourire à Kaelianne, et lui murmure que tout va bien.
Je l'embrasse. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 19h11

 
***
Ce qu’il y a de gênant ou de très étonnant est l’hypersensibilité de Kaelianne en ce qui concerne les choses qui sortent de son quotidien. Et qui malheureusement l’effraie au plus haut point. Dès qu’un événement inattendu vient la perturber et qu’elle ne sait pas y faire face, c’est la panique.
Et la douleur de Mirwen, sa crispation bien que passagère, elle l’a sentie jusqu’à la moelle.
Son sourire et ses mots qui se veulent réconfortant achèvent de la persuader qu’il y a quelque chose qui ne va pas bien. Ou alors est-ce simplement cette proximité, ce lien indescriptible qui l'uni à son amante...

La magie de des caresses se brise, Kaelianne observe Mirwen, ses yeux reprochent sans doute l’omission, le mensonge. Elle se penche tout doucement, comme si Mirwen était en verre et qu’elle avait peur de la briser.
***


Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Je t’ai fait mal ? Je suis désolée !
Je ne m’en suis pas rendue compte.


***
Inquiète, elle caresse doucement le visage tant aimé au-dessus duquel elle est penchée. Et si… et si elle lui fait mal et qu’elle ne s’en rend pas compte parce qu’elle est prise par cette fièvre qui lui fait perdre tout contrôle. C’est dangereux. C’est dangereux. Est-ce qu’elle pourrait tuer Mirwen ? Est-ce qu’on peut tuer de trop aimer ?

Ses mains tremblent alors qu’elle la caresse, elle se recule, s’assied. Elle joint ses mains contre elle pour masquer leur tremblement. Elle est effrayée. Mirwen a eu mal, Mirwen a eu mal. Et elle en mal d’en être coupable. Un souvenir lui revient, celui de Mirwen qui s’effondre.
Et à mesure que le souvenir s’impose, la heurte avec violence, ses yeux s’écarquillent et le souffle lui manque.

C’était de sa faute cette fois aussi, elle l’embrassait.
Elle plaque ses mains sur ses lèvres.
De sa faute.
Mirwen s’effondre.
Elle ferme les yeux, espérant chasser les images.

Elle se serait liquéfiée de honte si elle l'avait pu, écrasée par la culpabilité.
Embrasser, c'est donc mal ?
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 20h28

 
*** Oh...
La douleur a quasiment disparu, mais Kaelianne ne peut pas le savoir.
Elle est un peu comme... apeurée...
Je lui fais peur ? ***


Mais non... ça n'a rien à voir avec toi.
Au contraire, quand tu es là ça va mieux.
Tu te souviens, quand je m'étais évanouie ? Eh bien là c'est moins fort, juste un peu mal.
Comme si je m'étais coupée en... faisant la cuisine... Mais je vais bien maintenant... Embrasse-moi et ça ira mieux.


*** Je m'approche d'elle, la pousse d'un doigt au niveau du front avec un sourire pour qu'elle s'allonge, puis je prends ses mains et les embrasse, déposant quelques baisers, puis je remonte le long d'un bras pour finalement venir nicher mon minois dans son cou, humant son odeur si agréable...
Enfin je relève la tête et viens chercher ses lèvres.
Tu vois ? Tout va bien...
N'aie pas peur.

Voyant malgré ça qu'elle continuait à trembler, je lui demande par la pensée avec douceur, tout en l'embrassant : ***


Tu serais rassurée si tu essayais de faire quelque chose avec ta magie ?

*** Je me redresse et pose une main sur mon cœur : ***


C'est là... là que j'ai eu mal.
Mais je vais bien, je te dis... tu me fais confiance ?
Ça arrive comme ça, mais ce n'est pas grave.


*** Je viens dérober un dernier baiser à Kaelianne, puis je m'allonge contre elle, une main sur son ventre.
J'ai l'impression que le sort s'acharne à inquiéter ma si gentille Kaelianne...
Elle n'a pourtant rien fait pour mériter ça.
J'aimerais tant qu'elle ait la tranquillité qu'elle mérite.
Peut-être qu'elle n'y aura pas droit à Kryg... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 20h50

 
Non…
Je ne sais rien faire avec la magie ! Je sais rien faire... je suis inutile.
Je suis la soigneuse la plus nulle de la terre. Je sais même pas faire des pansements bien.

Si tu as mal là, cela veut dire qu’il y a une raison.
On a pas mal au cœur pour rien.
Et si c’est pendant que je t’embrasse. C’est… c’est…
Cela veut dire que ton corps essaie de te dire quelque chose que ton esprit refuse.
Peut-être que ton corps ne veut pas de cet amour. Qu’il le rejette et c’est pour cela que tu as mal au cœur.


***
Elle a un petit hochement de tête. Son explication est rigoureuse et scientifique. Basée sur des observations qui amènent des conclusions claires et sans doute aucune.
***


Je te fais confiance, mais tu m’as déjà expliqué et montré que le corps et l’esprit ne savent pas toujours en même temps la vérité. Tu sentais que tu étais peut-être amoureuse et ton corps avait déjà la réponse. Moi je pensais ne pas être amoureuse, mais mon corps le savait déjà.
Là, ton corps te dis quelque chose. Et ton esprit peut penser le contraire, je te fais confiance.
Mais je fais aussi confiance à ton corps.

Moi, je pense que c’est très grave.


***
Elle ne fait pourtant rien pour se débattre et fuir le contacte de Mirwen comme elle aurait pu le faire.
***


Et moi, te faire mal, ça me déchire le cœur. Et si c’est mal, il va falloir trouver une solution. Je ne veux pas que tu souffre pour moi. Si je ne dois plus te toucher, t’embrasser, je saurais… je… je ferais de mon mieux.


***
Elle passe une main sur ses yeux, non, elle ne va pas se mettre à pleurer. Elle essuie les larmes avant qu'elles inondent ses joues. Elle pleure trop. C'est une pleurnicheuse, peureuse, inutile.
***


Nivyan dit :
Ts, et après c’est moi la vilaine qui la fait pleurer, stupide Mirwen.

***
Le commentaire acerbe de la moue rancunière claque dans la pièce. Puisque tu es si forte, explique-lui toi-même.
***



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 21h11

 
*** Mais... quelle idée !
Je coupe Kaelianne dès que je l'entends dire du mal d'elle : ***


Non ! Ce n'est pas vrai !
Je sais comment tu es... tu es merveilleuse... Tu fais bien attention, et tu fais des choses avec ta magie que je ne peux pas faire avec des pansements.
J'ai mal au cœur... j'ai mal parce que j'essaye de tout contrôler. Je veux ne pas me laisser dépasser par mes sentiments. Mon esprit et mon corps ne sont pas d'accord.
Je... c'est beaucoup plus intense, pour moi... Mais mon cœur m'a fait mal. Voilà tout...
Ce n'est pas plus ta faute que celle de qui que ce soit d'autre... C'est moi qui ai voulu... enfin.
Mais regarde, je suis bien maintenant.


*** Aucune de mes paroles ne semble suffire à arrêter les larmes qui coulent...
Avec un soupir, pas d'agacement, juste un peu triste qu'elle se mette à pleurer pour quelque chose qu'elle n'avait pas fait, je viens l'embrasser de nouveau dans le cou.
Si elle avait besoin d'être consolée, j'allais lui expliquer, lui répéter encore et encore, jusqu'à ce que les mots me manquent.

Je la prends dans mes bras après m'être un peu redressée puis la berce un peu de nouveau.
Sèche tes larmes ! ***


Allons... ne pleure pas... Je vais bien. Ce n'est pas grave, je t'assure.
Reste là, reste tranquille.


*** Ignorant le commentaire de Nivyan, je caresse les cheveux de Kaelianne tout en lui susurrant des mots doux.
Jusqu'à ce qu'elle se calme. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 21h43

 
Non, écoute-moi Mirwen.
Si tu as mal, c’est pour une raison très précise.
Et il ne faut pas que tu essaie de te la masquer par tes pensées.


***
Elle passe une main douce contre sa poitrine.
Contre son cœur, pauvre petit cœur.
***


Il va falloir faire plus attention à toi.

***
Elle le déclare sur un ton catégorique qu’aurait un médecin envers son patient.
***


Puisque le seul lien qu’on ait c’est les émotion trop fortes et les étreintes qui mettent ton cœur à mal, eh bien, il va falloir faire preuve de retenue et de pas provoquer d’autre incident.

***
Non, les explications de Mirwen n’ont visiblement pas été comprise, pas le moins du monde. Les larmes se sont taries très rapidement, elle réfléchit.
***


Il faut du repos. De la nourriture saine. Et fini les émotions trop fortes. Les câlins, d’accord, mais plus d’envolée passionnée, il faudra faire attention. Pour me contenir, il faudra que je face des gros efforts mais j’y arriverais. Après tout, simplement vivre à tes côtés devrait me suffire, je suis trop égoïste.

Allonge-toi. Tu as soif, je vais te chercher un verre d’eau ?
Je pense pas que ma magie fasse quoique ce soit à mon stade mais je peux t’appliquer des soins si tu pense que ça te ferais du bien.

Tu veux que je te masse ? Cela te détendrait.
Tu as mal ailleurs ?


***
Elle passe une main dans ses cheveux, si joli, si doux, elle aime le contacte de la soie noire. Déraisonnablement, elle ôte sa main.
***


Je m’occuperais de toi de mon mieux… je te le promets… je ferais tout pour que tu ailles mieux. Mais il va falloir faire ce que je dis, d’accord ?


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 22h02

 
*** Sur le coup, j'aurais plutôt eu envie de rire.
Seulement, je savais que Kaelianne pouvait être têtue, et que ça risquait de poser des problèmes...
Docilement, je lui dis : ***


D'accord, je te promets de faire attention.

Non, je veux que tu reste là... contre moi...
Hum... d'accord pour le massage... mais... tu me masse partout ?


*** Je dis ça en riant, puis je viens embrasser Kaelianne avec passion.
Je m'arrête bien vite, étant donné ce qu'elle venait de dire, elle risquerait de ne pas apprécier.
Il me faudrait trouver un compromis.
Justement, une idée me traverse l'esprit : ***


Dis... si je me repose toute la journée de demain, et que tu es là...
Ça ira ? Si tout va bien, on pourra continuer comme avant ?
Si tu veux, je peux me reposer un peu plus... mais pas trop.


*** J'affiche une moue contrite, puis je serre Kaelianne contre moi.
Ce qui compte, c'est que tu sois là.
Je lui souffle à l'oreille : ***


Si c'est toi qui me demande, je ferai ce que tu veux... Je t'aime...

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 20h46

 
***
Têtue est un euphémisme.

Elle a un sourire heureux à la promesse faite, tout va aller bien maintenant. Elle s’en liquéfierait de soulagement si elle pouvait. Pour achever le tout en une moue outrée et sur un ton de réprimande qu’elle répond à la presque innocente taquinerie.
***


Mirwen ! Il faut être sérieuse, non, pas partout.


***
Outrage qui achève d’être commis par un baiser dont la chasteté et la retenue sont un mirage.
Le fait le plus blessant étant la réponse immédiate qu’elle lui fait, sa proximité lui fait toujours perdre la tête, c’est impossible. La moue contrite et le câlin cette fois-ci très sage ne la font pas décrisper.
Il faut être forte !

Elle oblige Mirwen à s’allonger sur le ventre pour lui faire un massage des plus professionnels.

Strictement.
Purement.
Entièrement.
Professionnel.

Une idée, cela peut être si vile, cela s’installe et ça ne part plus.
Et plus le temps passe, plus elle fait jouer la peau sous ses doigts plus elle est persuadée qu’elle ne doit pas entraîner Mirwen dans des pratiques trop passionnées car délétères pour elle.
Il ne faut pas abimer plus son corps.

Une fois le massage achevé, elle se lève et ramasse ses habits. Elle enfile ses sous-vêtements.
Elle est déterminée, Mirwen passe avant elle. Elle ne doit pas être égoïste. Même si elle regrette amèrement de se rhabiller, même si l’abstinence lui fait peur.

Mirwen passe avant tout. Et si elle doit protéger Mirwen d’elle-même, elle le fera.
Elle regarde sa jupe dans ses mains, soupire, puis se décide à achever son habillage.

Tournant le dos à Mirwen, tentatrice des plus effroyables qui saurait sûrement faire fondre ses fraîches résolutions par un jeu tout à fait inégale.
Oui, mais Mirwen a promis, n'est-ce pas ?

***



Moi, c'est elle

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