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Le Julung 17 Julantir 1508 à 13h15
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La ville de Kryg paraissait beaucoup plus animée que Lerth et surtout beaucoup plus importante que cette dernière. Cependant, ces deux éléments étaient surtout dus à une telle condensation des bâtiments, qu'il en devenait difficile de marcher dans les rues sans se bousculer.
Il est vrai que la population étant plus importante ici.
La foule affairée au Marché qui regorgeait d'étals présentant des objets venus de tout Syfaria lui faisait penser à une fourmilière.
Sekaï, au milieu de toute cette agitation essayait de comprendre le fonctionnement de l'organisation Tydale, mais elle avait vraiment du mal.
Sa curiosité ne pouvait l'empêcher de garder une oreille ouverte au tourbillon de conversations lancinantes par lequel elle était emportée.
Elle saisissait des expressions qu'elle n'avait jamais entendues auparavant, mais peut être était ce là des expressions typiques du Matriarcat?
Après avoir fait le tour de la ville, elle s'était dirigée vers une auberge ou un fronton indiquait "Auberge des Cîmes".
Lors qu'elle entra, elle put se rendre compte qu'il y avait autant de monde et d'animation ici que dans les ruelles à l'extérieur.
*** *** Y a t-il donc un endroit calme dans cette ville? ***
***
Elle se dirigea vers le comptoir et commanda une boisson pour se désaltérer.
Elle regarda autour d'elle: il y avait tellement de monde...
Elle avait du mal à croire qu'avant que ne frappe la Malédiction de l'Usurpateur, il ait pu y avoir plus d'habitants dans cette ville.
Le barman lui servit sa consommation, et après l'avoir remercié, elle se dirigea vers une des dernières tables vide de l'établissement.
Elle appuya son arc et son carquois lourdement chargé contre la table et s'assit dans une position mi-allongée pour permettre de soulager son dos et ses jambes. Elle resta ainsi immobile comme paralysée fermant les yeux pour se plonger dans ses pensées.
La bibliothèque était son premier objectif, mais le fait qu'elle n'ai pu voir ni la bibliothécaire ni la personne qu'on lui avait dit pouvoir la renseigner, la faisait hésiter un peu sur la démarche à suivre: elle avait commencé à chercher seule des livres correspondant de près ou de loin avec ce qu'elle cherchait, mais elle n'avait pas encore trouvé d'informations intéressantes.
Ma foi, elle y retournerait après s'être reposée ici. Elle n'avait pas encore tout vu, loin de là... Devant une telle quantité de connaissances accumulées par le Matriarcat, elle aurait certainement du mal, mais elle ne comptait pas abandonner maintenant, surtout pas après le "voyage" qu'elle avait pu vivre.
Et puis, peut être qu'elle verrait la bibliothécaire ou que Miesht'hé la contacterait.
Elle resta encore quelques temps dans l'auberge tendant une oreille aux conversations alentours pour se faire à la langue locale.
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La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
Le changement prend du temps. | |
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Le Julung 17 Julantir 1508 à 23h43
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Perdue dans le flot de Tydale qui courait autour d'elle, Sekaï n'avait pas saisi au début qu'on lui parlait, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'un jeune Tydale d'à peu près son âge se tenait devant elle, un verre de ce qui semblait être de l'hydromel à la main.
Sa chevelure blanche attachée contrastait avec son teint.
Sekaï sourit intérieurement, amusée:
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*** A peine arrivée et de beaux jeunes Tydales m'adressent la conversation?
Quel le paradis que cette Kryg!
Si Hell pouvait parler, il m'aurait certainement dit d'arrêter de faire la maligne et d'écouter ce qu'il avait à dire. ***
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Elle jeta un coup d'oeil à son Mou avant de se recentrer sur ce que lui disais le Tydale.
Elle avait encore un peu de mal avec cette langue, mais elle ne doutais pas que ça allait vite revenir. De toute façon, elle n'aurait pas le choix.
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Hajar Dwen!
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Sekaï s'était remise de sa confortable position pour passer à une autre plus convenable et elle s'était levée pour désigner une chaise à son interlocuteur.
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Asseyez vous donc, je vous en prie.
*** Sekaï avait dit ça machinalement, mais en y réfléchissant, elle n'avait pas grand chose à lui apprendre... ***
Pardonnez ma maladresse avec la langue Tydale: ça fait longtemps que je ne l'ai pas pratiquée.
Je suis désolée de vous décevoir, mais je n'ai pas grand chose à vous apprendre d'Utrynia: je n'y suis même pas passée contrairement à ce que j'avais prévu.
En fait, je viens de Lerth, chez les Témoins du S'sarkh.
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Après une petite pause, se demandant ce qu'elle allait ajouter:
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Vous êtes habitant de Kryg?
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Quelle banalité...
Mais peut être pourrait elle profiter de cette discussion pour parler des coutumes du Matriarcat?
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La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
Le changement prend du temps. | |
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Le Sukra 19 Julantir 1508 à 14h35
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Le regard de Sekaï s'éclaira.
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Samael? Vous avez bien dit Samael?
Bien sur que je le connais!
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Elle se stoppa soudain dans son élan:
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Enfin... Je l'ai lui ai un peu parlé avant qu'il ne parte en voyage vers... Zarlif il me semble.
Je devais le rejoindre, mais j'ai malheureusement été prise dans un tourbillons d'imprévus...
Quelqu'un de bien, n'est ce pas?
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Sekaï en profita pour boire elle aussi une gorgée de ce qu'on lui avait servi avant de reprendre:
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Alors comme ça vous n'avez jamais quitté Kryg, et vous confectionnez des armures?
Voilà qui est intéressant! j'aurais sans doute besoin de vos services. Si j'en vais eue une plus tôt je...
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Le regard de la Tydale s'assombrit et elle jeta un regard à son Mou.
Sekaï se détourna rapidement du sujet.
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Au fait, pour répondre à votre question, je suis venue ici afin d'en apprendre plus au sujet du Hapu mais aussi en ce qui concernait la culture matriarcale: en fait, c'est la première fois que j'y viens et cette faction qu'une grande prtie de mon peuple a rejoint m'intéresse beaucoup.
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Elle réfléchit un instant:
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J'ai déjà repéré quelques tournures qui ne m'étaient pas familières, dont j'ignore le sens exact comme "Hajar" ou nous autres dirions plutôt "bonjour", enfin je pense. J'ignore s'il y en a d'autres comme cette expression là.
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Sekaï regarda un peu gênée son interlocuteur:
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Veuillez pardonner ma curiosité, mais pouvez vous m'en dire plus sur les coutumes et traditions Tydales? Ou quelles sont les personnes importantes ici...
Je pense que tout ce que je pourrais apprendre serait intéressant.
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Elle s'appuya sur la table pour se rapprocher du Tydale afin de mieux saisir tout ce qu'il pourrait dire au travers du brouhaha qui régnait en ces lieux.
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La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
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Le Luang 21 Julantir 1508 à 09h21
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| Oui je le connais..enfin le connaitre est un bien grand mot, je l'ai juste rencontré une fois et nous avons pris le temps de discuter quelque peu. C'était la première fois que je voyais un nelda, alors forcement j'étais curieux.
Je trouve aussi que c'est quelqu'un de bien, et puis tous ses voyages m'émerveille....peut-être voyagerai moi aussi un jour....mais pour le moment, j'ai trop à faire ici.
*** Dwen but une autre gorgé de son hydromel et manqua s'étouffer à la mention du Hapu. ***
Comment peux on s'interesser à une telle abération ? Tout ce qu'il y'a à savoir du Hapu c'est que cette malédiction est la cause du déclin de notre peuple. Mais à quoi bon s'y interesser ? De toutes façons, nous sommes des êtres de poussière et à la poussière nous retournons tous, tôt ou tard et quelques soient nos agissements. On ne peux aller à l'encontre du Destin....on peux seulement le croire.
Quand à nos us et coutumes, elles sont vastes et complexes, il me serai difficile de savoir de quoi vous parler sans plus de précisions de votre part. Mais il est vrai que l'ignorance de nos traditions est à l'origine des nombreux préjugés que les autres peuples ont souvent sur nous, la réalité est bien differente !
Mais comme vous l'avez remarqué nous avons quelques particularitées linguistique comme hajar qui veux dire bonjour, vous l'avez compris, mais aussi dhania qui veux dire merci, ou encore notre pluriel qui est au féminin, contrairement à vous autres qui le mettez au masculin.
Comme je vous l'ai dit je suis artisan et confectionne des armures, capes, ceintures, casques et autres parures. Si vous etes vraiment intéréssée, je pourrait vous montrer ce que je suis capable de faire, si j'en ai les ressources. mais nous avons d'autres artisans capables de fabriquer bien d'autres choses.
Et vous, quel métier éxercez vous ?
Dwen Meakith, Mestre des Arts.
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Le Matal 22 Julantir 1508 à 22h10
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Visiblement, la mention du D'Hapu n'avait pas l'air de lui faire plaisir. Il avait été de même pour Miesht'hé. Mais elle ne pouvait pas laisser ses peurs prendre le dessus. Peut être que cette fois-ci, son interlocuteur comprendrait la raison de ses actes?
Ainsi, même si elle redoutait désormais le sujet, elle repris la parole en commençant par ses propos.
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Effectivement, vous avez raison: cette malédiction est la cause du déclin du peuple Tydale. Cependant, je suis optimiste: j'espérais pouvoir découvrir la source du D'Hapu et comprendre les tenants et les aboutissants de cette malédiction. Je suis prête à surmonter toute Ses épreuves, et même si celle ci nous a été infligée à nous tous, autres Tydales, le secret réside certainement dans sa compréhension.
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Elle regarda avec insistance le Tydale devant elle et rajouta
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Peut être ne comprenez vous pas ce que je veux dire: les Témoins et le Matriarcat ont deux visions des choses différentes. Nos idéologies sont fortes et bien ancrées à travers nous. Je n'espère donc pas vous convaincre de ma vision, et je songe plus à vous exprimer la mienne afin que vous compreniez ce que je veux dire: en fait, je pense contrairement à vous que nous disposons du libre arbitre, et qu'Il nous jugera en fonction de la manière dont nous avons vécu surmontant Ses obstacles.
Cependant, le fait que vous rejetiez ainsi cet événement reste assez inexplicable pour moi: il me semblait que le rôle de la Ruche était justement de préserver les Tydales jusqu'à la fin du Tableau. Et comme cet événement y est directement lié, j'espérais trouver ici de l'aide, mais pour le moment je n'ai pas eu de chance. Si vous pouviez m'expliquer ou je fais erreur, je vous en serez reconnaissante.
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Elle repensa à la question qu'il lui avait posée et renchérit:
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Vous me demandiez mon métier, mais je n'en ai pas réellement un: nos modes de vie sont très libres. En fait, je cherche seulement des signes de S'sarkh et j'essaye de Le comprendre. C'est aussi la raison pour laquelle je m'intéresse au D'Hapu: c'est un peu mon métier que de m'intéresser à tout ce qui est étrange.
Cela fait peu de temps que je me suis mise au service des Témoins, mais depuis lors, je suis sur les routes. On pourrait donc me considérer comme une aventurière même si je ne suis pas sûre que le terme soit exact.
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Sekaï laissa son interlocuteur digérer ce qu'elle venait de lui dire, aussi iningurgitable que cela puisse paraître, et se recula dans son siège pour détendre l'atmosphère et changer de sujet.
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Par contre, ce que vous m'avez dit m'intéresse: je suis particulièrement ouverte aux autres manière de penser: je crois que la confrontation des modes de vie ne peut que renforcer notre vision des choses ou sinon, nous démontrer que nous étions sur la mauvaise route.
Si vous le voulez bien, je souhaiterais vous poser quelques questions sur ce que vous venez de dire, et notamment sur le Tableau et la manière du Matriarcat de voir les choses. Car même si j'ai déjà quelques connaissances, elles restent vagues, et je crois que c'est la raison pour laquelle je rencontre des difficultés à parler avec les autres membres du Matriarcat. Toutes les relations passent par la communication et comme vous le disiez tout à l'heure, les préjugés ne sont pas là pour favoriser les choses. Les différences de cultures sont la plupart du temps blessantes. J'ai déjà lu quelques livres, mais la différence entre la théorie et la vie réelle est souvent différente.
Mais peut être que me demande vous semble là un peu saugrenue et que vous préféreriez ne pas parler de ces choses là.
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Sekaï regarda sa chope: vide...
Elle releva la tête et dans le même temps qu'elle faisait signe à la serveuse elle demanda à Dwen Meakith:
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Vous en reprendrez bien une? C'est moi qui offre.
La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
Le changement prend du temps. | |
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Le Merakih 30 Julantir 1508 à 06h31
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| Derrière Orol Nar s'encadra la silhouette emmitouflé dans une cape de Samael, devant se baisser légèrement pour passer la porte. Silencieux malgré toute la ferraille composant son équipement, il rabaissa sa capuche et fit un signe amical à l'aubergiste avant de se diriger vers la Salle commune. Il se dirigea dans la même direction que le Contemplateur et reconnut de dos l'artisan-tailleur réputé de Kryg. Celui ci eut tout le loisir de reconnaitre l'odeur nauséabonde qu'il avait déjà rencontré. Samael déposa son barda encombrant, un grand sac de marin, un Hachoir Nelda d'une taille plus que respectable associé à une faucheuse de même conception que celle d'Orol Nar. Le Héraut trimballait sur lui un fatras impressionnant, un détail put attirer le regard de Dwen, c'était la présence de plusieurs belles bobines de soie que l'on appelé Lanne. D'ailleurs à y regarder de plus prés, le premier Nelda avait attaché à son côté, plusieurs pièces de cuir bien reconnaissable par la qualité des bottes que l'on en faisait.
Le Propage salua les deux tydales et fit craquer une chaise sous son poids.
Dame Sekai, Messire Meakith, Salutations. Je vois que vous avez fait connaissance tous deux. Laissez moi vous présenter le Contemplateur Orol Nar qui m'accompagne sur les routes depuis quelques temps. Le Protecteur Tixu Oty ne devrait quand à lui plus tarder à nous rejoindre.
Le Nelda fit un signe à l'aubergiste qu'il avait côtoyé plus que n'importe lequel de ses compagnons au cours de ses passages à Kryg. Celui ci avait déja commencé de préparer un plateau de victuailles ayant reconnu le Nelda, se souvenant de son féroce appétit et de sa bourse bien remplie qu'il s'acharnait à vider généreusement dans son établissement.
Puis revenant à Dwen, il lui dit d'une voix grave :
Messire Meakith, j'ose espérer que vous avez bien reçu les sacs de Filihnn que je vous avais promis ?
Appelez moi Charogne, et je vous appellerai Cadavre.
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Le Merakih 30 Julantir 1508 à 23h53
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| *** Derrière eux suivait Tixu. Grand, le guerrier arborait meilleure mine qu'à la dernière étape. Pas d'aberrations en travers du chemin, il avait mangé un peu pour avoir l'énergie pour réfléchir à ce qu'avait dit Samaël à leur halte précédente, et il était reposé. Les voyages en transport Nemen avaient cet avantage.
Il gardait cependant son air sombre, son regard noir, et ses habits laissaient voir quelques plaies récentes, qui témoignaient de ses expiations. Celles-ci n'avaient pas cessé, malgré le discours apaisant du Propage. Il devait être fidèle, continuer sur cette voie. Il en était convaincu, c'est celle que le S'sarkh avait choisi pour certains de ses Témoins.
Il entra dans la salle, vouté, et se tint à un pas derrière ses deux compagnons de voyage. Il n'adressa ni salut ni regard, se contenant d'attendre, impassible, que la scène se passe. *** | |
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Le Julung 31 Julantir 1508 à 21h28
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Sekaï jeta un regard autour d'elle, veillant à ce que personne n'épie leur conversation et avança ses avant-bras sur la table, le verre entre les mains pour se rapprocher du Nydale. Elle lui répondit d'une voix tout juste assez forte pour couvrir le brouhaha:
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J'ai bien l'impression que ce sujet est tabou dans cette communauté: si on leur parle de ce sujet, on peut voir l'humeur de personnes qui semblent pourtant accueillantes et chaleureuses d'un premier abord, changer et devenir plus froides que les Terres d'Ulmendya et distantes que les étoiles.
Les quelques Tydales provenant du Matriarcat que j'ai croisés ne semblent pas très enclins à parler de cette affaire: pour eux, c'est de l'histoire ancienne, et il semblerait que ça fasse désormais parti des acquis de la culture de leur société.
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Comme sa réponse n'étais la plus clair dont on puisse convenir, Sekaï poursuivit:
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En fait, j'ai été voir la bibliothécaire, comme me l'avait conseillé le Mestre de cette ville, mais elle a refusé catégoriquement de me donner accès aux sources de la bibliothèque.
Elle m'a dit qu'ils ne détenaient aucun documents relatifs à cet événement car à cette époque, ils étaient "trop occupés à survivre".
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Sekaï regarda Orol'Nar de ses yeux profonds desquels on pouvait ressentir un amusement dissimulé:
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Vous y croyez vous?
J'avoue que j'ai été assez surprise par leur comportement, mais je pense que c'est surtout le fait que je sois étrangère couplé au fait que je m'intéresse à quelque chose qui touche de près au cœur de leur civilisation qui m'a valu ces résultats.
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Elle secoua la tête.
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J'essayais donc de m'intégrer dans cette ville, d'en apprendre plus sur leurs coutumes et culture, mais plus je parle, plus ça me semble vain.
J'ai donc décidé d'en finir de cette histoire et de m'intéresser à une source plus fiable, mais aussi plus difficile d'accès: les Nemens
Voilà, vous savez tout.
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Elle prit son verre, le porta à sa bouche et, comme pour conclure, reposa son dos sur sa chaise reprenant ainsi sa position initiale.
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La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
Le changement prend du temps. | |
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Le Vayang 1 Agur 1508 à 15h55
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| Vous avez certainement raison...
Cependant, étant des étrangers dans cette ville d'une part, et ne connaissant personne d'autre part, je me vois mal demander au premier venu de telles informations, à moins de...
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Son regard désigna Dwen Meakith puis revint vers son interlocuteur.
***
... de lui demander. Peut être serait il plus apte à nous répondre étant donné qu'il connait déjà Samael.
En ce qui concerne les Nemens, la difficulté pour les approcher et la difficulté de compréhension sont les deux premières raison qui ont fait que je ne suis pas directement allée à Ulmendya.
Essayer de comprendre le fonctionnement des raisonnements des Tydales du Matriarcat faisait parti de mes objectifs en venant ici. Mais effectivement, je n'avais guère pensé à demander à des personnes précises. Une nouvelle piste à envisager donc...
Pour parler d'autre chose, avez vous entendu parler de Lestian, le Nelda qui se disait envoyé du S'sarkh?
J'ai été quelques temps avec lui avant... d'être appelée à une autre tâche. Toutefois, je crois que la situation a bien changée, et personnellement, je ne sais plus vraiment quoi penser de tout ça.
Si vous en avez un et si cela ne vous dérange pas, je serais curieuse de connaître votre avis à son sujet.
La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
Le changement prend du temps. | |
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Le Vayang 1 Agur 1508 à 16h30
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| *** Tixu était resté debout durant tout se temps, reculant dans un coin. Il était dans ses réflexions, de bien mauvaise humeur en vérité. Il finit par décider qu'il devait sortir. De toute façon, il avait une course à faire, et rien ici. Il s'adressa à Samaël, qu'il considérait comme le responsable de l'expédition. Il n'arrivait toujours pas à se défaire de cette notion de hiérarchie, bien qu'elle soit très faible chez les Témoins. Il devait toujours en recréer une mentalement, et se choisir un chef, un maître, un meneur. De toute façon il n'aimait pas s'adresser à plus d'une personne à la fois. Il dit dans un grognement bougon. ***
Samaël, je vais suivre vos conseils, et aller m'acheter quelque chose dans cette ville dont j'aurai sans doute besoin par la suite.
Je reviendrai plus tard.
*** Tixu attendit une réaction du propage ou d'un autre de ses compagnons avant de tenter une sortie. *** | |
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Le Vayang 1 Agur 1508 à 18h23
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| *** Orol'Nar figea un instant, tapotant son mou qui était soudainement apparu sur la table. ***
Lestian et ses exhaltés attaquent Minott, la ville du vent de l'Équillibrium. Il ne le sait peut-être pas, mais il oeuvre pour l'Usurpateur en semant la zizanie entre les factions.
*** Une pause songeuse suivit cette affirmation. ***
Je dois aller me battre. Je vous rejoindrai ici ou à la Cité-Puit lorsque Lestian ne sera plus.
*** Sans plus de mots, le contemplateur détacha les morceaux de cuir de son sac et les posa sur sa chaise. D'un hochement de tête, il salua Samaël. Il comprendrait. Ce dernier savait apprécier le silence tant que les échanges.
Puis, comme il était venu, le contemplateur quitta l'auberge sans se retourner. ***
Seule la Foi donne un sens à l'acte. | |
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