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Le Matal 26 Otalir 1510 à 23h09
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| *** Neniel observe la scène avec intérêt.
Moi, toujours la tête dans mon coussin, la peur au ventre.
La moue "rit" dans ma tête, avant de me dire : ***
Neniel dit :Tu devrais voir ça.
Je mettrais mes oreilles à couper que Kaelianne se prépare à lui donner un coup de tête, ou alors à l'embrasser passionnément.
Tu préfèrerais quelle version ?
*** Trop tendue pour éclater de rire, je me contente de sourire à mon coussin, et me relève petit à petit.
Discrètement, je m'approche sans faire de bruit, et passe la tête en dehors de la chambre, pour voir Kaelianne et Inanna face à face.
Je retiens mon souffle.
Et maintenant ? ***
***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 00h01
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| Tu peux dire à Mirwen que je la déteste s'il n'y a que les mots pour te contenter.
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Les voilà tes mots.
La voix est aussi douce que la peau laiteuse ou les courbes généreuse.
Elle se lève, quitte le contacte répugnant du mâle.
Oui, elle le sait, Mirwen a très bien entendu.
Nivyan lui a dit qu’elle était entrain d’épier à la porte avec Neniel.
Elle n’a pas eu besoin de regarder pour le savoir.
Comme une bête de cirque.
Elle a bien rit, s’est bien amusée.
Un jeu.
Tout ça n’est qu’un jeu pour Mirwen.
Comment cela pourrait-il être autre chose ?
Comment pourrait-elle se divertir à la regarder souffrir.
A cause d’elle.
Elle se dirige vers la sortie, très vite.
Partir d’ici.
Leur jeter la clé de leur maison à la tête.
Maeliss.
La Tydale se fige.
Elle ne peut pas laisser sa fille en danger ici !
Elle fait demi-tour en courant.
Il ne faut pas lui faire de mal ! Elle ne sait rien faire toute seule.
Et c’est sa fille.
La sienne.
Pas un autre jouet.
Elle n’avait pas pensé, qu’entre elle et sa fille il y aurait Mirwen.
Parce que le berceau est dans la chambre. Et Mirwen à la porte de cette dernière.
Et que cela signifie l'affronter.
Elle sent le désespoir, la colère, tout tournoie en elle.
A l'en noyer, elle en suffoque.
On ne pourra pas l'empêcher de prendre sa fille.
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Moi, c'est elle | |
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 00h26
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| Neniel dit :Oups.
*** Les mots glissent contre moi.
Blessants, mais au lieu d'attirer la tristesse, ils attirent la colère.
Contre qui ? Moi. Kaelianne. Inanna.
Tout le monde.
Je serre les poings, et me poste dans l'embrasure de la porte.
Kaelianne fuit.
Je jette un coup d'œil à Inanna. Colère.
Kaelianne revient.
Je mets un instant à comprendre ce qu'elle veut quand elle revient vers moi l'air déterminé.
Mais je le suis tout autant.
D'une pensée calme, je fais une demande simple à Inanna. ***
Je pense qu'il est temps que tu nous laisses.
Tu m'excuseras de ne pas te raccompagner...
*** Je plonge un regard sévère dans les yeux de Kaelianne avant de lui dire d'une voix ferme : ***
Qu'est-ce que tu crois que tu fais ?
Si tu t'en vas avec ta fille, ça ne vous apportera que des ennuis.
Tu as envie de "ça" pour elle ?
*** J'écarte les bras, vain signe d'opposition avant de me faire bousculer.
Je résiste un instant avant d'être repoussée sans ménagements contre un mur.
Maeliss se réveille et se met à crier alors que j'en fais de même à l'attention de Kaelianne. ***
TU ES INJUSTE !
Ce n'est pas à toi de partir.
Tu me détestes, alors je pars.
Je ne suis plus la bienvenue, et c'est ici chez toi...
*** Très rapidement, je me dépêche vers la porte que je ne manque pas de claquer en sortant.
Dehors, seule subsiste la colère.
Une pensée à Inanna. Sarcastique. ***
Ton humour est stupéfiant.
*** Je m'éloigne d'un pas rapide, sans un regard en arrière.
Dans le froid.
Seule avec mes larmes.
J'erre dans les rues de Kryg... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 00h39
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Les cris, les cris !
Elle ne se rend pas compte de la violence avec laquelle elle a poussé Mirwen.
Elle plonge dans le berceau pour prendre sa fille contre elle.
Elle la serre fort, elle prend sa petite couverture avec pour ne pas qu’elle ait froid.
Ne pleure pas. Arrête. Ne pleure pas.
Mirwen fini toujours par dire que c’est de la faute de maman.
Tu vois, c’est moi qui suis injuste.
Pas elle.
Elle enfile ses souliers. Quand on a des responsabilités, il faut les assumer. Dans un sac une couverture et quelques habits.
Voilà, on ne pars pas sur un coup de tête, on prévoit tout pour la chose stupide qui sait rien faire.
Elle n’accorde pas un regard à Inanna et sort à son tour.
Pas comme Mirwen, elle ouvre la porte et la referme délicatement.
Elle ajuste son sac à dos, son bébé contre elle, elle regarde la rue.
Bien. Allons-y.
Elle ne remarque pas Mirwen.
Prise dans ses pensées.
Ou plutôt ses efforts de non pensée.
Ne pas penser qu’elle a le cœur brisé.
Ne pas penser que Mirwen l’a détruite en jouant avec ce mâle à la faire souffrir.
Oublier.
Marcher.
***
Tu veux aller où Maeliss, je suis sûre que t’as jamais vu dehors.
C’est joli tu vas voir.
***
Sa petite moue vient se nicher dans le sac. Bien au chaud.
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Moi, c'est elle | |
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 01h00
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| *** Quelques minutes plus tard. ***
Neniel dit :Raaah, mais c'est n'importe quoi...
Tu vas pas en rester là quand même ?
Kaelianne, s'occuper seule de sa fille, non mais tu te rends compte ?
Hé... je te parle.
*** Voix lasse. ***
Laisse moi...
Neniel dit :Non non non !
Tu vas te ressaisir et aller voir Kaelianne. Elle doit pas faire de bêtise, et toi non plus...
SECOUE-TOI NON D'UN GAMBOL !
C'est de Kaelianne qu'on parle.
Je dois te rappeler que tu l'aimes ?
*** Ouch.
Les mots blessent.
Bien sûr que je l'aime.
Mais qu'est-ce que je peux faire ?
Mourir... je voudrais mourir.
Mais Neniel n'a pas l'air d'accord.
L'air contrariée elle reprend : ***
Neniel dit :Bon, flop total, Nivyan nous a clairement lâchées.
Elle doit m'en vouloir au moins autant que Kaelianne par rapport à toi.
Donc pour son aide, c'est râpé.
Mais il suffit de demander aux personnes, une grande blonde chevelue avec un enfant, ça passe pas inaperçu, loin de là...
Ah et...
Neniel dit :Inanna ?
Tu vas pas t'en tirer aussi bien, à cause de toi Mirwen et Kaelianne sont à moitié détruites toutes les deux.
Tu vas nous aider à retrouver Kaelianne.
On se donne rendez-vous devant la... heu... la corporation des artisans !
Neniel dit :... je viens de demander son aide à Inanna.
T'as pas le choix, pas la peine de râler.
Allez, zou !
À la prochaine rue, tu tournes vers la corporation des artisans.
*** Je me ressaisis.
J'obéis.
Le regard fermé.
Une envie de retrouver Kaelianne et de me jeter dans ses bras me harcèle.
Je la retrouverai.
Attendre Inanna... ***
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Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 01h20
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Avant.
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C'est ça un foyer ?
Dommage qu'il est manqué le moment joie et bonne humeur.
Et "famille unie". Parait que ça a du charme. Au moins chaud.
N'empêche c'était tout de sa faute. De sa générosité même.
C'était lui qui a acheté cette -petit oui oui- maison, et offerte.
Mieux aurait valu qu'il la garde comme débarra. Ou annexe.
Peut-être même donner à Salash, il ne se serrait pas perdu,
Le pauvre petit. Enfin c'était un peu proche de la principale.
Le voisinage aurait été tout dégradé. Mais bon demi-solution.
Ah ! qu'il s'en voulait en grand ordinateur de cette tragique,
Scène tellement destructive qu'il voulait suivre l'exemple.
Naaaan, galéjade . . . encore. Les gamines, franchement.
Pour rien au monde il assumerait ces actes honnêtement.
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Enfin libre de ses mouvement.
Sa pensée étant plus leste.
Le mïsh s'étire après la tension.
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Aka's Dhyana, des paroles aussi attendues que dégustée.
Moins le fond, mais c'est négligeable, là, comme souvent.
*** Soupir ***
Liadha Foha, j'ai de quoi vous cacher si jamais l'idée vous démange, ainsi que le désespoir.
Faites donc Mirwen, oubliez moi.
Bon je disais donc : mon thé.
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Toujours un petit quelque chose manquant.
Enfin, après tant d'émotions, de bruits, de cris.
On va baisser le seuil de chipotage. Un chouilla.
Puis vu que tout le monde s'en va vite, la vaisselle.
Sont-elles autonomes ? Question préliminaire. Retard.
Il oubliait : une petite pensée réconfortante à la brave Anja.
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Toujours stupéfiant, même si un moment j'ai cru que ma blague était tombée à l'eau.
Rayon de bonheur. | |
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Le Merakih 27 Otalir 1510 à 08h56
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C'est fait.
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Maintenant, il s'apprête à décamper.
Non, il n'oublie rien, c'est fâcheux.
Bon, juste un petit tour dehors, achat.
Quelques pâtisserie, à leurs retours,
Elles seront affamée. Voire du fruit.
C'est bon pour leurs corps qu'elles,
Malmènent. Les petites pommes,
Ramenées de loin. Insolite et bon.
Et puis se sera l'occasion première,
D'un repérage précis des alentours.
Si jamais il sent qu'il est adéquat,
D'éviter l'endroit un certain temps.
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Après.
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C'est fait.
Et bon vent.
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Rayon de bonheur. | |
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