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Quartier résidentiel

Une rencontre inattendue...

Faire un pas vers les autres pour qu'ils s'ouvrent et s'épanouissent.
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Sujet lancé par Mirwen
Le 24-05-1510 à 22h16
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Posté par Inanna Ereshkigal,
Le 27-10-1510 à 21h41
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Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 17h52

 
*** Son corps et son esprit semblent en désaccord.
Elle se lève brusquement, me faisant sursauter, et arrachant à Neniel un regard inquiet.

Elle est arrêtée à mi-chemin en direction des toilettes par ce qui sort de son estomac meurtri... La douleur...
Elle en est malade.

Je grimace, me lève et prends la jeune fille qui tremble légèrement dans mes bras, pour la réconforter. ***


Bon, ce n'est pas grave. Allonge-toi sur le lit, je vais nettoyer... D'accord ?

*** Puis, la maintenant dans mes bras, je la tourne vers le lit sur lequel j'essaye de l'allonger. Une fois ceci fait, je lui dépose un baiser sur la joue, lui souris, puis m'occuper de nettoyer le sol.
Au bout de quelques minutes, je prends un verre d'eau que je tends à Kaelianne. Pour faire passer le mauvais goût dans la bouche...
Je pose le verre sur la table de chevet.
Je prends la main de Kaelianne que je porte à mes lèvres, puis je m'allonge à ses côtés, le regard tourné vers le plafond.

Je m'adresse à moitié à moi-même, à moitié aux autres personnes présentes : ***


Pourquoi la vie est-elle parfois si dure envers celles qui méritent d'avoir une vie normale, heureuse ?

*** Mes lèvres tremblent. J'ai un peu peur de ce qui va arriver à Kaelianne. De ce qui va m'arriver.
Cette fois, je ne sais plus vraiment quoi faire...
C'est si nouveau, si soudain... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 18h14

 
***
Elle ne touche pas le verre. Ne bouge pas du lit où elle a été allongée.

Elle prend la main de Mirwen dans la sienne et la serre, crispée.
Mériter. Mériter. Elle gémit. Un son vague et informe.

Elle a la bouche pâteuse, le goût rance du vomit lui irrite les papilles.

Sa tête bascule douloureusement sur le côté dans l’espoir peut-être de croiser les yeux de Mirwen. Un regard coupable, un regard de désespoir et de tristesse. Résignée. Je ne serais jamais heureuse, semble-t-il dire. Elle a les yeux légèrement vitreux.

Elle ferme les yeux doucement sur un regard qui s’éteint, la main relâche sa pression pour devenir inerte dans celle de Mirwen. Elle soupire, un soupire léger et presque inaudible, de ceux qui ressemblent au dernier souffle des mourants.

Nivyan pousse un cri terrifié. Et en deux bonds vient se réfugier au creux de son cou. Pauvre petite boule apeurée qui sent sa symbiosée s’éloigner inexorablement. Le corps est-il la prison de l’esprit ? Il l’est en tout cas lorsqu’il est affamé, déshydraté et épuisé.

Elle sent tout glisser, se ternir et s’enfuir de son atteinte. Elle veut crier, elle veut appeler Mirwen à l’aide mais déjà le noir l’engloutit.
C’est peut-être mieux ainsi… pensa-t-elle une dernière fois.
Mirwen est gentille, et je n’ai pas le droit de la blesser plus longtemps, ni de l’utiliser, ni de la toucher, ni rien, elle ne doit pas s’attacher à un être comme moi.
Elle souffrirait…
Je n’ai pas le droit…
Elle m’oubliera. Cela la rendra un triste un peu, peut-être, on oublie toujours.

Mais si tu ne m’oublie pas trop vite… non cela importe peu. Mais moi j’emporte ton souvenir dans mon cœur. Il y est la seule flemme douce qui éclaire mes ténèbres.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 19h00

 
*** La main m'échappe.
Je sens que quelque chose ne va pas... Elle va mourir ? Non, impossible...
Elle était si faible pourtant.

Je bondis hors du lit, prenant un morceau de tissu que j'humidifie avant de tamponner le front et les lèvres de Kaelianne qui est étendue sur le lit. Inerte. J'ai senti qu'il y avait quelque chose, qu'elle s'éloignait... Un voyage dont on ne revient pas une fois la ligne franchie...

Tant bien que mal, je la fais boire en faisait bien attention de ne pas la faire s'étouffer.
Ça semble s'être bien passé. Elle a ingéré l'eau. Il faut espérer qu'elle ne le recrache pas...

Rapidement, je cherche des yeux quelque chose à manger. Trouvant quelques fruits dans une corbeille sur la table, j'en saisis un que je commence à mâcher. Ensuite, lui ouvrir la bouche, lui donner. Oui. Lui faire avaler... Voilà.
Recommencer...
Après plusieurs bouchées de nourriture que je lui ai fait avaler ainsi, je pose ma tête contre sa poitrine. Son cœur bat ? Oui. Faiblement... Je ne la savais pas si affaiblie...

Je reprends le tissu humide et continue à lui nettoyer le visage. Elle ne devrait pas tarder à reprendre des couleurs.

Il faudra certainement plusieurs jours avant qu'elle n'aille mieux... Repos complet nécessaire...

Je fouille rapidement parmi les fioles présentes sur l'étagère, j'en prends une qui contient une solution qu'il lui faudra prendre régulièrement pour lui redonner de l'énergie.
Je réussis à lui faire prendre sans problème.

Enfin, je la déshabille entièrement avant de la mettre dans le lit, bien au chaud. Je sens la chaleur qui me monte à la tête. La fièvre revient...
Un vertige.

Il faut tenir, pour son bien. La protéger... Jusqu'à l'épuisement complet s'il le faut...

Les minutes s'enchainent, je surveille constamment son état de santé, tout en essayant de rassurer Nivyan qui se lamente sur le sort de sa symbiosée. Elle va s'en sortir...
J'essaye moi aussi de m'en convaincre, mais ma voix n'est pas assez assurée.
Je tiens sa main. Je ne la lâche plus.

Neniel prend le relais pour s'occuper de Nivyan : ***


Neniel dit :
T'inquiète pas, Mirwen est très douée pour tout ce qui concerne les soins... Elle a été un peu surprise par la rapidité avec laquelle Kaelianne semblait s'éteindre.
Mais elle survivra.
Elle va juste avoir besoin de se reposer pendant un assez long moment... Ne t'en fais pas.

Le mieux que tu puisses faire, c'est d'avoir confiance en elles, elles travailleront de concert pour que l'une puisse revoir les yeux de l'autre. Allons, ne fais pas cette tête...


*** Oui. Ça va aller. Ça ne pourrait pas se passer autrement. Je panique un peu pour rien...

Au fil du temps, je me sens de plus en plus épuisée, la chaleur me brûlant la tête... Neniel semble s'en rendre compte et me conseille avec vigueur : ***


Neniel dit :
Ouh là... Toi aussi tu devrais te reposer, tu n'étais pas sensée être si active. Tu as encore de la fièvre.
Bon. Tu vas me faire plaisir, et dormir toi aussi. Je veillerai sur vous. Allez, va...


*** J'essaye de protester, mais je finis pas m'effondrer à moitié. Je fais l'effort de me déshabiller avant de me mettre aux côtés de Kaelianne, me serrant contre elle, lui tenant une main.
Je m'endors. Une nuit agitée, mais la chaleur de la main que je tiens est toujours là.
Je récupère.

Le lendemain, alors que je me réveille, Kaelianne dort toujours. Elle semble un peu plus en forme, mais est toujours dans un sommeil profond.

Je me lève, et comme la veille, je m'arrange pour lui donner à boire, à manger, et lui fais prendre son médicament.
Puis, je me tourne vers les mous et leur demande d'une voix fatiguée : ***


Alors, comment s'est passée la nuit ?

Neniel dit :
Elle semble dans une sorte de coma... Mais sinon elle semble aller mieux. Toi par contre, tu as eu un sommeil agité, je me suis demandée si tu n'allais pas te réveiller en criant par moments...
Mais ta fièvre semble être tombée un peu. Pour le moment du moins.


*** J'affichai un sourire forcé à Neniel, puis je reportai mon attention sur Kaelianne.

Je restai toute la soirée à veiller sur elle, jusqu'en début de soirée où elle commença à émerger. Je lui pris la main et lui caressai la joue en murmurant d'une voix douce : ***


Tu te sens mieux ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 19h40

 
***
Elle cille referme les yeux. Répétant ainsi quelque temps ce manège, le retour à la réalité semblant pénible.

Elle sent qu’il y a quelque chose qu’elle sait confusément. Qu’elle aurait dû faire, ou qu’elle a fait ?Des regrets, des remords ? Elle cille. Elle ne sait plus ce qu’elle savait. Elle aurait dû savoir quelque chose mais cela lui échappe.

Une légère pression sur la main de Mirwen.

Elle se redresse à moitié, patiente le temps d’un vertige qui lui fait tourner la tête. Elle constate sa nudité en passant une main sur sa poitrine. Elle ressent le vide en elle, plus profond encore.
Elle sourit, heureuse.
Elle ôte la main de sa poitrine, et vient la poser sur la joue de Mirwen.

Lentement la main descend le long de son cou, sa paume caressant la peau, en se nichant au creux de sa poitrine elle descend jusqu’à son nombril. Ce dernier semble l’intéresser. Les doigts errent autour. Elle vacille un nouveau vertige qui la fait s’appuyer contre son épaule. La main remonte au galbe de ses seins. Une caresse innocente, pensive et l’air un peu absente les gestes sont comme automatique.

Le noir. Elle le ressent encore jusqu’à la moelle. L’emprunte du vide et de la mort. Elle a envie de vomir encore. Mais elle ne veut plus.

Le souvenir de la chaleur qui embrase son corps lorsque les mains de Mirwen l’enlacent, la caresse, le feu. La fascination, la douceur, les sentiments qui s’affolent. La vie qui afflue toute entière en elle.

Elle se rapproche d’elle. Cherchant la chaleur de son corps. J’ai froid. J’ai si froid. Je suis si vide.
Elle se trémousse, se redresse et vient se hisser jusqu’aux lèvres de Mirwen qu’elle emprisonne dans les siennes.
La lumière et la chaleur de Mirwen contre elle. Elle dissipe la brume qui règne encore sur son corps et son esprit.
Elle a besoin de cette chaleur. Elle a besoin de se défaire du noir et du froid pour s’accrocher encore un peu. Mirwen l’a faite revenir, elle peut la garder à présent.

Les bras enlacent, les mains touchent, explorent.
Elle se presse contre elle, avec autant de vigueur que son corps fatigué le lui permet.
Comme l’assoiffé qui se penche à une fontaine, comme l’affamé devant un festin.
Un besoin vital de sentir la chaleur, à en défaillir, à se brûler jusqu’à l’âme.

Les lèvres se détachent un rien de celles de Mirwen, elle respire par saccade.

Ses sens endoloris, endormis se réveillent.
Le noir recule.
Mirwen, j’ai besoin de toi. Laisse-moi un peu de ta chaleur.
J’ai si froid.
Je suis si vide.
Je ne sens plus rien que l’absence.

Comment m’emplir à nouveau, c’est impossible.
Ô Mirwen, je suis si désolée de ne pas pouvoir te rendre ton soleil et de ne faire que te prendre ta chaleur.
Je suis comme une tique, comme une sangsue.

Elle vient déposer un baiser sur sa lèvre inférieure. Un deuxième à sa joue, appuyé.
Si chaude, si parfumée.
Je frissonne, j’ai si froid, mais ton seul contacte me fait me sentir moins noire et glacée. Je le sens au creux de mes reins, dans mon dos, je vibre. J’ai le cœur qui s’éveille, il commence une danse folle comme pour rattraper le temps perdu. Il devient comme fou.
Les lèvres sont reprises avec une urgence fiévreuse, pressante, audacieuse.
Vibrante d’un besoin profond de la chaleur qui réchauffe ses souvenirs, elle se prête encore une fois à ce jeu qui oscille sur une très contradictoire innocence pure et un désir lascif.

Ne me laisse pas ! Aide-moi !
Chaude et parfumée.
Douce et amère.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 21h11

 
*** Un sourire... Ça me réchauffe le cœur. Elle a l'air heureuse...
Des caresses... Je la reconnais bien là... Elle recherche en moi cette douceur qui lui manque tant.
Malgré tout elle semble un peu faible, en proie à des vertiges, mais elle va mieux...
C'est l'essentiel.

Je monte sur le lit, puis elle se rapproche de moi, tant bien que mal, cherchant à m'embrasser. Je partage ce moment avec passion, la serrant contre moi pour lui faire sentir ma présence. Tu m'as fait peur. Tu m'as manquée...

Comme l'autre nuit, je la sens qui cherche à multiplier les caresses, toujours avec plus de douceur et de sensualité.
Me laissant entrainer, mon corps fait écho au sien avec toute la tendresse dont je suis capable.

Elle en veut toujours plus. Jamais rassasiée. Elle se nourrit de moi, encore plus, puis elle détache ses lèvres des miennes un instant. Je sens son souffle chaud contre moi.
Ses yeux parlent pour elle. Elle est sur le point de me dévorer...

La danse reprend, toujours cette sensation d'être dévorée, ses lèvres happant les miennes avec appétit.
Elle semble partie pour ne pas s'arrêter, mais son corps est fatigué. Le mien aussi.
Je lui fais comprendre qu'il faut arrêter en arrêtant de lui rendre ses caresses, puis en me décalant légèrement de manière à ce qu'elle puisse difficilement m'embrasser.

Je lui souris. La regarde dans les yeux et entr'ouvre les lèvres pour dire : ***


Si tu veux continuer, il te faut reprendre des forces, te nourrir, boire...
Après ça, il faudra prendre un bain. Tu es restée plus d'une journée au lit, ça ne te fera pas de mal, et à moi non plus.
Allez, reste allongée, ne bouge pas pour le moment.


*** Je me lève et m'habille, me préparant à sortir, mais avant je m'assure que Kaelianne va manger un petit peu.
Voyant que lui proposer à manger n'a pour tout effet que de lui faire détourner la tête alors que j'approche la nourriture, je me sers de la même méthode que quand elle était dans le coma, à savoir lui prémâcher les aliments pour les lui donner de bouche à bouche. Méthode des moins ragoûtantes mais qui a pour avantage son efficacité dans la mesure où elle ne recrache pas ce qu'on lui donne. Et ce sera plus facile à digérer, donc elle prendra des forces plus facilement...

Une fois ceci fait, je dis à Neniel et Nivyan de veiller à ce qu'elle ne bouge pas de son lit et je sors. Ma cheville va mieux, le baume était visiblement très efficace...
Je vais chercher des servantes afin qu'elles nous servent un bain, puis j'en profiter pour ramener du bouillon de légumes bien chaud pour Kaelianne. C'est bon pour ce qu'elle a...
Je reviens donc avec les servantes qui nous versent un bain alors que je m'efforce de convaincre Kaelianne, cette fois ci, de bien vouloir boire ce bouillon qui ne peut lui faire que du bien.
Je cherche le soutien des moues, puis pour chaque culière de bouillon qu'elle accepte d'avaler, je la récompense par un baiser sur la joue.

Une fois seules, j'aide Kaelianne à se plonger dans le bain, puis je me déshabille et la rejoins dans l'eau chaude. Je m'occupe de la nettoyer, étant cette fois nettement plus propre que lors de son premier bain avec moi.
Je m'efforce de démêler ses cheveux, puis, je m'occupe de moi-même, la laissant jouer, ou se reposer, bercée par la chaleur de l'eau.
Une fois satisfaite, je sors de l'eau, y laissant Kaelianne, je me sèche et je fais de même avec Kaelianne.

S'occuper d'une enfant. D'une enfant plus grande que moi ? Bah... viendra un moment où elle aura acquis une certaine autonomie, un moment où elle pourra se passer de moi...
Le Tableau seul savait ce qui lui était réservé...

Une fois prête, j'applique de nouveau les premiers soins à ma cheville, la laissant tranquillement terminer de guérir. Enfin, je m'occupe de mettra Kaelianne au lit, pour qu'elle se repose, et je la rejoins, un peu plus habillée que la veille...

Dors bien... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 21h37

 
*** Faible, elle se laisse plus ou moins faire. A son minois fermé, on pourrait presque penser qu’elle boude. Ou alors elle pense, en fait, avec elle, on ne sait jamais vraiment à quoi s’en tenir.

Si.

Elle avale une gorgée.

Si.

Avale une bouchée. Déglutit.

Si.

Elle mange tout. Si. Nivyan septique la regarde. Lui en voulant encore pour la frayeur la petite moue reste à l’écart. Si. Elle joue autant qu’elle peut avec les lèvres nourricières. Si. Elle avale. Encore. Encore. Elle ne veut plus. Si. Encore. Stop, s’il-te-plait. Encore. Non. Si. Allez.

Elle veut vomir.

Si.

Tenir. Avaler.

Si.

Elle veut se lever après le départ de Mirwen, les deux moues lui atterrissent sur la tête.

Elle était entrain de chercher à faire de la compote de moue quand les servantes entrèrent. Debout, nue comme un ver sur le lit entrain de pourchasser Neniel qui avec Nivyan bondissait et rebondissait sur le lit. Elle suspendit son geste. Il y eut une sorte de silence gêné et elle se glissa sous les draps. Pas par pudeur, cette notion ne lui étant visiblement guère connue… encore moins que la politesse et la bienséance, les mœurs et le reste. Il fallut que Mirwen vienne avec son bouillon pour qu’elle sorte de là-dessous.

Si.

Les baisers l’encouragent. Si. Elle avale le bouillon plus rapidement que le reste. Et à la fin émet un rot sonore et totalement disgracieux qui après la danse du « tape moue » dénudée sur le lit doit faire se demander aux servantes ce qu’il se passe dans cette chambre. Il ne manquera pas de courir des rumeurs dans les couloirs…

Après le départ des deux servantes, Kaelianne se détend légèrement. Si.
Cette fois-ci elle se glisse dans l’eau et y reste sagement sans rien y faire. Si. Plouf. Elle reste songeuse. Prise dans ses pensées.
Avec lenteur, elle sort à la suite de Mirwen et se laisse sécher, docile.

Si.

Dans le lit elle reste assise dans son coin. Ne se glissant pas sous le drap.

Si.

Elle la regarde. Fixement. De ses grands yeux bleus accusateurs.

Tu avais dis si.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 21h46

 
*** Elle fait des efforts pour manger. C'est bien. Mais quand je reviens et que je la vois jouer à son jeu favori, je retiens une exclamation alors que mes oreilles sont déjà écarlates.
Oui, reste sous les draps.

Tout le long, elle est pensive. Je ne sais pas si je dois m'en plaindre...
Docile jusqu'au moment où il faut aller se coucher.
Elle me regarde, semblant attendre quelque chose. Elle m'accuse.
De quoi ?

Je m'approche d'elle et lui embrasse gentiment la joue, guettant une réaction, puis je lui demande ce qui ne va pas : ***


Tu m'as l'air bien pensive depuis tout à l'heure, je peux faire quelque chose ? Tu devrais venir sous les draps pour dormir, non ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 21h56

 
***
Kaelianne ne desserre pas les lèvres et avec ce mutisme horripilant par instant, elle tourne le dos à Mirwen et se glisse sous le drap aussi loin que possible de Mirwen.

Elle ne ferme pas les yeux. Elle n’a pas sommeil.

Elle a besoin de se nettoyer. Elle se sent sale de l’intérieur. Lourde, laide.
Elle a envie de se lever.
Il faut tenir.

Elle avait dit si pourtant.
Il faut être sage. Elle n’aimera pas.
Si elle ne t’aime pas elle te mettra dehors.
Elle a trop mal.

Elle se relève, et à quatre pattes tente une traversée furtive du lit. Malheureusement pour cela il faut passer au dessus de Mirwen.

Le regard tourné vers les toilettes laisse présager la destination de la grande fille...

Elle avait dit si.
Trahie.
Trahie.

Si.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 22h04

 
*** Voyant sa tête déçue, me tournant le dos, je me rapproche sous les draps de la jeune fille. La direction de son regard me laisse deviner qu'elle se sent mal.
Pourquoi ? Peut-être que je n'ai pas été assez gentille avec elle ?

Je me mets contre elle, puis j'essaye de lui chatouiller le cou avec mes cheveux avant d'y déposer un baiser brûlant. Mon cœur est serré de la voir dans cet état. Qu'est-ce qui ne va pas ?

Il faut que je lui demande. Mes pensées se tournent vers elle : ***


Tu ne veux pas dormir maintenant ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 22h19

 
***
Kaelianne ferme les yeux. Elle ne semble se détendre. Mais sa respiration devient plus profonde.
Elle ne vient pas chercher le contacte de Mirwen comme elle le faisait d’habitude. Elle reste dans son ailleurs.
Tourmentée. Ballottée par une houle vilaine.

Mais elle ne cherche pas non plus à chasser Mirwen blottie contre son dos. Elle attend.
Le temps et les minutes passent et Mirwen finit par s’endormir. Elle entend sa respiration près d'elle, le souffle chaud qui vient lui chatouiller la nuque.
Elle était fatiguée elle aussi.
Pauvre Mirwen.

Elle soulève le drap, avec précaution. Enlève avec une délicatesse excessivement prudente le bras de Mirwen autour de sa taille. Et avec le plus grand soin, elle sort du lit. Elle le fait de manière lente, afin de ne pas réveiller la femme. Elle pose ses pieds nus sur le parquet.

Elle marche à pas compté. Elle y est presque. Mirwen ne s’est pas réveillée. Ce qu'elle croit tout du moins. Rien ne bouge dans le lit. Maintenant tout va être plus simple. Elle file.

Sa silhouette nue se découpe un instant dans la pâle lueur de la lune à la fenêtre. Elle tâtonne, rentre dans une table basse. Puis finalement trouve les toilettes…

Pendant se temps, Nivyan, lorsqu’elle quitta le lit sauta sur le visage de Mirwen en lui piaillant dans les oreilles. ***

Nivyan dit :

Réveillez-vous ! Réveillez-vous !
Réveillez-vous !



Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 22h37

 
*** Voyant qu'elle ne réagit pas, je finis par m'endormir lentement, toujours un peu tourmentée par cette façon de me bouder...
Le sommeil s'était à peine emparé de moi, que je sens du mouvement contre moi. Peut-être qu'elle bouge simplement pour se positionner de façon plus agréable : je ne réagis pas.
Par contre, quand je comprends qu'elle quitte le lit, et que j'entends Nivyan qui me hurle de me réveiller, je lève la tête, scrutant dans l'obscurité, comprenant que Kaelianne s'est levée.

Avec la faible lueur qui provient de l'extérieur, j'aperçois la jeune fille près des toilettes.

Je laisse échapper un cri plaintif : ***


Kaelianne !

*** Je me lève lentement pour aller vers elle, sans animosité ni agressivité, puis je la prends dans mes bras, la serrant fort et lui disant de ne plus me faire ce genre de frayeurs... ***


Ne fais pas ça... Si ça ne va pas, je ferai tout pour que tu te sentes bien. Je veux juste que tu me le fasses comprendre... à ta façon. Mais je t'en supplie, arrête de te faire du mal comme ça et reste avec moi...

***
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***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 22h53

 
*** Elle jette un bref coup d’œil derrière elle, pour regarder les toilettes ou s’assurer qu’il n’y a pas une autre Kaelianne cachée là ?
L'animal effrayé est à nouveau présent dans son attitude. Acculé, piégé.

Son regard est fuyant. Elle évite consciencieusement les yeux de Mirwen.
Elle ne réagit pas, elle se laisser sérer sans rendre quoique ce soit à l’étreinte. Sa tête dodeline légèrement.

Elle est douce.
Trahie.
Elle a de la peine.
Si.
Elle ne voulait pas.
Trahie.

Elle ne cherche pas à se défaire de l’étreinte. Elle attend, peut-être va-t-il pleuvoir à l’intérieur ? Des canards pourraient venir. Sait-on jamais.
Elle ne semble pas prêter attention à ce qu’elle dit. A moins que oui, mais comme à son habitude, savoir ce qu’elle pense réellement relèverait du miracle. Elle est nerveuse, tendue. La nuit sera courte si elle continue ainsi. Très courte.

Elle patiente.
Elle va finir par me lâcher.
Douce et amère.
Poison.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 23h01

 
*** Elle me fuit... Elle m'en veut. Qu'est-ce que j'ai fait ?

Je ne sais pas... Elle a peut-être mal pris certaines de mes paroles. Comment savoir ?

Les larmes commencent à couler. La gorge nouée, je parviens à articuler simplement un : ***


Je suis... désolée...

*** Je la lâche. Elle ne veut pas de moi, je la gêne... Je l'ennuie...
Je vais la laisser faire ce qu'elle veut, de toutes façons elle ne veut plus m'écouter.

Je me dirige vers le lit, la tête penchée vers le sol, les larmes ruisselant lentement, pratiquement sans un bruit. Je renifle.
Je me mets sur le lit et plonge simplement la tête sous un oreiller.

Douleur. Souffrance. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 23h20

 
***
Partir. Rester.

Elle oscille.

Elle pleure ?

A cause de moi. A cause de moi. A cause de moi.

Je suis la seule fautive.
Elle tourne les talons. Dans les toilettes, une toux tout à fait reconnaissable à quelqu’un qui vomit résonne.
Elle me déteste. Egoïste, c’est de ta faute.

Elle pleure. Les larmes se mêlant au vomit.
Elle ne se sent pas mieux.

A cause de moi. A cause de moi. A cause de moi.

Je me hais.
Je me hais.
Je me hais.

Elle se traîne en dehors des toilettes. Elle ne renifle pas. Les larmes sont silencieuses, plus terribles encore.
Elle ramasse son sac. Nivyan va la voir. Elle se dirige vers la porte d’entrée et après se l’être prise en plein visage, elle l’ouvre.

Sur le pas de porte Nivyan cire de tous ses petits poumons un "Neniiiiiiel ! Mirweeeeeenuuh !" tragique avant
de disparaître dans un plop après Kaelianne que l’on entend tituber dans les couloirs.

Nivyan réapparaît soudainement pour crier un dernier : "sa robeuuuuuuuuuuuuh !" avant de redisparaître.


Elle avait oublié de s’habiller…

***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 23h32

 
*** Immédiatement après avoir entendu Kaelianne se cogner contre la porte, je me suis levée. Les larmes arrêtent de couler. Seule une angoisse demeure.

Elle sort. Oh non.
Elle n'est même pas habillée ! Ça va poser des problèmes si on la croise. On risque de lui faire du mal. Il ne faut pas.

Avec une vitesse impressionnante, je bondis hors du lit et je lui cours après. Elle n'a eu le temps de faire que quelques pas que je suis déjà en face d'elle, haletant légèrement, ma douleur à la cheville me lancinant. Peu importe la douleur, je devais la ramener, je ne voulais pas qu'elle parte.

J'écarte les bras devant elle et la saisis par les mains en m'approchant assez. Des larmes recommencent à couler, alors que je me mets sur la pointe des pieds et que je l'embrasse. Puis je lui souris, les larmes coulant lentement...
Sans la lâcher, et en essayant de la faire reculer vers la porte je lui dis : ***



Reviens avec moi, ça me ferait trop mal que tu partes... Reviens...

*** Puis j'essaye par tous les moyens de la faire revenir, faisant un rempart de mon corps face à Kaelianne, bien qu'elle soit plus grande et peut-être plus forte que moi... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 23h51

 
***
A cause de moi. A cause de moi. A cause de moi.

La comptine lancinante est répétée comme une ritournelle obsédante.
C’est à peine si elle se rend compte que Mirwen s’est placée devant elle pour la stopper. Elle lui rendre dedans. Dans son état, n’importe qui peut profiter d'elle étant donné sa faiblesse excessif. Sa tenue, ou plutôt sa non-tenue n'encourageant pas à un respect suffisant.

Le baiser au goût de sel ne la fait guère frémir. Le refrain l’accompagne comme on accompagne un condamné à mort.
A cause de moi. A cause de moi. A cause de moi.
Elle ne sait plus si elle aime ou déteste Mirwen. Mais elle sait qu'elle, Mirwen, ne l'aime pas. Qu'elle ne l'a jamais aimée. Traitresse. Poison.
Sa tête est un champ de bataille.

Elle n’arrive pas à penser correctement. Elle respire mal.

Elle se dégage, elle ne cherche pas à aller dans le couloir que bloque Mirwen. Elle détale dans l’autre sens. Nivyan ayant anticipé sa réaction (on est une moue ou on ne l’est pas) avait poussé, ouvert grand la porte. Kaelianne l’ayant vu au dernier moment, glissa et heurta la porte qui émi un craquement sinistre. A moins que ce ne soit Kaelianne qui s’étala de tout son long. Et pour une fois, ce n’était absolument pas de sa faute. (soulignons-le)

Nivyan attrape le sac qu’elle traîne à l’intérieur. A moitié sonnée Kaelianne se lance à la poursuite de la voleuse. La voilà de retour dans la chambre.

Malin comme une mou jaune, qu’on se le dise. ***

Nivyan dit :

Fermez-bien la porte madame Mirwen !





Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Luang 7 Jayar 1510 à 00h17

 
*** Rien de ce que je pouvais faire ne semble fonctionner. C'est à peine si elle se rend compte de ma présence...
Heureusement, à l'aide de l'astuce de Nivyan Kaelianne a fini pas rentrer dans la chambre que je referme rapidement derrière moi, gardant la clef.
Je reste un instant devant la porte, jetant un coup d'oeil à la fenêtre pour être rassuré en voyant que Kaelianne aurait beaucoup de mal à passer si elle voulait sortir par là. Elle ne pouvait pas sortir...

Je l'enferme ? C'est pour son bien... Mais n'est-ce pas égoïste ? Peut-être... Je ne sais plus ce que je dois faire.
Regardant Nivyan je lui envoie télépathiquement ma demande... Que faire à présent ? Comment lui faire comprendre que je ne lui en veux pas, que je suis simplement triste d'avoir fait quelque chose qui l'ait blessée ?

Kaelianne...

Voyant qu'elle commençait à s'acharner sur tous les meubles qui passaient par là, je me précipite sur elle, sans lui faire mal, je lui prends les mains et j'essaye de la calmer.
Reste là, je ne te veux que du bien... Tu peux pleurer si tu veux. Mais reste là...

Rapidement, elle finit par se calmer... Malgré tout, elle détournait le regard et semblait refuser de vouloir se déplacer, se laissant tomber par terre en tremblant. Je me baisse, cherchant son regard, mais elle se détourne et finit par ramper sous le lit où elle semble vouloir se cacher.
Déterminée, je la suis, sous le lit, essayant de sentir son contact, bien qu'elle semble le fuir... Elle s'en va pour se cacher derrière un meuble... Là encore je la rejoins, puis, durant plusieurs heures elle s'évertue à me fuir comme la peste, évitant mon regard et mon contact au maximum... Je sens la fatigue qui s'empare de moi, mais je tiens bon, et je la sens qui faiblit... Sa fuite est moins rapide, ses mouvements sont plus lents...
Finalement, elle tombe d'épuisement, et avec beaucoup de volonté, j'arrive à la trainer jusqu'au lit, puis je la porte dessus, et enfin la recouvre par les draps...

Je suis exténuée. Ma cheville me fait mal, et j'ai des vertiges. La fièvre est revenue...
Je range la clef quelque part, puis je verrouille le mécanisme d'ouverture de la fenêtre avant d'aller m'affaler sur le lit, puis de me fourrer aux côtés de la grande demoiselle qui cause beaucoup d'ennuis.

Je lui caresse le front. Un baiser. Une main autour de la taille.

Dors bien mon ange... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Luang 7 Jayar 1510 à 13h45

 
*** Si je saute, tu sautes ?

Ouais, bien sûre lui répond une gamine au visage espiègle.

Alors j’y vaiiis !

Elle attrape sa main et les deux enfants sautent, la chute est longue, elles se réceptionnent dans la toile étendue pour protéger du soleil. Evidement, la toile lâche est elles chutent encore pour tomber sur le sol. En riant aux éclats elles détalèrent en se massant leurs fesses douloureuses. Ainsi que leur front meurtri car elles s’étaient entrée dedans à la réception.

Kaelianne se tourne dans son sommeil, se retrouvant nez à nez avec Mirwen.

Kaelianne, ce n’est pas des manières, écoute donc ta leçon plus sérieusement. Tu pourras sortir plus tard !
Elle regarde dehors les enfants qui jouent. Elle soupire à s’en fendre l’âme, mais plus tard lorsqu’elle sort enfin, la mélancolie et la colère s’envolent avec les rires et le soleil.
Il fait chaud, il fait si bon.

Kaelianne se blotti contre Mirwen dans son sommeil.

Elles jouent dans un ruisseau. S’éclaboussent, se court après. Iih ! La voilà trempée, attend que je me venge, elle récolte dans ses mains toute l’eau qu’elle peut et sort en courant après la friponne.
La course poursuite dur, assez pour qu’il n’y ait plus d’eau dans les mains. Elle s’achève donc en bataille de chatouillis. Et c’est toujours elle qui perd.

Kaelianne se trémousse et glousse dans son sommeil.

La dormeuse donne un coup de bras à Mirwen. Se trémousse encore. Le gloussement devient un petit rire nerveux et heureux.

C’est un coup de pied que reçoit ensuite Mirwen. Elle rit encore. Ce n’est pas un rire sonore, mais elle émet clairement un son. Ce qui laisse donc penser qu’elle n’est pas physiquement muette, que ses cordes vocales marchent.

Nivyan chuchote à Mirwen si jamais cette dernière s’est réveillée après s’être fait quelque peu malmenée par Kaelianne qui se tortille dans ses bras. ***


Nivyan dit :

Elle fait un rêve. J’aurais préféré qu’elle n’en fasse pas. Je vous raconte pas le réveil comme ça va être dur la désillusion et la déprime.


*** Kaelianne se calme, et retrouve un sommeil plus profond, moins agité.
Elle dormira lourdement jusqu’à passé midi.
Et une fois réveillée, refusera de se lever et restera dans le lit, amorphe et sombre.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Luang 7 Jayar 1510 à 16h49

 
*** La nuit se passe... Puis un choc, je me réveille... Un deuxième...
Je me redresse péniblement, cherchant à appréhender mon environnement. Kaelianne est toujours là. Elle s'agite.
Un rêve ?
Elle rit... C'est si beau, si doux à entendre...
Je mets plusieurs minutes à m'endormir, néanmoins heureuse d'avoir entendu Kaelianne rire. À quoi pensait-elle ?
Le pessimisme de Nivyan n'entache pas ma bonne humeur, et je lendemain matin alors que je me réveille, encore un peu fatiguée, je me lève.
La douleur fulgurante qui monte me fait me rappeler l'état dans lequel est ma cheville. Elle a enflé, la blessure semble s'être aggravée durant notre petit "jeu" de la veille...
Aww...

Je me lève donc et me soigne tant bien que mal, utilisant une béquille pour me déplacer.
Je m'habille, et, constatant que Kaelianne dort toujours, je sors pour manger et discuter un peu avec d'autres Nourrices, récupérant au passage un petit peu de travail.
En revenant, je constate que Kaelianne dort toujours, alors je travaille pendant un moment avant de l'entendre remuer.

Je me déplace jusqu'au lit, puis finis de la réveiller à l'aide de caresses, gardant un sourire aux lèvres.
Une fois bien réveillée par contre, c'est à peine si elle m'accorde un regard, et elle reste au lit...
Tu boudes encore ?

Abandonnant totalement mon travail, j'essaye de la suivre, me glissant dans le lit, la taquinant un peu alors qu'elle essaye de me fuir, me plaçant devant elle dès que possible, puis la chatouillant pour la faire réagir quand elle s'enfonce trop profondément dans le lit. ***


Allez ma grande, réveille-toi ! Si tu veux rester au lit, j'aimerais que tu me parles.
On va faire un petit jeu. Si tu me dis quoi que ce soit, je fais tout ce que tu veux pour la journée...
Je sais que tu en es capable, ces lèvres peuvent s'ouvrir pour autre chose que des baisers, non ?


*** La taquinant, je l'embrasse sur la joue, près des lèvres, comme pour l'inciter à me dire quelque chose...

Allez, réagis... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Luang 7 Jayar 1510 à 17h29

 
***
Si.
Trahie.

Elle referme les yeux.

Les lèvres pincées ne s’ouvrent pas mêmes sur un baiser. Elles restent closent.
***


Nivyan dit :
Woalalala… c’est pire que d’habitude hein. *la petite moue prend le ton d’un docteur qui examine son patient dépité de voir la régression*

***
Kaelianne prend un coussin et le met sur sa tête.
Le coussin serré à s’en étouffer pour qu’on ne viole pas sa maigre protection.

Elle ne fait même plus l’effort d’essayer de la fuir voyant sa persévérance en la traque.
La petite moue vient sauter sur son ventre plat un moment pour la faire réagir mais Kaelianne demeure obstinément inerte.
Elle respire mal sous le coussin.
Très mal, elle serre trop fort.
Elle a les muscles tétanisés sur un dilemme atroce. Respirer ou fuir ?
L’air manque.
***


Nivyan dit :
Bon, moi je vais aller dire bonjour à Neniel…
Vu que vous semblez bien motivée pour vous y coller, ça me fera des vacances.


***
La moue se téléporte avec un petit plop.

Si.
Trahie.
Tu mens encore.
***


Moi, c'est elle

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