Rien Rien Rien.
Au fur et à mesure qu'elle lit, ses idées s'embrouillent toujours plus. Les textes passent leur temps à se contredire ou a former de telles élucubrations qu'ils ne peuvent être que l'œuvre de fous. Elle s'acharne un moment, de longues heures d'espoir déçu avec cette seule pensée: les effluves sont capables de donner la vie.
C'est en prenant des nouvelles sur le consensus qu'elle apprend la nouvelle: Oriandre est tombée.
La nouvelle de la corruption d'une ville l'anéanti: elle avait pensé à de nombreux moyens de mettre les poussiéreux a genoux mais aucun n'avait cette rapidité et cette cruauté.
Elle pense inévitablement à Syrinth. La sainte corrompue, hostile aux poussiéreux est une image terrible, terrifiante et désolante. Choquée par l'image, elle reprend lentement le chemin de la ruche, mais à chaque pas dans Kryg se superpose l'image d'une ville morte; pleine d'effluves et de cadavres. Elle a envie de vomir.
Plus tard, étendue sur son lit, elle n'arrive pas à dormir. Elle tourne et retourne ses images de villes destinées à disparaitre sans trouver de solution. Il est vrai qu'en général ce sont plutôt les autres qui s'en occupent et cela se constate dans son absolu absence d'idées .
Au petit jour, elle est toujours dans la même expectative, l'image d'Ariadne lui reviens. Et aussi cette capacité des témoins à ôter la corruption. Oriandre a parait il crié: les cités sont donc vivantes quoique semblent penser certains preux.
Germe enfin l'idée: Si une ville est de pierre mais vivante n'y aurait il pas un processus semblable aux effluves qui leur donnerait la vie sans la folie?
Elle a besoin de savoir.
Laborieusement, elle lève son corps fatigué à la force de sa volonté. Sans prendre le temps de passer une nouvelle robe ou de ses sustenter, elle prend la route des miettes du tableau.
~ Haka's Hajar archiviste.
Pourriez vous m'indiquer si vous avez des études sur les villes, leur conception et leurs légendes?
Dhanya.
Un coup de pied volontaire de l'enfant à naitre ponctue sa demande d'une déformation ventrale et une grimace aimable.
Le but fait loi