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Dans la Forteresse des Lames

Après avoir accroché une tête de Furyan au mur
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Sujet lancé par Anandra
Le 20-04-1509 à 22h26
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Posté par Randall Tallstag,
Le 01-05-1509 à 16h55
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Anandra

Le Luang 20 Astawir 1509 à 22h26

 

*** La tête du Furyan sied bien au mur de la forteresse des lames. Sa tête enorme de monstre furieux et terrible. Même mort, il ferait peur, mais nous n'en avons cure, nous lames du Matriarcat du Déclin.

Je regarde mes soeurs rassemblées dans la pièce principale.

Les nemesis Voroshk sont là, Zena egalement, Miraë, et le propage berserk est là aussi.

Il manque encore Kaliss, Laedel, Inanna et la petite Fut'su, amie du propage. Je m'écrie. ***


Liadha's, c'est une joie d'être ainsi toutes réunies après une telle danse, et en un seul morceau.


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Randall Tallstag

Le Matal 21 Astawir 1509 à 03h40

 
Le Propage avait, pour l'occasion, legerement modifié sa tenue: pas d'arme, pas d'armure, simplement une tunique a manches longues (il fallait bien se proteger du froid, ici) et frappée de l'embleme des Temoins (on ne changeait pas ce qu'on etait).
Il avait aussi retiré son casque, et laissait, pour une fois, son epaisse chevelure, lavée et peignée, a l'air libre. Son visage, dont les traits etaient toujours aussi severes, etait clairement visible, et son regard n'etait plus caché que par quelques meches de cheveux.
La majorité de son equipement etait restée a l'auberge, ou il avait loué une chambre, le temps d'un court sejourt a Kryg.

Mirae l'avait invité a assister a la petite "fete" qui se tiendrait a la Forteresse des Lames. Imposant batiment, s'il en etait.

Randall apprehendait ce moment. Comment fetaient elles les grandes occasions? En s'enivrant a mort, comme il avait vu Fea Ura le faire tant de fois? Il aurait payé cher pour voir une Fille du Declin bourrée. En dansant et en chantant? Allons, elles etaient tellement frigides. Simplement en se retrouvant autour d'un grand banquet? Elles n'etaient pas non plus forcement du genre festives. En se rentrant dedans dans de grands combats? Oui, c'etait plus le genre.

Bref, il ne savait pas a quoi il aurait affaire, et cela le laissait songeur. Sans compter, d'une part, l'echange telepathique qu'il avait en ce moment meme avec Mirae, abordant de multiples sujets, ou leurs points de vue n'allaient pas forcement dans le meme sens; et d'autre part, que certaines des guerrieres s'etaient montrées decues que ce fut le Propage qui ait achevé le combat, et non pas l'une des leurs - ce qui allait pouvoir eventuellement poser probleme durant la fete.

Enfin, il verrait bien... ce n'etait pas son genre, de se prendre la tete pour des details. Il l'avait clairement signifié a Mirae, comme il l'avait fait a Khamaat avant elle: si jamais il posait problme ou derangeait, il disparaitrait loin du Matriarcat, c'etait tout.

Il etait seul dans une rue, en chemin entre l'auberge et la Forteresse, lorsqu'il prit Jeod a parti:


- Toute cette histoire m'emmerde prodigieusement...

Jeod dit :
- Mais nan, t'inquietes, ca va aller, relax...


- Et si jamais je faisais une connerie qui me mettrait toutes les guerrieres de cette cité a dos?

Jeod dit :
- T'aurais qu'a courir. Puis, bon, je veux pas dire, mais je pense qu'elles y reflechiraient a deux fois avant de songer s'en prendre a celui qui a massacré un Jytryan a lui seul. Puis, Mirae ferait bien de se souvenir de votre dernier entrainement. Elle a encaissé combien de coups de poings avant de demander grace...?


- Trois...

Jeod dit :
- Bon bah alors, tu vois... m'allez, te prends pas la tete, et vas voir. Tu risquerais de rater un truc potentiellement instructif, sinon carrement marrant.


Randall pousse un long soupir, avant de finalement sourire de toutes ses dents. Jeod avait raison, apres tout...

Bien assez vite, il arrive a la Forteresse, dont les portes lui ont ete specialement ouvertes. Se sentant un peu comme un etranger en territoire inconnu (manifestement normal, eant donné que c'etait le cas), il entre dans l'imposant batiment. Qu'il va parcourir pendant de longues minutes, afin de s'impregner de l'ambiance du lieu, somme toute tres fortement militaire: une caserne, en quelque sorte.

Il finit par se trouver un petit coin tranquille, depuis lequel il peut surveiller la salle principale, et les convives entrant et sortant. Il commence aussi a reflechir a ce qu'il pourrait bien repondre si jamais on faisait mine de s'interesser a lui...


Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...

 
Arkana Voroshk

Le Matal 21 Astawir 1509 à 05h50

 
Arkana était adossée contre un mur, l'air visiblement blasée. La Némésis avait revêtu une belle robe bien proprette, noire et longue, qui soulignait les courbes de sa silhouette athlétique. La Némésis avait également pris soin de raser son crâne et de tresser sa longue mèche or méticuleusement, y entremêlant comme à l'accoutumée perles d'ivoire et anneaux d'argent. Quelques bracelets venaient compléter la mise, donnant à Arkana un air un peu plus féminin que la moyenne des guerrière sans la faire passer pour autant comme particulièrement fragile ou soucieuse de son apparence. Au demeurant, le dangereux tatouage violet qui ornait toute une partie de sa figure se chargeait de rappeler les fonctions de la sorcière de guerre...

Arkana leva son verre d'eau aux paroles d'Anandra, les approuvant ainsi. Puis, voyant que le Propage paraissait bien esseulé, la Némésis s'empara d'une deuxième coupe d'eau et alla à la rencontre du seul mâle présent. Elle lui tendit avec rigueur le récipient de métal et esquissa un sourire qui se voulait poli -mais qui, concrètement, ressemblait plus à un rictus d'ours mal dégrossi. Puis, sans prononcer un mot, la Voroshk se plaça à côté de Randall... Après une longue minute de silence, la Némésis tenta tant bien que mal de casser la glace, d'un ton qui se voulait dénué d'animosité, nullement agressif, mais encore mal contrôlé:


Alors... comme ça vous venez... d'ailleurs? Et... vous vous... sentez utile dans cet... ailleurs?


La Voroshk avait visiblement du mal à trouver ses mots. Et se réfrénait pour ne pas mettre carrément les deux pieds dans le plat. Les termes "inutile", "honteux" et "maudit sur plusieurs génération, que la Foudre vous achève" ayant été évités d'extrême justesse...
Mais la Fileuse s'intéressait et faisait un effort. C'était hélas peut-être d'ailleurs cet effort, ce manque de naturel, qui était pour l'heure le plus manifeste...



 
Anandra

Le Matal 21 Astawir 1509 à 12h05

 

*** J'observe Arkana qui se dirige vers le propage et entame la discussion.

Je vois soudain Kaliss entrer et se diriger vers moi. Elle a l'air fatiguée après un telle danse, comme je le suis. Mais fatiguée n'est pas fourbue.

Kaliss me tend une gourde de Kiarbat que j'accepte en la remerciant.

Je m'asseois à côté d'elle, attendant un discours de la Mestre de Kryg.

Quelques mots chuchotés. ***


En fait, je m'aperçois que je n'aime pas les fêtes. Je suis taraudée par l'idée que d'autres rejetons maraudent peut-être autour de Kryg et j'ai déjà envie de faire couler leur sang dans les montagnes... Et toi?

*** Regard interrogatif à la Sang-Cesse. ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Randall Tallstag

Le Matal 21 Astawir 1509 à 13h26

 
"Oh, putain, voila la foudre de guerre"... fut la premiere pensée que Jeod transmit mentalement a son symbiote. Randall, lui, n'en etait pas a ce genre de pensées. Pas tout a fait.

Le tydale accepte le gobelet d'eau que la Nemesis lui tend. Premiere constatation: une sorciere de guerre qui donne dans le social fait aussi peur qu'un Gambol qui charge. C'est a dire qu'a peu pres n'importe quel etre doué de conscience fuirait vite - et loin.

Mais bon, apres tout, il avait choisi d'entrer de lui-meme dans cette forteresse. Peu importaient les consequences.

Le ton etait donné. Bienvenue chez les fol... allons, non, il ne fallait pas etre si pessimiste d'entrée de jeu. Peut-etre n'etait-ce la qu'une facade qu'elles se donnaient, et qu'en fait elles etaient chalereuses. Ou peut-etre pas.

Il esquisse un sourire. Qui lui allait aussi bien qu'a une porte de prison. Se saisissant du gobelet, il remercie Arkana.


- Dhanya.

Puis il entame la conversation, d'un ton un peu brut, qui manifestement se voulait aimable, mais on sent bien que ce soir, deux grands esprits sociaux se rencontraient...

- Inutile de faire plus d'efforts que necessaire pour vous montrer aimable - ou sous un autre jour que ce que vous etes reellement. L'attitude que vous avez eue a l'issue du combat contre le Furyan se suffit a elle meme: vous ne m'appreciez guere.

Il fixe son gobelet d'un air songeur.

- Neanmoins, je vous remercie de l'attention que vous me portez, et de la peine que vous prenez. Comme vous le dites, je viens "d'ailleurs"... de Lerth, la cité des Temoins, sur une presqu'ile qui se trouve tout a fait a l'opposé d'ici, geographiquement parlant. Quant a mon utilité, eh bien, pour etre honnete, je ne sais pas. Je vais, je viens, un peu partout sur cette ile, et je tue les abominations et autres rejetons, rendant parfois service aux populations locales, parfois pour mon propre plaisir de voir un serviteur du Maudit de plus envoyé a la mort...

Il glisse un regard a la Voroshk:

- Souhaiteriez vous mon depart, magicienne? Pensez vous que je suis de trop, ici?

Autant mettre les choses au clair d'entrée de jeu... Randall avait horreur de l'hypocrisie et des faux-semblants. Une methode qui, selon lui, etait similaire a celle employée par les sbires de l'Usurpateur.

Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...

 
Kaliss

Le Matal 21 Astawir 1509 à 14h32

 
Kaliss avait eu leplus grand mal du monde à faire accrocher la tête du Furyan au mur de la forteresse.
Le premier ouvrier s'était enfui en courant : faut dire que la faucheuse tenait la tête de la bête devant elle, et le pauvre n'avait du voir que cela.
Elle plaça donc la tête dans un sac, puis s'en alla quérir de la main d'oeuvre. Le deuxième tremblait tellement qu'il ratait systématiquement les clous avec son marteau : s'en résultat une suite sans fin de pansement, qui ne s'acheva que lorsque le malheureux n'eut plus un doigt intact.
Le troisième ouvrier, un costaud qui n'avait peur de rien pris la tête du Furyan à pleine main et s'érafla avec un croc d'une des têtes de serpent : Kaliss couru donc pour chercher une guérisseuse et il ne fut sauvé qu'in extrémis.
Enfin, Kalis emmaillota chaque tête de serpent et fit le travail elle même, de façon sommaire : le trophé devant être emmené à la fin de l'inauguration chez une taxidermiste.

Puis l'exécutrice entra dans la caserne et distribua du kiarbat à tout le monde.
On attendait plus que la faucheuse et mestre de Kryg pour couper le ruban de l'inauguration.
Pour faire passer le temps, les discutions commençaient et Anandra posa une question qui embarassa Kaliss.
En effet, pendant ce combat contre le furyan, la faucheuse avait sentie ses convictions de Sang-Cesse ébranlées et ne savait trop quoi répondre.


Hum...heu, bah il n'y a pas de mal à prendre un peu de repos non plus...je pense.
J'ai toujours aimé me saouler de toutes façon....l'occasion est plutôt bonne.


D'autant plus qu'une fois bien ennivrée, toute ces interrogations ne seraient plus son souci.

Mais que fait Miraë ?

Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Miraë

Le Matal 21 Astawir 1509 à 18h45

 
Miraë avait commencée à faire cuir une partie du Furyan, se moquant des problèmes que pourrait engendrer cette viande et ordonna à une garde de faire cuir de la viande de bovin montagnard pour ceux qui ne voulaient pas de rejeton grillé. Soudain elle se souvint qu'il manquait quelque chose d'important! quelque chose qu'il y avait en abondance à tous les rassemblements des exécutrices depuis son intronisation en tant que coupeuse de vie jusqu'à maintenant : L'alcool pour réchauffer le corps dans cette cité nordique.

Elle partit alors en catastrophe, fit un détour par la banque et se rua à l'auberge pour commandait deux douzaines de rations de Kiarbat. A son retour, elle vit que la Faucheuse d'Utrynia en avait déjà distribuée arf!! Kaliss était décidément parée à toutes les situations!

Mais la mestre de kryg devait payer sa tournée. Elle s'approcha d'abord de Zéna avec deux verres.


Ma soeur, je te remercie de tes efforts et de ton courage, tu as obéis aux ordres et tu n'as pas grommelée contre les soins, tout comme moi. Je suis heureuse de t'avoir à mes côtés et pressée de me battre à nouveau dans les montagbes. Bois et manges, tu le mérite.

Mirae trinqua avec Zéna et vida sa choppe d'une traite. Elle se dirigea ensuite vers Kaliss et Anandra qui buvaient déjà, mais ramenait tout de même quatre choppes d'alcool servit sur un plateau.

Et bien on peut dire que c'était un très beau combat, je vous félicite vraiment. Sans vous, les Lames seraient considérablement affaiblit. Un jour j'aurai votre niveau, bientôt je maîtriserait les techniques ancestrales de l'exécution et me battrai à vos côtés.. je ne suis pas faites pour la médecine mais en attendant je sais tenir ma place. Buvons pour Ilanak, Nemès et Laedel qui ont pris congé des combats et qui nous manque hélas beaucoup... il faudra que je songe d'ailleurs à rediscuter avec Nemès, il m'arrive parfois de lui demander conseil et c'est une très bonne source.

[Miraë bu alors quelques gorgées avant de partir vers Randall et Arkana/i]

Arkana, Randall, heureuse de vous voir discuter.Vous prendrez bien un verre? ou deux? voici vos gobelets et c'est du bon. Mais si vos voulez il y a aussi du thé bien chaud ou de l'eau tout simplement, même si je vois qu'Arkana s'est déjà servit. En tout cas Némésis, Dhanya pour votre aide. Comme toujours vous avez prouvée votre valeur et vous Propage sachez que c'est toujours agréable de combattre à vos côtés même si comme je vous l'ai dit, en matière d'art nous vous surpassons encore.

[i]La faucheuse adressa un clin d'oeil à Randall pour qu'il comprenne qu'il n'y avait là aucune agression puis s'en alla... vers sa préférée! Matroshka!


Alors.. que pensez vous donc de cette nouvelle maison? la décoration reste à revoir mais globalement les artisans ont fait du bon boulot. Tenez, voici un peu d'alcool, il fait pas très chaud même avec la cheminé qui bat son plein. Remarquable combat, c'était un plaisir comme toujours.. bon, je crois qu'on attend de moi que je prononce un discours vous m'excuserez mais je préfère le faire maintenant.


 
Anandra

Le Matal 21 Astawir 1509 à 22h23

 

*** J'ecoute Kaliss, dubitative et ne répond pas à ses propos, finalement assez etonnée qu'une Sang-Cesse pense au repos alors que le sang n'a pas coulé depuis déjà plus de deux ou trois heures. J'écoute aussi Miraë dont les compliments glissent sur moi comme l'eau sur le verre. Elle parle de Nemès qui est de bon conseil, en effet, soeurette l'a toujours été même si c'est au bout du compte une vraie folle, mais c'est pour cela que je l'aime en définitive.

Je réponds simplement. ***


Oui, Miraë, Nemès est en effet une trés bonne source, continuez de la questionner en cas de besoin.

*** Je bois une coupe de Kiarbat qui me rechauffe le ventre et je regarde l'assemblée ainsi que Miraë qui volète de convives en convives pour finir par Matroshka.

Au regard de la nemesis, je me dis qu'enfin quelque chose d'intéressant commence à emerger de ce conciliabule. Un Furyan a été tué, c'est une victoire pour le Matriarcat soit, mais il y a surement des rejetons, aberrations et créatures perverties à tuer autour de Kryg, pourquoi perdre tout ce temps?

Mais bon, peut-être que la réponse de Matroshka à Miraë vaudra un bon bain de sang?

En fonction, je saurai si j'allège ou non ce petit manège de mondanités. ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Arkana Voroshk

Le Matal 21 Astawir 1509 à 22h47

 
Arkana laissa passer Miraë en lui répondant d'un sourire chaleureux -dénué de la moindre méchanceté. Puis reporta son attention sur Randall. La Voroshk poussa un gros soupir et décida de parler clairement, comme l'encourageait le Propage en un Tydale guère parfait:

-Ne vous méprenez pas, je n'éprouve pas de haine pour vous. Je ne vous comprends simplement pas. Et je comprends pourquoi je ne vous comprends pas. Et pourquoi vous ne me comprenez pas. Pourquoi vous ne comprenez pas que je ne comprends pas. Ou que je ne comprends pas pourquoi vous ne comprenez pas que je comprends que vous ne comprenez pas.

Murmure dit :
A moins de lui faire un schéma, tu as toutes les chances de l'avoir paumé, là...


Rah, je n'arrive pas à m'exprimer !

Le gobelet d'Arkana fut soudain entouré d'un halo de magie... et rouilla soudainement, avant de tomber en cendre. La Voroshk passa une main dans sa mèche de cheveux, avant de se calmer et de reformuler un peu plus clairement:

- Le Matriarcat est une Faction où on ne choisit pas sa voie. Vous savez que la Race Tydale s'éteint, et que sans notre... sévérité, qui peut paraître à certains insouciants bien barbare, notre espèce entière disparaîtrait en deux ou trois centaines de cycles.

Ainsi, je ne comprends pas comment vous pouvez être aussi... libre. Vous avez un don certain pour le combat: c'est indéniable. Mais votre rôle dans la Trame est peut-être tout autre... Dans une Ruche et non sur le champ de combat... Je ne peux alors pas décemment vous encourager à risquer votre patrimoine génétique -NOTRE patrimoine génétique, car votre génération n'est probablement le fruit que de la sélection de nourrices zélées...

Enfin bon. Non, je ne souhaite pas que vous partiez. Et pour le reste, j'ai déjà côtoyé des Propages. Sire Erling, pour être précise...


Arkana tentait de dévier le sujet sur une connaissance potentiellement commune. La Voroshk avait déjà parlé de théologie avec un Propage, et ça ne s'était pas spécialement bien terminé... La Némésis s'enfila un verre de vin cul sec et tapa le coude de Randall d'un geste qui se voulait affectueux mais qui fit plus verser l'eau de la coupe du Propage qu'autre chose. D'un ton qui se voulait complice mais qui sonna malencontreusement plus comme une menace-répond-non-et-je-te-grille-sur-place :

- Les femelles franches ne vous effraient pas, j'espère?


 
Randall Tallstag

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 02h20

 
Le Propage esquissa un sourire. Voila qui etait bien plus clair, et qui lui permettait d'avoir les coudées franches pour une reponse bien plus concise.

Impressionnante demonstration avec le gobelet, cependant. S'il ne voulait pas finir grillé, il aurait tout interet a ne pas trop abonder en avis contraires a ceux de la sorciere.


- Je commence a comprendre... en fait, le probleme vient surtout du fait que vous semblez toutes a peu pres persuadées que je suis originaire du Matriarcat.

Il cherche ses mots, tentant de rendre son accent plus supportable et comprehensible.

- C'est sans doute vrai, ma souche doit etre quelque part ici, au Matriarcat. Mais je suis né a Lerth, d'une mere que je n'ai en definitive jamais connu. Ai ete elevé dans la plus pure tradition des Temoins. Et n'ai connu les principes du Matriarcat - vos principes - que vaguement, dans ma jeunesse... avant d'y etre brutalement confronté en venant ici.

Certes, je suis parfaitement au fait de la malediction qui frappe la race tydale. Certains, chez nous, ont meme tenté de s'interesser de plus pres a ce phenomene. Je suis a peu pres sur que vos savants essaient aussi, de toutes leurs forces. En ce qui me concerne, toutefois, je n'ai pas ete elevé en permanence avec ces principes a l'esprit, et ainsi, je n'ai pas herité de votre... severité.

Ce qui ressemble a de la liberté, pour vous, est pour moi une epreuve permanente: j'ai choisi de me donner corps et ame au S'sarkh, et de mettre mes maigres moyens a Sa disposition. Afin de mettre au plus vite fin a la lutte contre l'Usurpateur. Car, si les choses continuent ainsi, le P'KenS'sarkh aura le temps de nous exterminer tous bien avant que le temps ne vienne a bout de notre race...

Le combat que vous menez, et le combat que je mene, sont deux choses qui semblent bien distinctes, mais au final, nous visons au meme but: la sauvegarde de notre race. Les moyens employés sont simplement differents.


Apres cette longue tirade, il encherit:

- Erling? Ah, oui, je connais bien le bonhomme. Alors comme ca, vous l'avez deja rencontré? Interessant. Je ne sais plus a quand remonte la derniere fois que je l'ai vu, personnellement... je reste peu de temps, a Lerth, en general. Comme la plupart d'entre nous, en fait.

A la derniere question d'Arkana, le Propage n'a pas l'air de savoir comment reagir de maniere politiquement correcte, et tente une reponse, un peu trop precipitée, peut-etre:

- Ben, euh... non, pourquoi? Au contraire, je trouve que la franchise est une bonne qualité...


Semblant chercher de l'aide du regard, il tombe finalement sur son verre d'eau, qu'il vide d'un trait.


Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...

 
Zéna

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 02h27

 
Zéna avait été la première arrivée à la forteresse des lames. Après s'être lavée en changée, elle chercha un coin tranquile pour communiquer avec Galladara.
Exténuée par les nombreuses courses d'un patient à l'autre et par le poison du furyan, elle s'endormit finalement sur sa couchette.

***
L'arrivée d'Anandra dans le bâtiment réveilla la tydale,qui se hâta de la rejoindre dans la grande salle. Les autres tydales arrivèrent à tour de rôle. Il était agréable de voir le groupe de guerrières en d'autres occasions que sur un champ de bataille.
Chacune ...et chacun portait de beaux habits et quelques bijoux...on aurait même pu croire que certaines étaient gracieuses...

La semeuse accepta le verre offert par Kaliss en la remerciant.

Un souvenir refit sur face :« À ses tous débuts dans les lames de Kryg, elle fut invitée à un repas par Laedel. C'est à cette occasion qu'elle et Miraë avaient reçu leur insignes de coupeuse. Au moment de lever leurs verres, Zéna s'était étouffée...pour la première fois de son existence la jeune tydale goûtait à l'alcool. Depuis cette soirée, elle avait reprit le temps perdu....à ne pas connaître cette sensation.»

D'une traite, elle bu le précieux liquide.

Zéna ne se mêlait pas vraiment au groupe, l'étrange apparition près de la source la rendait songeuse.

Merci Miraë pour les verres!
Je le redis, la caserne est vraiment réussi.
Tu as gérer le projet de main de maître.


Merci à toi ma soeur pour ces paroles.
Tu sais que tu pourras avoir ma confiance jusqu'a la fin du tableau.


Elle s'enfila un deuxième verre.



 
Arkana Voroshk

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 03h18

 
Le vin gobé d’une traite commençait à donner à la Némésis une impression de chaleur diffuse. La Voroshk devait se concentrer encore plus pour comprendre Randall –qui n’avait pas un si gros accent que ça, mais l’alcool n’arrangeait franchement rien… Elle répondit en faisant de grands gestes démonstratifs :

Je vois, je vois. Mais vous savez et comme vous l’avez dit, tous les Tydales ont une souche commune au Matriarcat. Laissez la nature faire sur plus de trois générations, et c’est la dégénérescence au coin de la rue. Fort comme vous êtes, vos ascendances avec notre Faction ne doivent pas être bien loin… Si vous n’êtes vous-mêmes pas directement un déserteur, c’est que ce sont vos parents qui le sont… M’enfin je ne vais pas vous tuer juste pour ça, hein. Vous n’êtes qu’à trois quarts responsable !

Murmure dit :
Trois quarts ? Tu y vas fort !


A moitié responsable, je veux dire… Bref.

La Némésis se reversa du vin et remplit le verre de Randall sans lui demander son avis. Elle continua en rigolant à moitié :

Je ne vous écorcherai pas non plus pour parler du S’sharkh comme d’un guide spirituel. Pour en avoir déjà discuté avec Sire Erling, je sais qu’il n’y a pas de voie de conciliation entre ma vision et la votre de ce côté-là. Vous voyez, vous n’avez pas à vous en faire : je ne vous veux aucun mal. Je ne suis pas totalement une brute. Je vous ai raconté la fois où j’ai tué un sanglier avec les dents ?

Murmure dit :
Ca n’a aucun rapport !


... et je ne vous hais pas, puisque je comprends que ce que pourquoi je devrais vous haïr ne relève pas nécessairement de votre fait mais que vous ne comprenez pas forcément que nous comprenez que je…

Murmure dit :
Arkanaaaaa

Re-cul-sec.

Hips. Rah, ce vin est dé-li-cieux. Une autre coupe ? Mais vous buvez aussi vite qu’un inapte anémique, ma parole ! On dirait Salash !

Un moment de flottement puis, soudainement, comme si une idée lui revenait à l’esprit comme une illumination :

Oui, je connais Erling ! On s’est baladés deux-trois fois dans des lieux inhospitaliers. Une fois dans les Lagunes de Glace, à la recherche d’une Obsession. Ses oreilles et ses doigts ont failli tomber, qu’est-ce qu’on a rit ! Et puis je l’ai revu récemment. On avait tous finis emmurés vivants par un Furyan pas très fin, juste après avoir traversé des montagnes qui recelaient plus de rejetons qu’une putain de la Confrérie compte de clients… On a dû déblayer des tunnels à la main et affronter des sbires du S’sha… euh : du méchant. Pi vu qu’on pensait tous crever de faim, on ne s’économisait pas, on donnait le maximum ! Bref, au bout du compte on en est tous ressortis vivants… Car au final, le Furyan s’est momentanément allié à nous par l’entremise d’une saleté de traîtresse que j’aimerais bien étrangler avec ses propres viscères rapidement…Mais c'est une longue histoire, je ne veux pas vous ennuyer.

Pfioooou, qu’est-ce qu’il fait chaud.


Murmure dit :
N’enlève rien ! N’enlève rien !!!


On parlait de quoi ? La lirgne? Je suis contre ! Ah : ERRRRLing. Oui, Erling ! C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Nous ne nous retrouvons hélas que dans les situations extrêmes et c’est là que notre collaboration a toujours portée ses fruits –lorsque le danger nous oblige à mettre de côté certaines… considérations au profit de la survie. Sire Erling paraît être un Tydale très… curieux. Désireux de comprendre certaines choses.

Une ombre passa sur le visage de la Voroshk, dangereuse. Les traces d’ivresses disparurent un court instant, alors qu’Arkana soufflait :

Je l’ai vu parler avec une de nos Renégates. Prenez garde à ne pas trop vous approcher de certains feux, Propages. Car même si je vous portais une affection incommensurable, je ne faillis jamais à mon rôle. Tuer au nom du Matriarcat.

Puis, aussi vite que la menace était venue, elle se dissipa et la Voroshk badina -preuve que la Némésis avait bien deux visages, l'un plus que dangereux, l'autre parfaitement léger et amical :

Comment vous trouvez Dame Miraë ? Visiblement elle vous a à la bonne, héhé… Moi personnellement, les Mâles c'est généralement bien cuit et sans sel.

Murmure dit :
Tu vas le faire rougir !




 
Anandra

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 10h17

 

*** Je fais basculer légèrement ma chaise en arrière, regardant l'assemblée.

Un tydale qui n'est pas du Matriarcat dans Kryg, cela me semblait possible au début car il nous a aidé dans la danse, mais, finalement, plus je leur regarde, plus je trouve que cela fait "tache" dans le tableau.

Cette pensée de Khamaat, et je suis là à badiner.

En fait, non, ma place n'est pas ici.

Il y a du sang à faire couler ailleurs.

Je regarde Kaliss, et me relève d'un coup tel un ressort tendu brusquement. ***


Kaliss, je dois y aller, du sang doit couler au nord d'Utrynia et tu le sais.

*** Je m'approche de Miraë. ***


Bon festin, mais pas d'indigestion de Furyan, il serait dommage que tu avales des cristaux du S'sarkh et que tu deviennes une créature pervertie.
Bon discours aussi.


*** Je salue d'un imperceptible mouvement de tête la mestre de ville. Un regard à Matroshka et un léger sourire. ***


Bonne grillade.

*** Je rejoins le propage et Arkana. ***


Bien messire propage, vous avez gagné votre place à Kryg quelques instants, ce qui est un grand privilège pour vous. Dhanya de votre aide. Vous êtes un allié precieux.

*** Un regard à Arkana et au tas de cendre face à elle. ***


Bonne discussion, liadha.

*** Quelques pas vers Zena. ***


J'ai apprecié votre role pendant la danse, vos soins m'ont plus d'une fois permis de retrouver la force de frapper.

*** Cela n'etait pas le moindre des compliments dans la bouche d'une Sang-Cesse.

Et sur ces dernières paroles, je quitte les lieux. ***



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Matroshka Voroshk

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 11h31

 
Matroshka avait tout juste eu le temps de prendre un bain pour se décrasser et virer tout le sang qui avait sur elle. Ensuite, en quatrième vitesse, elle fila à la maison familiale pour choisir une tenue plus de circonstance. Alors quelque chose qui soit festif mais pas trop, quelque chose de charmant mais pas trop, quelque chose de joli mais....c'est jamais assez trop et surtout, quelque chose d'ignifugé...sait-on jamais... Ensuite fallait choisir la bijouterie, important. Que ça brille mais pas trop, que ça soit chargé mais pas trop. Ah...choix difficile.

Finalement, la Mestre Erudite arriva en retard mais pas trop. Juste quelques heures après que la fête ait commencé, ça sentait pas bon le furyan. Quelle connerie. A peine arrivée, elle vit que déjà tout le monde était passablement imbibé, même les faucheuses avaient un coup dans le nez et ce n'était pas le sang de la bestiole mal séché qui rendait leur visage rouge. On lui tendit des verres qui a l'odeur était de l'alcool mais voyant l'état pathétique des fières faucheuses, elle se disait qu'il valait mieux éviter le ridicule.

Aussi elle continua à se trimballer avec ses trois verres d'alcool, visitant les lieux. Elle fit à peine attention à Miraë qui lui parlait alors qu'elle regardait les murs. Personne n'avait remarqué sa nouvelle robe de chez Dwen. Bande de brutes mal dégrossies siphonnées à l'alcool et à l'exécution !

Elle s'assit un peu en retrait, avisant d'un fauteuil qui semblait bien moelleux. Pas très loin, de la viande. Matroshka se souvenait qu'elle n'avait pas mangé depuis au moins une heure, son ventre criait à la boule de feu en voyait les morceaux. Méfiante, elle renifla pour être sûre que c'était pas du furyan, non, simplement un petit porcelet bien dodu. Ni vue ni connue, elle attrape un morceau et commence à le grignoter.

Hélas, cent fois hélas, l'assaisonnement était épicé autant qu'un éclair. Matroshka habituée à cracher des flammes par les mains en avait qui sortaient de la bouche. Sans réfléchir, elle descendit d'une traite une jarre à coté d'elle. Une fois le goût des épices passé, quelque chose commençait à brûler de nouveau en Matroshka. Elle réfléchit un instant, l'eau avait le même goût que cet immonde alcool.

HIPS !!

Une masse grosse comme un furyan vint lui tomber sous le crâne. Si elle avait pu lancer un sort, elle aurait senti la différence de maîtrise, désormais, on pouvait vraiment le dire, son esprit était...ailleurs. Matroshka devint aussi rouge que ses boules de feu et se sentait toute chose. Le sol, pourquoi diantre était-il pas plat. Encore du travail d'inapte pour une caserne d'inaptes lames. A moins un sort de pourrissement du sol. Non, c'était probablement un sort de chimère foireux que sa cousine lui avait lancé !

Matroshka chercha la blonde dans la pièce et elle la vit en train de parler au propage ! Ah la garce ! Elle voulait l'amadouer parce que c'était son champion qui avait zigouillé le furyan et que c'était bien connu, Arkana avait toujours préféré les mâles avec des grosses...armes.

Gourgandine avec du poil aux pattes, touche pas à mon Tallstag !!

La Mestre Erudite se jeta vers les deux tydales avec toute la vélocité d'un escargot et la précision d'un sort entropique. Sur son chemin, elle renversa quelques plateaux et chaises, bouscula une lame ou deux. Sa démarche chaloupée, instable aurait pu être une technique de combat.

La technique de la magicienne bourrée.

Enfin, lorsqu'elle arriva au niveau de sa cousine, un regard dénué de toute intelligence fixait la némésis.

Arkana, dissipe tout de suite ce sort d'image miroir, je te vois en trois exemplaires ! Et arrête de draguer mon champion, c'est mon mien, toi, tu vas voir ta Kaliss et allez...HIPS !...allez chasser du sanglier, c'est plus à votre niveau !

Se tournant vers le hallebardier du S'sarkh, Matroshka adressa un grand sourire au propage. Elle posa ses bras autour de son cou.

Hein mon champion que c'est lui le plus mieux ! Il bavouille et grogne tout le temps mais il est foooort. Pis, il est beau le bougre d'âne.

Hips !

Se tournant de nouveau vers sa cousine !

Quoi ?! D'abord hein et ensuite na !

D'abord que c'est pas vrai, la fois où on avait 7 ans, c'est toi qui voulait faire le mur à la ruche pour filer à la bibliothèque ! C'était pas moi espèce de menteuse, t'as tout dit à la nourrice tout ça pour avoir du rab de gâteau à la cantine !



 
Randall Tallstag

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 12h45

 
Mais ou avait il donc atteri...

Les deux Voroshk etaient completement bourrées, ou peu s'en fallait. Au stade actuel, il aurait du mal a rester purement diplomatique sans finir en "grillade sans sel" - ou changé en hamster, ce qui revenait au meme.

Exclamation mentale de Jeod:


Jeod dit :
- Rah, excellent, Randall, t'as vu, je t'avais dit qu'on se marrerait !


Quel con, celui la... oh, oui, sans doute que c'etait a mourir de rire. Bizarrement, le Propage se demandait plutot comment il allait s'en sortir, sur le coup...

Il tente la voie "diplomatique": laissant poliment Arkana debiter son histoire sur Erling, il l'ecoute, l'air avenant, hochant la tete de temps a autres, l'air serieux. Jusqu'a sa question sur Mirae ou son gobelet manque de tomber par terre, et le Propage de lui jeter un regard atteré, avant de se souvenir de justesse que la concernée etait dans la salle, a trois metres de lui.

Le Propage botte en touche:


- Eh bien, peut-etre, oui. Qu'est ce qui vous fait croire qu'elle m'aime bien?


Anandra arrive pile a ce moment. Sauvé par le gong.


- Croyez bien que je suis conscient de la chance que j'ai de me trouver au sein de votre cité-forteresse. Je ne l'oublierai pas.

Elle repart. Randall tente un pas de coté, dans la direction opposée d'Arkana, mais est rejoint par la seconde Voroshk, visiblement toute aussi fraiche que la premiere. Debut du second round.
Jeod dit :

- Ahahahahaha... t'es dans la merde, mec !


Merci, Jeod. Merci infiniment pour ton precieux soutien mental.

Elle passe les bras autour de son cou. La, c'est la fin. Il finira changé en hamster, il en est sur. Tendu comme la corde d'un arc, il n'ose pas esquisser un mouvement - la sorciere se decrochera bien d'elle meme de la.

Neanmoins, la perspective de se retrouver au milieu d'une bataille de Voroshk n'avait rien de tres plaisant. Surtout que les deux avaient le potentiel pour faire exploser le batiment, rien que ca...

Le berserker n'avait plus qu'un espoir: qu'elles aillent se faire exploser la tronche ailleurs, ou qu'on vole a son secours. Il avisa Mirae du coin de l'oeil: en fait, non, il etait bien, ici... si elle debarquait, ce serait un cataclysme. Sur et certain.


Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...

 
Miraë

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 13h56

 
Anandra voulait partir.. sage décision. Utrynia était en danger et il fallait de nouveau se battre, néanmoins Miraë fit la moue.. elle ne voulait pas que la justicière est une vision débauchée de Kryg. C'était et resterait une ville froide, autoritaire et en perpétuel combat mais.. il fallait faire la fête, et la soirée devait récompenser les guerrières de leurs efforts.

La faucheuse crut entendre son nom sortir de la bouche d'Arkana et se retourna, sans entendre de quoi il s'agissait mais visiblement la Némésis réticente était intriguée par Randall et voulait en apprendre plus, sage décision de sa part se dit la Faucheuse. Seulement, lorsque Matroshka s'approcha de sa soeur et du propage, Miraë découvris l'embarras dans lequel se trouvait Randall. Il était mal à l'aise et il n'était pas nécessaire de lui imposer ça. La Mestre de Kryg jeta un oeil sur les viandes en train de cuir et se dit que finalement, il serait sage de suivre les conseils des Liadhas et que le sanglier aurait surement un meilleur goût que le Furyan. Elle en saisit deux portions et se dirigea vers les Némésis et leur proie.. enfin le propage.


Hep! Mesdames, peut être serait il judicieux d'offrir de quoi manger à notre hôte non? Je vois d'ailleurs Matroshka que tu t'es servie sans proposer à Randall de manger, tu as des épices sur le coin de la lèvre. Et non, ce n'est pas du Furyan mais du sanglier.

Et dire que Mirae voulait prononcer un discours sur la coalition des Némésis et des Lames, il faudrait reporter à plus tard.. le public avait l'air aussi attentif qu'un gryott et la faucheuse opta pour un verre d'alcool.


 
Kaliss

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 14h46

 
Kaliss avait réussi à se mettre minable, malgrè sa grande habitude de l'alcool

Retraçant le combat avec le Furyan pour un public imaginaire, la faucheuse moulinait de la lance et entama un roulé boulé d'esquive qui la précipita au milieu des tabouret, heurtant la table et renversant sur elle un pichet de mauvais vin.

Ainsi parfumée, elle n'arrêta pas pour autant sa démonstration et se figeant tout à coup, elle enjoliva son combat en remplaçant le furyan par une armoire.

Les quelques passes dans les airs suivantes ne furent guère spectaculaires : voulant effectuer un sort d'exécution mais trop bourrée pour le faire, rien ne se passa si ce n'est que la hampe de Câline échapant au contrôle de la faucheuse dégraffa au vol une bretelle de la robe d'Arkana, qui alors dévoila un sein, puis remonta
entre les jambes de Matroshka, transformant sa tenue en mini jupe et lui donna l'air d'une sorcière assise sur son balais.

Ne se rendant compte de rien, Kaliss chargea ensuite l'armoire et planta sa lance dans un bruit sourd.

Puis, laissant Câline planté dans la porte du meuble, elle se dirigeat vers l'attroupement.

La chemise colorée au gros rouge et le regard vitreux, elle se hasarda à parler au propage, pas de raison qu'elle le laisse aux mains des deux Némesis.


Laisses toi pas perturbée par ses aguicheuses, le dernier mâle qui est rentré dans leur maison n'est jamais ressorti, à ce qu'il parait.

Disant cela, Kaliss se retourna vers les cousines et leur adressa un sourire carnassier digne de ce coup bas.


Alors comme ça, c'est toi qui as tué le Furyan..hein...c'est bien ça ??

Vas y montres moi un peu comment tu as fait...pour voir c'est quoi ta technique...hips


Elle accompagna sa phrase d'une petite tape de la main sur les pectoraux (saillants) du propage

La diction lente et les gestes lourds, on ne pouvait savoir exactement ou la faucheuse voulait en venir...


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Randall Tallstag

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 15h48

 
Jeod dit :
- Une beuverie, c'est une beuverie ! Randall, sers toi aussi, allons, ne fais pas attendre ces dames ! Prends ta lance et pars a l'assaut !


Le Propage serait mort de honte sur le coup si Jeod avait laché ca a voix haute. Hereusement, il se contentait pour l'heure de lui debiter ses conneries mentalement.

Echange mental entre le Propage et son symbiote, pendant qu'autour de lui, c'est la foire la plus complete: Kaliss qui fait une demonstration de... quelque chose , Matroshka et Arkana se chamaillent comme des gamines, Mirae a laissé tomber idée de faire un discours et prefere le noyer dans l'alcool, et Zena revasse dans un coin.


- Rassure moi, c'est reel, ce qu'il se passe la?


Jeod dit :
- Ouaip, tout ce qu'il y a de plus reel, tu peux meme tater, si tu veux, c'est le moment ou jamais...


- Je prefere pas. Je finirais en peinture murale, et la deco' rouge sang, ca le ferait pas trop, ici.

Jeod dit :
- Va savoir.


Hop, Kaliss denude ses jambes et un bout d'Arkana au passage. Le Propage detourne brutalement le regard, par politesse, au risque d'attraper un torticolis, mais trop tard: il a vu des choses qu'il aurait preferé ne jamais voir, surtout dans un moment pareil.

Le vin lui semble finalement une bonne option, mais...

*** Regard vers les autres convives, tous serieusement entamés par l'alcool ***


... non, en fait. L'eau, c'etait bien.

Il y aurait deja bien assez de morts a ramasser apres la fete, il faudrait bien quelqu'un pour aller chercher de quoi reveiller tout ce petit monde - il ne manquerait plus qu'a trouver une bassine, histoire d'avoir de l'eau fraiche a disposition...

Blam, un grand bruit dans la salle: Kaliss manque de degommer une armoire. Et... ah, merde, elle se dirige dans sa direction. Son salaire du jour que c'etait pour sa gueule...

Bingo, il venait de gagner le droit de supporter Kaliss en plus des deux Voroshk. Elle tapote sa poitrine - oh, Matroshka lui jette un regard noir, elle devait considerer que c'etait proprieté privée, par la - et veut une demonstration.

Jeod dit :

- La demo! La demo! La demo!

Jeod s'excitait mentalement, toujours et encore. C'etait la foire jusque dans sa tete, aurait pu se plaindre le tydale.

Mais elle voulait une demonstration de quoi, au juste...? Faute de mieux, Randall temporise:


- Bien sur. Vous voulez que je vous montre ma technique de...?

Et il laisse la phrase en suspens, se rendant compte un instant trop tard que n'importe laquelle des Filles du Declin aurait pu reclamer n'importe quoi. Restait plus qu'a prier S'sarkh tres fort qu'elles n'en auraient pas l'idée, ce que, malhereusement, il y avait fort peu de chances d'esperer...

Pour Le soulager, je souffrirai,
Par Sa souffrance, je m'enragerai,
Et par la Rage, je les exterminerai...

 
Arkana Voroshk

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 16h00

 
Arkana était occupée à vider son énième godet lorsque Matroshka débarqua, tentant probablement d'imiter un furyan dans un magasin de porcelaine. La Némésis réagit vivement aux propos de sa cousine, levant des index courroucés vers le ciel et faisant de grands moulinets des bras:

Ca va, ça va, je vais pas te le manger ton Tallstagounet! L'est pas mon type, 'tiendrait pas dix minutes. Kaliss, ça c'est de la graine de champion. ET JE M'Y CONNAIS!

Pendant ce temps, non loin de là, la dite Kaliss agressait sauvagement une armoire qui ne lui avait pourtant rien fait. En tentant de tirer les cheveux de Matroshka et alors qu'elle triturait en réalité sauvagement un pan de la tunique de Randall :

Ah, la saleté, avoue, tu m'as lancé une brume de dissimulation! Je n'y vois plus rien! Tu me le paieras!

L'index d'Arkana pointa dangereusement vers ce qu'elle croyait être Matroshka...

Hocus pocus popolus... non. Homus lupus pocul ho put... non c'est pas ça... hoplusplus cululus... rah. GRILLE!

Un éclair passa à deux centimètres de la tête de Miraë, pour s'en venir atomiser une petite statue de bois posée non loin.

Ahah, désormais tu es sous silence, sale chevelue mal léchée! Pi pour Randall on n'a qu'à le couper en deux. Pas d'jalouse, héhé, HIPS.

Visiblement, la Voroshk confondait quelque peu ses sorts...

Et mon nounours, on en parle pas de mon nounours! Mais si tu crois que je ne sais pas que c'est toi qui l'avait décapité le jour de mes 5 ans... Et si tu crois que je ne sais pas que tu sais que je ne sais pas que tu sais que... que tu sais que je sais que nous savons que vous savâmes... Rah, mais bordel, où ils ont mis ce foutu vin? Et quel est l'inapte névrotique qui a construit un plancher si peu pas droit?!

Hips.


La Voroshk tituba vers le buffet pour se resservir une coupe. Arkana n'avait vraiment pas l'habitude de boire et sa faible constitution n'arrangeait rien. La Némésis semblait avoir dépassé le stade de l'ivresse...
Elle leva sa coupe pleine en l'air, en renversant allègrement sur sa robe neuve, et proclama d'un ton provocant à toute l'assemblée:


Aguicheuse! Aguicheu?! Je ne suis pas une aguichette! Pi biquette vous-mêmes, na!

Murmure dit :
Arkana, tu as un sein à l'aiiiir.


Si vous croyez que je vais me laisser traiter de crustacé sans broncher... Allez, venez si vous êtes des femelles ! J'ai même pas -hips- peur!




 
Kaliss

Le Merakih 22 Astawir 1509 à 21h37

 
Bien que fortement imbibée à tel point que si on pressait son nez on en ferai couler du vin, Kaliss remarqua tout de même que le propage était sobre : que de l'eau dans son verre !!

Bien que cela dépasse l'entendement de la faucheuse, elle nota le fait et dit à Randall :

Vous avez raison de ne pas boire, Randi, si l'alcool réussi bien aux femelles tydales comme vous pouvez le constater, elle a tendance à rendre les mâles tout mou. Et c'est pas le moment de pioncer, la fête ne fait que commencer.

Puis voyant Arkana se balader impudiquement un sein à l'air, Kaliss se dit que cette gourgandine ne reculait devant rien et se dirigea vers elle :


Ben ça, t'as plus qu'à balancer du cul et le tableau sera complet.

Et puis, moi aussi j'ai chaud tiens !


Et ajoutant le geste à la parole, Kaliss enleva son ample tunique et montra à tous qu'elle portait dessous une chemisette de soie légère, laissant par transparence paraître son corps...musclé.

En effet, la vie martiale n'était guère propice aux formes généreuses et à la peau laiteuse. Et comme elle était très grande et svelte, elle ressemblait à une liane...une liane bourrée certes, mais une liane tout de même.


Et c'est pas aguichette, mais gourgandette !

Et c'est Matroshka qui l'a dit, alors c'est que ce doit être vrai.


Ce faisant, pour appuyer ses paroles, Kaliss tendit brusquement le bras en direction de la Mestre Erudite. Malheureusement, c'était le bras dont la main tenait un verre de vin, verre dont le contenu se retrouva en intégralité sur Matroshka.....elle se retrouva aussi rouge qu'avant son bain, quand son sang remplaçait le vin.

Vivre ou mourir...à toi de choisir

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