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Lorsque l’on sort du quartier marchand en direction de l’Est, on arrive à un quartier dans lesquels les bâtiments sont extrêmement hauts et les rues assez larges : c’est le centre politique de Kryg.
Très différent du dédale qui entoure le marché ou du quartier élégant des résidences et de la Bibliothèque, ce quartier est le plus protégé du Matriarcat. Des guerrieres sont postées à chaque coin de rue, les fenêtres des rez-de-chaussée des bâtiments sont protégées de grilles, et les étrangers en sont chassés assez brutalement.
Trois bâtiments forment le triangle central de ce quartier : la Ruche, la banque et la Maison des Matriarches.
La banque est un grand bâtiment à multiples étages, dont seul le rez-de-chaussée est accessible aux clients. Ce hall est pavé de marbre noir et entouré de colonnades de marbre rose. Entre chaque colonne, un bureau de bois est installé pour accueillir les clients. Les dépôts sont immédiatement emmenés dans les étages où se trouvent les bureaux et les coffres, et l’argent retiré est amené jusqu’au client sans que celui-ci n’ait jamais l’occasion de pénétrer plus avant dans le bâtiment.
La Maison des Matriarches est un bâtiment en forme d’étoile à huit branches, chaque branche correspondant à chacune des huit familles, relié à une structure circulaire qui permet de faire le tour des trois autres bâtiments correspondant chacun à une cariatide.
La Maison est le centre de décision des affaires communes de la cité.
La Salle du Conseil se trouve au milieu de ce complexe matriarcal, là où les matriarches sont le plus en sécurité pour discuter.
La ruche, quand à elle, est sans doute le bâtiment qui reçoit le plus d’attention et est le mieux surveillé.
Quiconque y entre est contrôlé.
C’est dans la ruche que sont conçus, mis au monde et élevés les enfants Tydales.
Ce bâtiment est le plus haut de la cité. Il regroupe dans ses étages dortoirs, salles d’union et d’accouchement, salles d’entraînement, ateliers d’artisanat, salles de classe, réfectoires et bureaux, sans que jamais les quartiers des mâles ne se mêlent avec ceux des femelles.
Quiconque y pénètre sans autorisation se verra tué sur le champ.
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