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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 21h18
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| *** La difficulté promettait d'être partagée.
Mais j'avais promis, et j'allais essayer de m'y tenir. Kaelianne risquait d'être déçue, et en colère contre elle même si elle n'arrivait pas à se tenir.
Docile, je m'allonge sur le ventre et installe un coussin sous ma poitrine pour être plus confortablement placée pour le massage.
Je soupire de plaisir en sentant les mains de Kaelianne s'affairer.
Des plaisirs simples, éphémères. Les meilleurs.
Un instant, mes pensées vont à toutes celles qui combattent pour la sécurité de notre ville, qui passent une existence noble et fière, mais qui ne connaît pas ce genre de plaisir.
Peut-être qu'elles préfèrent le sang. Mais pour moi, rien ne vaut la douceur du contact de Kaelianne.
Une fois libérée de la ferme douceur des mains, je me tourne vers Kaelianne.
Un air déterminé tout à fait craquant. Je souris en sentant le rose me monter aux joues en sentant mon cœur battre plus fort dans ma poitrine.
Il ne faut pas y penser, pour le moment.
Je me lève et après un soupir j'imite Kaelianne.
Les vêtements nous empêcheront peut-être des envies soi-disant déplacées - pour ma santé.
Une fois les simples sous-vêtements mis, je viens quémander un petit service auprès de Kaelianne, venant dans son dos, l'enlaçant, et lui demandant juste : ***
Tu m'aiderais à remettre ma robe, si c'est pour mon bien ?
*** Je me dresse sur la pointe des pieds pour enfouir ma tête dans les cheveux de Kaelianne, respirant profondément par le nez, soufflant doucement un air chaud dans son cou.
Puis je me retire. Il ne faut pas, elle m'en voudrait.
Elle m'aide finalement à remettre ma robe, du bout des doigts.
Une fois la chose finie, je m'approche pour lui voler un baiser, rapide, pour ne pas la tenter...
Mais... ça va être dur.
Je fais face à Kaelianne et lui demande : ***
Je peux te demander quelque chose ?
J'aimerais que tu te reposes... d'accord ? Moi aussi, bien sûr.
Mais tu ne dors pas beaucoup je trouve...
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 21h46
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| ***
Elle a un haussement de sourcils septique.
***
J’ai dormi cette nuit. Je dors beaucoup déjà.
***
Si elle dormait trop, elle n’arriverait plus à dormir cette nuit. Mais dormir signifie ne plus la voir, mettre fin à toute tentation. Avec un soupire résigné elle s’allonge à nouveau sur le lit. Elle installe un des coussins et se recroqueville dans un bord. Ce lit est bien trop petit. Non, elle s’en fiche. Mirwen peut être contre elle, elle le veut, il faut simplement que cela ne soit que cela. Et cela ne sera que cela.
Ce n’est pas si dur.
Est-ce si important que cela finalement, le plaisir charnel ?
Elle se mordille la lèvre. Cette dispute intérieure interminable la fatigue. Elle n’arrivera pas à dormir. Pourtant elle fait semblant, n’arrivant sans doute que mal à cacher son agitation. Se tournant et se retournant. Elle sent que le sommeil va encore beaucoup la fuir, jusqu’à ce qu’elle ne puisse réellement plus, dans quelques jours. Cela reviendra.
Et puis sa moue boude. Elle dit que Mirwen sait mieux et qu’elle aidera plus. Cela la chagrine, elle aimait bien avoir l’avis de sa confidente jaune. Elle oubliera et ne boudera plus, mais elle aurait eu besoin d’elle, maintenant. Tout de suite.
La vie lui semble dure. Elle le savait, ce serait si dur. Si douloureux de revenir. D’accepter pour elle, de renoncer à la paix absolue.
Pourquoi est-ce qu’elle fait mal à Mirwen ? Elle le savait, elle n’aurait jamais dû revenir.
Même si Mirwen dit le contraire, elle sait maintenant que son corps n’est pas d’accord.
Elle aurait dû comprendre avant, mais sa mémoire est si floue.
Si floue.
C’est comme un vieux fantôme qui revient la hanter.
Si froid.
***
Mirwen… il … je … il ne faut pas… que … qu’on reste ensemble… juste pour moi. Il faut que tu pense à toi et à ta santé d’abord… c’est plus important…
***
Elle marmonne au mur, à demi-voix.
Elle se sent si mal de causer autant de douleur à Mirwen, de ne pas s’en être rendue compte plus vite.
Si inutile.
***
Moi, c'est elle | |
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 22h31
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| *** Je hoche la tête de manière négative...
Non, tu ne dors pas assez.
Heureusement, elle va quand même se coucher.
Je m'allonge à ses côtés.
Sage. Mirwen, sois sage...
Je viens simplement me mettre à ses côtés, pour essayer de la rassurer. De la calmer. Comme je l'ai toujours fait.
Mais les minutes passent sans qu'elle ne trouve le repos, puis elle finit par ressortir une vieille rengaine.
D'abord penser à moi, puis penser à elle.
Au risque de l'embrouiller de nouveau, je me penche au dessus d'elle et lui dis : ***
Bon.
Je reste avec toi parce que je t'aime. Je t'aime, donc ce qui te fait plaisir me fait plaisir aussi.
Je crois que pour toi, c'est pareil. Ce qui me fait plaisir, c'est d'être avec toi... Donc, si tu m'aimes, tu ne devrais même pas songer à vouloir t'éloigner de moi... pour mon bien ou pas.
Je sais que ça ne m'apportera rien de bon.
Je veux... juste... t'embrasser.
*** Joignant le geste à la parole, je viens l'embrasser tendrement.
Mais je m'écarte sagement, parce que j'ai promis.
Et je ferai un effort.
Je me lève, et lui dis : ***
Si tu n'arrives pas à dormir, eh bien... je vais te faire une tisane avec des herbes pour mieux dormir, ce soir.
En attendant... ben... je ne sais pas. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
*** Je m'assieds sur le bord du lit, regardant la jeune femme.
Je me sens un peu perdue, maintenant que je dois être sage.
Je ne sais pas si c'était une si bonne idée.
Je cligne des yeux, l'air malicieux et continue, imitant à merveille une enfant : ***
Dis, dis... si je suis sage... on pourra aller se balader demain ?!
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 22h50
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| ***
Pitié.
Elle passe un doigt rêveur sur ses lèvres, comme pour capturer un peu de la douceur de Mirwen, son souvenir qui s’enfuit déjà et qui pousse, pousse à venir elle-même rechercher une nouvelle fois ses lèvres pour prolonger le contacte. Il ne faut pas.
Pitié.
Elle garde les yeux fermés, définitivement, elle n’ose pas les ouvrir. Fuir son contacte visuel lui donne plus de force pour résister. L’envie passe. Elle la chasse, c’est un âpre combat, chaque détail infime la fait douter, flancher. Son odeur, son parfum si doux.
Pitié.
***
Ce n’est pas à cause de toi. C’est à cause de moi. J’ai peur.
J’ai peur de ne pas réussir.
Je ne sais pas soigner les gens. Je te suis inutile. Dans ce sens, je sais que tu m’aime, tu le dis, et j’aime que tu le dise. Je sais que tu aime m’avoir à tes côtés. Je sais que ton absence me rend folle.
Je sais tout ça.
***
Un silence.
***
Mirwen ? Je suis folle ? C’est ça ? Je suis folle…
Il n’y a pas d’autre explication...
***
Elle émet un petit couinement et se recroqueville encore plus.
***
Ou alors je vais devenir folle.
C’est juste une question de temps. Je n’y arrive pas ! pas ! pas ! PAS !
***
Elle se redresse violement, ses deux yeux hagards cherchent ceux de Mirwen. Elle s’agrippe aux draps.
***
Je n’y arrive pas. Je ne comprends pas. Pourquoi … ?
***
Les larmes qui brillent dans ses yeux sont de rages. Elle secoue la tête.
S’il-vous-plait.
Pitié.
Pitié.
Pitié.
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Moi, c'est elle | |
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 22h58
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| *** Sa tension est palpable.
Détresse.
Angoisse.
Des questions, toujours des questions... Je ne peux qu'apporter une réponse partielle, comme toujours.
Mais je ferai de mon mieux.
Les mots se bousculent. Aucune hésitation dans ma voix. Spontanée. ***
Tu sais soigner les gens. Je t'ai vue faire.
Tu me l'as fait.
Tu me l'as montré.
Si tu es folle ? Folle d'amour. Nulle folie n'est plus belle est plus douce que celle-ci qui nous étreint toutes deux. Je suis amoureuse... à la folie.
Mais cette folie n'est pas dangereuse. Je veux bien essayer de garder du repos. Jusqu'à demain ?
Ton cœur sait. Ton corps sait.
Je vais bien. Et nous savons toutes deux que nous retenir nous apportera plus de douleur et de chagrin que quoi que ce soit. Je peux être sage. Je veux être sage.
Mais pas si ça te fait mal. Pas si ça te rend folle. Pas si tu ne me l'ordonnes pas.
*** Avec une grâce féline, une flamme dans les yeux, je m'approche de Kaelianne.
Je suis là.
J'approche mes lèvres de son visage, et je mordille doucement ses lèvres.
Un mot de toi. Une seule chose, un geste... Je comprendrai.
Je ne veux pas t'y obliger.
Je me recule brusquement d'un pas, toujours cette flamme dansant dans mes yeux.
Mon regard d'ordinaire déstabilisant le devient encore plus. Mystique. Envoûtant.
Entropique.
Irrésistible.
Dis-moi ce que je veux entendre... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 23h14
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Aimantée.
Comme un pantin elle approche. La main qu’elle tend à son visage est tremblante. Elle vient frôler les lèvres. Elle retire sa main, craintive, rêveuse, hésitante, piégée.
Comment résister ?
Elle est prise. Mirwen sait, elle sait qu’elle fait ce qu’elle veut d’elle.
Elle se jetterait du haut d’une falaise si elle le lui demandait.
Sa volonté c’est envolée, elle n’arrive pas à détacher ses yeux d’elle.
Elle a peur, comme jamais.
Elle est morte de peur, la panique devient si intense qu’elle ne sent plus rien.
Elle est comme dans une bulle.
Elle sait qu’elle va fauter, elle sait qu’elle ne résistera pas.
Comment ?
Comment résister à telle tentation, à un tel déploiement de charmes.
C’est injuste.
Mirwen le sait, n’est-ce pas ?
Elle a conscience, de son pouvoir, du cœur qu’elle tient dans ses mains. Si frêle, il bat frénétique.
Kaelianne avance encore, envoûtée.
***
Je veux… la folie.
Je veux la folie.
***
Elle ferme les yeux, les rouvre.
Elle est si proche à présent.
Elle ne peut pas résister. Mirwen. Mirwen est trop forte.
Elle est si faible, si prise.
Esclave du regard double.
Offerte.
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Moi, c'est elle | |
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 23h31
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| *** User et abuser.
Ce que je fais est mal... je sens... je sens que j'ai une emprise sur elle...
Je ne contrôle même pas.
Je risque de le regretter.
Mais mon cœur en a décidé autrement.
Un baiser ? Hésitant. D'abord.
C'est ce que tu veux ?
Tu es sûre ?
Les lèvres revenant en guise de réponse.
Un doute subsiste... il ne tardera pas à s'envoler...
Une douce brise commence, les baisers volent, très tendres.
Qui sème le vent, récolte la tempête. Le retour risque d'être douloureux. Mais qu'importe ?
Cette fois, la douceur que j'avais voulu conserver par la lenteur n'est plus de mise. Je reste à moitié consciente, mais je me laisse porter. Instinctivement.
Touche mon âme.
Ressens à travers mon corps.
Nous partageons beaucoup.
L'élan amoureux continue...
Les vêtements tombent, très vite. Trop vite ?
De baiser en baiser,
De caresse en caresse,
Le moment de plaisir partagé jamais ne s'arrête.
Loin d'avoir l'air souffrante, j'ai l'air heureuse.
Un instant de paix.
Pas de doute. Pas de conflit.
Juste Kaelianne et moi, unies charnellement.
Alors que nous finissons par nous arrêter - les meilleurs choses ayant une fin - je me sens bien.
Je me blottis contre elle, le côté charmeur ayant disparu pour laisser place à l'enfant que je suis réellement.
J'ai fauté.
Mais n'y pensons plus. C'est pardonné ?
Je viens embrasser une dernière fois Kaelianne.
Puis je trouve une position confortable pour nous deux, et je caresse les cheveux de Kaelianne. Peut-être qu'elle finira par dormir, jusqu'au lendemain matin s'il le faut. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 23h52
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Extase. Sans limite.
Les tensions qui se délient, disparaissent.
Elle respire, par deux fois, profondément.
Elle saisit la main qui caresse ses cheveux pour l’embrasser, un baiser à chaque doigt.
Elle regarde Mirwen.
Elle n’a pas eu le choix.
Elle ne lui a pas laissé le choix.
Elle avait promis.
***
Mirwen… il ne faut pas promettre des choses qu’on ne tient pas.
C’est pas bien.
***
Elle se penche au dessus d’elle.
***
Ce n’est pas grave.
***
Elle caresse sa joue doucement.
***
Ce n’est pas grave, tu as raison. Je suis stupide de vouloir penser et faire des choses à mon idée. Je fais tout de travers. Je t’aime si fort.
Tu es si belle.
Mirwen.
Je suis à toi, tu le sais. Hein. Juste à toi.
Tout ce que tu veux, je te le donne.
***
Ses mains viennent caresser sa peau, ses épaules d’abord, son ventre, sa poitrine.
***
Partout, tout partout, un massage, tu le voulais.
***
Le massage n’est plus professionnel pour un sou, lascif, la langue n’hésite pas à compléter l’action des mains sensuelles qui glissent et caressent.
Tes yeux, ton corps, ta voix, pour toi j’irais n’importe où.
Et alors que le massage coquin comble la requête précédemment formulée.
Que le parcourt innocent des mains s’égare par mégarde.
Pour un court instant, elle aura peut-être l’impression jubilatoire un rien, juste par gourmandise, l’impression grisante, alors que Mirwen ploiera sous les caresses indécentes, de l’avoir en son pouvoir.
Moi aussi, je peux jouer ainsi.
Moi aussi, je sais charmer ?
Mais ce qui est absolument vrai, c’est que je suis à toi.
Tu fais de moi, ce que tu veux.
Je suis folle.
Tu as raison.
Je suis folle.
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Moi, c'est elle | |
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Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 00h10
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| *** Ne sachant pas quoi répondre à ces affirmations, je rougis.
Bêtement et simplement.
Je réponds à ses premières caresses par un sourire timide et dis : ***
Ce que tu veux de moi, tu le prends...
Moi aussi, je te donnerais tout...
Tu es comme une étoile. Tu brille plus que tout au milieu de mon ciel.
Et je ne peux pas résister... excuse-moi... Je suis une vilaine menteuse...
*** Je m'arrête là. Déjà le massage - pour peu que ça puisse être qualifié comme tel - commence.
Les caresses aidées d'une langue trop coquine m'arrachent des éclats de rire mêlés de joies.
Chatouilles... caresses... Quand les deux se confondent, puis finissent par de la tendresse.
Je me laisse dorloter par mon aimée.
Une fois mes vœux exaucés, je remercie Kaelianne d'un baiser et la serre contre moi.
Puis je la libère, et je me mets sous les draps, obligeant presque Kaelianne à m'y rejoindre avec mon regard autoritaire.
Serrées.
Une nouvelle étreinte, suivie d'un baiser.
Tu te reposes, d'accord ?
Je prends la tête de Kaelianne contre ma poitrine et caresse pensivement ses cheveux.
Je ne sais pas si c'est mal de pas être sage.
Mais je ne veux pas te quitter...
Tu veux qu'on vive ensemble toute la vie, hein ?
J'en rêve...
Un endroit où les hivers sont plus doux, et où la vie est plus agréable.
Si ça existe.
Je suis déjà heureuse ici.
Je vais te faire une surprise...
Repose-toi... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 14h49
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Kaelianne docile ploie au regard et vient la rejoindre.
Tout contre elle, cette lubie du repos la dérangerait presque, elle n’a pas sommeil.
La réponse fougueuse au baiser en témoigne.
Elle caresse la peau tendre et laiteuse, le galbe d’un sein rêveusement.
Elle n’a pas sommeil, non, mais elle s’endort quand même.
Les émotions et le manque de sommeil ont raison d’elle.
La douceur et la chaleur de Mirwen offrant un cocon si doux et si propice qu’elle s’y abandonne avec délectation.
Oui, ici elle est bien, et uniquement là.
Contre Mirwen, de pouvoir la sentir entière.
La vie sans elle n’aurait aucun sens.
S’en est étourdissant, mais pour son cœur ? Il faudra faire attention. Mais Mirwen ?
Elle ne peut pas se détacher d’elle, s’interdire les étreintes si délicieuses lui fait mal.
Mais j’aime plus Mirwen, ou le plaisir ?
Je voulais me prouver que j’aimais plus Mirwen.
Mais on ne peut pas séparer ?
Pourquoi je ne peux pas lui résister.
C’est doux, c’est si doux d’être folle. Je voudrais le rester pour l’éternité.
Folle, folle, folle.
~*~
Lorsqu’elle se réveille, le soir est déjà là.
Elle cherche Mirwen des yeux, sa présence autour d’elle.
***
Moi, c'est elle | |
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Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 19h59
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| *** La tentation de m'endormir aux côtés de Kaelianne est forte.
Mais j'ai déjà beaucoup dormi, et ne suis pas assez gourmande et insouciante pour ça.
Non.
Au bout de longues minutes, une fois la jeune femme endormie, je me lève précautionneusement. Sans faire de bruit.
Je m'habille en silence, et je sors acheter de quoi faire une bonne tisane pour le sommeil.
Une fois mon bonheur trouvé, je me débrouille aussi pour acheter de quoi manger le soir.
Je reviens dans la maison en fin d'après-midi. Kaelianne dort encore.
Je passe l'embrasser sur son front , à peine couvert par une mèche blonde.
Repose-toi bien...
Je m'occupe de préparer de grandes tartines sur lesquelles j'étale une purée de légumes bien épicés, ou une terrine sur d'autres.
Voilà pour un repas au lit, même si c'est mal. Je préparerai la tisane plus tard.
Je reviens voir Kaelianne et lui caresse très légèrement les cheveux, veillant à ne surtout pas la réveiller.
Je m'assieds sur une chaise et la regarde dormir. Son visage angélique laissant peu deviner les beaux rêves qui lui passeraient par la tête...
Je pourrais rester là à la regarder pendant longtemps, mais elle se retourne dans son sommeil, me faisant reprendre contact avec la réalité.
Je vais m'allonger à côté d'elle.
J'attendrai qu'elle se réveille, si elle se réveille, pour le repas et la tisane.
Au bout de quelques heures, elle ouvre les yeux.
J'ai pu me reposer, mais pas moyen de dormir. Somnoler, au mieux.
Quand elle émerge, je viens à sa rencontre.
Un baiser. ***
Comment tu te sens ?
Tu as faim ? Soif ?
Je vais nous chercher ce que j'ai préparé tout à l'heure...
*** Je me lève et apporte un plateau avec la nourriture, des verres et une carafe.
Je pose tout ça sur la table de chevet, en faisant un peu de place, puis je viens m'allonger contre Kaelianne en m'étirant, puis je l'embrasse de nouveau.
Moi, j'ai faim.
Je prends une tartine, et je l'amène en direction de la bouche de Kaelianne. Tu en veux ? ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 22h02
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| ***
Elle a un petit sourire émerveillé puis elle croque à pleine dent dans la tartine.
Le repas est englouti par l’affamée. Hautement apprécié, assurément.
Une fois leur faim rassasiée, elle vient remercier la cuisinière en la câlinant.
Elle ne parle pas, Kaelianne n’est pas bavarde, excepté quand elle se prend dans des problèmes de réflexions impossibles, parfois pour dire combien elle l’aime.
Mais sinon elle n’aime pas les mots. Ils ne sont pas ses amis.
Elle ne se souvient pas bien de ses rêves. Elle se souvient qu’ils étaient noirs. Et froids.
***
… Mirwen… j’ai fait des cauchemars… je crois…
***
Elle se réfugie un peu plus contre elle pour se réchauffer.
***
… Je ne me souviens plus… mais je sais que c’était affreux…
… tu étais en danger…
… et je n’avais plus de voix pour te prévenir…
… je ne pouvais pas bouger … juste te voir…
***
Elle enfoui sa tête au creux de son épaule. Mais ce n’était qu’un cauchemar, Mirwen est là, elle ne la quittera pas, ne s’éloignera pas.
Elle vient chercher un baiser pressant à ses lèvres. Rassure-moi. J’ai besoin de toi.
Elle s’agrippe ensuite à elle comme si ça vie en dépendait.
***
Mirwen… et si on était séparée sans le vouloir… on serait assez forte pour se retrouver ?
J’ai peur.
Je ne suis pas forte.
Je ne suis pas assez forte pour toi.
Je crois que je serais trop perdue. Je n’ai pas de force en moi.
Je suis lâche.
Moi, c'est elle | |
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 15h43
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| *** Je l'écoute avec attention sans rien dire.
De vilains cauchemars.
Mais tant que je suis là, tout sera oublié...
Je lui caresse le dos alors qu'elle s'agrippe à moi, comme si elle avait peur que je disparaisse et qu'elle ne puisse plus me toucher comme dans ses rêves.
J'essaye de la rassurer en lui disant : ***
C'est fini maintenant... les vilains rêves sont partis. Et tu es bien là contre moi.
Si on venait à être séparées, je sais qu'on se retrouverait. Mais je pense pas qu'on soit séparées.
Tu sais, tu as en toi beaucoup plus de force que tu ne penses. Une forte volonté. Je sais que tu n'y crois pas, mais quand le jour sera venu de faire face à une situation où tu en auras besoin, tu trouveras les ressources nécessaires pour t'en sortir.
En fait, je suis assez lâche, moi aussi... Mais... je sais que pour toi, je pourrais déplacer des montagnes. Et toi aussi, tu le pourrais. Pour me retrouver si le pire venait à se produire.
En tout cas, ce n'est pas bien de penser ça... il faut se dire que notre force nous servira à être sûres que jamais, jamais nous ne pourrons être séparées.
Et si je suis là, tu n'as pas à avoir peur...
*** Je l'embrasse sur la tête, puis je continue mes caresses dans le dos avec un peu plus de vigueur.
Le repas a fait du bien, mais je sens que Kaelianne ne se rendormira pas facilement.
L'air rêveuse, je continue les caresses en maintenant Kaelianne contre moi, puis je l'interroge : ***
Dis.
Tu crois que je suis trop gentille avec les gens ?
C'est vrai que je ne m'énerve pas. Je souris toujours.
Mais est-ce que ça risque pas de... me poser des problèmes ?
Je sais pas trop comment te dire ça.
C'est compliqué.
*** Je souffle doucement dans le cou de Kaelianne, puis j'y dépose un baiser.
Je vais m'embrouiller, si je commence à parler de ça.
Pour faire plus simple, je pose des questions assez bêtes : ***
Tu me verrais être comment, si je changeais ?
Et tu voudrais que je sois comment, si tu me veux différente ?
*** Une fois ces mots prononcés, je secoue la tête. Mes cheveux ne volent plus derrière moi, comme ils le faisaient avant...
J'ai changé...
Si ça te plaît, je changerai encore... Tout ce que tu voudras.
Même si ça prend du temps. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 21h16
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Elle écoute attentivement les questions. Elle regarde Mirwen, un peu perdue. Tu attends une réponse de moi ? Moi qui ne sait rien ? Moi qui ne sait même pas pour moi ? Moi qui ne suit qu’une ruine ? Moi qui suis si ignorante ? Moi qui me trompe, c’est toi qui me l’a montré. Je fais de travers.
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Des problèmes ? Tu as peur que les gens te fassent du mal ? Dis-moi… dis-moi qui te fais du mal et je… je vais lui briser la nuque.
***
Elle n’y arriverait pas, assurément, mais l’air furieux et protecteur qu’elle arbore est des plus adorables. Elle comprend, si Mirwen pose cela comme question c’est qu’elle a des problèmes. Et il faut qu’elle la protège. Oui, elle comprend enfin !
***
Qui ? Dis-moi qui !
Ne me cache pas cela, ne me ment pas encore, s’il-te-plait.
Je ne veux pas que tu change. Les autres … pourquoi ? Si je laissais les autres me changer ? Non ! Ils n’ont pas le droit de t’obliger à changer. Il faut te protéger, il faut nous protéger.
***
Elle gémit, affolée.
***
Les autres, tu en as peur !
Tu refuse de m’embrasser en publique à cause de ça.
Les autres. Leur regard.
Les convenances.
Tu voudrais être quoi ? Plus convenable. Débarrasse-toi de moi, tu changeras oui ! Beaucoup ! Tu deviendras laide comme le reste. Et tu perdras ta lumière.
Tu dis que tu m’aime ! Pourquoi changer ?
Tu crois que je ne t’aime pas comme ça ?
Tu pense que je suis une hypocrite qui te cacherait ça ? Quoi alors ! Que je reste avec toi juste pour … pour m’envoyer en l’air ? Parce que toi, je t’aime pas comme ça et que je te voudrais autrement ??
Je t’aime comme tu es ! Je ne veux pas que tu change à cause des autres !
Je veux pas que tu me quitte !!
***
Elle recule, au bord de la panique. Elle croise les bras sur sa poitrine nue. Elle se sent si désemparée, si seule. Pourquoi ? Pourquoi Mirwen veut changer ? Elle reprend sur un ton pitoyable.
***
Je ne te rends pas heureuse… et … c’est pour cela que tu veux changer… tu veux changer ta vie parce qu’elle ne te convient pas… je suis désolée… je fais tout ce que je peux… mais ça suffit jamais… je veux que tu sois heureuse…
… je te demande pardon Mirwen…
***
Elle relève ses yeux bleus magnétiques, elle ne pleure pas, ses yeux son secs, mais sa douleur transparaît comme si on pouvait lire son âme.
***
Moi, c'est elle | |
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 21h43
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| *** Je secoue la tête l'air paniqué, en voyant et en entendant Kaelianne qui s'affole.
Non, non... Je ne voulais pas dire ça...
Je m'empresse de la couper pour lui dire : ***
Ah... non. Je ne veux pas changer, sauf si tu me le demandais.
Parce que je sais que tu ne demande pas forcément si je ne le propose pas. Enfin... mes cheveux par exemple, tu ne me l'avais pas dit au début.
Oui, j'ai peur des autres. Mais je vais pas me débarrasser de toi... arrête donc de dire des bêtises.
Tu es irremplaçable.
*** Je l'embrasse sur les lèvres, puis je reprends : ***
Bien sûr que je ne te quitterai jamais. Je... j'avais juste un moment de doute. Tu ne m'en veux pas, j'espère ?
*** Elle se recule, et prononce des mots qui me font l'effet d'une douche froide.
Je cligne des yeux, éberluée, et mets quelques secondes avant de répliquer d'une voix calme et douce, me rapprochant au plus près de sa tête : ***
Rrrrr...
Chaton, arrête de dire n'importe quoi.
Tu sais autant que moi que je t'aime et que tu m'aimes, et ça me suffit pour être heureuse.
Je veux changer ma vie, c'est vrai. Pour que tu te sentes mieux, plus à ta place.
Voilà tout.
Tu me pardonnes de t'avoir fait penser des choses vilaines ?
*** Le fauve bondit.
J'enlace tendrement Kaelianne et viens la couvrir de baisers joueurs, les lèvres, un cou gracieusement offert, des seins généreux et attirants, des doigts fins et graciles.
Un véritable délice.
Je relève la tête avec un sourire carnassier, les yeux brillants de malice puis je lui souffle : ***
Ne me regarde pas comme ça, j'aime mieux quand tu ris !
*** S'ensuivent des chatouilles.
Une véritable torture pour la jeune femme qui part avec un désavantage considérable : elle est nue.
Allez, dis-moi que tu me pardonnes. ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 22h34
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Le Chaton se tortille, parcouru de tressaillement nerveux et de glousser. Il est chatouilleux, et Mirwen le sait, quelle attaque cruelle et vile face à un ennemi désarmé. Un combat inégale et Kaelianne demande rapidement grâce, les côtes douloureuse et le souffle court. Lorsque le bourreau fait enfin preuve de clémence et cesse sa torture, elle s’appuie sur son épaule d’une main, tenant ses côtes, le souffle agité.
Pour se jeter contre Mirwen et la faire rouler. Lui dérober un baiser.
***
Je veux simplement te connaître, on est ensemble tout le temps, on parle, on s’aime, on vit.
Et pourtant.
J’ai l’impression de ne pas te connaître vraiment encore.
Combien de temps ?
Si peu.
Je veux en passer plus encore.
Moi j’ai une vie… qui commence avec toi. Mais toi, tu étais déjà Mirwen avant de me rencontrer. Je trouve cela fascinant, et effrayant à la fois.
Tu as vécu longtemps sans moi.
Et moi aussi. Sans doute.
Je ne me souviens pas bien.
C’est un peu angoissant.
***
Elle passe une mèche de cheveux derrière son oreille et se laisser rouler sur le lit à côté de Mirwen. Les yeux perdus dans le vague, au-delà du plafond.
***
Tu as eu une éducation, toi.
Il faudra bien m’apprendre.
Dis…
Pourquoi les femmes ne peuvent pas avoir de bébé ensemble ?
Les enfants ne sont donc pas un fruit de l’amour.
C’est juste.
Horrible.
Comme morbide.
Et pourtant c’est quand même joli.
Et moi je suis pas née d’amour. Mais je peux aimer.
Pourquoi ?
Mirwen j’ai l’impression de ne pas savoir ce que je suis.
Ça me fait peur.
Et toi ? Tu sais qui tu es ?
Hein, on t’as appris à vivre avec les autres.
Dis…
Mirwen, pourquoi tu avais les cheveux longs ?
Moi, c'est elle | |
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 23h13
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| Je te regarde.
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Elle sourit, un sourire doux, ses yeux brillent doucement alors que son visage rayonne.
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Je te regarde.
Et je te vois.
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Elle caresse sa joue, comme précautionneusement.
***
Je t’ai vue, et tu as réveillé mon âme.
Je t’ai vue, et je t’ai suivie.
Si je te perds de vue, je suis aveugle.
***
Ses doigts se ferment sur une mèche de cheveux, qu’elle libère ensuite.
***
Et quand je te regarde, mon cœur s’émerveille.
Je suis folle.
Mais tout me semble doux.
***
Elle a un soupire heureux, elle cligne des yeux. Lorsqu’elle exprime de la joie tout son visage s’éclaire.
***
Mirwen ? Est-ce que tu as peur pour moi ?
Je sais. Parfois je réfléchis de travers.
Je fais des bêtises.
Je crois que je fais une bêtise très grave.
Mais je n’arrive pas à m’en empêcher.
La douleur… elle me donne de la force, elle m’allège.
***
Sa gorge se noue, elle ne continue pas. D'ailleurs qu'y a-t-il à dire de plus qu'elle gâche tout comme d'habitude ?
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Moi, c'est elle | |
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Le Merakih 8 Saptawarar 1510 à 23h27
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| *** Les mots me fascinent.
Ils dansent à mes oreilles.
J'écoute Kaelianne, mettant un certain temps avant de comprendre le sens.
Je souris bêtement.
Comprenant peut-être de travers, je lui demande : ***
Oui, j'ai peur pour toi... j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose. Mais je me dis que c'est normal. Tu penses peut-être la même chose pour moi ?
Je ne sais pas.
Qu'est-ce que tu veux dire par une bêtise très grave ? Tu parles de toi et moi ?
Je... ce n'est pas une bêtise... Mais, je... ne comprends pas où tu veux en venir.
Ça te fait mal ?
*** Un peu paniquée, je pose deux yeux inquisiteurs sur Kaelianne.
Qu'est-ce que tu me racontes ?
La douleur ?
Je dépose un baiser lascif dans le cou de Kaelianne, puis je me pose sur elle, ma tête enfoncée dans un coussin, par dessus son épaule.
Chiffe molle.
Je suis perdue... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Julung 9 Saptawarar 1510 à 00h11
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| … Non… oublie ça…
… les mots étaient idiots… maladroits…
Ce n’est pas pour toi et moi.
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Elle se redresse un peu et glisse Mirwen contre elle, elle la serre fort au creux de sa poitrine. Ne t’inquiète pas.
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Quand je suis près de toi, je n’ai pas mal. Je n’en ai pas besoin.
Nivyan dit :Mirwen ne doit pas savoir, crétine. Rappelle-toi de ce que je t’ai dis.
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La voix de sa moue retentit dans sa tête.
***
Mais … je ne veux pas lui cacher …
***
Kaelianne baragouine à voix haute, sans vraiment s’en rendre compte, elle regarde le haut de l’armoire.
***
Nivyan dit :Pas à voix haute, tu te rappelle comme elle s’est inquiétée pour ton bandage ! Elle en pleurait d’angoisse sans même savoir. Réfléchis, elle a peur pour toi. Ce n’est pas normal de s’aider de la douleur. C’est pas acceptable. Elle ne comprendra pas et te demanderas d’arrêter. Alors tu ne dois pas l’effrayer pour rien, pense à son cœur.
***
Un clignement d’yeux, Kaelianne semble revenir de son absence télépathique.
Elle vient chercher les lèvres de Mirwen, pressante, elle ne lui laisse pas le loisir de répondre. Ne pose pas de question. Alors qu’elle caresse le corps, elle se sent coupable. Elle utilise les caresses comme distraction. Non.
Elle cesse, et se lève, un baiser à son front, attends je reviens. Elle entre dans la cuisine.
Elle en ressort, un couteau à la main. Face au lit elle tend le bras. La lame s’enfonce sans une hésitation dans la chair de l’avant bras pour tracer une ligne pourpre qui ne tarde pas à laisser choir sur le parquet des gouttes vermeilles. C’est comme un cauchemar, la lame qui touche la peau délicate, la résistance de prime abord, puis la peau qui cède, qui se fait percer et la lame qui déchire. Affutée. Kaelianne redresse la tête. La douleur a fait perler à ses yeux des larmes. A moins que ça ne soit autre chose.
***
Ça c’est mal.
Mais ça m’aide.
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Elle regarde pensivement le couteau et courbe les épaules comme un enfant contrit qui attend une réprimande. Sur son armoire Nivyan gémit. Quelle crétine finie, zéro en psychologie, en tact et en n’importe quoi. Et Mirwen va sûrement lui râper sur le poil parce qu’elle a rien dit sur la recette miracle de Kaelianne pour évacuer son stresse et canaliser ses sentiments.
Le couteau qu’elle lance dans la cuisine émet un bruit métallique, il ne faut pas que Mirwen se blesse avec. Elle se sent dégoûtée par elle-même. Mirwen ne comprendra jamais. Mirwen n’aimera pas ça. Mirwen sera blessée.
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Je m’excuse.. je… je… je t’en supplie… ne me déteste pas…
Moi, c'est elle | |
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