|
|
|
Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 12h25
|
|
|
| *** Une question me traverse l'esprit, m'arrachant un sourire triste : pourquoi tout est-il toujours si compliqué ?
Cette réflexion me met étrangement de bonne humeur, un vent d'espoir soufflant pour moi...
Kaelianne va guérir, et tout ira bien.
Il ne faut pas que je m'inquiète, on va trouver une solution.
Je réponds à Nivyan : ***
Effectivement, il faut voir le bon côté des choses !
Et puis c'est bientôt fini.
J'espère qu'elle n'aura plus à subir ça...
Merci pour ton aide précieuse, Nivyan...
*** Toujours caressant les cheveux de Kaelianne, je lui murmure quelques mots gentils en évitant d'essayer de l'embrouiller en parlant de Lyzan.
Reste tranquille, je ne te quitte pas.
Puis, j'envoie une pensée à Lyzan : ***
Bon... apparemment il faudrait endormir Kaelianne, pour plus de sécurité.
À moins que tu n'aies quelque chose de magique pour ça, tu peux aller voir dans la salle de bains, dans un tiroir tu trouveras une trousse de soins, et dans les diverses choses il y a une potion pour les anesthésies.
Il faudra lui faire boire ça.
Amène la moi à l'entrée de la chambre, s'il te plaît.
*** Puis, je me concentre de nouveau sur Kaelianne...
Pour ton bien.
Tu dois me faire confiance... ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 13h47
|
|
|
| *** Je souris en entendant la voix de Lyzan dans ma tête.
J'embrasse Kaelianne puis je lui dis : ***
Tu n'as peut-être pas soif, mais j'ai envie que tu boives quelque chose.
Ça va t'aider à te détendre, et puis je serai là, à côté de toi...
D'accord ?
*** Je me sépare d'elle avec une dernière caresse sur la joue, puis je prends un verre sur la table de chevet et je me lève pour sortir de la chambre, rejoignant Lyzan.
Remerciement muet, un sourire chaleureux orne mon visage alors que je saisis la fiole qu'elle me tend, puis je vais dans la cuisine et je verse une bonne partie de la fiole dans le verre, puis j'ajoute de l'eau.
Je reviens voir Kaelianne avec le verre que je pose sur la table de chevet avant de m'assoir tout contre Kaelianne et de la serrer contre moi.
Je suis là, et ne te quitte plus, à présent...
Je lui place le verre entre les mains et lui dis dans un souffle : ***
Allez, bois ça s'il te plaît...
Je resterai à tes côtés, c'est promis.
Bientôt tu pourras de nouveau voir.
J'en suis persuadée...
Il faut me faire confiance.
Je t'aime...
*** Je l'embrasse tendrement avant de l'aider à se relever et à porter le verre à ses lèvres. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 17h34
|
|
|
| ***
Elle n’a pas soif, et pas envie de boire, mais elle lui fait confiance. Elle sent bien qu’il se passe quelque chose. Elle se laisse docilement aider à se relever, assise sur le lit, elle entoure des ses mains le verre porté à ses lèvres. C’est comme un souvenir amer, un goût amer.
Docilement elle boit tout le contenu du verre.
Elle se sent lucide, elle se sent tout à fait lucide. Et pourtant son corps devient lourd et fatigué. Un peut surprise elle constate qu’elle ne parvient pas à lutter contre la fatigue. Progressivement, elle se sent sombrer, peu à peu envahie par une fatigue irrésistible. Et elle se sent tomber, elle le sent avec une cruelle lucidité.
Alors que le corps bascule en arrière, son visage se fige sur une expression surprise.
Que m’as-tu fais semblent demander les yeux aveugles qui jugent à travers le sommeil opaque.
Que m’as-tu fais ?
La pensée explose dans l’esprit de Mirwen, alors que le corps bascule définitivement dans un sommeil profond. Un dernier sursaut, un dernier cri rempli de reproche. Alors qu’elle réalise la vérité. La vérité amère.
Le noir l’envahi.
Lourde et inerte, la grande tydale n’est plus qu’une poupée de chiffon que Mirwen accompagne doucement et installe sur le lit.
Nivyan se poste sur son armoire favorite pour mieux observer ce que vont faire les deux tydales, motre d’inquiétude.
Est-ce que ça va vraiment marcher ?
Lyzan est-elle capable de la guérir ?
Et est-ce que Kaelianne va encaisser le choc ?
Est-ce que ça va vraiment aller ?
Il n’y a aucune raison de s’inquiéter, après tout… Non ?
***
Moi, c'est elle | |
|
|
|
|
|
Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 17h49
|
|
|
| *** La pensée résonne dans ma tête comme une plainte emprunte de souffrance, et si Kaelianne avait pu voir, elle aurait vu les larmes silencieuses couler le long des joues, témoignant de la douleur que m'inspirait ce geste.
Une trahison.
J'installe le corps de Kaelianne confortablement sur le lit, sans faire de bruit, avec une dextérité et une concentration inébranlables.
Les larmes continuent de couler, inlassables, tombant sur le visage de la jeune femme, rendu flou à cause de ces mes yeux embués...
Sans me retourner, d'une voix éraillée, j'articule péniblement : ***
Tu peux venir maintenant...
*** Je ne lâche pas la main de Kaelianne.
Je la serre contre ma poitrine, assise sur le bord du lit, et me coupe un instant de la réalité, totalement absorbée dans ma contemplation muette gênée par ces satanées larmes qui refusent de s'arrêter de couler !
Neniel me sort de ma torpeur d'une pensée apaisante : ***
Neniel dit :Tu as fait ce qu'il fallait faire. Elle ne t'en voudra pas, elle comprendra.
Parce qu'elle t'aime, et que Lyzan va la soigner...
Allez, reprends-toi ! De quoi tu as l'air, à ton avis ?!
*** Je renifle bruyamment, puis je me tourne vers Lyzan en essayant de sourire.
Seule une grimace se dessine sur mon visage.
Mais les paroles de la moue ont réussi à faire stopper les larmes.
Je m'essuie d'un revers de manche, sans lâcher Kaelianne, puis je dis d'un voix à peine tremblante : ***
S'il te plaît...
Il faut la soigner.
Je ne peux pas t'aider.
J'en suis incapable.
Je suis incapable...
*** De nouveau les larmes se remettent à couler, et je serre le corps inerte de Kaelianne contre moi, posant ma tête contre son ventre, sanglotant doucement.
Elle est comme morte.
Je ne veux pas la perdre.
Je l'ai trahie.
Et si ça ne marche pas ? ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 26 Saptawarar 1510 à 18h12
|
|
|
| *** Suite à la demande Lyzan, je me relève et hoche la tête.
Sans un mot. Chassant les larmes.
Je prends la potion qu'elle me tend, et je commence à masser consciencieusement chaque partie du corps de Kaelianne, m'interrompant à la seconde demande de Lyzan.
Je respire profondément puis je lui montre le carnet du médecin que j'avais emporté, et, à côté, un parchemin avec des annotations concernant précisément le mal dont souffrait visiblement Kaelianne.
Je murmure d'une voix faible et éraillée : ***
Là...
Tu as tout ce qu'il te faut pour lancer le sort.
Si tu as besoin d'informations supplémentaires, ma connaissance de l'anatomie peut éventuellement t'aider.
Je suis là. Demande et je répondrai.
*** Sans reprendre mon souffle, je me remets à masser le corps de Kaelianne, me forçant à sourire en imaginant le moment où Kaelianne se réveillerait, en ayant recouvré la vue.
Aucune autre option n'était possible : elle devait guérir.
Plus qu'une certitude, un leitmotiv.
Je ferais mon possible, je mettrais ma vie, et même mon âme en jeu dans ce but.
Kaelianne guérirait.
Kaelianne vivrait.
Heureuse...
Une fois mon travail terminé, je me retourne vers Lyzan.
Les larmes avaient séché, et c'était une détermination farouche qui courait sur mon visage.
Un regard pénétrant, plein d'espoir et de bonté se posa sur elle.
Quelques secondes passèrent ainsi, puis, sans détourner les yeux ni ouvrir la bouche, Lyzan entendit des mots.
Simples, mais emplis de passion. ***
Une fois déjà elle s'était perdue dans les ténèbres.
J'ai ouvert une porte, et l'ai attirée vers la lumière.
C'est ton tour.
*** Plus qu'un ordre, la pensée exprimait une vérité absolue, source d'une confiance inébranlable dont Lyzan pouvait sentir la solennité au plus profond de son être.
J'étais différente, différente de celle qu'elle avait pu côtoyer par la pensée.
Différente même de ce que j'étais tout à l'heure.
Elle comprit qu'il était temps.
Temps de lancer le sort.
Je ne pouvais plus attendre, et mon visage déterminé ne pouvait pas le camoufler.
Je saisis la main de Kaelianne, puis, fermant les yeux, adressant une prière muette, j'attends en retenant mon souffle que Lyzan lance le sort de Guérison. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
Le Luang 27 Saptawarar 1510 à 23h31
|
|
|
| ***
Aprés avoir feuilletée quelques instants les différents documents, elle trouve un croquis qui semble lui plaire et le place à coté de la tête de Kealianne.. son calepin placé de l'autre coté.
Puis prenant son stylet et de l'encre, elle se met à tracer des arabesques rappelant les enluminures de certains parchemins sur le visage de la jeune Tydale..
Peu à peu, les lignes se concentrèrent autour des yeux ..bientôt suivies de glyphes d'Arkan tracés à même la peau..
Regardant un instant Mirwen penchée sur son amie, Lyzan se calme puis se mettant à genoux au bord du lit elle place les billes aux commissures des yeux et pose sa main sur le visage de Kaelianne, l'index et l'annulaire venant reposer sur ses paupière closes..
Inspirant profondément, elle commence alors à incanter..
Peu a peu les glyphes semblèrent briller légèrement, s'enroulant avec les arabesques autour des yeux.. Concentrant toute sa mana au bout de ses doigts, Lyzan continuait de psalmodier son incantation.. Quelques instants plus tard les inscriptions avaient totalement disparues, teintant les perles d'un noir de jai..
Finissant son Incantation elle respira profondément.. Puis recommença à incanter.. Puis encore.. et encore...
S'arrêtant enfin à bout de forces, elle retira les perles des yeux de la jeune femme et rangea les carnets, visiblement exténuée..
Fermant son sac, elle posa la main sur l'épaule de Mirwen..
***
A présent il lui faut du repos..
Les petits Papiers
Maitre Enlumineuse | |
|
|
|
|
|
Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 00h20
|
|
|
| *** J'avais suivi le rituel se dérouler, sans rien dire.
La gorge nouée par l'émotion et le doute.
Pourquoi douter quand tout allait s'arranger ?
Je ne pouvais m'en empêcher, mais au fond de moi, je savais que ça allait marcher.
Lyzan avait pris tant de précautions, et dépensé tant d'énergie que je restais admirative.
Elle avait fini.
Kaelianne allait guérir.
Un sourire grandissant petit à petit vient couvrir mes lèvres, et des larmes de joie se mettent à couler.
Lentement, très doucement, je viens me blottir contre Lyzan, comme une enfant perdue, et les larmes coulent.
Une longue minute passe, ainsi.
Éphémère.
Le temps pour moi de me reprendre.
Je renifle doucement, puis arrive à calmer mes larmes.
Je porte mes yeux vers Lyzan, le regard plein de gratitude, et d'une voix calme, posée, je lui dis simplement dans un souffle : ***
Merci...
Merci pour Kaelianne.
*** Puis je ferme les yeux, un instant, un air béat.
Prière sans paroles.
Vœu de bonheur.
Guérison.
Prenant tout naturellement Lyzan par la main, je sors de la chambre.
Une fois dans le salon, l'air gêné, je lui demande d'une voix timide : ***
Tu reviens demain, dis ?
J'ai envie que Kaelianne te voie.
S'il te plaît.
*** Puis, la discussion se continuant doucement, Lyzan comprend vite mon souhait de rester seule avec Kaelianne.
Pour me reposer, moi aussi.
J'en ai besoin.
Elle aussi...
Alors qu'elle referme la porte en partant, une dernière pensée l'accompagne.
Merci encore.
À demain...
Enfin, je vais rejoindre Kaelianne dans le lit.
Sans prendre la peine de me dévêtir.
Soudainement lasse, heureuse, pleinement, je pose ma tête contre le ventre de Kaelianne, l'entoure de mes bras et m'endors d'un sommeil sans rêves.
Profond et magique...
Contre celle que j'aime.
Quand elle se réveille, je suis toujours là.
Et le moindre mouvement me réveille moi aussi.
Heureuse. ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 20h40
|
|
|
| ***
Demain arrive vite, l’endormie n’ouvre pas les yeux d’ici là.
A la magie de Lyzan se mêle celle du repos pour opérer sur le corps blessé. Et puis après tout, la nuit est faite pour dormir.
C’est le retour de Lyzan, le lendemain, et les bruits de mouvements qu’ils impliquent qui la réveillèrent.
Elle frémit, ses cils papillonnent.
Il y a quelque chose d’anormal, il ne fait pas noir. Une lumière tamisée, des formes floues. Elle ne bouge pas, immobile, de peur que les images s’envolent. Elle ne bouge pas, pétrifiée, est-ce vraiment là ? Elle rêve ? Pourtant elle ne fait pas ce genre de rêve…
Puis elle ose enfin refermer les yeux pour les rouvrir. Ses grands yeux bleus parcourent la salle, un silence gêné, elle referme et rouvre encore une fois les yeux, pour être sûre. Elle a mal à la tête. Tout est flou, opaque. Mais elle voit la lumière.
Elle passe une main hésitante sur son visage.
C’est moi, je vois, ma main ?
Elle s’ébroue et se redresse doucement. Elle cherche un fantôme. Elle est éblouie. Il y a trop de lumière, elle ne distingue rien. Elle referme les yeux. Oscille et tangue jusqu’à la table.
Une odeur de thé flotte, et aussi l’odeur de Mirwen et celle de l’Etrangère.
L’Etrangère.
Qui a prêté le livre. Qui a fait vibrer la magie dans sa tête.
C’est elle qui m’a soignée ? sa petite moue lui répond par l’affirmative.
Elle titube et tâtonne toujours comme une aveugle mais ses yeux semblent s’activer hésitants.
Elle trouve Lyzan qu’elle attrape par le col, un peu au hasard sa vision ne lui permettant guère de discerner les formes. Mirwen lui a dit de remercier. Elle ne l’a pas fait pour les parchemins.
Alors là, il faut vraiment remercier, cela fera plaisir à Mirwen. Et puis elle se souvient bien de son odeur, pas comme celle de Mirwen.
Les doigts se referment sur le col alors qu’elle l’attire contre elle.
Et cette fois, c'est certain, il n'y a pas d'erreur dans le choix. Elle est passée devant Mirwen l'a frôlée un rien, puis a cherché la silhouette et l'odeur de Lyzan.
Elle caresse ses cheveux, puis passant une main délicate sur le visage de Lyzan pour en repérer les formes. Elle se penche doucement et vient déposer un baiser sucré à ses lèvres. Une drôle de façon de remercier en soit mais qui semble naturelle pour elle. Mirwen aime ça, donc Lyzan aussi. En faisant ça à Lyzan elle lui fait plaisir. Et puis elle aime ça. C'est tout.
Et comme cela ne semble pas lui déplaire comme expérience, elle recommence. Ce n’est pas un baiser strictement amicale mais il reste tendre, doux…
Elle laisse glisser les cheveux entre ses doigts, parcourt le galbe de ses joues rondes entre ses paumes. Lyzan est toute petite. C’est amusant, elle la serre encore contre elle, renonçant à goûter ses lèvres pour déposer des baisers dans son cou et la serrer contre sa poitrine, si fort. A l’en étouffer, la soulevant presque.
Elle parsème la peau blanche de baisers.
Et sur son armoire Nivyan qui lâche un : « Oh bah ça alors.. » surpris devant l’attitude si chaleureuse de Kaelianne pour la tydale qu’elle considérait comme une intruse il y a peu encore.
Et sans même le vouloir, la petite moue se sent désolée pour Mirwen. Quelle banane équeutée cette Kaelianne, quand il s’agit de tout faire de travers elle rate jamais.
J’aurais peut-être dû lui préciser dire qu’on n’embrassait pas tout le monde comme ça. Qu’est-ce que j’en savais qu’elle l’interpréterait comme ça ma définition. Oh zut, alors, Mirwen va encore me disputer. Non parce que c’est toujours ma faute, non mais ! Eh après tout c’est de sa faute si Kaelianne a eu son accident.
Non mais eh ! Ne recommence donc pas stupide !
Et si, ah mais après c’est Kae qui va me disputer si je l’interromps. Je sens que ça va finir avec des larmes cette histoire, je veux pas voir ça.
Je veux vraiment pas voir ça mais pourquoi je regarde encore ? rha !
***
Moi, c'est elle | |
|
|
|
|
|
Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 23h55
|
|
|
| *** Sitôt rentrée chez elle, Lyzan s'affaissa sur son lit.. Elle se sentait mal.. elle avait puisée dans son potentiel magique sans aucune réserve, lui donnant une impression de vertige...
Fermant les yeux, elle sombra dans un profond sommeil... ***
Mascarpone dit :Ohé ! Ohé !
*** des grognements se font entendre ***
Mascarpone dit :Oh la feignasse ! C'est l'heure de se lever ! T'a rendez vous !
***
Alors que sa Moue lui sautait dessus sans vergogne, Lyzan ouvrit péniblement les yeux...
Quelques longues heures de sommeil ne lui auraient cependant pas fait de mal..
La tête enfarinée, elle commença à se préparer...
Peu après, elle arrivait devant la maison de Kaelianne..
***
Mirwen ? C'est Lyzan, je suis là..
*** Saluant la Tydale, elle entra et s'assit avec elle à la table.. Papotant doucement autour d'un thé, elle n'entendit pas Kaelianne se lever.. Se n'est que lorsqu'elle entra en titubant dans la piece que Lyzan se leva, la regardant d'un air surprit, appréhendant un peu la réaction de Kaelianne... ***
Bonjour Kaelianne. Tu va bien ?
*** Avant qu'elle n'ai eut le temps de réagir, la jeune Tydale était déjà contre elle.. Le baisé la laissa sans réaction, elle était perdue, ne sachant quoi faire.. Rougissante, elle lança un regard d'appel à l'aide vers Mirwen.. La douceur de kaelianne la troublait, lui offrant un plaisir qu'elle n'avait connue depuis trop longtemps..Elle s'efforçait néanmoins de dissimuler au mieux ses pensées.. ***
De rien Kaelianne, le plaisir de te voir heureuse à nouveau est la plus beau des remerciements..
*** Elle faillit ne pas finir sa phrase, serrée dans les bras de la jeune Tydale, Lyzan Faisait de son mieux pour rester digne.. Posant ses mains sur ses épaules, elle la serra doucement contre elle.. ***
Merci Kaelianne, Merci..
*** La tête tournée vers Mirwen, elle ne savait quoi faire sans risquer une crise dont elle se serait bien passée... ***
Les petits Papiers
Maitre Enlumineuse | |
|
|
|
|
|
Le Merakih 29 Saptawarar 1510 à 00h19
|
|
|
| *** Kaelianne ne s'étant pas réveillée, je m'étais levée un peu avant l'arrivée de Lyzan.
Tout juste le temps de préparer du thé, sans avoir pris le temps de faire un peu de toilette ou de me changer.
L'air mal réveillée, mais avec un grand sourire chaleureux j'accueille Lyzan.
Le thé étant prêt pour nous, je reste à discuter quelques minutes, le temps pour Kaelianne de se lever.
En l'entendant marcher, je me retourne vers elle l'air toute excitée, attendant le verdict en toute confiance : est-ce qu'elle commençait à retrouver la vue ?
Sans même avoir eu ma réponse, ni même posé la question, Kaelianne m'ignore presque - passe encore - pour aller... remercier Lyzan ?
Les remerciements sont intenses. Sincères, allant certainement droit au cœur de Lyzan.
Là où elle devint rouge, j'étais écarlate.
Une jalousie immense surgit soudainement.
Je serre les poings. Fort. Jusqu'à m'enfoncer les ongles dans la peau, laissant de légères traces de sang sur ma main alors que je vois Lyzan me jeter des coups d'œil l'air de dire "je fais quoi ?".
Un éclair de fureur brille dans mon regard un instant - imperceptible - puis je souffle un grand coup, mes poings se desserrent, et je garde les yeux fermés un court instant.
Quand je les rouvre, je regarde Kaelianne l'air amusé, et éclate de rire.
Une fois calmée, je dis à voix haute d'un ton jovial, ne laissant aucunement deviner les sentiments qui m'avaient assaillie l'instant d'avant : ***
Ah ben ça... je crois que tu as été remerciée comme il se doit Lyzan...
Un peu trop, sans doute.
J'aurais peut-être dû préciser deux ou trois détails à Kaelianne, tu crois pas ?
Tu lui en veux ?
*** Je pouffe en silence, puis je m'approche des deux Tydales et prends Kaelianne par la main, la séparant de Lyzan, doucement, puis je me cale dans ses bras, amoureusement.
Tu es à moi, non mais...
Je soupire, et m'écarte un peu de Kaelianne, sans lui lâcher la main, et je regarde ses yeux.
Une question me brûle les lèvres, mais avant, je contemple son beau visage angélique.
J'admire ses lèvres, ses cheveux, ses joues, son menton...
Puis je passe une main dans son cou, avant de venir titiller son oreille. ***
Tu vois, elle t'a rendu la lumière.
Dans quelques jours, tu y verras de nouveau comme avant.
Pas vrai ?
*** Je viens l'embrasser du bout des lèvres, et l'entraine vers le lit.
Au fond de mon coeur bout toujours la jalousie.
Enfouie par un effort de volonté, pour le moment.
Le temps que Lyzan s'en aille, sûrement...
Une question innocente : ***
Tu veux manger ou boire quelque chose, Chaton ?
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
Le Merakih 29 Saptawarar 1510 à 01h25
|
|
|
| ***
Un peu surprise d’être séparée aussi soudainement de Lyzan elle émet un petit glapissement.
Elle sourit quand Mirwen la cajole, elle aime toujours autant cela.
Elle rit doucement et passe une main dans les cheveux courts de Mirwen.
Mais lorsque cette dernière fait mine de l’entraîner vers le lit, elle traîne des pieds.
Elle chuchote avec un air de gamine ravie, de manière pas assez discrète pour que la concernée ne l’entende pas. ***
Lyzan a des lèvres très douce tu savais ?
Et oui, j’ai bien faim, tu nous fais à manger Mirwen ?
***
Et Kaelianne lâche la main pour aller dans un coin de la maison et d’en sortir son précieux livre adoré. Qui est en fait celui de Lyzan mais c’est accessoire. Toujours est-il qu’elle revient vers la table. Elle marche toujours à l’aveuglette. Elle ne voit pas bien, même très mal, mais la lumière a libéré les ténèbres et elle se sent heureuse.
***
Et comme ça je peux poser des questions à Lyzan parce que je comprends pas des choses.
***
Tout va bien maintenant, tout va mieux, Mirwen rit de nouveau, elle va retrouver la vue, tout ça grâce à Lyzan.
Elle éprouve une admiration incroyable pour la magicienne.
Avec une autorité indiscutable, elle la fait s’assoir dans le fauteuil et vient se nicher sur ses genoux avec le livre. Le tableu étant amusant de voir une si grande fille sur les frêles genoux de Lyzan.
Tout à son inconscience morale, Kaelianne s’amuse avec une de ses mèches de cheveux. L’élève malgré sa motivation ne semble pas très motivée à travailler. Voire même très distraite.
***
Moi je vois pas encore. Alors je peux pas trop parler du livre.
***
Ledit livre est posé par terre alors qu’elle se tourne sur les genoux, se calant face à elle.
***
Tu es une grande magicienne alors. Comment tu fais ça ? Tu aime le ragout ? Mirwen fait le meilleur ragout du monde. Hein ? Dis Mirwen ? Tu nous fait un ragout ?
J’ai très faiiiiim !
J’ai le droit de manger Lyzan ?
***
La remarque amusée est conclue par un rire et elle s’exécute, venant mordiller avec une sensualité innocente le lobe de son oreille, puis de descendre jusqu’à ses lèvres encore. Elle découvre avec intérêt. C’est agréable de remercier les gens. Et si elle rougit, c’est pour dire qu’elle est contente de mon remerciement. Moi je trouve que ce n’était pas assez ! Ce qu’elle a fait mérite biiiien plus ! Elle ne pourra jamais payer sa dette.
***
Lyzan peut me demander n’importe quoi ! J’essaierais de le faire. Je sais faire pleins de choses. Je sais… je sais pas cuisiner, mais Mirwen elle sait cuisiner. Mirweeeeeeeeen ? c’est bientôt prêt ?
Je sais pas coudre, je sais faire le ménage, un peu !
Je peux te faire prendre un bain ! Te masser ! On a une jolie bassine bien assez grande pour deux ! Tu veux essayer ?
Tu veux que je te masse, tu veux des câlins, tu veux de l’argent ? Tu veux mes habits ? Tu veux que je te donne ma chose jaune qui parle ? Tu veux que je te donne ma maison ? Mais elle est aussi un peu à Mirwen, il faudrait demander sa permission. Et puis… tu veux… ?Mirwen m’a apprise plein de choses ! Elle m’a bien appris les points sensibles de nos corps ! Je peux te choyer comme une reine ! Le lit est très confortable ! Et les draps sont doux. Et puis il sent bon. Moi j’aime l’odeur du lit parce qu’il sent nous. Mais toi tu sens différent, mais j’aime aussi hein ! Tu veux du parfum ?
Hein dis ?
Tu veux quoi ?
*** La Tydale semble lancée dans sa volonté farouche de remercier Lyzan à la hauteur de son exploit et ne semble pas le moins du monde gênée d’être nue dans ses bras (parce qu’elle ne s’est toujours pas habillée) dans une position tout à fait inconfortable pour quelqu’un qui aurait quelques notions d’éducation et de sphère privée alors qu’elle se colle contre elle.
Elle prend les mains de Lyzan et les serre fort contre sa poitrine. Elle ferme un instant les yeux pour savourer la chaleur et la beauté de l’instant.
Elle colle ensuite sa tête contre la poitrine de Lyzan pour en écouter les battements du cœur et de s’en émerveiller. ***
C’est un cœur qui bat bien et fort !
J’aime bien entendre les cœurs. Celui de Mirwen est très joli.
Est-ce que tu aime que je t’embrasse ? Moi j’aime tes lèvres, elles sont douces. Je voudrais te remercier encore, et si tu aime je peux continuer autant de fois que tu veux !
Moi je pense pas que tu aies été trop remerciée.
Hm.
Non, il faut que tu sois mieux remerciée !
Mirwen c’est toi qui m’a dit qu’il fallait remercier, je veux être bien élevée !
Tu n’es pas fâchée si je ne mets pas la table, mais je ne vois pas bien, je voudrais pas encore casser une assiette !
C’est prêt bientôt ?
Mirwen… dis, il faut remercier Lyzan mieux !
***
Un petit bout de langue rose vient goûter à la gorge d’albâtre de Lyzan.
***
Je ne sais rien bien faire, mais je suis sûre que je peux faire quelque chose ! Le massage ? Le bain ? Tu as déjà découvert les points sensibles de ton corps ? Moi quand Mirwen me les a montré, c’est comme si le ciel avait explosé dans ma tête. Ca embrase tout le corps. Ça vrille de partout et tout prend une dimension incroyable de plaisir.
Et faire plaisir au gens pour les remercier, c’est ce qu’il faut non ?
***
Elle accompagne sa tirade de gestes expressifs.
***
Eh ! Mirwen, dis, tu serais d’accord pour qu’on fasse plaisir à Lyzan pour la remercier ?
Dis… tu crois que mon rêve que je t’avais raconté va se réaliser ?
J’en ai très envie !
Hein, dis, en parler ça m’a encore plus affamée !
Oh, et j'ai un peu de lait aussi ! là !
***
Alors qu'elle entoure d'une main le galbe rond et plein d'un de ses seins à la peau douce et veloutée, il y a un un petit plop qui coupe enfin la parole d’une Kaelianne très en verve. La téléportation de la moue s'étant faite entre les deux tydales.
***
Nivyan dit :
Avant toute chose je tiens à préciser que je ne suis pas donnable, ce serait bien que tu arrête de dire des bêtises, poireau mal luné !
Tu devrais peut-être aller t’habiller, tu ne pense pas ? Si on va manger, il faut que tu sois présentable à table.
Oh. Oui, c’est vrai. Je reviens.
***
Elle s’extirpe de sa position nichée contre Lyzan à regret pour filer à la recherche de quelques de ses habits qui traîneraient là par hasard. Elle trouve les sous-vêtements rapidement puisqu’ils sont rangés et lavés, puis dois tâtonner avec les indications de Nivyan qui est secrètement entrain de faire ses prières quand à l’éruption volcanique en préparation. Après quelques minutes de recherche, elle parvient a enfiler sa robe bleue légère. Celle que Mirwen aime beaucoup.
Nivyan était sûre d'une chose au moins c'est qu'après cette expérience désastreuse, elle renoncerait à sociabilité Kaelianne. C'est peine perdue avec un cas comme elle. Son ignorance la rend adorable mais aussi très dure à gérer. Cette pauvre Lyzan dans quelle situation elle s'est mise. Non mais elle y a été fort cette fois... Mirwen qui s'énerve jamais va sûrement me péter une durite ! Et j'aurais une Kaelianne Bis sur les bras, pitié, même si j'en ai pas ! C'est pas une vie de moue ça...
***
Moi, c'est elle | |
|
|
|
|
|
Le Merakih 29 Saptawarar 1510 à 15h37
|
|
|
| *** Je détourne la tête pour que Kaelianne ne voit pas ma grimace agacée.
Une pression sur sa main l'enjoint d'avancer vers le lit. ***
D'accord, je vais faire à manger pour nous trois.
Sois sage...
*** Comme si elle allait l'être...
Les mots ne suffisent pas.
Alors que je me dirige dans la cuisine et commence à préparer un ragoût, en sachant que ça plairait à Kaelianne.
Je l'entends dans la même pièce que Lyzan. Certainement collée contre elle...
Je me crispe en l'entendant, mais je reprends contenance et continue à préparer le repas avec hâte.
Tellement rapidement que je me coupe légèrement, et, sans un cri, sans un mot, mes yeux se brouillent.
Une inspiration, profonde, et les larmes refluent.
J'essaye de ne pas écouter Kaelianne.
Ses mots me blessent, profondément.
Mais je reprends le travail...
Une fois que Kaelianne est habillée, je m'interromps et me mets à l'entrée de la cuisine pour l'appeler d'une voix ferme, sèche, mais pas méchante pour autant : ***
Viens là, Kaelianne, j'ai besoin de toi.
Même si tu ne vois pas encore bien, ce n'est pas grave, tu verras !
*** Aucune réponse n'est attendue. Un ordre qui ne souffre d'aucune contradiction.
Prenant une voix qui s'efforce d'être plus douce, je demande à Lyzan de nous excuser un moment, et de patienter, puis je vais chercher moi-même Kaelianne, la prenant par la main avec fermeté, et l'amène dans la cuisine.
Une fois seules, je la regarde avec un air sévère et lui dis par la pensée : ***
Ce n'est pas comme ça qu'il faut remercier Lyzan.
Ce que tu as fait... c'est uniquement pour la personne que tu aimes le plus au monde.
Si c'est Lyzan, eh bien reste avec elle, et je m'en irai...
Si c'est moi, alors ne fais plus ça.
Je t'expliquerai pourquoi tout à l'heure, pas maintenant...
*** Je caresse sa joue puis je viens l'embrasser, pas longtemps, juste assez pour donner envie de continuer.
Mais d'un air triste je regarde Kaelianne et murmure : ***
Moi tu ne me remercie pas...
C'est vrai que je suis inutile.
Je ne pouvais pas te soigner, et je ne sais que faire la cuisine...
C'est injuste.
*** J'écarte les bras et viens me blottir contre Kaelianne, l'air toujours triste, et passe mes mains dans son dos.
J'y laisse une légère tâche de sang.
Mes mains sont toujours meurtries.
Mais je ne sens pas la douleur.
Je ne sens pas cette douleur.
Mon cœur soufre bien plus.
Je m'écarte, puis, tout en la tenant par la main, je vais me remettre au travail, lui demandant simplement d'une pensée, toujours l'air triste : ***
Reste à mes côtés, s'il te plaît...
*** Finalement, le repas finit par être prêt, m'excusant régulièrement auprès de Lyzan pour l'attente.
Je viens placer la table, accompagnée par Kaelianne à qui je fais signe de s'assoir en face de Lyzan, et non contre elle, puis j'apporte le ragoût.
Rien d'extraordinaire, le repas ayant certainement été préparé avec moins d'amour que d'habitude.
En tout cas, dans ma bouche, tout me semble fade.
J'ai l'air absente, mais je m'efforce de discuter un peu avec Lyzan qui pouvait deviner clairement le trouble qui m'envahit.
Mais je n'en parle pas.
Un sourire de façade.
Pas de crise de colère, pas de problèmes.
Je prends sur moi, tout en souffrant.
Sans rien pouvoir faire.
Peu avant la fin du repas, je me lève brusquement, l'air presque malade, et je me dépêche en direction de la chambre, après un rapide "excusez-moi".
Je m'effondre sur le lit.
J'étouffe un cri dans un oreiller et me mets à sangloter sans un bruit, la tête toujours dans l'oreiller, peinant à reprendre mon souffle.
Neniel jugeant bon d'intervenir se téléporte sur la table et s'adresse à Kaelianne : ***
Neniel dit :Hum, Kaelianne, tu devrais aller la voir.
Je crois qu'elle a besoin de toi.
Lyzan, heu, je pense que Mirwen est désolée de ce qui arrive... c'est assez imprévu...
Bon appétit, quand même !
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
Le Merakih 29 Saptawarar 1510 à 18h03
|
|
|
| ***
Elle ne comprend pas. Elle sent qu’elle a fait quelque chose qui n’a pas plut à Mirwen mais elle ne comprend pas quoi. Elle ne sait pas comment faire pour mieux remercier Lyzan que tout ce qui lui est venu à l’esprit, elle ne sait rien faire d’autre après tout. C’est injuste. Elle essaie d’être gentille et on la dispute. Sans rien lui expliquer non plus. Elle se tait. Elle n’a rien fait de mal, rien du tout. Pourquoi Mirwen la dispute-t-elle ? Mirwen sait bien qu’elle lui dit merci, elle ne comprend pas pourquoi elle se fâche à cause de cela.
Elle est tellement agacé par les bêtises qu’elle dit qu’elle ne répond pas, comme souvent ruminant ses pensées pour elle.
Elle reste à ses côtés, sagement.
Elle a envie de remercier Mirwen pour la nourriture mais elle a la gorge nouée par l’incompréhension encore, pourtant affamée elle picore dans son assiette. Elle sourit un peu désolée à Lyzan.
Elle adresse un regard à la stupide boule jaune à oreille à la suite de son intervention, un peu surprise par le départ rapide de Mirwen n’ayant pas pu voir son visage, elle ne se doute pas de l’état de cette dernière le moins du monde. Elle a un geste d’excuse auprès de Lyzan, je reviens, je vais voir ce qu’elle a.
Elle entre doucement dans la chambre. Elle distingue vaguement la masse sombre du lit, elle s’en approche doucement et vient ensuite tâtonner pour trouver Mirwen qu’elle heurte doucement. Après un instant de silence, elle demande.
***
Pourquoi tu pleure ? Tu n’es pas heureuse que je voie un peu maintenant ? Tu disais que ça marcherait, et maintenant tu fais la tête et tu pleure.
Tu n’es pas contente ?
Tu devrais, je serais moins un poids pour toi avec des yeux. Et tu ne seras plus obligée de faire la cuisine si tu n’aime pas.
Je n’aime pas quand tu pleure Mirwen… je n’aime pas du tout ça me fait mal au cœur.
Hein dis, arrête. Pourquoi tu pleure, tu n’es pas heureuse ?
C’est de ma faute, c’est ça ? C’est toujours de ma faute.
***
Elle glisse ses mains pour la relever et lui ôte de force le coussin avec lequel elle se cache.
***
Maintenant, tu arrête de pleurer. Lyzan est toujours là et après tout ce qu’elle a fait ce n’est pas bien de lui imposer ça. Si tu es un peu heureuse pour moi, alors arrête.
Je ne te vois pas, pas bien, c’est flou, je vois des tâches.
***
Elle caresse ses joues, essuie ses larmes avec un coin du drap. Elle vient déposer un baiser tendre à son front, son nez, sa bouche pour en faire cesser les tremblements des sanglots. Et à travers de ses caresses qui entourent Mirwen, elle essaie de la réconforter. Elle ne comprend pas, mais elle déteste quand Mirwen est triste. Elle l’attire dans le creux de ses bras, caresse ses cheveux. Elle la berce et fredonne une de ses petites mélodies qu’elle lui chantait parfois.
C’est fini, c’est fini maintenant les pleurs. Elle est désespérée de ne pas savoir guérir la peine et les larmes mieux. Elle dépose un nouveau baiser à ses lèvres, lascive.
***
Je ne veux pas te remercier. Parce que. Parce que ce n’est pas merci pour toi. Pas comme ça.
Mais merci pour la cuisine, alors ne pleure plus pour ça. Je voudrais te dire merci à chaque seconde mais ça serait inutile. Tu le sais bien. Ne soit pas jalouse si je dis merci à Lyzan alors. Le ragoût était très bon. Ne pleure plus.
Mirwen... tu m'aime toujours ? Je comprends pas pourquoi tu veux t'en aller...
Je suis pas assez bien, c'est ça, tu es déçue que je vois pas mieux. Je suis désolée.
Moi, c'est elle | |
|
|
|
|
|
Le Merakih 29 Saptawarar 1510 à 19h57
|
|
|
| *** Heureuse ?
Je ne sais pas... mes sentiments sont chamboulés.
Je ne m'énerve pas. Mais ça fait mal quand même...
Petit à petit, à l'aide du contact de Kaelianne, les larmes tarissent, et je me calme.
Comme une petite enfant, je profite de sa présence et de ses baisers, ronronnant presque de plaisir.
Quand je me sens assez en forme, c'est moi qui viens chercher un baiser, intense, fougueux, avant de retomber dans la douceur.
Je sépare mes lèvres des siennes pour lui répondre : ***
Je...
Il ne faut pas dire merci à Lyzan comme ça.
Je t'aime ! Bien sûr que je t'aime toujours.
Je ne veux pas partir. Non... Mais...
Je suis jalouse. Oui.
Je ne contrôle pas ça. Je ne veux PAS que tu remercie Lyzan avec des baisers.
Tu peux la prendre dans tes bras, et la serrer contre toi. Mais pas les baisers. Pas les caresses.
S'il te plaît.
Je... j'ai envie que tout ça reste juste entre nous.
Pas les autres.
Mon cœur ne veut pas. Ma tête non plus.
Ça ne se fait pas, normalement. Et Lyzan était gênée. Et tu m'as moi...
*** Oui, tu m'as moi.
Donc tu dois faire ce que je te demande.
C'est égoïste. Totalement.
Tu vas peut-être m'en vouloir, ou ne pas comprendre.
Mais moi, je ne suis pas parfaite.
Je m'en fiche.
Je ne veux pas que tu préfères une autre. Remerciements ou pas...
Un autre baiser, mes bras autour de son cou.
Puis je me lève un sourire aux lèvres, et je reviens, la main de Kaelianne dans la mienne...
Comme si rien ne s'était passé, je vais simplement m'assoir, et c'est d'une pensée que je m'excuse auprès de Lyzan : ***
Je suis désolée...
Je... ça va mieux maintenant.
S'il te plaît, ne laisse pas Kaelianne faire à sa façon. Il faudra qu'elle apprenne aussi.
Merci pour tout.
Merci beaucoup.
Si tu as besoin de quelque chose qui est à ma portée pour avoir soigné Kaelianne, je te l'offrirai.
Dis-le moi, simplement...
*** Je termine mon assiette, puis, d'une voix enjouée je demande : ***
Alors, ça vous a plu ?
*** J'adresse un clin d'œil à Kaelianne qui ne le voit peut-être même pas.
J'ai retrouvé mon bonheur.
Je l'avais égaré, un instant.
Mais il est là, à côté de moi.
Kaelianne.
***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
Le Matal 5 Otalir 1510 à 00h33
|
|
|
| *** Regarde Mirwen d'un air un peu perdu ***
Euh non, non .. Je ne lui en veux pas..
C'est juste .. un peu surprenant dirons nous...
*** Tournant dans la pièce, elle en admire la décoration.. Cherchant à se changer les idées.. Mais alors que Kaelianne revient et s'assoie sur ses genoux, la gêne refait surface.. ***
Et bien cela fait assez longtemps que je m'amusais avec les tours de magie que j'avais apprise de ma cousine.. Et puis j'aimais bien alors je m'y suis tenue et j'ai cherchée à m'améliorer.. Pouvoir aider mes Liadhas autrement que par mes parchemins est quelque chose que j'apprécie beaucoup ..
*** Cherche Mirwen des yeux ***
Et bien oui, c'est bon le ragout.. Mais c'est comme tout, ce qui compte dans un plat c'est l'intention..
Et quand à moi.. je ne suis pas comestible.
*** Prend un faux air vexé, mais au fur et à mesure que la jeune Tydale se fait plus caline, Lyzan se sent de plus en plus mal à l'aise.. ***
Tu sais, savoir que tu va bien et le fait que tu me parle est déjà un remerciement de taille.. Mais si tu veux il y a bien quelque chose que j'aimerais que tu fasse...
*** se penche à son oreille et murmure ***
Fait un gros calin à Mirwen quand je serais partie, elle a besoin de toi..
*** Une fois à table, l'ambiance à couper au couteau mettait la jeune femme une fois de plus mal à l'aise.. Décidément, ce n'étais pas une visite de tout repos .. Elle sourit légèrement à la pensée de Mirwen.. ***
Oui, Il vaux mieux surement..
La voir souriante est déjà une belle récompense..
*** Finissant son assiette, elle sourit à son hote ***
C'était très bon merci.
Les petits Papiers
Maitre Enlumineuse | |
|
|
|
|
|
Le Matal 5 Otalir 1510 à 20h04
|
|
|
| *** Heureusement Lyzan était quelqu'un d'extrêmement gentil.
Elle paraissait presque gênée d'être là, je lui adresse un sourire compatissant.
Elle doit être un peu perdue elle aussi après une réaction comme celle de Kaelianne, sans parler de la mienne...
Les mots m'échappent quand Lyzan murmure quelque chose à Kaelianne, mais je suis contente de voir qu'elle demande finalement quelque chose à Kaelianne.
La communication entre les deux est possible.
Une chose qui n'était... jamais arrivée ?
Soudain, un avenir radieux pour Kaelianne se profile.
Des amies... elle aurait beaucoup d'amies.
Elle s'y ferait, et moi aussi.
Je ne devais pas être jalouse.
Je viens caresser la joue de Kaelianne puis demande à Lyzan à voix haute : ***
Si... si tu as besoin de quoi que ce soit qu'il est en mon pouvoir d'offrir, n'hésite pas à me demander.
Je... nous te sommes redevables pour avoir rapporté la lumière, ici.
Je suis très contente que Kaelianne t'ait... appréciée à ta juste valeur, n'hésite pas à revenir nous voir. Préviens juste un peu avant, mais je serais toujours ravie de t'accueillir à notre table...
*** Je jette un regard amusé vers Kaelianne.
Elle changeait, c'était indéniable.
Elle avait beaucoup à apprendre encore, mais je savais qu'un gros pas allait être fait grâce à Lyzan.
Briser l'océan de solitude qui la portait jusqu'à ce qu'il ne soit qu'un vague souvenir.
Je prends sa main que je viens embrasser, comme pour lui témoigner de ma présence, puis je lui dis : ***
Tu vas bien guérir, d'accord ?
Tu me le promets ?
On ira se balader quand tu iras mieux, tu verras comme c'est beau, dehors...
Il faudra bien se couvrir, il commence à faire froid.
*** Je serre sa main, puis me tourne vers Lyzan : ***
Est-ce que je dois faire quelque chose de particulier pour aider Kaelianne à guérir, à ton avis ? À part bien sûr faire attention à ce qu'elle ne se fasse pas mal de nouveau...
*** Je me lève et commence à débarrasser la table, essayant de garder un œil sur Kaelianne... ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Julung 7 Otalir 1510 à 20h10
|
|
|
| *** Sourire factice.
Mutisme prolongé.
Doute.
Mon visage est entièrement tourné vers elle.
Je me perds dans le bleu de ses yeux.
Je n'y vois qu'un reflet du regard pétillant de vie qui devrait la caractériser.
Ce n'est pas dû à sa cécité.
C'est autre chose.
C'est ma faute ?
Je contiens un léger tremblement et me force à regarder Lyzan pour lui sourire.
Gardant ce sourire, je regarde Kaelianne.
Pourquoi ? Que se passe-t-il ?
C'est ma jalousie, sûrement. Elle ne doit pas comprendre.
Et elle a certainement raison, je dois être stupide...
Je dois lui parler.
Mettant tout mon cœur, une pensée s'envole : ***
Chaton... s'il te plaît.
Je sens que quelque chose ne va pas.
Si je fais mal les choses, que je dis mal les choses, je suis désolée.
Oh... et... on peut en parler même devant Lyzan, je m'en fiche.
Je te veux heureuse, et je n'arrive qu'à te rendre de nouveau muette.
J'ai... je suis maladroite, à ma façon.
Je suis prête à briser toutes les convenances pour toi. Si ça peut te rendre heureuse... véritablement...
*** Les yeux brillants, je jette un regard attendrissant à Kaelianne.
Ça va aller... ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
*** | |
|
|
|
|
|
|