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La Ruche

Karna d'Alciria

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Sujet lancé par Mirwen
Le 05-03-1510 à 15h22
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Posté par Mirwen,
Le 11-06-1510 à 16h54
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Alciria

Le Sukra 1 Manhur 1510 à 16h28

 
Le sommeil est lourd comme une chape de plomb.
Quand elle se réveille elle est tout aussi fatiguée.
Mais les habitudes qu'elle s'est forgée agissent à sa place, ne laissant paraitre qu'une humeur sombre. Rien que de très habituel en fait.

Silencieuse, elle suit Mirwen jusqu'à la salle de présentation des mâles.

Les mâles se succèdent et elle reste coite, maitrisant son dégout.
Ils lui paraissent tellement lourds. Pas de danse, pas de grâce, pas de rythme.
Et quand ils ne sont pas lourds ce n'est que manière.
Elle se force encore. Il faut en trouver un.

N'importe lequel pourrait bien faire l'affaire.
Ils sont tous ternes. Sans attraits.
Devoir choisir l'amène près de la panique.

Elle quitte la salle du regard et s'adosse au mur.
Tendant le bras, elle en désigne un au hasard.
Elle ne l'a même pas regardé. Si elle l'avait fait aurait elle seulement remarqué qu'il a des yeux semblables?
Sans doute pas. Car personne ne peut avoir Son regard.

~Lui


Le but fait loi

 
Mirwen

Le Dhiwara 2 Manhur 1510 à 16h08

 
*** La Tableau ferait-il bien les choses ? Seul l'avenir le dira.
Elle a choisi, avec dégoût visiblement, mais elle a fait son choix.
Elle se détourne, je regarde le mâle en train d'attendre quelque chose visiblement, ne se doutant pas encore qu'il venait d'être choisi pour une Union.

Aradan, 7 unions sans problèmes, dont une ayant donné naissance à deux jumelles... Un jeune mâle de 21 cycles assez charismatique mais plus petit que nombre de ses confrères.

Je me tournai vers Alciria : ***


Comme tu voudras, l'Union aura lieu aujourd'hui afin de ne plus faire trainer les choses, je vais procéder à un dernier examen sur chacun d'entre vous, et vous préparer à la cérémonie.

Pour cette Union, je peux te proposer diverses mixtures, drogues et plantes afin que tu ne sentes presque rien, mais tu n'en garderas aucun souvenir. Est-ce que ça t'intéresse ?


*** Je l'ai ensuite emmenée dans une salle d'examens, où après lui avoir demandé de se déshabiller j'ai réexaminé les parties intimes de son anatomie, puis je lui dis qu'elle était prête, et que j'allais devoir m'occuper du mâle.
J'appelai des apprenties pour qu'elles s'occupent de nettoyer Alciria, et de la préparer à l'Union, d'ici à ce que je revienne.

Je retournai voir Aradan, et lui annonçai la bonne nouvelle : ***


-Félicitations, tu as été choisi pour célébrer une Union, aujourd'hui même. Je ferai revitaliser ton sceau ensuite, ne t'inquiète pas pour ça.
Viens avec moi, je vais te briefer sur la conduite à tenir. Tu vas avoir 'l'honneur" de t'accoupler avec une symbiosée, héhé...


*** Je demandai à d'autres apprenties nourrices de me suivre, et je prévins la maîtresse du Harem de préparer la chambre pour l'Union.
Un bref examen permit de confirmer que le mâle était bien apte à procréer, aussi je le laissai aux bons soins des Anja's qui m'avaient suivie, pendant que je m'occupais de prévenir le mâle : ***


L'anja qui t'a choisie est quelqu'un de... particulier, elle n'est pas du Matriarcat, et est venue quand même de son plein gré pour ce qu'elle considère comme un fardeau je crois.
Donc, même si elle prend des drogues, tu devras faire particulièrement preuve de délicatesse, afin qu'elle puisse le supporter le mieux possible.
Fais de ton mieux !

Je reviendrai te voir juste avant la Cérémonie.


*** Après m'être assurée qu'il avait bien compris, je m'en retournai voir Alciria dont la toilette venait d'être faite.
Il me fallait lui demander une dernière chose : ***


Pour une Union, vous êtes généralement seuls tous les deux, mais si tu veux pour le bon déroulement de l'accouplement, je peux être présente et surveiller si quoi que ce soit va de travers.
Tu as entièrement le choix, mais normalement, tout va bien se passer...


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Alciria

Le Matal 4 Manhur 1510 à 23h38

 
Troublée.
Face à un chois en apparence facile elle hésite. Elle réalise enfin ce qu'il va se passer et a une furieuse envie de faire demi tour.
Doit elle ou non prendre cette drogue? Instinctivement cela la répugne; cette perte de contrôle de soi et du monde est un danger qu'elle ne peut se résoudre à affronter. Émousser ses sens sciemment équivaut dans son esprit à un suicide.
Elle consent enfin à le regarder; à le regarder vraiment, superposant à lui même toutes les obligations et les intrications de l'acte.
Arrivera-t-elle à le laisser approcher? Se laissera-t-elle toucher par un être tel que celui la? Elle ne sait pas.
Mais l'impulsivité est un risque qu'elle ne peut pas courir. Elle a décidé qu'elle irait au bout sans se retourner.
Surmontant sa répulsion avec effort elle répond à Mirwen, plus hésitante qu'elle ne le voudrait.
Et pourtant sa volonté tendue comme un fil de fer est toujours là bien présente derrière les mots.

~Je prendrais de votre... mixture..... La plus forte.


Elle ne regarde pas Mirwen. Elle ne la regardera plus jusqu'à l'entrée de la chambre. Docile mais absente pendant les derniers examens, seul son regard reste assez expressif pour eviter les questions autant que possible.
Le dernier avant de rentrer dans la chambre sera pour Mirwen. Long, très long c'est un fusillade en règle pour celle qui se permet d'émettre ne serait ce que l'hypothèse d'une faiblesse ou d'un besoin d'être rassurée.
Les lèvres toujours closes, sa main se tend attendant que la nourrice y dépose la drogue. Épaisse, verte, elle repose au fond d'une coupelle de bois et embaume l'air. L'anja la regarde longuement, la faisant tourner lentement comme pour en apercevoir tout les reflets.Avec un dernier soupir, elle l'avale d'un trait et rentre dans la chambre comme on va à la mort: vaillamment.

Sur le sol,la fourrure lui réchauffe les pieds nus. Il n'y a pas que ses pieds d'honteusement dévêtus d'ailleurs.
Pour contrer la sensation de vulnérabilité, elle se ramasse sur elle même. Accroupie, ses yeux fixent l'autre porte. Elle attend l'ennemi.
La drogue commence à faire effet et quand il rentre sa tête tourne. Décontenancée, elle porte la main à ses yeux mais quand elle les ferme le monde ne tourne que plus.
A la recherche de stabilité, sa main se porte en troisième appui à l'arrière en une pose bien plus suggestive qu'elle ne le réalise. De toute façon, elle réalise de moins en moins de choses.
Un sein se dévoile et le mâle se rapproche. Hésitant devant cette tydale qui ne semble pas vraiment l'avoir vu et qu'il ne veux pas effrayer.
Il lui effleure le bras et elle s'y agrippe, cherchant un point stable dans ce monde qui tourne toujours plus. Leurs yeux se rencontrent et le regard d'Alciria s'accroche au sien; seul point fixe. Prenant le geste comme le regard pour une invitation, le mâle n'hésite pas plus. Le poids mort de l'anja les dirige vers le sol.
Ils sombrent.

Plus tard, elle se réveille.
Elle a la bouche sèche et l'impression que tout les rejetons de Syfaria ont fait la fête dans sa tête tellement ça cogne.
La nausée petit à petit s'impose en sus sans vouloir pour autant arriver à la régurgitation salvatrice.
Lentement, difficilement, elle se tourne sur le ventre pour tenter de se mettre à quatre pattes.
Il faut qu'elle sorte d'ici.


Le but fait loi

 
Mirwen

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 15h43

 
*** Voyant qu'elle fuit mon regard, je comprends la réponse aux questions posées au bon moment.
Je m'attendais de toutes façons à ces réponses, j'ai fini par cerner un petit peu Alciria avec le temps.
Les derniers préparatifs se font, je donne la drogue à Alciria. Puis je l'amène devant la salle...
Une fois qu'elle est entrée, je vais voir le mâle, le temps que la drogue agisse, puis je l'envoie à son tour, avec les dernières recommandations.

Au bout de quelques minutes, le mâle sort doucement de la salle, laissant là l'Anja Karna dormir dans les coussins...

Je l'interroge du regard, il me répond succinctement qu'il n'avait pas eu de problèmes, la drogue aidant. Il avait été le plus doux possible.

L'instant d'après, j'étais penchée sur une Alciria nue et évanouie, avec d'autres Nourrices à mes côtés.

Nous l'avons précautionneusement transportée dans un lit, étant donné le coma dans lequel elle semblait être plongée.

Elle dort pendant longtemps, je la veille une bonne partie du temps... Au bout de 24 heures de sommeil, je commence à m'inquiéter, mais finalement je la vois qui émerge avec un air de lendemain de grosse beuverie - les effets secondaires de la drogue que je lui ai fournie, certainement...

D'une démarche pataude, elle essaye de se retourner et s'apprêtant à descendre - tomber - du lit en emportant les couvertures, et voyant ça je l'allonge d'une main ferme mais douce.

Je lui chuchote que tout va bien, qu'elle ne doit pas bouger, consciente du mal de crâne qui l'assaille et l'aide à boire un peu d'eau.

Elle grogne quelque chose qui ressemble tant à une insulte qu'à des remerciements, puis se rendort d'un sommeil léger, et bientôt elle se réveille de nouveau, l'air moins malade. ***


-J'suis où ?

-Dans une chambre, en sécurité. Au calme. D'ici quelques jours, on pourra t'examiner afin de savoir si le mâle a bien fait son travail.
D'ici là, prends des forces. Mange, même si tu n'en as certainement pas envie.


*** Joignant le geste à la parole, je lui tends un bout de pain, puis je lui tends une fiole en lui disant : ***


Ça, c'est pour que tu te rétablisses mieux, suite à la drogue que tu as pris.

*** Me levant, je désigne une pile de vêtements sur un meuble à côté du lit : ***


Quand tu auras fini de manger, tu prendras un bain. Je t'ai posé des vêtements là, tu t'habilleras et tu me rejoindras. Les servantes te guideront.

*** Je sortis, et fin mander un bain pour Alciria.

Une fois qu'elle m'eût rejointe, je lui expliquai brièvement quel allait être son emploi du temps : ***


Bien, Alciria. Si tu portes effectivement la vie en toi, comme nous le révèleront les tests qui surviendront bientôt, tu ne devras prendre aucun risque, pas d'activités physiques, rien de ce genre...
Normalement, les Anja Karna's aident les Nourrices comme moi dans leur travail, mais comme tu es un peu spéciale tu ne seras pas obligée de faire tout ça. Donc, tu es libre à l'intérieur de la Ruche de faire à peu près ce que tu veux.

Si tu as besoin de quelque chose, fais-moi appeler et je ferai ce qu'il faut pour te l'obtenir si je juge que tu peux l'avoir. Mais dans l'immédiat, tu vas rester dans ta chambre et te reposer, le temps qu'on te fasse passer les tests.


Neniel dit :
T'as du bol, parce qu'elles bossent d'habitude les futures mamans ! Je sais pas si tu mérites vraiment un traitement de faveur après ce que t'as fait à Mirwen !


Neniel, pas de ça !

Neniel dit :
Désolée, mais j'ai pas apprécié la façon dont elle t'avait traitée... La prochaine fois je prendrai son mou en otage et...


Il n'y aura pas de prochaine fois, c'était un malentendu, et c'est réglé.

Bon, des questions Alciria ?


*** Ainsi quelques jours passèrent avant d'aller faire passer certains tests à Alciria. Une fois les résultats de ceux-ci confirmant la grossesse de l'Anja, elle fut clairement interdite de quoi que ce fut d'un peu trop physique.

Ainsi passèrent les jours, et les nuits après eux, et leur succédèrent de nouveaux jours... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Alciria

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 23h00

 
Le monde est de coton rugueux.
Sans accroches.
Sans douceur.
Que valait il mieux?
Impuissante, elle se contente d'obéir aux gestes qui la pressent. Le sommeil devient refuge à cette non-réalité.

Quand elle se réveille à nouveau, Mirwen est la.
Trop fatiguée pour être de réelle mauvaise humeur, elle obéit à Mirwen. La fiole d'abord le repas ensuite.
Ça ne va pourtant pas très loin. Dès la première déglutition, la nausée du matin revient plus pressante cette fois.
Elle tente de gagner la fenêtre en hâte, s'affale en cours de route sur ses jambes pas encore trop stables et finit par se vomir dessus, incapable de retenir le renvoi.
Elle est dépité, fatiguée sans même la force d'une colère ou de tout autre sentiment que de la lassitude.
Le bain passera avant le repas.

Elle s'immerge longtemps, profitant de la chaleur de l'eau pour délasser chacun de ses muscles.
Petit à petit, le brouillard s'estompe et son regard reprend ses reflets acérés.
L'esprit aussi fonctionne à nouveau et avec lui tout le reste.

Habillée, elle peut enfin écouter et comprendre les mots de Mirwen en prenant cette fois un repas qui restera dans son ventre.
Elle sourit à la "faveur" qu'on lui fait. Simple question de bon sens selon elle:la mettre avec des enfants reviendrait sans doute à les condamner.
La voix rauque, elle parle enfin.

~OUais.
Vous auriez pas quelques parchos de decrepitudes.


Silence.
Mirwen ressemble tout à coup à un cocotte minute. Ou bien est ce un poisson? Difficile de juger elle n'a jamais vu ni l'un ni l'autre.
Elle soupire. Avant de réciter sur le ton d'un litanie bien apprise.

~NOn je ne les utiliserais pas je me contenterais de les apprendre. Vous comptez quand même pas me faire passer 5 mois assise dans un lit sans rien faire?

Nouveau regard.

~Contentez vous de me donner l'adresse d'un enlumineur qui prend les hyalins.
J'me démerderais.


Au ton, Alciria semble à nouveau parfaitement elle même. Le regard impératif ne souffre pas de faille non plus.
En fait c'était un ordre.
Le mou, elle s'est contentée de l'ignorer. Ces petites bêtes n'ont souvent pas à son gout assez de tête pour mériter répliques. Leran seul à droit cette fantaisie.


Le but fait loi

 
Mirwen

Le Sukra 8 Manhur 1510 à 14h58

 
*** La question de l'Anja Karna est surprenante, mais plus intriguée qu'énervée par son ton provocateur et sa demande, je finis par sourire et lui répondre : ***


C'est une demande intéressante... Que voulez-vous exactement comme parchemins ? J'ai des bases en ce qui concerne la décrépitude, et je connais un peu certains symbiosés qui pourraient peut-être s'occuper de ce que vous demandez, mais il me faut savoir précisément ce que vous demandez.

Pour ce qui est de les apprendre, pas de problème, du moment que vous faites bien attention. D'accord aussi à la limite pour quelques petits tours pour vous entraîner, mais pas plus. Pas de sorts qui gêneraient les autres, ni de sorts qui vous fatigueraient. Compris ?

Bon, je pense que c'est toujours mieux que vous les lanciez plutôt que de les subir ! Hi hi hi !

Ah, d'ailleurs, j'ai peut-être quelque chose qui pourrait vous aider à vous concentrer sur votre magie, c'est un pantin de bois qui, bien manipulé, facilite l'appréhension des flux. Je vous donnerai ça demain, ensuite je m'arrangerai pour vos parchemins. Bon, pas de bêtises pas contre... je vous rend des services qui ne seraient pas offerts à n'importe qui. N'en abusez pas Alciria...


*** Après l'avoir menée à sa chambre, je retournai à la mienne et cherchais à retrouver le pantin dont je lui avais parlé. Après une poignée de minutes, je mis enfin la main dessus...
Elle me rappelait un passé pas si lointain que ça au final...
J'essayai de percevoir les flux, et je finis par réussir à faire bouger le pantin... Puis, comme si c'était une personne, j'essayai de lui baisser sa vitalité.
La mana s'échappant de mon corps en vain me fit sourire.
Ça ne s'oublie pas, au fond...

Je le ramenai plus tôt que prévu, finalement, donc elle n'eut qu'une heure à attendre, à peu près. ***


Voilà, tu peux t'amuser avec ça... en attendant que je voie pour tes parchemins.

*** Enfin, je la laissai. Seule. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Alciria

Le Sukra 8 Manhur 1510 à 15h43

 
La vie est parfois plus facile que ce que l'on attendait d'elle. Faut pas lui en vouloir, elle capitalise les emmerdes pour une autre fois.
Alciria fronce les sourcils pour retrouver les sorts qu'elle voulait.

~Si je me rapele bien: Affaiblissement pour commencer, Poison, mort du héros et sang des faibles.
J'ai environ 300 hyalins, je ne mettrais sans doute pas plus. Pas tout de suite tout au moins.


Plus tard, elle se retrouve avec un pantin dans la main. ça ressemble vaguement aux poupées de quand elle était petite. Elle se sent conne.

~Ah ouais.
Merci.


C'est pas très enthousiaste mais c'est quand même sincère voire poli.
Quand Mirwen repart, elle joue un instant avec pour donner le change. Elle a en fait une toute autre idée.
Elle a entendu un nom, elle brule de vérifier quelques chose.

Plus tard, prétextant une envie de découvrir le marché, elle s'éclipsera discrètement.



Le but fait loi

 
Mirwen

Le Dhiwara 9 Manhur 1510 à 16h42

 
*** Le lendemain dans l'après midi, je passe à la bibliothèque afin de voir si les sorts qu'a demandé Alciria son disponibles à la vente.
La réponse est oui, je me renseigne sur le prix, puis je me dirige vers la Ruche pour prévenir Alciria des possibilités.
Je frappe à la porte de sa chambre puis j'entre. ***


Hajar Alciria, je me suis renseignée sur ce que tu m'as demandé.
Je doute qu'il y ait des symbiosés sachant écrire des parchemins de décrépitude ici, donc le seul moyen pour tes sorts serait de les acheter à la bibliothèque. Mais ils ne prennent que les Morions...

Bon, je peux peut-être te les acheter... mais ça fait cher quand même.

Mais éventuellement je pourrais te rendre ce service.

Si ça t'intéresse, tu devras attendre quelques jours de toutes façons, le temps de faire les tests.


*** Après s'être mises d'accord, je prévins une autre Nourrice de s'occuper des tests le lendemain, puis je me rendis à l'Alvéole voir les enfants. J'avais passé un peu moins de temps avec eux récemment... ***


***
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***

 
Alciria

Le Luang 10 Manhur 1510 à 23h32

 
Quand Mriwen revient, Alciria joue gentiment avec son pantin.
L'arc acquis plus tôt a été soigneusement caché sous le matelas. Même en cas de changement de draps, il passerait inaperçu: elle y a veillé.
Alciria joue donc avec le pantin. A l'arrivé de Mirwen, elle lui accorde même un sourire, elle d'une humeur exceptionnellement bonne; même sa garde chiourne en est toute ramollie persuadée que les hormones de grossesse sont déjà à l'œuvre. La bonne humeur n'est en fait du qu'à exceptionnelle bonne affaire qu'elle a faite sur son arc: un gambol viendrait lui foutre sa patte dans la gueule elle le prendrait avec la banane.
Alors puisque Mirwen semble vouloir s'ajouter au lot des bonnes nouvelles pourquoi pas. On va pas lui en vouloir non plus.
La voix posée et maitrisée elle répond, pleine de tact.

~ Dhanya nourrice.
Je vous rembourserais cela va de soi mais en hyalins. Je n'ai pas d'autre monnaie et aller chercher des cristaux est un peu risqué si je porte la vie vous en conviendrez.


Elle hoche la tête, satisfaite.

~Je crois que je peux attendre un peu.

Elle passa le reste de la journée les yeux sur son pantin, l'esprit tourné vers ce qui dormait sous le matelas.
Elle ne dormi bien mieux que depuis ses années, pensant toujours à ce qui se trouvait sous elle mais qu'elle ne pouvait sentir au travers du matelas.
Le lendemain, elle était prête pour les tests. Avant même la nourrice ou son chaperon.




Le but fait loi

 
Mirwen

Le Matal 11 Manhur 1510 à 20h50

 
*** Le lendemain, ce ne fut pas Mirwen qui vint s'occuper des examens d'Alciria, mais visiblement une autre Nourrice qui s'occupa d'elle.
Après un rapide examen corporel et un test à partir de prélèvements urinaires de l'Anja Karna, elle reçut la confirmation que la séance avec le mâle avait porté ses fruits : elle portait la vie, et bientôt le Matriarcat compterait une ou deux filles de plus, si le Tableau en voulait ainsi.
Elle put donc retourner vaquer à ses occupations, sans plus se soucier que ça de ce que sa Nourrice assignée pouvait devenir pendant ce temps.

En début de soirée, pourtant, je montre des signes de vie en venant frapper à sa porte... ***


Alciria ? Ah, j'ai appris la bonne nouvelle concernant l'accomplissement de ton Union. Félicitations, plus que quelques mois à attendre et si tout va bien tu offriras un beau cadeau au Matriarcat !
Désolée de ne pas avoir pu m'occuper de toi, mais j'étais occupée ailleurs.

Par ailleurs, je continue à me renseigner pour tes parchemins. C'est assez compliqué mais j'espère avoir trouvé un compromis. Tu devrais avoir les 3 premiers parchemins sous peu !

Voilà, je passais juste te dire ça, je vais te laisser, tu as l'air bien occupée... et j'ai du travail...


*** Une légère moue se lit sur mon visage, de même que les traits tirés et les cernes témoignent de ma fatigue physique et psychologique.
J'aurais aimé rester plus longtemps, faire une pause, parler à Alciria un peu au moins...
Mais j'attends juste sa réponse, avant de me diriger vers le travail qui m'attend. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Alciria

Le Julung 13 Manhur 1510 à 18h04

 
Quand Mirwen repasse la voir, elle trouve Alciria dans une position toute similaire à la veille. Pour un peu on jurerait qu'elle n'a pas bougé de la.
On en est pas loin. Elle s'applique un entrainement acharné sur le pantin dans le but de maitriser la sphère; l'apprentissage des parchemins n'en sera que plus aisé.
Les nouvelles de Mirwen sont bonnes pour elle. Le calme est plus profond que depuis bien des années. La ruche seule a ce pouvoir.
Mais, elle n'en a pas plus de considération pour les nourrices; preuve en est que la fatigue visible de Mirwen ne lui arrache même pas un mot.

~Dhanya nourrice. On ne me l'avait pas dit.


La porte se referme, elle se repenche sur le pantin.

Un mois passe, similaire à cette journée.
Alciria calme comme jamais, ne s'accorde aucune pose en plus que celles imposées par le personnel de la ruche et qui est dédié essentiellement aux examens médicaux, douche et nourriture. Certaines s'étonnent même voire s'inquiètent du fait qu'elle ne sort même pas dehors promener.
La progression n'est pas fulgurante mais néanmoins présente. Petit à petit l'oiseau fait son nid.

Pas que cet oiseau ci.
Mirwen passe la voir, rapidement, tout les matins. Alciria a pris l'habitude de ne faire ses réclamations qu'à cette dernière. Ce matin la, au milieu des examens de routine, elle en a une nouvelle a formuler.

~ Haka' hajar nourrice.
Vous n'auriez pas quelques essais sur les effluves et la corruption?



Le but fait loi

 
Mirwen

Le Vayang 14 Manhur 1510 à 17h56

 
*** Au bout de quelques jours, je trouvai le temps pour passer à la bibliothèque acheter les trois premiers parchemins demandés par Alciria, pour son plus grand plaisir.
Je lui offris donc, en lui disant qu'elle me payerait si elle y tenait quand je lui aurais apporté le quatrième et dernier sort.

Régulièrement, j'allais la voir, et au fil du temps mon état semblait se dégrader légèrement, étant de plus en plus renfermée, semblant toujours plus déprimée d'une semaine sur l'autre.
Et après un mois, ça ne s'était toujours pas amélioré quand j'entrai et entendis la demande d'Alciria. ***




Les effluves et la corruption...
Mouais, il doit y avoir quelque chose là dessus à la bibliothèque, je vais essayer de te trouver ça...
On peut savoir dans quel but ?

Je me renseignerai auprès de la bibliothécaire, je t'y accompagnerai si tu me promets de faire bien attention. Normalement tu ne devrais pas sortir en dehors de la Ruche... mais je suppose que ce serait plus problématique qu'autre chose de te confiner ici.


*** Ma voix était assez froide, résignée même, et après une seconde d'hésitation je décidai de ne pas raconter l'anecdote dont je me souvenais de manière assez globale, pensant que la bibliothécaire la connaissait mieux, et lui conterait certainement.

Sentant que je n'allais pas bien, j'eus droit à une pensée réconfortante de mon mou à ce moment : ***


Neniel dit :
Je sais que c'est dur d'oublier cet homme, mais tu vas de plus en plus mal, tu vas finir par tomber malade... il va falloir que tu tienne...
Peut-être que certaines drogues t'aideraient à tenir... ou bien des vacances, prendre l'air...


*** Je n'eus même pas la force de répondre en affichant un sourire, et une pensée lui fit comprendre que ce n'était pas le moment, et que j'allais bien.
Enfin, assez pour travailler.
Normalement...

Reportant mon attention sur Alciria, je lui donnai le rendez-vous : ***


Bien, on ira demain, si tu veux...
Profite bien de mon cadeau, j'espère qu'il te plaît bien, je te vois souvent concentrée dessus.
Kenara


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Alciria

Le Luang 17 Manhur 1510 à 15h50

 
Comme à son habitude, Les questions de mirwen se trouvent contournées.

~Simple curiosité nourrice.
Et comme vous le remarquez j'ai le temps.


Le malaise de la nourrice ne passe pas inaperçus à ses yeux aguerris mais elle n'en dit mot. Les soucis des autres ne sont pas de son ressort ou de son intérêt. Elle n'est même pas plus douce.

~ Dhanya.

Les jours passent et Mirwen la conduit finalement vers la bibliothèque qu'elle ne quitteras plus les mois suivant.
Son temps se partage entre ses recherches et son apprentissage.
De temps en temps, quand elle est seule, elle regarde sous le lit.

Les mois passent et Mirwen semble faner.
Elle le voit mais se refuse à aborder le sujet. Elle ne veux pas se mêler de ça. Les affaires de symbiosés sont toujours les plus chiantes, harassantes, collantes.
La vie qu'elle commence à sentir le lui rappelle assez; elle a assez donné.

Son humeur d'ailleurs ne s'arrange pas au fur et à mesure qu'elle laisse la mélancolie prendre le dessus.

Bientôt...



Le but fait loi

 
Mirwen

Le Luang 17 Manhur 1510 à 19h05

 
*** Ainsi le temps passa.
Plusieurs semaines s'écoulèrent, bientôt des mois entiers, des examens réguliers étaient menés afin de s'enquérir du bon développement de la grossesse.
À mesure que les recherches de l'Anja avançaient avec l'aide de Mirwen, de la bibliothécaire et des volumes traitant un sujet qui semblait tenir à cœur à Alciria - sans qu'elle s'attarde sur les raisons de son intérêt -, son ventre prenait du volume jusqu'à atteindre une certaine ampleur, signe d'un gros bébé ou, comme l'avait prédit l'astrologue, d'une naissance gémellaire.
Il ne devait rester qu'un mois environ, et la visite quotidienne d'Alciria n'eut pas lieu, un beau jour...
En échange, elle reçut une pensée de sa symbiote. ***


Neniel dit :
Mirwen a fait un malaise, elle va se remettre, là elle dort, mais ne l'attends pas. Tu devras te passer de bibliothèque.
D'ailleurs, vu l'état de ta grossesse tu ne pourras plus sortir je pense...
À plus !


*** Le lendemain, après avoir dormi toute la journée, j'étais un peu plus en forme. Je repris donc mon travail, et comme l'avait dit Neniel, les visites à la Bibliothèque furent interdites...
Puis, jour après jour, Alciria sentait de plus en plus de mouvement à l'intérieur de son corps, jusqu'à ce que les contractions se fassent régulières et plus fortes.
Étant bien surveillée, Alciria fut immédiatement amenée dans un endroit plus propice à l'accouchement, puis elle fut prise en charge par plusieurs Nourrices, dont je faisais bien sûr partie.
La rupture de la poche des eaux se fit sans complications apparentes, et après avoir proposé des drogues à Alciria, le travail commença.
La douleur était très forte, mais une certaine euphorie naquit par dessus, et Alciria se sentit partagée par ces deux événements assez étranges...
Le travail se passa sans complications, et une première tête apparut bien vite, suivie du reste du corps : c'était une fille !
Je coupai le cordon ombilical et posai l'enfant poussant des cris contre sa mère, elle semblait en bonne santé.
Mais les contractions continuaient, et le travail reprit.
Bientôt Alciria libéra une deuxième enfant, ce qui provoqua une joie immédiate auprès de toutes, surtout en constatant que c'était une deuxième fille qui venait se profiler pour le Matriarcat.
La posant à côté de sa jumelle, je félicitai chaleureusement la mère encore endolorie : ***


Félcitations Alciria, les mois d'attente ont porté leurs fruits !
Comment vas-tu appeler tes filles ? Tu y as un peu réfléchi ?
Patiente encore un petit peu, je vais vérifier que l'accouchement s'est bien déroulé et qu'il n'y a pas de risque d'infection.
Courage !


*** Après un examen minutieux, il semblait qu'il n'y aurait pas de problème, juste quelques écoulements sanguins mais rien d'anormal ni de dangereux.
J'aidai Alciria à donner la première tétée aux deux jeunes filles qui ne demandaient que ça, puis je leur fis prendre leur premier bain.
Pendant ce temps, d'autres Nourrices surveillaient constamment l'évolution de l'état de santé de la jeune Equilibrienne, tâchant de l'aider à se détendre au mieux.

Enfin, les jours qui suivirent l'accouchement permirent de constater que la mère et les enfants étaient en bonne santé, et si la première se remettait bien, les enfants étaient pleines de vie.
L'une des filles avait les yeux d'Alciria, l'autre semblait avoir un regard perçant comme son père... il ne fallait rien de plus pour rappeler de douloureux souvenirs à Alciria...

Finalement, tout s'était bien déroulé. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Alciria

Le Vayang 21 Manhur 1510 à 22h46

 
Chaque jour qui passe; elle maudit la lourdeur croissante de son corps qui la limite.
Chaque examen est passé avec cette attitude renfermée traduisant si bien l'humeur noire et agressive qu'elle contient fort difficilement. Sans enthousiasme, elle en devient étrangère à tout ce qui ne la regarde pas directement si bien que même l'absence de Mirwen lui passe presque inaperçu.
Cette inaction forcée combinée aux étranges élancements et mouvements de son ventre lui donne même parfois des larmes de rages et c'est de justesse qu'elle se retient de frapper ce qui grandit la.

L'accouchement se passe dans une brume de douleur vague ou les sons et les images se trouvent étouffés par cette douleur déchirante venue de ses entrailles. La joie vague qu'elle discerne par moments ne fait qu'augmenter cette rage. Si pour les nourrices le travail est rapide il n'est que bien trop long pour la future liadha. La seule joie qu'elle éprouve à la naissance est le soulagement de savoir que l'épreuve tire à sa fin. Elle ne regarde même pas les enfants qui sortent. Pire même, elle s'en désintéresse. Une nourrice novice tente bien de la convaincre et devant ses assauts répétés; Alciria devra menacer de tordre le cou du premier enfant qu'on la forcera à prendre dans les bras. Choquée, elle cessera la ses tentatives remarquant bien vite que la nature elle même semble avoir dépourvu cette tydale de maternité: ses seins eux même ne semblent pas contenir assez de lait pour un bébé chétif. Elle s'en ira, emportant les enfants drapée dans sa conscience professionnelle outrée.

Au milieu du bordel ambiant, Mirwen a enfin une question sensée: les noms.
Il n'y aura pas une seule hésitation, juste une peu de faiblesse dans le souffle.

~La première née s'appellera Letho.
L'autre... comme vous voudrez.

Finalement, elle se détendit avant de s'endormir épuisée et sereine
Sur les lèvres un reflet de sourire, celui d'une boucle bouclée, d'une histoire enfin terminée, d'un souvenir qui deviendra heureux.
Elle aura fait le travail pour deux.


Le but fait loi

 
Mirwen

Le Luang 24 Manhur 1510 à 19h16

 
*** L'indifférence de la nouvelle Liadha avait de quoi choquer quiconque ne la connaissait pas, mais Mirwen ne fit que pousser un soupir léger en la voyant négliger ses deux filles, les laissant aux soins des Nourrices.
Bien qu'épuisée, elle semblait enfin libérée d'un poids alors qu'un léger sourire naissait sur ses lèvres alors qu'elle s'endormait en entendant Mirwen lui chuchoter : ***


Alors je m'occuperai de Letho et de sa sœur... Alciria...
Elles seront élevées ensemble.


*** Les mains sales, moi aussi fatiguée, je m'assure que d'autres s'occuperont d'Alciria et ses filles avant d'aller me laver, prendre un bain chaud... Plus envie de penser à Alciria pour la journée. C'est fini, je m'accorde un petit peu de repos.
Pourtant, mes pensée restent focalisées là dessus... les enfants... oui, je vais en avoir moi aussi...
Quand ? Avec qui ? Aller voir la Caria, lui en parler...
Je nettoie le sang et la sueur sur moi et pose une main sur mon ventre.

La vie sera là, un jour...

Je reste plus longtemps que d'habitude dans le bain, un peu anesthésiée par la chaleur et des pensées d'une vie à venir avec une enfant en moi, mais quand je sors je reste troublée, presque effrayée par cette idée.
Je repense à Celegórn, notre vie, notre destin... j'aurais aimé... mais non. J'irai voir la Caria. Non. J'y vais maintenant... je ne peux plus ruminer mes pensées et attendre...

Avant ça, tout de même, je retourne voir Alciria qui dormait paisiblement par cette nuit étoilée... quel serait son destin, et quel serait celui de ses filles ?
J'étais là, debout devant elle, à la contempler... Je m'étais occupée d'elle, j'avais fait ce qu'elle voulait... Elle pourrait repartir.
Je me rendis compte que je l'aimais bien, elle avait un caractère et des goûts très différents des miens, mais cette différence me fascinait, et par certains côtés, je la jalousais.
Et là, j'étais jalouse de ses filles. Elle, elle était libre. Elle avait fini.
Moi pas. Mais c'était un choix, né d'illusions et de chimères qui se révélèrent douloureuses, auquel il me fallait remédier.

Avant de la quitter en lui laissant sa chambre, je lui déposai un léger baiser sur le front en lui disant "dors bien... mon amie"... et je refermai doucement la porte.

Je m'enquis de la santé de ses filles auprès d'autres Nourrices qui m'assurèrent qu'elle était pleine de vie, tout comme leur mère, et, à peine rassurée je me dirigeai vers la chambre de la Caria que j'allais déranger en pleine nuit avec le soutien de mon mou... soutien appréciable pour une jeune fille pleine de doutes et d'inquiétudes. ***


Neniel dit :
Courage Mirwen, je sais comme ça t'es difficile de parler de tout ça, mais je vois comme tu te fais du mal et je pense que ça te fera du bien d'en parler à quelqu'un.
Quelques minutes, voire quelques heures s'il le faut... mais il faut que tu t'ouvres à quelqu'un. Toi qui aimais tant les enfants, tu ne vas presque plus les voir, et alors que tu étais gentille avec tout le monde, te voilà froide et agressive par moments.
Tu dors de moins en moins bien, et tu vas finir par avoir des problèmes.
Je serai avec toi, va, tu peux compter sur moi...


*** Je respirai un grand coup, un peu stressée, puis me dirigeai d'un pas hésitant vers la chambre où se reposait la Caria, en remerciant mentalement ma moue... ***


***
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Alciria

Le Julung 10 Jayar 1510 à 15h58

 
Une nuit de repos.
Il lui en faudrait plus mais elle ne peux pas s'y résoudre.
Zarliff. Le mot sonne et résonne.
C'est un appel, plus qu'impérieux. Une convocation à laquelle elle ne peux deroger.
C'est L'equilibrium et c'est sa vie.

Rapidement, elle retourne le matelas sous les yeux ébahis de la nourrice qui la veille. Son arc est la tranquille et intact.
Mais il reste quelques menus objets. Sa voix est à nouveau tranchante, elle impose plus qu'elle ne propose.

~Le reste de mon paquetage avait été confié à la ruche j'aimerais le récupérer Nourrice.
Si la Carias n'est pas occupée, j'aimerais aussi la saluer mais je dois partir dans l'heure. Je vous attend sur le parvis.


Les quelques rumeurs qui ont pu filtrer sur son attitudes envers ses filles sont suffisantes pour ôter toute envie de réticence à la jeune femme qui lui fait face. Elle sort, presque en courant.



Le but fait loi

 
Mirwen

Le Julung 10 Jayar 1510 à 16h44

 
*** La pauvre Nourrice qui était restée vient chercher Mirwen pour lui expliquer l'attitude d'Alciria.
Je pousse un soupir et lui assure que je vais m'en occuper, me retournant déjà pour aller chercher ses affaires.

Hein ? Mais où sont passées ses armes ? Je les avais pourtant dans mon bureau... Qu'est-ce qui s'est passé ?
Bon, pas le temps d'y réfléchir... Je dois aller retrouver Alciria avant qu'elle parte.
Je prends à la va-vite trois parchemins de décrépitude, puis je vais la retrouver en me dépêchant.
Je fais tout de même prévenir la Carias avant de me rendre devant la Ruche où doit se trouver Alciria.
La voyant avec toutes ses affaires, un bel arc, et son sac, je comprends qu'elle est vraiment sur le point de partir.

Je m'approche d'elle avec un sourire fatigué. Je me suis dépêchée de venir, et elle soit s'étonner de me voir sans ses armes.
Je baisse légèrement la tête en signe de salut alors que je me place en face d'elle et que je lui dis : ***


À ce que je vois tu as bien récupéré et tu t'apprêtes à partir... Rentres-tu chez toi, en Equillibrium ?
Des rumeurs courent au Matriarcat comme quoi Kysall aurait choisi sa prochaine destination... déjà deux cités de tombées. J'espère qu'il n'y en aura pas d'autres...

Sinon, je suis vraiment désolée, mais je n'ai pas trouvé tes armes. Elles ont disparu, elles ne sont plus là où je les avais mises, mais je vois que tu ne m'as pas attendue pour obtenir un nouvel arc. Très bel arc d'ailleurs.
En contrepartie je te propose de garder la poupée que je t'avais prêté, et je t'ai aussi pris trois parchemins de décrépitude... En espérant que tu en fasses un bon usage.


*** Ma voix se trouble légèrement, je regarde mes pieds avant de relever la tête et de lui dire avec tendresse : ***


Malgré toute la difficulté qu'a été ton Karna, je suis heureuse que tu l'aies fait. J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi autoritaire et courageux, mais je pense être heureuse de te connaître. J'ai passé de bons moments avec toi, et j'espère pouvoir te recroiser un jour...

Permets-moi au moins de te raccompagner dehors, et... si je puis faire une dernière chose pour toi, c'est le moment...


Neniel dit :
Moi aussi je suis heureuse de vous avoir rencontré toi et Léran. T'as beau avoir mauvais caractère, tu es quand même impressionnante !
Tu vaux largement certaines de nos symbiosées, t'es aussi barge... T'as le profil, si jamais tu sais pas où aller à l'avenir.
Au plaisir de vous revoir...


***
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Alciria

Le Vayang 11 Jayar 1510 à 16h32

 
Mirwen deboule sur les pavés et Alciria se lève: elle sait que c'est pour elle.
Dans n'importe quelles autres situations, sans doute se serait elle lancée dans une serie d'imprecations, voire fait un scandale pour la perte de son matériel si précieux.
Mais la, elle n'a tout simplement pas le temps. Ses poings se serrent.

~Je n'ai pas le temps d'attendre que vous les retrouviez; je me débrouillerais.
Dhanya Nourrice mais ce pantin bien qu'utile en ville m'encombrera sur la route et je dois voyager rapidement. Zarliff a besoin de bras.
Et si vous me permettez ce conseil: Gagnez Utrynia! Elle aura sans doute besoin de bras et de têtes pour lutter.


Elle ramasse ses affaires et se dirige vers la porte. Il est temps.

~Continuez nourrice à faire vivre les filles de nos soeurs. Notre race ne doit pas s'eteindre. Pas trop vite tout au moins.
Et si vous vous rendez à Utrynia, tenez moi au courant de ce qu'il s'y passe. Une autre partie s'y joue. Tout aussi importante.


Elle se retourne, une dernière fois. En profite pour envoyer un bref au revoir télépathique à la Carias.

~Shirom.

Les premiers pas hors de la ville la comblent de joie.
La libertée, enfin.

~A Zarliff Leran!

Ce dernier trop heureux de la bonne humeur de sa symbiote sautille sur le haut de sa tête.
Dans son excitation, il lance un dernier cri vers Kryg ou Neniel se trouve.

Léran dit :
A un de ces jours ! Et perd plus ta symbiote!



Le but fait loi

 
Mirwen

Le Vayang 11 Jayar 1510 à 16h54

 
*** Un sourire gêné en voyant qu'elle n'appréciait pas d'avoir perdu ses armes... Enfin bon, comme elle semblait pressée, elle ne prit pas le temps de trop me le reprocher.
Refusant poliment l'un des cadeaux que je lui avais fait, je récupérai le pantin de bois qu'elle avait utilisé pour s'entraîner. Ça l'encombrerait ? Ben voyons...
Tant pis, ça m'apprendra à faire des cadeaux.
L'entendant parler de Zarliff, je lui réponds simplement : ***


Oui, il y aura besoin de toutes les bonnes volontés. J'espère que vous n'y perdrez pas la vie et que vous réussirez avec les autres à sauver la cité...

*** Entendant son conseil, je ne fis que hocher la tête. Elle mentionnait quelque chose dont j'étais à peine au courant.
Je me renseignerais, elle-même semblait en savoir plus que moi.
Je me sentais ridicule...

Puis elle partit, après une dernière exclamation de Léran.
Un geste de la main. Un au revoir. Je le souhaite...
Je murmurai pour moi-même : ***


Ne t'inquiète pas... je te préviendrai.

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