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Quartier résidentiel

A Pinceaux Battus

Chez Inanna Ereshkigal
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Sujet lancé par Pentar
Le 15-01-1510 à 13h51
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Posté par Inanna Ereshkigal,
Le 21-07-1512 à 19h25
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Pentar

Le Vayang 15 Jangur 1510 à 13h51

 
La maison était grande. Deux étages. Adjacente aux Miettes.
C'était un beau morceau et pas de prime jeunesse. Une ancienne villa.
Kryg en avait quelques uns des comme ça. Avec du caractère. Une histoire.
Ce n'était pas une esthète, mais elle devait reconnaître qu'elle avait de la gueule.
Elle devait aussi reconnaître qu'elle était pas non plus en pleine forme.
Il y aurait du boulot. Tant mieux.

Alors voilà la vieille salope à qui va falloir régler son compte.

L'intello avait pas menti, il n'y avait sans doute pas mis des masses les pieds.
C'était un sacré bordel. Il avait entassé ses affaires, beaucoup de bouquins, un peu partout.
Ca avait son charme. Elle aimait bien les bons gros foutoirs.
Elle préférait les foutoirs avec du sang et des tripes dedans, mais tant pis.
Elle devrait faire avec. Et surtout elle allait devoir rendre ce foutoir acceptable.
Certains aimaient l'ordre et c'était le cas de son employeur.

Mais avant même de ranger, elle allait devoir faire des travaux.
Tout ça demandait à être réaménagé.
On ne vivait plus comme un ou deux siècles auparavant.
Et visiblement personne n'y avait vraiment vécu depuis.

Pentar soupire et fait un tour rapide du proprio.
Il a dit que y avait une chambre pour elle. Et y en a, des chambres...
C'est là qu'elle vivrait le temps d'y bosser. Autant en profiter.
Elle s'installe, pose son paquetage (léger).

Un bon bain, histoire de se décrasser, quand même.
On verra après. Jauger, faire un plan, aviser.
Voir les priorité et avoir des idées.

Après : la pratique.


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Vayang 15 Jangur 1510 à 16h19

 
A l'extérieur, dans une cour aux allures de jardin sauvage, un gros lézard.
Un Tawhak. Ca doit être celui d'Inanna. Un collier : Pic de la Mirandole. La grosse bête broute.
Pentar s'entend mieux avec les animaux qu'avec les poussiéreux. Accointances ?


Salut, bonhomme. La vie est tranquille, hein ?
On devrait bien s'entendre toi et moi, si tu m'aides.


Elle passe la main sur sa peau écailleuse. Le cou. Un long cou musclé.
Ca doit avoir la peau dur, ces choses là. Pas facile à trancher, sans doute.
Elle tapote sur le reptile, qui relève la tête et observe la visiteuse d'un oeil un peu torve.
Allez savoir à quel point c'est con, ou à quel point c'est malin.
Il aurait peut-être dû se contenter d'un cheval.


Je vais avoir besoin de toi. La première étape, c'est l'eau.

La créature continue de la regarder, émet un son improbable.
C'est une forme d'assentiment, ça ?


Toi et moi ont va aller se procurer quelques litres. Sceaux, citernes, bacs.
Ce sera bon pour les travaux et la vie courante.


Tenir une conversation avec quelqu'un, bof, mais avec un lézard, super.
Pentar s'éloigne et va chercher moults récipients, rapidement accrochés à la monture.
Puis ils sortent ensemble de l'enclos improvisé. Direction châteaux d'eau, fontaines, puits.
Ca ne devrait être ni trop dur, ni trop long. Mais indispensable, certainement.


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Vayang 15 Jangur 1510 à 18h21

 
Quelques dizaines de minutes plus tard, Pic revient chargé comme un baudet.
A pieds, Pentar lui tire la bride. Force un peu, à peine. Il fatigue, quand même, le salopard.
La bête n'est peut-être pas si jeune qu'elle en a l'air. Bah, tant qu'il fait son boulot.
Elle le remet dans le jardin. Patio déliquescent bourré de mauvaises herbes.
Puis aller-retour, retour-aller, aller-retour. Histoire de transporter l'eau dans la maison.
Les sceaux, les citernes, les bacs s'entassent dans le salon. S'accumulent.
On transvase dans des bassines, plus grandes.

L'air de rien, la guerrière fait ça pour elle, aussi. Cette affaire de bain.
C'est vrai qu'elle commence à sentir et à s'encrasser, son dernier remonte au lac des ombres.
Quelques longues journées déjà, dont quelques unes de marche éprouvante dans la nature.
Sans parler que la plongée dans le lac n'a pas été un succès.
Bref, il faut se nettoyer avant de se resalir.
Question de principe, tout de même.

On fait chauffer quelques brocs, on remplit la baignoire de la grande salle d'eau.
Y a même du bon vrai savon, dis donc. Un type sophistiqué, faut croire.
Un peu de bon temps, ça fait pas de mal. Avant de bosser.

La Déclinante entre dans le bain, nue comme un ver.
Un peu plus massif, par contre. Ah ! Un bien fou.
On patauge, on se lave, on s'endort.

Mmm... ZzzzZzzzzh...


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Dhiwara 17 Jangur 1510 à 18h13

 
Quelques heures après, Pentar était sorti de son bain (froid).

Elle avait troqué son armure contre des vêtements simples et pratiques. Une chemise ample et un pantalon.
Puis elle s'était mise à la tâche, pas trop complexe pour le moment. Se faire un cahier des charges.
Un cahier des charges centré autour de deux thèmes : ranger et réaménager.
Il y avait aussi de la restauration à faire, mais finalement pas tant que ça.
Pour elle, le soucis principal était de lui faire une vaste bibliothèque.
Rejoindre deux salles pour en faire une seule, grande et large.

Pour le reste, la configuration de la maison ne changerait pas, c'était inutile.

Elle passa donc le reste de l'après-midi à faire une liste.
Cela n'avait rien de passionnant, surtout pour une guerrière, mais elle en avait besoin.
Ca lui changeait un peu les idées, ça lui donnait une piaule et surtout un autre salaire.
Elle commencerait dés le lendemain, avec la certitude qu'elle allait devoir y passer plus de 4 heures par jour.
C'était évident, surtout seule et en 2 semaines. Elle allait devoir trimer dur. Mais sainement.

Revoir certains endroits de la charpente, refaire la peinture, construire des meubles, nettoyer, ranger le bordel.
Pourquoi pas après tout, c'était tout l'opposé de ce qu'elle faisait d'habitude. Déstructurer. Détruire.
Un bon exercice mental, comme elle avait dit. A voir si elle réussirait le test. Pas évident.
Elle n'était du genre ni patiente, ni créative. Se forcer, oui, elle devrait...

Il fallait aussi rendre l'endroit plus habitable, chaleureux, intime. Strictement vivable ne suffirait pas.
Pas pour ce qu'on lui avait demandé. Pas pour qui le lui avait demandé.

Pentar s'étira, après plusieurs heures de réflexion et de marche dans la bâtisse.
Elle s'assit dans ce qui avait dû être un fauteuil. Se passa la main dans les cheveux. Observa son parchemin noirci.
Elle allait prendre une bonne nuit de sommeil dans le vieux lit mité et aviserait demain.
Entraînement le matin, travaux l'après-midi. Un programme acceptable.


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Matal 19 Jangur 1510 à 17h02

 
Jour 1.

Le lendemain, toujours au même endroit. Le rez-de-chaussé.
Pentar, après une matinée difficile, est sur le point d'achever son après-midi. Elle est fatiguée.
Elle a méthodiquement vidée la grande majorité des pièces de la maison.
Tout ce qui mérite d'être jeté se trouve dans le jardin, autour de Pic.
Comme dans des ruines poussiéreuses (presque fumantes).

Le mobilier précieux ou encore utile, ainsi que les affaires et les livres ont été stocké dans une seule salle.
Toutes les autres sont dégagées, prêtes à subir le courroux des travaux et du ménage intensif et radical.
Le ménage, pour une vraie guerrière, Déclinante qui plus est, n'est pas un vain mot.
A tel point qu'il en devient dangereux.

Elle a dû se retenir une ou deux fois de tout raser.
Puis elle s'est souvenu qu'elle ne travaillait pas pour elle.
Un vrai défi, cette histoire. Comme elle avait dit.


Tu pourrais pas bouger ton p'tit cul flasque, plutôt ?

Eli dit :
Hein ? Ngghh... J'ai pas du cul, chuis un mou.
Mais je t'accorde qu'il serait flasque, si j'en avais un. Et probablement petit.
De toute façon, je peux rien faire, j'ai pas de mains. Tu veux quoi, que j'te sers d'éponge ?

Si tu continues comme ça, ça se pourrait bien, salopard.

Eli dit :
Naaan. Dis-toi que je supervise.

Tu vas superviser mon pied dans ta face d'infâme pamplemousse, surtout.

Eli dit :
Sois pas si hargneuse. J'ai pas vraiment de face, de toute façon.
Puis t'as déjà fait l'essentiel du boulot. C'est pas mal.
Ca aurait pu être mieux, bien sûr, mais on va pas se plaindre.
Et puis on est pas chez nous, de toute manière. Donc, qu'est-ce que ça peut nous faire ?

Ca peut nous faire qu'on est payé pour ce boulot. Pardon : je suis payée.

Eli dit :
Ca te sors par les trous de nez, hein, en fait ?
Cette histoire de maison.

Non. Pas pour l'instant.

Elle se dresse au milieu du vide. Conquérante épuisée. C'est beau, le vide.
Si cela ne dépendait qu'elle, ça resterait comme ça.
Un matelas pour dormir, à la rigueur.

Tiens, les matelas, d'ailleurs. Mieux vaut s'assurer qu'il ait une couche, si il rentre ce soir.
L'ancien au bûcher. Vieux et à moitié moisi. Pour l'instant, ce sera des amas de tissus.
Elle, elle se contentera d'une couverture et du sol.

Très bien, ça.


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Julung 21 Jangur 1510 à 17h43

 
Jour 2 et Jour 3.

Les deux dernières après-midi s'étaient avérées une phase plutôt réjouissante.
Et pour cause, c'était la phase de démolition.
Pentar avait abattu un mur. Un mur large, beau, inutile.
Elle l'avait abattu pour faire cette foutue grande bibliothèque.
Maintenant la pièce était parfaite pour y mener son projet à bien.

Elle avait pris un gros marteau et elle avait tapé, tapé encore.
Il ne restait plus que des gravats et deux salles jointes en une.
Cela avait été plutôt fatiguant, mais gratifiant.
Démolir, c'était son boulot.
Elle savait ce qu'elle faisait et elle le faisait bien.
Qui plus est, détruire un mur était pour elle une expérience nouvelle.
Elle recommencerait bien. Malheureusement, c'était le seul qu'elle devait abattre.
Dans cette maison, en tout cas.

Nul doute que l'occasion se représenterait.

Elle était assise au milieu des restes de cet ancienne cloison.
S'alluma une clope tout en observant son oeuvre.


Eli dit :
C'est bien, très bien. C'est beau, très beau.
Maintenant va falloir nettoyer ce chaos imbuvable. Nettoyer, wouhou...
Tu pourras pas compter sur moi, ce coup-ci. Pas d'aide.

C'est pas comme si tu m'en avais donné, en même temps.

Eli dit :
Certes, mais tout de même. Au cas où tu en aurais espéré de ma part.
Eh bien, dans ce cas précis là, tu n'aurais rien eu. Rien.
Même pas une dose nécessaire de support.
Je vais pas soutenir cette absurdité.
Transformer une coupeuse de vie en femme de ménage. Bordel.
Une guerrière qui maraudait dans les montagnes, en plus.
Te voilà une ribaude des villes. J'te jure. Horrib'... Où va le monde, hein ?

Sur son déclin.

Eli dit :
Ah oui. Très fine celle là. Très fine.
T'as nourris Francis au fait ?

Francis ? ...Oh. Pic ? Oui, je l'ai nourris.

Eli dit :
Pic de la Mirandole. Quel nom, franchement. On dirait un nom de philosophe et de savant.
Appeler un gros lézard baveux comme ça, c'est franchement d'un goût douteux.

Je vois pas où tu veux en venir.

Eli dit :
Laisse tomber. Moi non plus. Bon, ce nettoyage ?

Ouais, ouais.

Pentar écrase son mégot dans les gravats.
Puis, lentement mais surement, nettoie. A grands coups de pelle et de balais.
Une bonne demi-heure après, les débris se retrouvent dans le jardin.

Au-dessus des meubles pourris, les restes du mur fraîchement balancés, la poussière et la végétation rebelle se dresse la tête au regard torve du Tawhak. Qui se demande, au passage, ce qu'il a mérité pour voir ainsi son espace vital réduit à peau de balle. Remarque, tant qu'on lui balance sa cuisse de mouton et qu'il a son assaisonnement aux herbes, lui...


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Vayang 22 Jangur 1510 à 14h23

 
Jours 4, 5 et 6.

La Coupeuse avait vite déchanté.
Elle s'était rendue compte que seule, elle n'y arriverait pas à raison d'un après-midi par jour.
Et elle n'avait qu'une dizaine de jours avant le départ du propriétaire.
Un peu à reculons, elle avait décidé d'abandonner l'entraînement pour l'instant.
Et passait toutes ces journées dans la maison.

La phase la plus longue et difficile : le rejointoiement des murs.
Les murs de pierres, vieux comme ils étaient, avaient besoin d'un coup de jeune.
Puis c'était indispensable d'assurer l'étanchéité de la bâtisse.
Elle avait donc passé ses journées à s'en occuper.

Décroûter d'abord en creusant entre les pierres, pour retirer le vieux mortier friable.
Faire que les pierres qui bougent un peu ne le puissent plus.
Brosser pour nettoyer puis, hop, un coup d'eau...

Ensuite, l'essentiel, remplir les joints avec le nouvel enduit.
A la truelle. Application, remplissage, pression.
Brosser de nouveau pour harmoniser.
Presque un travail d'artiste.

Attendre que ça sèche. Le tour était presque joué.
Elle avait fait subir ce traitement à tous les murs de pierre de la maison.

Tout était presque terminé de ce point de vue là.
Sauf que pour certains murs, notamment à l'étage, elle avait ajouté des cloisons de plâtre.
Pour l'isolation et l'esthétique essentiellement...
Cela lui avait demandé encore du travail.

Elle avait dû les peindre ensuite, qui plus est.

A la fin, elle était fatiguée et lui restait encore à faire dans la maison.
Mais de son point de vue, le plus important était passé.
Quoique... Enfin. Après ça, elle n'était pas prête de recommencer.
Elle se demandait encore comment elle y était arrivée seule.


Eli dit :
Tu n'étais pas seule, cocotte ! J'étais là. Je suis toujours là.
Et puis la symbiose, ça vous offre des dons incroyables à vous autres.

En maçonnerie ?

Eli dit :
Euh... Oui, entre autre ! Télépathie, rapidité d'apprentissage, immortalité...
Pourquoi pas aussi dans le domaine des travaux de rénovation et de construction ?
T'as bien vu à l'entraînement à quelle vitesse tu t'améliores...

Oui, mais...en maçonnerie ?

Eli dit :
Disons que...ton esprit pratique et ta résistance physique s'en sont trouvés grandis.
Voilà, c'est ça. C'est ça....

Dans tous les cas, si le Mish ne me paie pas pour ça, je le tue.
C'est en train de me sortir par les trous de nez.


Eli dit :
Hein ? Tu vois ce que je t'avais dit.
Toi t'es un monstre, une machine de guerre, à tuer.
Pas une bosseuse en bâtiment ou connerie du genre.
Courage, reste encore à faire...

Après ça, Ulmendya, Nemès, la terreur et la puissance.
Et beaucoup beaucoup de tripailles au bout de ta lame, j'te garantis.

Mouais...

Assise sur une vieille chaise de bois au milieu de la salle principale du rez-de-chaussée, Pentar observe.
Un grand mur en face d'elle, tout beau, bien rejointoyé avec ses vieilles pierres dans son mortier neuf.
Elle a bien envie de lui foutre son poing dans la gueule, tiens, à ce foutu mur...


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Sukra 23 Jangur 1510 à 17h54

 
Jour 7 et 8.

Les deux journées suivantes n'en avaient pas été moins fatigantes.
Elle s'était attaqué à la toiture. Elle nécessitait quelques arrangements, avec l'âge.
Et par la même occasion, vérifier la charpente. C'était nécessaire.
Malgré sa résistance naturelle, elle avait souffert.

Dehors, il faisait froid. Neige, vent, climat.
Les réparations du toit étaient vite devenues épiques.
Dangereuses et épiques. L'hiver... Des travaux en hiver. Quelle stupidité.
Mais il le fallait. Enfin....façon de parler.

Toute la première journée, elle s'était demandée : pourquoi ?
Pourquoi est-ce que Nemès n'avait pas demandé à une de ses comparses de lui avancer des morions ?
Elle devait trimer, seule de son côté, pour obtenir le montant du billet de son voyage.
Alors que vraisemblablement, elle partait en mission pour la Cariatide.
Et maintenant, la Faucheuse la menaçait de la virer dans un délai de dix jours...
Parce qu'elle n'était pas là et qu'elle s'était engagée avec le Murmure. Ca frisait l'absurdité.

Et dans le même temps, Pentar comprenait.

Mais ce qu'elle comprenait surtout, c'était qu'elle se les gelait.
A remettre des tuiles, à bien les agencer, à virer les casser, à les remplacer, à nettoyer tout ça.
Quelle merde. Et c'était un putain de grand toit. Trop pour être honnête.
Elle était néanmoins arrivée à ses fins. Non sans mal.
La toiture n'était pas une blague et c'était vital.
Vital qu'elle remplisse son rôle.

Elle s'était ensuite occupée de la charpente. S'assurer de son état.
Heureusement, cette dernière était bonne et solide.
Elle y avait passé bien moins de temps.

Quelques planches pourries à retirer. A remplacer, elles aussi.
Le reste tenait la route. Juste quelques menus travaux.
Raffermir des prises, la cohésion. La solidité du bois.
Peut-être un ou deux tronçons à poser. Voilà tout.

Maintenant, ce qui restait à faire était de la rigolade.
De la rigolade à côté des derniers jours.
Mais elle devait le faire quand même.


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Pentar

Le Dhiwara 24 Jangur 1510 à 17h35

 
Jour 9 et 10.

Dernière ligne droite. Le mobilier.
Avec une bourse que lui avait confié Inanna, elle avait fait appel à une menuisière.
Elle avait acheter des meubles et l'avait fait venir avec un apprenti.
Histoire de lui faire faire sa grosse bibliothèque principale.
Elle, elle s'était occupée de rénover ou réparer les vieux meubles encore utiles.
Ou d'installer du neuf, du nouveau, du tout beau tout frais.

Meubler le salon, meubler la bibliothèque, la salle à manger, la cuisine.
Meubler l'étage et ses nombreuses chambres, plus le bureau.
Bref, atelier menuiserie et compagnie.

Ca leur avait demander deux longues journées.
Notamment pour bâtir les étagères de la libraire géante du rez-de-chaussée.
Mais au soir du dernier jour, tout était là. Les lits compris, dans des super sommiers.
Maintenant qu'elle voyait tout ça fait, ça la démangeait sévère.
Tout péter, tout casser, défoncer les tables, les chaises, les commodes...
Maintenant que tout était impeccablement agencé.

Les briser sur des têtes surtout. Sur des gens.
M'enfin. Elle avait aussi commencé à ranger tout le bazar.
Les livres dans la bibliothèque, surtout. Les habits dans les placards.
Ca commençait à avoir de la gueule, même si tout était assez sale.

Demain, c'était le dernier jour. Le grand nettoyage.
Pour que tout soit propre. Parfait...

Pfiou !


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

 
Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 24 Jangur 1510 à 22h06

 
***
Luang matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était trop sommaire, Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons demain.

Matal matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était trop humide, Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons demain.

Merakih matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était trop caillouteux, Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons demain.

Julung matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était trop sale, Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons demain.

Vayang matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était trop fétide. Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons demain.

T'y vas pas un peu fort là ?
barbr dit :


Meuuuuuais non.
Jamais mon odorat n'a subit une invasion aussi féroce.

Étrange quand même, veux-tu découvrir la puissance de "fétide" ?
barbr dit :



Sans façons mon brave.


Sukra matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était venteux Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous reviendrons demain.


Dhiwara matin, Inanna, ses bottes et son petit mou.
Sont venu chez lui, pour se serrer la pince,
Mais comme c'était fini, Le petit mou à dit :
Puisque c'est ainsi nous ne reviendrons dormir.

C'est ainsi, que la conscience tranquille il fuit.
Et sauva ses bottes d'être cirée de bon matin.

***




Rayon de bonheur.

 
Inanna Ereshkigal

Le Sukra 8 Manhur 1510 à 17h37

 
***
L'heure était grave. Les cités risquaient la destructions.
L'annonce d'un cavale dans les terres sauvage pointé,
Son nez à l'horizon du Tableau. On ne peut plus mal,
Accompagné, l'inconfort à sa droite, et pire, à sa gauche,
Le terrible dépouillement. Tentante destruction totale.
Mais son amour inconditionnel pour la vie, du moins,
Celles des soeurs, empêche de les entretenir dans une,
Autodestruction laide et indigne. Bien que confortable.
***
Et plus encore, les étagères étaient à moitié vides.
Comment le saccage, la perte, les désagréments,
Pouvaient être réussit, s'ils s'annonçaient si tôt, non.
Cela ne devait être. Une noble brisure, une cassure,
Net ! pas une lente décrépitude, ni la déchéance du,
Vice. Pour ce il devait y remédier. Cet après-midi au,
Plus tard. Il lui fallait se réapprovisionner en liniment,
Et autres produit. Pour l'instant, un bain moussant.
***




Rayon de bonheur.

 
Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 9 Manhur 1510 à 20h57

 
***
Un peu plus tard. Tout beau, tout lisse, tout propre.
Dans le bureau, Inanna et une inconnue, tout deux,
Dans des commodités de conversation, elles se fixent.
Tout est calme, posé. Les protagoniste aussi plantées,
Que le décor, sinon plus. Le jeune mâle s'en veut, lui,
Hôte, aussi distrait par l'environnement, un vrai comble.
On ne l'y prendra plus, mais il n'est toujours pas à l'aise.
Pas faut d'essayer, c'est SA maison, mais les marques,
Prennent du temps à se poser, à s'incruster. En a-t-il ?
***
Fini de jouer. Dernier regard inquisiteur sur la Liadha.
En plus des remarquables caractéristiques évidentes,
Que l'on peut affubler à toutes, elle est jeune, logique.
Un petit coté mystique incompris, enfin il comprends,
Surtout qu'il est surpris de sa présence. Imprévisible.
***



***
Quoique, en fait pas du tout. Malicieuse, bornée, clair.
***

- Artiste Napishtim, êtes-vous consciente que le délai que vous me demandez est très bref. J'avais en tête un temps de préparation, d'évaluation et j'en passe, plus long.

-- Je vais pas dire que vous avez tord, mais c'est une occasion que je ne peux laisser passer. Le plus tôt est le mieux pour tous, pour les suivantes, auxquelles je ne cèderais pas ma place.
Rassurez vous, j'ai une idée très clair, je vais vous épargner bien des détails et m'installer sans perte de temps.

- Attendez, il y a quand même plus d'un point sur lesquels nous devons nous attardez et tomber d'accord.

-- Je croyez que vous étiez disposé à . . .

- Avez-vous perçu l'information dans son entier ? Il y a avait une forte notion d'incertitude.

-- Effectivement, les paroles étaient adorablement enrobées.

- Merci . . .
Il faudrait quand même que vous soyez dans une attitude de négoc...

-- Donc voilà un échantillon de mon travail. Vous allez Adorer.


***
La fille sort de son énorme caisse quelque toiles, en vrac.
Fille du Ciel va vous y faire monter, timides si regrettées.
Air légèrement dépassé du Mïsh, son calme non, dhyana.
***

- Oui.
C'est plutôt sensé.

-- Vous dites ?
Donc le titre serait "Paume d'Uta".
C'est ma source d'inspiration, depuis mes cinq ans.
On la voit des remparts, coté nord. Si ce n'est pas trop encombré bien sûr.

- Aha.

***
Devant le sourire flaboyant de la tydale, Inanna pointe son nez sur les oeuvres.
***



***
S'arrête assez rapidement, ne sachant plus de quel coté fuir. Mauvaise initiative.
***

- C'est de celles que vous voulez présenter ?

-- Oui, bien sûr.
Quelque chose ne va pas ? Ça ne vous plait pas ?

- Et bien . . . C'est qu'il faudrait au moins les encadrer, pour les présenter c'est le minimum.

-- C'est à dire que y a beaucoup. Par contre pour la lumière j'ai déjà pensé et testé à un système d'éclairage.
J'avais repéré votre maison, son style, l'orientation, pour juger de sa luminosité. Et ça devrait pas être trop compliquer à installer.

- Bien, bien. Pas trop compliquer, il vaut mieux, c'est temporaire.
Vous pensez à en accrocher combien si ce n'est pas indiscret ?

-- Toutes évidement. Deux mille trois cent vingt-et-une. Pour le moment.

- Ça ne va pas être possible.

-- Hein ??

- "Comment ?" il faut tenir compte de la surface de ma maison et de ses murs. De la partie mise à disposition aussi.
Est-ce qu'il vous arrive de potasser un peu avant de faire quelque chose ? J'ai comme l'impression que vous foncé à l'aveuglette là.
Dans mon enrobage y avait un point dess...

-- Sauf mon immense respect vous faites fausse route. Je suis sensible à mon inspiration, voilà tout.

- Ha. Votre inspiration vous souffle cela et hop hop hop vous le faites ?

-- Tout à fait.

- Pourquoi pas, ça me parait difficilement civilisé, plutôt bestiale comme concept. Mais c'est vous L'Artiste.

-- Donc on est d'accord ?

- Non. Cinquante oeuvres maximum.

-- Mais ! vous voulez simplement un orteil ? vous ne pouvez maltraiter autant mon intégrité !

- Voyons, vous ne pouvez assommer les possibles intéressés dès votre premier exposition.

-- Par le nombre, simplement ?

- Oui. Il faut commencer doucement et bien. "Épuré" si je puis me permettre. D'ailleurs vous ne pensez pas que c'est un peu prématuré de vous rendre publique ? vous êtes si prometteuse.

-- Peut-être devrais-je écouter.
Je pense quand même qu'il serait dommage d'éviter quelques encouragement et le plaisir que je peux transmettre.

- Le début peut être décisif, c'est une fatalité.

-- Un risque, un risque.


***
Retour à l'admiration. Stop. Arrêt sur image.
***



***
Rapidement fini. Hâte puissante possédante.
***

- Bon, c'est ma première aussi, pas vraiment rêvée.
Du quatorze au trente ça va être juste. Je m'occupe de vous trouver des cadres . . .

-- Aka's Dhyana.
Je prends vite mes décisions, mais je suis prête à les supporter indéfiniment. J'ai quelques idée pour l'avertissement.

- Je l'avais deviné . . .
Faites, faites, sans trop de zèle sur ce point, si c'est possible.






Rayon de bonheur.

 
Inanna Ereshkigal

Le Vayang 15 Otalir 1510 à 18h27

 
***
Il fait nuit. Il fait bon.

L'âtre est clair, éclaire et chauffe.
Inanna n'est pas encore couché.
Mais cela ne devrait pas tarder.
Il beau comme un chariot neuf.
En robe de chambre brillante.
La pipe à la bouche, toujours,
Et encore éteinte, l'habitude,
N'est que prévision. Jamais,
Trop tôt pour apprendre.

Il bouquine, c'est ainsi.
C'est écrit dans l'agenda.
Quand soudain lui aussi.
Il le sent. Le Changement.
Faut dire que l'éclairage est,
Changeant. Le feu ne bat pas,
Les Étoiles, jamais, sauf en cas.
De volets. Mais là : beaux rideaux.
Aussi fin que doux. Le prix heureux.

Les yeux élancé d'Inanna s'ouvre.
Aussi largement que sa bouche.
Perte de grâce rare et tragique.
Mais qu'est donc ? !
La Chute ! noooooonnn.
Le mâle à beau essayer.
Il n'arrive pas s'exprimer.
Sa langue papillote.
Ses lèvres frétillent.
Sa bave tourbillonne.
Et ses yeux !
Virevoltant.
De grand trapézistes.
La respiration faisant un peu défaut,
La redistribution nécessaire à sa position debout est dans le rouge.
Le voilà à terre, convulsion ou contorsion ?
***

MAAmmaaan !

***
C'est ça de ne pas être prêt pour la Fin à toute heure.
***




Rayon de bonheur.

 
Inanna Ereshkigal

Le Merakih 27 Otalir 1510 à 22h16

 
***
La Cime et l'Oeuf.
À l'arbre du savoir il a grimpé.
Sur bien des branches il a rampé.
Il a dévoré bien des livres, des paroles.
Rempli des
pages de son écriture coquette.
Dessiné et p
eint bien des majuscules en haut.
À droite des chaque pages de sa large collection.
De l'
entropie il s'est bien rassasié, jusqu'à satiété.
D'autres sphère il a étudié, des r
unes il en bouffé.
La minuscule larve a pris du
bide, des mollets.
Engloutir des dictionnaires et des règles.
Un festin de grammaire et d'exceptions.
Il a tout digéré. Emmagasiné.
Et puis courbé.

Il a
Séch
Er
Env
Elop
per.
Den
sif
Ier.
Décomposer.

Pour en sortir tout coloré.
***




Rayon de bonheur.

 
Inanna Ereshkigal

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 23h58

 
***
Et aujourd'hui, comme invitée spéciale : une Coupeuse de Vie.
N'ayez crainte dans un salon elle a très peu d'ouvrage.
Seulement l'hôte, peut-être aussi quelques fleurs.
Inanna toujours confiant en a pour l'occasion,
Installé trois vases. Les fin de stock, dur.
Elle vient pour le thé. Il reste l'Oïdche,
Mais ce n'est pas sans risques.

Moins pratique pour la suite,
Un commun rouge, a succès bien sûr.
De nouveau, passage pour des pâtisseries.
Une fois n'est pas coutume : les grasses glacées.
Quelques petits consommables aux saveurs forte en plus.
Une pièce de faite. Plus que le reste à redonner un coup de neuf.
Lyhndael pourra donc s'inviter quand elle veut. Ah ! le testament j'oubliais.
***




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Julung 4 Nohanur 1510 à 08h57

 
Lyhndael avait rencontré pour la première fois Innana chez leur sœur marchande Drardon. Il avait fait preuve d'une grande courtoise en l'invitant chez lui. Pure courtoisie ou sincère invitation, cela importait peu, l'occasion était belle, à saisir...

Une fois n'est pas coutume, la coupeuse au sortie des Miettes avait fait un détour par la forteresse pour se changer. Sa plus belle robe, sobre, simple et noire. Un brin de parfum emprunté a Khamaat. Elle ne s'était tout de même pas regardée dans le miroir de peur d'y voir un sombre corbeau au visage de femme.
Elle avait hésité un fugace instant sur son épée mais la Voix avait réputation d'esprit tourbillonnant aux mots affutés . A chacun ses armes...

Elle était pile a l'heure lorsqu'elle frappa à la porte, espérant que le mâle échapperait à leur règle universelle d'être toujours en retard


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 00h50

 
***
Il était bien là. Il ne couru à travers la grande maison.
Mais se dirigea vers la porte, dès les coups entendu.
Pas rapide, la tête girouette, les yeux fouillant encore,
Si un quelconque détail lui a échappé. Toujours rien.
Espérons que l'invité ne soit pas plus attentive que lui.
Ni plus difficile, dernière inquiétude derrière la porte.
Avant de l'ouvrir en grand avec une mine accueillante.
Ça a l'air d'être la bonne. Pas de chute pour l'instant.
***

Aka's Hajar Coupeuse. Liadha ne lui irait pas bien, si ?
Entrez donc.

***
Un geste accompagnant les mots. Le vestibule est à vous.
Il doit même y avoir un peu de place dans les placards.
Entre les diverses fourrures et manteaux du proprio.
Il n'a aucune attente sur l'ouverture. Toutefois,
Une épaisseur de moins, ça fait pas de mal.
***




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 11h03

 
***
Lyhndael entre et salue le propriétaire d'un léger hochement de tête. Après avoir balayé la pièce d'un rapide regard, elle le gratifie d'un sourire franc et ouvert.
***

Dhanya, Voix, de m'accueillir dans de si brefs délais... et si magnifiquement !

***
Lyhndael accompagne ses dernières paroles d'un geste de la main désignant la pièce. Puis En gage de confiance, elle détache le ceinturon de la longue épée qui bat son flanc et le pose, tout de même pas dans le vestibule mais dans un coin discret de la pièce.

Elle se promène alors dans la pièce, à sa découverte, allant même jusqu'à sentir les fleurs, délicate attention, surtout en cette période. Elle s'arrête ensuite devant un tableau, comme appelée.



***

Votre demeure est magnifique... et quelle œuvre incroyable ! La perception magnifique du sublime, du sensuel et de la violence de la Danse ! Un résumé parfait ! Je ne vous imaginais pas un tel talent.

***
Lyhndael se retourne vers Innana et lui sourit.
***

Mais il est vrai que nous ne nous connaissons guère Innana.... Cependant, la Symbiose a changé beaucoup de choses... nous a rapproché d'une certaine manière.

J'ai parfois la bizarre impression d'être une voyageuse dans une citée à l'abandon, comme vide d'habitants où finalement seules les symbiosées sont réellement présents. Étrange folie n'est-ce pas ?

Vous qui avez une plus grande expérience de ce phénomène, quel regard portez-vous ?


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 15h13

 
***
Toujours pratique d'avoir des point d'arroche.
Ça évite tellement de mots, de répétition.
Lui, il aime le vide, le dénuement.
Mais pas les réactions,
Alors il remplit.
L'ouvert.

Bavarde.
Et pas besoin,
D'évidentes précisions.
"Faites donc comme chez vous"
Enfin, c'est pas comme s'il était possible.
De regretter cet évènement, flatté, il rayonne.
***

Aka's Dhyana.

Ce n'est pas de moi. Je ne touche pas trop à la peinture. Je n'aurais pas non plus réussir une toile sur ce sujet.
Car il m'est pas commun.

*** Regard au Tableau, puis à la tydale. ***

Je ne pense pas qu'il y est d'étrange folie.
Mais de ce que j'ai vu, comme vous le précisez, la symbiose s'accompagne souvent de folie. De toutes petites à de délirantes.
Mariage facile quand la différence nous touche, des possibilités nouvelles, la facilité, l'appel de l'inconnu.

Ça retourne certaines valeurs, ça nous perd ou nous aveugle. Nous sommes fragiles, faillibles, alors oui tant de changement peu altérer nos perceptions, attentions.

J'ai eu cette impression. Et maintenant elle ne me parait plus surprenante. Mais ce n'est pas rien d'avancer, de dépasser, et surtout de garder en vue sa place.

Du rapprochement, oui entre symbiosées, même de diverses factions. Mais il ne faut pas que ce soit au détriment de la notre, si ?




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Vayang 5 Nohanur 1510 à 17h17

 
Nous vivons pour servir le Matriarcat, pour que l'achevement du Tableau ne soit pas vide de spectatrices. Et nous savons que trop que nous seules arriverons à retarder suffisamment le Declin pour cela...

***
Lyhndael désigne la toile de la main et reprend d'une voix plus sombre, plus basse.
***

Il serait tellement regrettable que de telles beautés n'aient personne pour les admirer...

Mais je m'égare, nous parlions de rapprochement... et si nous commencions par le thé ? Peut être pourrez vous ensuite me parler de vous et de nos sœurs symbiosées ? La nourrice Mirwen par exemple, elle a eu la gentillesse de soigner mes blessures.



Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

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