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Le Sukra 9 Astawir 1511 à 21h55
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| Petite fin, petite. Et surtout synonyme de début.
*** Petite déception, craquant. ***
Ne vous sentez pas obligée, vraiment.
*** Petit délice plus matériel. Douce gorgée. ***
Ce que je veux vous l'avez sûrement déjà. Moi je l'ai finalement compris, chez vous ça semble être plus inné.
Soyez généreuse de vos talents.
*** Un tour de main dans ses cheveux, un tour dans les souvenirs. ***
Moi je n'ai pas de besoin plus personnelle.
Rayon de bonheur. | |
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Le Dhiwara 10 Astawir 1511 à 16h39
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| Obligée, je ne m'en suis nullement sentie.
Et c'est là peut être une de vos plus grandes forces... la voix est douce, rêveuse.
Léger baillement.
Cela est en effet tout autre.
*** une secousse pour repousser engourdissement et fatigue... bataille gagnée d'une guerre perdue d'avance ***
Je crois même percevoir dans vos mots, une inspiration, comme la graine laisse entrevoir de somptueuses récoltes.
*** bref nuage... ***
Mais je me méfie... oh combien il est facile de projeter dans l'autre ce qu'on veut y voir : orgueil, rancœur voir haine...
*** ...vite chassé ***
Aka, je m'égare et m'éloigne du sujet !
Ce que je viens vous proposer, cher mïsh, est justement ce que vous me dites ne pas avoir : rien... pire même, un néant grand devoreur du Tout.
Je vous apporte une boite, j'espère jolie au demeurant, qui, si elle est ouverte, libère un mouvement, errant, erratique, au but flou.
Inanna, je vous apporte un projet, mon Projet, et je souhaite le partager... le perdre d'une certaine manière...
Monterez-vous à bord ?
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Matal 12 Astawir 1511 à 11h11
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| Peut être une main aussi ?
Sourire espiègle... lentement savouré puis rentré
Pardonnez mes digressions. La boisson, mon esprit et la droiture n’ont jamais fait bon ménage…
Alors au fait, mon âme, au fait !
*** La Tydale se met debout, étire son long corps et se met à déambuler, les mains jointes dans le dos. ***
Au regard de votre rôle, de vos goûts et des vos aptitudes, je pense pouvoir dire que les Miettes du Tableau sont un lieu qui ne vous est pas étranger. Cependant, l’alcôve dédié à la Danse matriarcale n’est peut être pas la pièce qui vous est la plus familière.
On y trouve quantité d’ouvrages…
Détaillés…
Lourds…
Pesants…
La voix résonne comme pierre en tombeau.
Cependant, à mon goût, il y manque deux choses pourtant essentielles :
Le Sentiment et la sensuelle Grâce.
*** La coupeuse tend la main vers la toile de fer et de sang. ***
Or elles suintent dans cet œuvres tellement elles sont présentes.
Certains des auteurs ont bien tenté d’ajouter de l’image aux mots… Mais les lames bien que capables, n’ont pas cette explosion du sentiment et de l’émotion nécessaire à l’Art picturale…
Et si, à la Fin, il me restera une chose de votre enseignement, c'est bien l'Image.
Et si j'erre en ceci, si mon tord est prouvé,
Je n'ai jamais appris, Nul n'a jamais enseigné.
*** Lyhndael se retourne d'un mouvement d'éclair et fixe l'or de son regard dans les yeux d'Inanna. ***
Voilà mon Projet, Inanna, tenter le temps d’un battement d’étoile de joindre l’Art au Fatalisme en espérant leur faire accoucher d’une perle…
Puis-je dire Notre Projet ?
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Merakih 13 Astawir 1511 à 11h43
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| Si l'émotion est présente chez les lames, l'Emotion en tant que Force mettant en mouvement est beaucoup plus rare quand il s'agit du terrain artistique.
*** Lyhndael lâche en riant ***
Aussi rare que le Confrère honnête si on peut dire...
*** La coupeuse continue tout en faisant les cent pas sans même s'en rendre compte. ***
Et si nombreuses sont nos artistes à avoir transcrit dans leur Art la Danse, il ne s'agirait pas ici juste d'une oeuvre artistique mais surtout et bien pédagogique.
Oui... pédagogique...
La Danse connait ses codes et ses mouvements.
Or le Mot est un outil bien insuffisant pour décrire position des pieds, orientation du corps, tension du bras, angle de génuflexion, cambrure...
*** Alliant la parole à l'acte, la danseuse prend instinctivement une position de combat, prête à trancher l'air ***
Et si jamais il s'y essaye, il devient monstrueux et indigeste.
L'Image peut y parvenir, mais elle doit être précise, véritable et sans artifice.
De plus, elle doit prendre l'instant clef, ni celui qui le précède, ni le suivant...
Sauf si...
...
*** La coupeuse hoche la tête dans un déni manifeste comme pour chasser un insecte capricieux. ***
non c'est trop tôt... l'idée est folle voire saugrenue...
Donc de mon point de vue, il nous faut a minima un artiste au dessin anatomique facile, vif et véritable, une danseuse maîtresse de son art et une ou deux personnes capables de faire le lien.
*** Le décompte est effectué sur les doigts, le regard fixé sur la Voix lorsque le lien est évoqué. ***
Si je connais des danseuses maitresses de leurs armes, les artistes sont pour moi des créatures aussi étranges et inconnues que les Nemens.
*** Lyndael s'arrête comme à bout de souffle avant d'achever d'une voix fatiguée. ***
Mais peut être le mieux serait de vous montrer par le geste et le mouvement ce que je veux dire...
Une démonstration par l'expérience si je peux dire... démarche bien bancale toutefois car l'expérience ne prouve rien...
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Dhiwara 17 Astawir 1511 à 10h57
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| *** Lyhndael s'arrête et sourit à Inanna. ***
Je savais que le spectacle vous plairait.
Attention toutefois à ne pas perdre la tête, ou tout autre membre...
*** Rejoignant son fauteuil, la liadha continue d'une voix plus calme, le sourire toujours aux lèvres. ***
Chère Voix, voici ce que je vous propose :
Primo, je finis vos adorables gourmandises.
Deuxio, je contacte Kaliss, notre nouvelle mestre.
Son passé de mestre et de faucheuse n'est pas grand secret, sa parfaite maîtrise des armes d'hast est légendaire. Lame pour laquelle je peux faire le lien.
Si elle l'accepte, elle pourra alors servir d'étalon.
Tertio, tâche à vous le Bel, de recruter, choisir, sélectionner et enfin présenter les artistes capables...
*** Le ton devient plus clair, le rythme plus lent... Le plein de franchise, un tier d'honnêteté, un zeste d'émotion ***
Leurs essais nous permettront de filtrer pour trouver si ce n'est l'improbable pépite, au moins le scintillant.
Je ne cacherai rien de l'effort qui vous attend : long, ardu, demandant patience et abnégation... et, sauf si les disciples de l'Art sont faits d'un métal différent, coûteux. Vous pouvez compter sur l'intégralité de ma solde mais je crains que cela ne suffise.
*** La coupeuse laisse échapper un baillement long comme le bras. ***
Mais cela risque d'attendre un tout petit peu car d'ici peu je risque de ne plus être capable de quitter ce fauteuil... Du repos vite mais d'abord...
*** Un feu doré se braque sur le mïsh ***
Votre réponse ?
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Luang 25 Astawir 1511 à 00h27
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| *** La coupeuse se redresse péniblement en s'appuyant sur les accoudoirs. ***
Une prochaine fois peut être...
Car si je peux encore me permettre quelques pâtisseries, je dois tout de même me méfier de la crise de foi...
... surtout quand il s'agit de celle d'autrui !
Nombreuses sont les danseuses pour lesquelles on ne badinne pas avec le Fatalisme.
*** Dernier sourire fatigué ***
Alors pour ne pas tenter la Fatalité, je m'en vais, parée des lambeaux de ma réputation, sans jamais perdre de vue l'Essence Ciel.
Aka's kenara, le Bel, que les étoiles guident vos pas et vous permettent de faire le bon choix
*** Derniers gestes, salutations et la voici partie ***
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Luang 27 Jayar 1511 à 10h09
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| *** Toc toc toc.
Première.
Une longue mèche travaillée.
Sur un crâne rasé impeccablement.
Habillée à la dernière mode. Si chic.
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-Aka's Hajar mïsh. Voici Lyndah.
*** Bras explosant et expressifs. ***
-Aka's Hajar Artiste.
-Lyndah ! Bras à nouveau montant.
-Oui, je crois avoir compris, qu'est qui vous amène ?
-Lyndah a le temps pour un autre défi. Lyndah les relèvera tous.
-Le théâtre un jour; j'espère.
-Elle n'est pas venu pour cela, simplement les dessins.
-Et vous maitrisez ...
-C'est Lyndah qui est devant toi, pas besoin de confirmation sur ses talents.
-Ha oui, où avais-je la tête.
-Une heure de mon temps je peux vous consacré.
-Pour tout un bouquin ça me parait bien court.
-Par semaine, mais Lyndah est chère.
-C'est toujours peu.
-Lyndah.Bras jaillissants. Elle le peut.
-Votre argumentation commence à me lasser.
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Yeux ébahis.
Rond et blanc.
Demi-tour.
Porte claquée.
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-Lyndah s'en souviendra.
Rayon de bonheur. | |
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Le Vayang 4 Manhur 1512 à 18h36
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| *** Lyhndael se promène d'un pas léger. Nombreuses auraient eu du mal à la reconnaître : tenue impeccable, bottes cirées, cardigan pourpre sur lequel se démarque son nouvel insigne ritulant. Et surtout une absence d'arme à ses cotés que remplace un petit paquet enveloppé avec soin. ***
Belkor dit :Tu as l'air guillerette.
« Et oui, je profite et je ne bouderai pas mon plaisir même pour toi, Belkor n'amasse pas mousse. »
Belkor dit :Humpf, j'aime pas ça. Ca couve toujours quelque chose de pas plaisant avec toi.
*** Lyhndael ne répond pas mais son sourire s'agrandit. Elle est en effet en route pour une visite de courtoisie et, elle espère, agréable.
Elle arrive devant la porte de la grande demeure, hume l'air, marque une courte pause, s'inspecte rapidement, puis frappe vivement à l'huis de la porte de manière répétée comme s'il y avait une urgence. ***
Voix Ereshkigal, ouvrez la porte, une dame vous demande !
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Dhiwara 6 Manhur 1512 à 18h15
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| *** Au premier regard, le salon d'Inanna ne semble avoir en rien changé. Mélange de galerie d'art avec sa foultitude de toiles et autres œuvres, d'hymne à la Voix avec ses nombreux miroirs et portraits du mish en même temps un aspect profondément chaleureux avec ses fauteuils fatigués par les visiteurs.
Lyhndael y pénètre et se dirige naturellement vers un de ces fauteuils, celui en cuir travaillé qui a sa préférence et s'y enfonce, s'y vautre presque, avec plaisir. ***
Dhanya Inanna. lance-t-elle rapidement. Je fais comme chez moi. Enfin non, c'est très loin d'être comme ma demeure. Je ne doute pas que vous la trouveriez fort peu à votre goût mais j'y trouve l'ascétisme nécessaire à ma condition : travail, exercice et sobriété. Je rouillerai à une vitesse fulgurante si je restais en permanence dans un tel milieu. dit-elle tout en balayant la pièce d'un geste ample. Mais cela ne signifie pas que je ne sais profiter de ce luxe que vous m'offre à chaque fois.
*** Lyhndael pointe du doigt le paquet qu'Inanna tient avec attention et retenue, mi-figue, mi-raisin. ***
Mais ouvrez, je vous prie. Vous n'avez rien à en craindre.
*** La liadha perce le mystère avant qu'il ne devienne ennuyeux. ***
Ce n'est qu'une petit présent qui provient de chez notre chère Branya Fouage. Cette dernière se plaint d'ailleurs que vous lui faites défaut ces temps-ci.
Je me demande bien comment vous y arrivez.
*** Un sourire, franc et généreux, pleinement assumé. ***
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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