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Quartier résidentiel

A Pinceaux Battus

Chez Inanna Ereshkigal
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Sujet lancé par Pentar
Le 15-01-1510 à 13h51
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Posté par Inanna Ereshkigal,
Le 21-07-1512 à 19h25
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Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 6 Manhur 1512 à 22h39

 
***
Un léger regard vers le plafond alors qu'il a bien le dos tourné et qu'il ferme la porte.
Discret et sans aucune raison aucune. Il la suit, s'installe sereinement avec classe,
Personne n'oserait en douter, dans un large canapé, une fois n'est pas coutume.
Il hoche docilement la tête à chaque affirmation, il est d'accord. Pour qui le prend elle.
***

Je suis sûr que je serais apprécier votre chez vous, mais je ne voudrais pas déranger. Encore que . . .

Oh, on s'y fait, le tout est dans la tête. La volonté du moins.

En tout cas dhanya, c'est vrai que cela fait longtemps que je me suis autorisé une telle gâterie. J'ai aussi eu une absence comme excuse.

***
Grand sourire aussi, il se penche pour mieux respirer le doux parfum.
Il ouvre, s'éclipse pour chercher une récipient digne et revient enfin.
***




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Luang 7 Manhur 1512 à 18h49

 
Le temps nécessaire au mish pour rendre présentable le petit paquet, Lyhndael le passe à détailler certaines peintures. Étrangère à toute connaissance académique en la matière, la liadha aborde l'analyse de manière très sensitive. La différence de style bien que visible la laisse donc de marbre tout à l'inverse des émotions puissantes qui percent au travers de ces œuvres.

Enfin, Inanna revient et lui presente les friandises.
Elle lui sourit tout en secouant lentement la tête.


Je vous en prie, faites.

Je tenais à vous remercier, Professeur, car je sais ce que je vous dois. Ma promotion est grandement due à la persévérance de ma vocation.
Et croyez bien que je réalise à quel point cette persévérance s'est vue consolidée par vos enseignements. Sans même compter l'entendu de mon savoir. Je doute que j'aurais achevé le premier tome de notre cher Bachelard.

*** Le sourire s'agrandit à cette tirade. ***

Ce geste n'est que symbolique, n'en doutez pas.

Mais vous me parliez d'une absence, qu'en est-il ?


Lyhndael recentre sur Inanna, pour un temps du moins.

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Luang 7 Manhur 1512 à 20h57

 
Oui, votre promotion. Joyeux événement. Je suis presque certain que vous serez transmettre correctement. Et qui sait, un jour passer le flambeau.

*** Pensif, il regard un peu autour de lui, il a sauté un mouton, peut-être deux. ***

Unhun.

Ha, mon absence.

*** Non, il ne s'attendait pas à ce rebondissement. Il s'en contente. Tout juste. ***

Il n'y a pas grand chose à raconter, afin d’approfondir ma maitrise de certaines sphères je me suis imposé une retraite.
Je n'ai pas osé le territoire hostile ou inconnu, un choix des plus restreint donc.
Ainsi c'est chez les Nemens que je me suis retiré.

Le résultat n'a pas été aussi grand qu'espéré, mais respectable quand même.




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Matal 8 Manhur 1512 à 11h04

 
Un hochement de tête pour acquiescer. Inanna est un des rares diplomates du Matriarcat, il est donc probable que cette retraite était motivée. Quoi qu'il en soit, le sujet ne la concerne que peu et elle préfère laisser l'opportunité au mish de lui révéler ce qu'il juge bon.
Changement de cap donc.


J'ai repensé à notre dernière entrevue...

*** ***

Le vent fouette Lyhndael dans toute sa violence faisant voler les pants de son manteau. La liadha oscille mais tient bon. Le sable régulièrement répandu sur le sol de la muraille permet d'éviter toute glissade qui pourrait se révéler périlleuse voire mortelle à cette hauteur.
La maîtresse d'armes est de plus une habituée de ce lieux. Comme ses autres soeurs du Fatalisme, elle a longuement patrouillée sur les murs de la cité avant sa symbiose.

Le paysage qui s'offre à elle est unique : les pics enneigés, abruptes et découpés sur lesquels rebondissent les rayons du soleil en des arabesques multicolores.
Lyhndael sourit à cette vue qui a constitué son horizon durant la majeur partie de sa vie et qu'elle retrouve avec un plaisir non feint.

Sa situation personnelle a changé du tout au tout et il est bon pour la liadha de trouver un point d'ancrage robuste et inamovible. Elle s'avance donc lentement, saluant de la tête ses soeurs en patrouille.

Arrivée en vue de la tour du Déclin, celle au sud est de la ville la plus proche de l'océan, Lyhndael aperçoit une ombre appuyée sur un créneau de la muraille. La silhouette est frêle et visiblement incongrue dans cet environnement. Se rapprochant elle reconnait son propriétaire et une fois arrivée à portée de voix s'apprête à le heler. Elle se retient cependant car en ces lieux d'isolation, rares sont celles à souhaiter être interpellée. Lyhndael s'avance simplement et se pose aux cotés du mish.


C'est splendide n'est ce pas Inanna ?

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Matal 8 Manhur 1512 à 14h22

 
***
Gros virement, Inanna s'accroche au bastingage, les cheveux au vent.
Toujours bon de savoir qu'elle rumine entre deux apparition.
Le faire remarque ne l'est cependant pas forcement.
***

Hum.
Moi aussi. Moi aussi . . .


*** ***
Sous le vent le mïsh vacille, ses mèches rousses en bataille, ses vêtements quittent leur habitudes.
D'une main il se tient aux créneaux, prise petite et ferme. Le reste de son corps se laisse porté.
Avec plaisir les mouvements lui rappel sa place si légèrement ancrée, futile et agréable.
Il regarde le bas de l'épaisse muraille. C'est par là qu'il a fait ses premier pas,
De symbiosé. Ainsi qu'une fugace rencontre. Son œil droit porte une,
Larme de nostalgie. Quand soudain on vient - le déranger ?
Il écoute et sourit. Quelle autre amorce rêver ?
***

Vous savez apprécier de nombreuses choses, Liadha.



Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Dhiwara 13 Manhur 1512 à 14h39

 
*** Lyhndael sent la rougeur monter à ses joues suite à ce compliment complétement inattendu et tente de le dissimuler en passant sa main sur son crane glabre et en refermant les pans de son manteau sur son visage. ***

C'est... récent.
Ma capacité à comprendre, à m'interroger.
A voir véritablement, ou du moins plus loin.

Mais j'ai toujours apprécié ce lieu, celui-ci en particulier parmi tant d'autres.
Sa beauté brute nous rappelle à quel point cette terre est sauvage et qu'elle existait...
avant notre venue.


*** La liadha pointe le doigt vers la chaine des montagnes au sud.
En prolongeant la direction qu'elle indique, il semblerait qu'elle désigne un sommet isolé qui se démarque. ***

Savez-vous comment nous appelons ce pic entre nous, filles du Fatalisme ?
Évidemment non, et bien je vais vous le dire :
La vierge solitaire.

*** Lyhndael se retourne vers Inanna et le regarde dans un sourire. ***

Essayez de deviner pourquoi ?

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Sukra 19 Manhur 1512 à 21h50

 
***
Inanna ne remarque pas la petite gêne.
Il fixe tout et le vague, devant lui,
Mais pas son interlocutrice.
Il sourit.
***

Il n'est jamais trop tard.

Je sais que vous en prendrez soin, qu'ai je donc a ajouter ?


*** Silence. Il suit le doigt. ***

Ce lieu est … particulier, en effet. Juste.

Est-ce à ma portée ? Personne ne l'a . . . n'y est montée.




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Dhiwara 17 Jayar 1512 à 13h51

 
Presque...

*** Lyhndael tourne la tête vers ce mish qu'elle connaît si peu finalement mais qui semble si bien les connaître. ***

Comme toute légende, une partie de la beauté de l'histoire tient justement à ce mélange de fantastique et de peut-être véridique.

Le début est classique, un possum presque du Matriarcat : une jeune anja, terriblement douée à la Danse et amoureuse de ces cimes qui font le merveilleux écrin de Kryg. Attachée aux valeurs de notre faction, pleinement consciente de son devoir et en même temps éprise de liberté, elle est arrivée à ce moment charnière où le karna ne peut plus être remis à plus tard.

Alors la voici douter, se battre. Le dilemme à l'état pur...


*** Lyhndael passe sa main sur son crâne lisse pour chasser les flocons qui se sont déposés. ***

Comme indiqué, nous sommes dans du pur classique. L'histoire est là pour rappeler aux filles du Déclin que ce qu'elles vivent a déjà été vécu et que bien sur la décision s'impose car le choix n'existe pas.

Mais c'est là que l'histoire sort des rails évidents et prend une saveur nouvelle : notre jeune vierge s'enfuit, pour transcender son état et se lance à l'assaut du pic inaccessible et intouché.

La lutte est rude, la jeune fille téméraire mais talentueuse.


*** Un moulinet de la main appuie le résumé volontairement lapidaire. ***

Et la voici arrivée au sommet à moitié morte d'épuisement lorsqu'elle trouve la révélation.
Une éclipse dans l'histoire, volontaire non dit qui brise tout cheminement évident, et ce n'est plus une jeune anja qui revient à Kryg mais une liadha pleinement assumée tenant dans ses bras deux jumelles, Yeh et Suhs...


*** Lyhndael s'arrête à ce moment et ne semble pas vouloir poursuivre, le regard perdu à l'horizon. ***


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Julung 28 Jayar 1512 à 22h14

 
*** Inanna reste silencieux et attentif. Plus que l'histoire. ***


Accouchement en plein air, voilà qui devrait ravir plus d'une nourrice.

Belle histoire ceci dit. J'étais loin du compte.


*** Petite pensée. Petit regard. ***


Le nom est tout de même trompeur.

***
Amère.
Redirection.
Retour vers le pic.
De nouvelles réceptions.
Perceptions suivit de réactions.
Une vue élargie, changement de tons.
***




Rayon de bonheur.

 
Lyhndael

Le Matal 3 Julantir 1512 à 09h10

 
*** Un hochement de tête pour tout signe d'assentiment, avec la Voix, avec elle-même. ***

Effectivement, il arrive souvent que les choses soient beaucoup plus que ce qu'elles ne laissent voir... A condition bien sur, d'y prêter le regard.

Surtout lorsque la conclusion évidente a priori n'est que médiocrement satisfaisante.


*** Une pause, comme pour méditer ses paroles. ***

Un autre exemple ?
J'ai appris très récemment le rôle que vous avez joué dans la défense de Kryg lors de l'attaque du Furyan.
Et pourtant vous n'en avez jamais parlé...

Je n'ai jamais posée la question me direz-vous, mais quoi qu'il en soit s'il s'agit de modestie, elle vous honore.
Mais est ce vraiment cela ?


*** Lyhndael arrache enfin son regard du paysage qui s'offre à elle pour le tourner vers Inanna. ***



Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Inanna Ereshkigal

Le Sukra 21 Julantir 1512 à 19h25

 
C'est presque grotesque de me prendre en exemple.

Je ne cache pas grand chose. Et je n'y ai pas jouer un grand rôle, juste digne d'un figurant. Présent juste pour gonfler la scène, donc la présence est discutable sous bien des points.

Qu'est ce que vous voulez que ce soit ? je me le demande.

***
Il lance un regard dans le fond des yeux de la tydale.
Que peut il y découvrir encore, sur lui ou l'autre.
Il a beau voir et revoir, tant lui échappe.
Étroite, large, ces œillères,
Sont un mystère.
***

Et, hum, n'y avait il pas deux furyans ?



Rayon de bonheur.

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