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La Ruche

Karna de Yiu

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Sujet lancé par Mirwen
Le 15-08-1510 à 19h39
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Posté par Yiu,
Le 29-01-1511 à 12h44
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Mirwen

Le Luang 30 Agur 1510 à 23h46

 
*** Je la laisse réfléchir en silence, mais "d'autres" s'y refusent : ***


Neniel dit :
Heuu... ouais, on va éviter de partir là dessus.
Ça ne me plaît pas particulièrement, non plus, tu sais ?


*** Finalement, la Gardienne eut enfin l'occasion de faire un choix.
Aidée ou pas par son mou, elle avait tranché.
Bien. Le plus dur était encore à venir, et j'allais certainement devoir aider Yiu.
Je lui réponds en riant : ***


Pas de problème ! Tu peux changer d'avis tant que tu veux pour le moment, mais une fois ton choix bien arrêté, ce sera difficile de revenir en arrière.
Le premier que je t'ai présenté s'appelle Belerion. Son expérience t'évitera certainement bien des problèmes, mais sache tout de même que ce sera difficile...
Heureusement, je peux te proposer différentes drogues. Les plus fortes ne te laisseront quasiment pas de souvenir de ce qui s'est passé, tandis que d'autres te laisseront ce douloureux souvenir et n'atténueront que peu la douleur de l'acte.
Je te conseille les premières, mais tu es libre de les choisir, ou de n'en prendre aucune.
À toi de voir.

Bien, si tu as choisi, je vais dire à la maîtresse du Harem de le préparer pour ce soir.
Quant à toi, un dernier examen sera de mise, puis... tu prendras un bon bain pour te relaxer, et tout se passera bien.
Courage, ce sera bientôt terminé.
Attends moi là un instant...


*** Je vais voir la maitresse du Harem, lui désignant le mâle choisi par la Gardienne, lui demandant de s'en occuper tandis que j'allais préparer Yiu pour l'accouplement.
Elle acquiesce, et va le prévenir tandis que je reviens vers mon amie et la mène dans la même salle que celle où je lui avais fait passer le premier examen médical.
De nouveau, je lui demande de se déshabiller après avoir fait appeler des servantes pour préparer le bain de l'Anja.
J'examine avec soin l'intimité de Yiu et après quelques instants je lui dis avec un sourire : ***


Tout va bien se passer, je pense.
Cette fois, je ne te dis pas de te rhabiller, étant donné que tu vas prendre un bon bain chaud.
Tâche de te détendre, et pendant que les servantes vont te nettoyer et te parfumer, je serai là si tu as envie de parler...
D'accord ?


*** D'un geste je l'invite à se plonger dans le bac plein d'eau chaude qui l'attendait, entouré de deux Tydales au visage neutre, attendant simplement qu'elle soit dans l'eau claire.
Une fois dans le bain, je prends une chaise et m'assieds en face d'elle, lui laissant le temps de demander ce qu'elle pouvait avoir à demander... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Yiu

Le Matal 31 Agur 1510 à 14h08

 
*** La Gardienne suit son amie et l'écoute attentivement alors qu'elle lui parle des préparatifs et des drogues. ***

Très bien. Je crois que pour la première fois depuis ma symbiose, mon mou vient de m'aider.

Yxis dit :
Hé, tu oublies les résurections, les message télépathiques que je t'ai transis, les ...

*** Yiu sourit. ***

Du calme Yxis. Je veux dire qu'il n'a pas cherché à me manipuler ni à se moquer de moi, mais juste parler quand j'en avais besoin, et j'ai finalement pu faire Mon choix. Oui, je suis sûre de moi, je veux vraiment ce reporducteur. Tu voix quand tu veux, Yxis !

*** Revenant aux préparatifs et aux drogues, elle décide de faire confiance à son amie. ***

Tu as déjà assister à plusieurs karna, alors je suivrai ton conseil pour les drogues. L'idée de n'être qu'à demi consciente ne m'enchante guère, mais les sacrifices inutiles sont par définition inutile. Aussi, il est inutile de souffrir pour rien. Je prendrai donc ces drogues puissantes. Feront-elle effets longtemps après l'accouplement ou leur effet se dissipera-t-il rapidement ?

J'ai aussi une question quand à ce qu'il adviendra après. N'ayant que peu de connaissances médicales, je ne connais plus très bien la durée du karna. L'enfant ne naîtra que 6 mois après la reproduction, est-ce cela ? Ou suis-je bien loin de la vérité ?
Par ailleurs, même si une Gardienne se doit de connaître la loi, je ne sais si après la reproduction je devrais rester enfermée dans la ruche, ou si je pourrais encore me rendre dans quelques bâtiments proches de la ville, si bien sur aucune fleur de fiel ne rend ces rue dangereuses ... Qu'en est-il ?


*** La Gardienne émit un léger soupir. ***

Je suis prête, je suis sûre de mon choix du reproducteur, mais je ne puis m'empêcher de rester tendue et d'appréhender la reproduction puis le karna. C'est ce que je veux, et tu m'as accompagnée autant qu'une amie et une nourrice le peu, mais peut-être est-il normal d'être ainsi face à l'inconnu ?

Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Mirwen

Le Matal 31 Agur 1510 à 23h43

 
*** Mon rôle à présent, en tant que Nourrice et en tant qu'amie, était de la rassurer.
Il me suffisait de répondre à ses différentes questions, et ses craintes devraient s'évaporer.
Normalement. ***


Eh bien, tu boiras un certain alcool qui est fait exprès pour ça : tu te réveilleras demain matin avec un léger mal de crâne. Après je ne sais pas si c'est ce que tu juges comme faisant effet longtemps après l'accouplement.
Mais tu ne te rendras compte de rien, tu verras.
Ça va se passer comme il faut.

Ta fille mettra entre 4 et 5 mois avant d'arriver à maturité. Un peu moins de 6 mois donc, mais tu n'étais pas si loin.
Quant à te balader dans les rues de la ville, eh bien durant les deux premières semaines c'est formellement interdit, le temps de vérifier que l'accouplement a bien porté ses fruits et que tu es donc enceinte. Ce qui ne devrait pas poser de problème normalement, bien sûr...
Donc, deux semaines où tu garderas le lit, mais ensuite tu pourras sortir de la Ruche pour aller par exemple aux Miettes du Tableau, mais tu seras accompagnée, par moi ou quelqu'un d'autre, et évidemment pas de salle d'entrainement ou de sortie de la ville...


***
Enfin, Yiu était propre parfumée, et bien coiffée.
Des vêtements propres l'attendaient sur une chaise.
Elle s'habilla puis je lui fis signe de me suivre.
Sur le chemin, une guérisseuse se joignit à nous, en direction d'une petite pièce avec trois chaises et une étagère. La pièce était sombre, faiblement éclairée par une lampe, aucune fenêtre ne permettait de voir l'extérieur.
Pendant que la guérisseuse fouillait un peu dans l'étagère, je rassure l'Anja une dernière fois :

***


Tu vas découvrir la salle de l'Union dans un instant, de l'autre côté de cette porte.
Je voulais juste te prévenir d'une dernière chose : le mâle arrivera après toi, par une porte exactement en face de celle-ci. Tu dois essayer de te détendre. Il sait ce qu'il a à faire, et il le fera bien.
Tout se passera bien, même si tu risques de sentir la douleur te terrasser au moment crucial.


*** La guérisseuse revient avec une fiole à la main et la tend à la Gardienne en lui disant : ***


Voilà. C'est un alcool puissant dont les effets se font sentir rapidement. Il embrume les sens et ne vous fera garder qu'un très vague souvenir.
Bon courage ma fille, toute notre race est fière de vous.


*** Après un dernier mot d'encouragement, je pousse Yiu à entrer dans la pièce.
Des coussins jonchent le sol, en grand nombre, par dessus un tapis épais et doux.
En face, une autre porte qui bientôt allait s'ouvrir sur le mâle...
La porte se ferme derrière elle.
Elle est seule et peu vêtue, dans une lumière assez faible. Assez pour que le mâle voie ce qu'il fait, et trop peu pour que les Anja's en gardent un souvenir trop marquant.
La porte s'ouvre, et il entre.
Seuls. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Yiu

Le Merakih 1 Saptawarar 1510 à 18h57

 
*** La Gardienne écouta attentivement les réponses de la nourrice quand aux détail du karna. ***


J'avais bien compris à la lecture de nos lois, qu'il fallait bien éviter toute activité pouvant nous blesser. Ce qui inclue évidement manier des armes ou même les porter. Ainsi je devrais donc rester aliter une quinzaine et le karna sera plus court que je ne le pensait. Tant mieux !

*** Elle chercha ensuite à profiter de l'instant présent - le luxe d'un bain chaud et parfumé - et à se détendre. Elle s'habilla ensuite et suivit la nourrice et une guérisseuse, en route pour son destin. ***



*** Lorsque le moment fatidique devint imminent, Mirwen lui fit boire les alcool destiner à la droguer puis la fit entrer dans la salle de l'Union. ***

Merci de m'avoir accompagnée et réconfortée, mon amie. lança Yiu avant que les effets de la drogue ne se fasse trop sentir et que son amie ne referme la porte.

*** Elle vit le mâle entrer par la porte lui faisant face, dans le plus modeste appareil. Sa vue commençait à se troubler, et ses jambes à défaillir. Elle parvint tout juste à s'allonger sur les coussins avant que ses membres ne soit plus capable de la porter.

Elle perdit alors conscience du temps et sa perception de la réalité s'ammenuise. Elle sentit une chose la manipulant, alors que le mâle lui ôtait soigneusement ses vêtements. Les souvenirs s'effacent. Un temps iterminables. Un cri, une douleur infinie. Une douleur nouvelle, différente de tout ce qu'elle a pu connaître : ni le poison violent, ni les membres broyait sous le poids du tark'nal, ni la lente agonie d'une danseuse exsangue. Une douleur face à laquelle elle n'était préparée. Si ce n'est les drogues qui commence à en altèrer son souvenir et à lui faire perdre contact avec la réalité, l'emmenant dans le monde des songes et des fantasmes d'une lame... ***


*** L'Union est finie, la tydale entre inconscience et sommeil est amenée précautionneusement dans sa cellule. ***


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Mirwen

Le Merakih 1 Saptawarar 1510 à 23h06

 
*** La Gardienne se réveille, il fait jour.
Elle se trouve dans un lit, nue, sous une couverture.
Seul un mal de crâne plus gênant que douloureux lui fait revenir en mémoire les événements de la veille.
À son chevet, une apprentie Nourricière qui sourit en la voyant émerger.
Elle lui tend un verre d'eau, lui conseillant de boire beaucoup, indiquant une carafe pleine sur une table de chevet juste à côté d'elle.
Elle se lève et lui annonce qu'elle va me chercher.
Très vite, je suis là, pour prendre des nouvelles : ***


Alors, comment te sens-tu ?
L'Union s'est bien déroulée de ce que j'en sais. Il faudra attendre deux semaines pour en avoir la confirmation, mais tu n'as pas à t'en faire. Le plus dur est passé...
Je te félicite !
À présent, eh bien... des mois de repos t'attendent.
Au début tu devrais trouver ça agréable, mais j'ai peur qu'avec le temps ta vie d'aventurière ne te manque.
Mais je m'efforcerai de te tenir compagnie, et de te faire oublier à quel point ta lame te manque !


Neniel dit :
Et tu peux compter sur moi aussi pour faire la fête avec toi, ou ce que tu veux.
Mais là, repos obligatoire !
Tu vas passer tes journées au lit, et tu vas découvrir un univers passionnant... ou pas.
Ah, et tant qu'on y pense, est-ce que tu voudrais lire des livres pendant les jours à venir ?
On peut aller t'en chercher, pas vrai Mirwen ?


*** Neniel était intervenue, mais elle avait fait une proposition très sympathique.
Je hoche la tête en signe d'assentiment et lui dis : ***


Pas de problème, nous irons dès que possible, mais pour ça il nous faut savoir quoi prendre.

Yiu ? Tu es intéressée par la proposition ?
Moi ça ne me pose pas de problème.
Si tu as autre chose à proposer, je suis tout ouïe, bien sûr.


Neniel dit :
*ricane*
J'aimerais bien te voir consommer de l'alcool, Mirwen...
Une petite fête, ça fait pas de mal, entre amies ?
Bon, je plaisantais... évidemment qu'on va pas faire boire une Anja Karna...
Mais je vois vraiment pas quoi faire quand on est obligés de rester au lit.
S'apitoyer sur son sort ?


*** Je soupire d'un air faussement exaspéré, plutôt amusée par les paroles de Neniel qui me permettaient de rire un peu là où j'étais trop sérieuse, et regarde Yiu d'un air entendu.
Toi aussi tu dois vivre la même chose... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Yiu

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 20h13

 
*** La lame se réveilla avec un mal de tête comme jamais elle n'en avait vu. Cela n'avait toutefois rien à voir avec les douleurs que ces plus graves blessures lui avaient fit ressentir. Ou avec la douleur qu'elle pensait avoir ressenti il ya peu. L'union peut-être ? Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. La drogue avait bien agit. Elle ne se souvenait plus des dernières vingt-quatre heures. L'impression fugace d'avoir subi une douleur telle qu'elle n'en pouvait imaginer, mais elle ne pouvait en être sûre et dès qu'elle y pensait se souvenir fugace s'estomper, restant insaisissable. ***


C'est donc cela qu' "avoir une gueule de bois". Je pourrais au moins dire qu'une fois dans ma vie je me suis suffisamment soûlée pour cela. Car du reste, de ce qu'il s'est réellement passé, je n'ai nul souvenir. Une merveille que vos drogues ! Cela dit j'espère ne plus jamais en avoir usage. dit à voie assez basse la Gardienne. Parler trop fort ne faisait qu'augmenter son mal de tête ...


Merci d'avoir été là, et d'être toujours là , mon amie. La proposition de ton mou me semble des plus sympathiques et intéressantes. Lire devrait m'occuper lorsque je serai seule et que j'aurai épuisée la conversation de mon fou de mou.

J'envisageai de profiter mon karna pour améliorer ma connaissance des langues. Si tu pouvais m'apporter un livre en tchae et un en nelda, cela me fera progresser dans ces langues. Inutile d'en prendre d'en d'autre langue, car ces deux langues sont les seules où mes bases suffisent pour que je puisse progresser seule. Disons, une fiction, roman ou autre, et un, pour ne pas être trop dépaysé, un traité de combat. S'il est nelda, cela m'en apprendra plus sur la façon de faire de nos alliés, s'il est tchaë,, disons qu'ils sont suffisamment fou et étranges pour que cela soit divertissant. Traité de combat, ou récit de bataille, peu importe.

Pour compléter le tout, un récit de voyage puisque je resterai enfermé dans ma cellule, alitée, et allé, un ouvrage sur la ruche que je vais apprendre à mieux connaître pendant quelques mois. J'ajouterai bien un traité sur l'exécution, mais d'une part je ne pense pas que cela soit facile à trouver, et d'autre part, ça ne doit être possible d'en emprunter.


Oui, mon choix est assez originale. Disons que je mélange des choses qui ne me dépayserons pas et me rappellerons mon train quotidien d'avant l'Union avec des ouvrages plus propices au voyage et à l'imagination.


Je crois d'ailleurs que ta compagnie sera salvatrice quand tu en auras le temps, car mon choix de livres est bien ridicule ! Vivement la fin de ces 15 jours, que je puisse à nouveau bouger. Cela dit, là je n'en ai pas la force. Et ma tête. Je crois que je vais me reposer un peu. Désolé d'être d'une si piètre compagnie en ce moment.


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Mirwen

Le Julung 2 Saptawarar 1510 à 22h03

 
*** Riant en voyant la bonne humeur de Yiu, je lui réponds immédiatement avec une joie non dissimulée : ***


Tu sais quoi ? Je me suis dit que ceci te ferait peut-être plaisir :

*** Je sors une petite fiole que je lui tends et lui dis : ***


Bois tout. Ton mal de crâne partira au bout de quelques minutes, normalement. Tu ne sentiras plus rien après un peu de repos, en tout cas.
Mais c'est tant mieux si tu n'en as pas gardé de souvenirs.
Certaines de nos sœurs plus téméraires n'ont pas voulu prendre de drogues, et, pour des cas très rares, elles en font encore des cauchemars. D'autres sont aussi plus résistantes à ces drogues, mais ça, nous n'y pouvons rien.

Pour les livres, et bien c'est noté, mais si je puis me permettre de commenter, je pense qu'un livre sur la Ruche ne te sera d'aucune utilité : tu en verras et en as déjà vu beaucoup par toi-même, et puis il te suffit de demander ! Que ce soit moi ou une autre, nous serons ravies de t'en dire plus sur la vie et le travail ici.

Sinon peut-être que je peux contacter une de tes sœurs de combat symbiosée pour lui proposer de venir te voir ?
Je pense qu'au bout de quelques mois tu en auras marre de me voir, hé hé...
Enfin bon, je reviendrai te voir demain pour t'apporter les livres et discuter un peu.
En attendant, repose-toi bien, quelqu'un sera toujours non loin si tu as besoin...


*** Je me lève pour la laisser se reposer et reprends mon travail.
Le lendemain matin, je vais à la bibliothèque et sélectionne quelques livres, selon la demande de Yiu.
Pour l'exécution, je ne trouve effectivement pas grand chose.
Un chapitre dans un livre sur notre art de la Danse.
Ça devrait lui plaire !

Je viens donc la voir en fin de matinée, toute contente, un sac rempli de livres pour la Gardienne.
Après avoir frappé à la porte devant laquelle se trouve une garde, j'entre. ***


Eh bien me voilà !
Et j'ai ce que tu m'avais demandé !


*** Je pose le sac près du lit et commence à sortir les quelques livres qui s'y trouvent, énumérant l'un après l'autre les différents titres : ***


L'histoire de Grimmek le Malchanceux, un Tchaë à qui il arrive plein d'histoires insolites, tu me diras ce qu'il vaut, je ne lis pas couramment le Tchaë.
J'ai aussi "Songes d'autrefois", le livre en Nelda. Un rêvant qui a couché par écrit ses rêves... il en a certainement rajouté, il paraît que c'est très bien écrit.
Ensuite...


*** Un par un, je sors les livres pour les poser sur sa table de chevet.
Une brève description de chaque livre, puis le suivant...
Une fois tous les livres empilés, je me tourne vers Yiu et lui dis : ***


Alors, puisque je suis là, raconte moi comment ça s'est passé hier.
Ça allait, le mal de tête ?
Tu as fait autre chose que te reposer ou pas ?
Remarque, c'est le plus important pour le moment.
Si tu as envie de te dégourdir les jambes, tu peux sortir du lit si tu n'en peux vraiment plus, mais tu devras faire très attention.
Ah, et je ne sais pas ce que tu étais habituée à manger pendant tes voyages, mais depuis le temps que tu es là tu as du remarquer qu'on fait particulièrement attention à donner de la nourriture bien équilibrée aux Anja's.
Et il ne faut pas hésiter à demander si tu veux quelque chose, ou à prévenir s'il y a un problème !


*** Je m'arrête soudainement en sentant le rouge me monter aux joues, et j'ajoute : ***


Excuse-moi si je suis bavarde, hein... je disais ça pour ne pas oublier, hi hi !

*** Puis j'attends sagement une réponse. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Yiu

Le Vayang 3 Saptawarar 1510 à 18h19

 
*** C'était avec plaisir que la Gardienne accueillit Mirwen et sa cargaison de livre. Grâce à la potion miracle de la nourrice, son mal de tête s'en était allé très vite, aussi s'était fraîche et repue qu'elle discutât avec la nourrice. Et alité, bien sûr ... ***


Hajar, te voilà bien chargée !
Je vais pouvoir m'occuper pendant ces deux longues semaines, apparemment !


*** La nourrice commença alors à sortir les livres tout en faisant une brève description. ***

Un tchaë malchanceux, voilà qui augure bien des fou rires. Ceux-ci étant suffisamment allumé pour se mettre dans des situations alambiquées au multiples périples ... il suffit de voir leurs armes, aussi dangereuses pour celui qui les manipule que pour leurs ennemis.
*** Déjà Mirwen passait au livre suivant. ***

Les rêves nelda, voilà qui va me faire voyager...[/langue]

*** Elle discutèrent ainsi jusqu'à ce que la pile de livre soit épuisée. il restait maintenant à les lire. La Gardienne avait le sourire aux lèvres, ce qui rassura la nourrice quand à sa santé. ***


Ah, ma santé et mon Union. En effet, c'est la raison de ma présence et du fait que je doive garder le lit. Mon mal de tête est parti très vite, en une demi-heure j'en étais débarassée, et il avait eu le temps de diminuer avant. Je me suis ensuite endormie facilement. Je n'ai fait que dormir depuis hier, avec courte intérruption, où je n'ai pas été bien active.

J'avais peu d'appétit, sans doute un effet secondaire des drogues. Je me sentais comme si je venais de manger une viande trop vieille, ou mal conservée. Mais s'est passée, et j'ai bien mangé ce que m'ont apportée les guérisseuses ce matin. A ce propos, si elle pouvait parfois me ramener du thé. J'ai succombé à ce pêché après avoir passé trop de temps chez notre mestre des arts, au fil de mes commandes. Mais, de façon général, ce qu'elle m'apporte me convient très bien. Vivre souvent en dehors des murs ne m'a paru rendue très difficile.

Pour ce qui est de mes jambes, pour le moment je tiens encore. Heureusement, ce n'est que le second jour ! Je les bouge parfois dans mon lit, c'est tout.



*** La nourrice lui demanda alors si elle n'était pas trop bavarde. ***

Bien sur que non, tu n'es pas trop bavarde ! C'est plutôt moi qui est perd de te prendre trop de temps. Pour ma part, discuter ainsi me fait le plus grand bien. Ça me fait oublié ces quatre murs auxquels mon univers se restreint. Certes, la symbiose aide, puisqu'il y a souvent bien des discussions sur le Gynécée. A se propos, des choses nouvelles en villes ou dans la ruche ?
Enfin, si tu as le temps de bavarder encore un peu. Je ne veux pas t'ôter un temps précieux utile à ton travail ou te priver de vie personnelle.

*** La lame sourit à cette dernière remarque, se remémorant la façon dont les joues de son amie s'était très légèrement colorée la dernière foie qu'elle avait parlé de sa vie personnelle. ***


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Mirwen

Le Dhiwara 5 Saptawarar 1510 à 21h26

 
*** La Gardienne avait l'air de bonne humeur.
Tant mieux.
Les longues journées d'attente ne lui pèseraient peut-être pas trop...
Je hoche la tête d'un air satisfait en l'entendant avant d'ajouter : ***


Pour ton appétit, c'est normal...
Par contre tu devrais te mettre à manger nettement plus avec le temps... si tout s'est bien passé.
Pour ce qui est du thé, ce n'est pas un problème... J'en fais moi-même assez souvent, mais pour le moment, je vais simplement demander à ce qu'on nous en prépare, attends moi un instant.


*** Je sors un instant pour demander à la Tydale à l'entrée de nous faire apporter du thé bien chaud.
L'instant d'après, je suis de nouveau assise en face de Yiu. ***


Tu ne me fais pas du tout perdre du temps, ça me plaît aussi de discuter avec toi.
Et puisque je dois veiller à ce que tu ailles bien, ça ne peut qu'être bénéfique !
Des choses nouvelles en ce moment ? Hum... il y avait quelques étrangères symbiosées il y a peu, mais je crois qu'actuellement c'est assez calme.
À la Ruche, eh bien, rien de particulier à part que nous allons accueillir les mâles ainsi que les Anjas et les enfants qui nous viennent d'Utrynia... En espérant que leur voyage se passera sans problèmes.
Ahh... si seulement notre cité pouvait encore être sauvée...


*** Je regarde le mur, l'air absent, la mine assez sombre pendant quelques instants, puis un sourire couvre de nouveau mon visage. ***


Enfin parlons plutôt d'autre chose de moins triste !
Le simple fait de penser que je n'ai jamais eu l'occasion de visiter Utrynia me fend le cœur.
Parle-moi encore des différentes créatures que tu as vues...


*** Très vite, on frappe à la porte pour nous apporter deux tasses et une théière sur un plateau.
Je remercie la servante et remplis les tasses.
Le thé est encore bien chaud, et agréable... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Yiu

Le Matal 7 Saptawarar 1510 à 17h13

 
*** la Gardienne tend la main avec tant d'empressement qu'elle manque de se brûler. Elle est ravie, le thé est odorant et semble délicieux. ***


Mon empressement à déguster mon thé est peut-être le signe avant courreur d'un apétit galopant à venir. Enfin, j'imagine que mon appétit va grandir en même temps que mon ventre grossir et que la future fille du déclin que je porte se développera.


Parlons donc des créatures que j'ai vue ... Elles sont assez nombreuses. Comme vous le savez, j'ai déjà vu le Tark'nal, un monstre sans pitié semblant être habité par la rage mais aussi être ailleurs. Il a tendance à ne pas prêter attention aux Poussièreux qui l'entoure, et c'est probablement cela qui coutera sa perte. Mais nous revenons à des sujets peu gai.

Donc venons aux créatures les plus exotiques et étranges. Il y a avait encore peu un Tisseur de rêves à l'entrée de Kryg. Ces créatures sont d'une taille colossal. Certain d'entre nous, des filles du déclin et un mâle - notre voix me semble-t-il - tachait de lui parler. Et il répondait sans le moindre accent, quand il le daignait.
Il y a aussi les vortex et leur danses gracieuses, quasi hypnotiques, dont nous avons déjà parler. J'ai aussi croisé un Khalitzburg, une foie alors que nous traquions un flaviste. Cette traque est une autre et longue histoire, mais elle nous a conduit jusque là. Ces êtres ressemble à une armure rouillée. Mais en immense, bien plus grande qu'un tydale. Les astres en soit louée, je lui ai alors paru insignifiante, et il s'est contenté de dévoré le flaviste gavé de mana que nous traquions. C'est étrange, l'aspect rouillé et plutôt repoussant, mais il émane une telle puissance de ces êtres.
Enfin, rassuré-vous, lorsque je croise de trop puissant adversaires, je ne reste pas là à les admirer, soit je fuis, soit il existe une raison valable pour que je l'affronte toutefois et je réalise alors mon devoir.

La plupart des créatures que nous pouvons croiser ne sont pas des plus pacifiques. Certaines ne sont pas des plus agressives, mais ou bien nous voit comme une proie dont elle vont se nourrir pour combler notre appétit, ou bien se sentent agressée, ou encore ne se rendent tout simplement pas compte qu'elle nous blesse et risque de nous tuer. On peut citer les placides dans cette dernière catégorie. Ils portent bien leur nom, il ressemble à d'immense animaux domestiques, et passe leur journée à dévorer de l'herbe et d'autres végétaux. Malheureusement, il donne de généreux coup de langue à qui s'approche et leur salive n'est pas ce qu'il y a de plus sain pour un être vivant ...
Il y a la faune naturelle ou pervertie - sanglier, loup, ... - les natifs tels les vortex, les flavistes, ... Ces derniers semblent former de vraies communautés avec des villes, une langue, ... Je ne vous souhaite pas d'en trop croisé, ils ont la mauvaise habitude de se gaver du mana de leur proie et de s'en nourrir pour évoluer en une forme plus puissante ...

Au contraire, voir - de loin - un placide, un tisseur de rêve, ou d'autre créature plutôt pacifique est plutôt un spectacle enrichissant. Il est certain que nous lame, ayant toujours peur de les voir trop s'approcher des routes, nous sommes plutôt pas à la détente lorsque nous les apercevons de loin, mais voilà, il ne vous attaquerons pas à moins que vous ne veniez vous coller à eux.


*** La tydale continua encore longtemps de dialoguer avec son amie, passant petit à petit à la faune et à la flore qu'elle avait pu croiser lors de ce voyages et de ses danses, abandonnant petit à petit le sujet des natifs et abominations pour les petites créatures herbivores - rongeur, petit gibier, ... - qu'elle avait pu croisée dans les forêt luxuriantes proche du transport nemen, les bête maigre et rares des marais, les animaux domestiques des fermes dans les villages, ... ***


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Yiu

Le Matal 14 Saptawarar 1510 à 17h07

 
*** Les jours et les jours se succédèrent. Yiu était de plus en plus impatient de pouvoir se lever. Elle était habituée à l'action et à ne jamais dormir au même endroit. Mais tel était un karma, et même si elle pourrait bientôt se lever, elle devra rester dans la ruche.

Elle passait une partie de ses journée seule, en compagnie de son seul mou, quand ce dernier daignait lui accorder la moindre attention. Il s'était beaucoup chamailler ces derniers jours, et cela lui avait permis de tenir.
Cela et ses conversation avec Mirwen et les autres soigneuses surtout. Ces moments ensoleillait ses journées. Elle discuter alors longuement, quand celles qui lui rendait visite en avait le temps.
Le reste du temps, elle dévorait les livres que lui avait apporté Mirwen. A ce rythme là, peut-être terminerai-t-elle érudite ? Une âme censée, lui aurai répondu qu'elle en était loin. ***



*** Survint la fin de ces deux premières semaines ... ***

Yxis dit :
15 jours, pile ! Tu vas enfin pouvoir te lever !


Oui, enfin. Il ne reste plus que Mirwen ou une soignante vienne m'inspecter, vérifie que tout va bien et me donne le sésame. Le droit de me lever !.. J'avoue être impatiente.

Yxis dit :
C'est pas peu de le dire !


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Mirwen

Le Luang 20 Saptawarar 1510 à 22h01

 
*** De temps à autre, je prévenais Yiu de mes absences.
Parfois même, deux jours d'affilée, elle ne me voyait pas.
J'étais assez gênée, mais je ne justifiais pas vraiment ces absences.
Ainsi donc, le jour des examens, ce n'était pas moi qui allait m'occuper de la Gardienne.

Une petite tydale bien en chair vint la chercher au bout des deux semaines, et lui demanda de la suivre, lui disant que l'heure de vérité était venue.
Elle la mena dans une salle d'examens, et, avec savoir faire et méthode procéda à un examen attentif, posant des questions diverses sur l'état de santé et d'appétit de la Gardienne, nullement intimidée par la symbiosée ou son mou.
Ensuite, elle fut raccompagnée dans sa chambre, la réponse qu'elle voulait à tout prix entendre ne lui serait donnée que dans la soirée...

Quelques heures à attendre.
Du courage, et ce ne serait rien.
Malgré tout, c'était une information capitale pour la Gardienne...
Avait-elle bien en elle une fille, comme les astres le promettaient ?
Peut-être qu'elle devrait tout recommencer.

Ruminant cette sombre pensée, la Gardienne attendit, se fit livrer un repas copieux, ainsi qu'un grande quantité d'eau, afin de renouveler celle qui lui était presque imposée chaque jour.
Elle devait boire beaucoup.

Finalement, l'attente porta ses fruits, et, une Tydale différente de celle qui avait procédé aux examens vint - un large sourire aux lèvres - annoncer à Yiu une bonne nouvelle : l'accouplement s'était bien passé.
Elle attendait déjà certainement une magnifique jeune fille...

Voilà. Elle savait.
Le soulagement pouvait certainement se lire sur son visage...
Elle allait enfanter. C'était pratiquement sûr, à présent.

~*~

Le lendemain, je viens tout de même la voir.
Je frappe doucement à la porte de sa chambre et j'y pénètre tout aussi doucement, un sourire taquin aux lèvres.
Je m'exclame, ravie : ***


Hajar Yiu !
J'ai appris la bonne nouvelle... bravo !
Visiblement Syll'oria ne s'était pas trompée. Jusque là.
Comment vas-tu ?
J'espère que tu m'excuseras du peu de temps que j'ai à t'accorder... et à accorder à mon travail en ce moment.
Je ne te promets pas de pouvoir venir te voir très souvent.
Mais à présent, tu auras droit à quelques activités.
Rien qui présente un risque, en tout cas.

Tu as déjà réfléchi un peu à ce que tu voudrais faire à présent ?
D'ailleurs, si tu veux des précisions sur certaines choses que tu peux ou ne peux pas faire, n'hésite pas à demander.


*** Clin d'œil complice.
J'étais de bonne humeur. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Anandra

Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 13h37

 


*** Une visite à la Ruche.
Je rencontre les nourrices qui me saluent en tant que Mestre de la cité forteresse. ***


Hajar tydales, pouvez vous me mener à Yiu?

*** En quelques instants, je suis mené jusqu'à la chambre de la Gardienne.

Je frappe à la porte de deux coups brefs, puis entre.

Voici Yiu, mon apprentie Justicière face à moi. ***


Hajar Gardienne, je venais vous voir pour savoir si tout se passait bien. L'étape du Karna est toujours un moment majeur dans la vie d'une matriarcale.


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Yiu

Le Merakih 22 Saptawarar 1510 à 14h32

 
*** La nouvelle était arrivée. L'union avait été un succès et le karna se déroulait parfaitement. Pour le moment.
Aussi ce fut avec un large sourire que la tydale accueillit la nourrice. ***

Hajar, mon amie. Je me sens en pleine forme et je vais très bien. Maintenant que je peux à nouveau me lever et m'occuper. Je commençais à devenir folle alité dans cette cellule !
Dès que la soigneuse m'a autorisée à me lever, j'ai filé dans les pièces de la ruche consacrée au soins pour y donner un coup de main. M'occuper, avoir l'impression d'être utile, ne pas tourner en rond à ne rien faire ... Bien évidemment, je ne suis pas aussi experte que les soigneuses et de plus celles-ci me ménage depuis que je suis en karna, mais une main de plus est apparemment toujours la bienvenue pour soigner les petits bobos des enfant et autres filles du déclin, et cela me fait un bien fou de faire quelque chose, de m'activer...


*** Alors que Mirwen indiquée qu'elle était fort prise ces dernier temps, en indiquant uniquement que cela ne venait pas de son travail, la Gardienne se remémorât la façon dont elle avait rougit lorsqu'elle avait évoquée plus que succinctement sa vie privée. Elle sourit d'autant plus à son amie. ***

Si tu es fort prise, ne t'en excuse pas ! Je suis assez grande pour me débrouiller seule et comme j'apprécie donner un coup de main au côté des soigneuses, je pense qu'en leur compagnie je ne risque rien ! Profite des bons instants et de celles qui te sont chères !

*** Alors que son amie lui demandait quelles était ces projets, Yiu réfléchit quelques instant avant de reprendre. ***

Tout sauf rester inactive à ne rien faire. Plus sérieusement, je compte continuer d'aider modestement à l'infirmerie. J'ai aussi prévu de me rendre aux miettes pour y rendre les ouvrages que tu m'avait amené et que j'ai dévorée - fort intéressants (et les pérégrinations du tchaë étaient hilarantes, je te les recommandes). A ce propos, je ne connais pas encore très bien les limites dues à mon état, aussi je te le demande : le poids de ces livres reste assez faible pour que je puisse les porter moi-même et en prendre d'autres pour renouveler ma lecture ?
Enfin, j'apprécierai profiter de mes économies pour me porter acquéreur de bottes de combats, mais peut-être pourrais-tu me les négocier, j'ai appris il y a peu sur le consensus que tu avais quelque talent en la matière. Et cela m'éviterait des les transporter et de me blesser sur leur renfort métalliques ...

A tout cela j'ajouterai une dernière question : l'union et le début de mon karna m'ont fait mûrir et je me crois désormais prête à découvrir et apprendre notre art secret qu'est l'exécution. Bien sur, mon état m'interdit de le pratiquer, mais je souhaiter savoir si tout au moins je pouvais m'initier à ces bases théorique et commencer à mémoriser ses premiers pas et glyphes à défaut de les réaliser.
Bien évidemment mon karna passe avant tout, et je ne ferai jamais rien qui ne puisse le mettre en péril. Donner une fille au matriarcat passe avant tout pour moi. D'où toutes ces questions.

Enfin, si je pourrais me rendre plus utile à la ruche qu'en aidant aux soins, n'hésite pas à me le signaler.


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Yiu

Le Vayang 24 Saptawarar 1510 à 10h31

 
*** Quelques temps après sa discussion avec Mirwen, la supérieure de la Gardienne vint lui rendre visite. Anandra, qui l'avait formée et avec qui elle avait déjà plusieurs fois dansé. ***


Hajar, Justicière.

Dhania de votre visite. A ce jour, mon karna se déroule à la perfection. L'union a eu lieu il y a bientôt un mois, et elle a porté ces fruits. Je donnerai naissance, si cela continue ainsi, à une fille dans quelques mois.

Le début de ce karna a été plutôt éprouvant, que ce soit l'union ou le fait de devoir rester alité pendant les deux semaines qui ont suivies, mais désormais les soigneuses m'ont indiquées que je pouvais à nouveau me déplacer et vaquer à des activités non guerrières sans le moindre risque pour mon karna. Aussi, même si je vais devoir faire preuve de patience avant de pouvoir redanser, tout va pour le mieux.

A ce propos, si pendant mon karna, vous aviez une affaire de justice à me confier, n'hésitez pas. J'aide les soigneuses, mais je reste plutôt peu occupée ici, d'autant qu'elles veillent à me ménager.

Enfin, j'avais une question à poser à une danseuse plus expérimentée que moi. Comme je l'ai dit sur le consensus, les épreuves de l'union m'ont fait mûrir, et je pense être désormais prête à m'initier à l'éxécution, s'il n'y avait bien sur ce karna. Aussi je me demandais, si bien sûr le carias de la ruche n'y trouve rien à redire, cela va de soit, mon karna passant avant tout, s'il était possible dans un premier temps de s'y initier de façon théorique et si cela aurait un quelconque intérêt ...


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Mirwen

Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 19h25

 
*** Comme prévu, avec le temps, la Gardienne avait fini par trouver assez morne le mur en face du lit, et lassant le confort du lit et des couvertures.
En entendant son empressement à aider et à soigner, je souris tendrement, comme une mère fière de son enfant qui a eu de bons résultats.
Elle semblait avoir mûri, effectivement.
Elle changeait, en bien.
Je la remercie d'un hochement de tête en l'entendant me conseiller de profiter de ce qui m'était cher.
C'est vrai que c'est important pour moi.

À ses questions sur ce qu'elle a le droit ou non de faire, je me félicite qu'elle ait compris qu'il fallait prendre beaucoup de précautions et qu'elle ne soit pas comme Alciria...
Je ris doucement en pensant à elle.
Qu'était-elle devenue ?
Je secoue la tête, chassant mes pensées et réponds à mon amie : ***


J'essayerai de trouver du temps pour lire ce livre, si tu me le conseilles !
Quant à les rapporter à la bibliothèque, il te suffit de demander et on le fera pour toi, sinon, à moins de les prendre tous d'un coup pour les ramener auquel cas ce serait un peu lourd, je pense que tu pourrais te le permettre, oui...

Pas de souci pour tes bottes de combat, je m'en charge, mais je ne te les laisserai qu'une fois ton Karna terminé, pour éviter que la tentation de faire des bêtises ne te prenne, désolée.


*** Petit clin d'œil avant de continuer : ***


Pour ce qui est de la maîtrise de l'exécution, je suis désolée mais je n'y connais pas grand chose, donc je ne saurais pas te dire si c'est vraiment raisonnable, ou plutôt à quel point c'est déraisonnable !
Je vais contacter ta supérieure - Anandra je suppose ? - pour lui poser la question.
Si elle pense que tu en as le droit, alors je lui demanderai d'être là pour te surveiller, en plus de quelqu'un de la Ruche, bien sûr.
Par contre, si tu veux aller lire des choses sur l'exécution, du moment que tu n'essayes rien, tu peux.
Tu seras toujours accompagnée pour aller à la bibliothèque, mais tu pourras y aller quand tu veux.
Je te fais confiance pour ne pas faire de bêtises !


*** Puis, je pose quelques questions à propos des bottes de combat pour pouvoir les commander à l'artisan qui les fabriquait à Kryg, notant quelques détails sur un parchemin. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Yiu

Le Sukra 9 Otalir 1510 à 08h41

 
*** Les jours passaient, répétitif : L'anja karna se levait et se lavait, puis allait donner un modeste coup de main au guérisseuses, qui comme toujours, cherchaient à la ménager. Venait le temps du déjeuner, qu'elle prenait généralement en leur compagnie, puis l'après-midi venait et de nouveau elle s'affairait.
Ces journées était bien moins éprouvante, tout au moins sur un plan physique, que ce qu'elle avait pu connaître. Pour son karna, elle ne se coucher jamais trop tard, et dormait bien, la ruche y veillait. Elle mangeait aussi bien plus copieusement qu'elle n'avait pu le faire pendant pendant ses missions, dans des camps improvisés, parfois sans feux car il fallait rester discret. Enfin, et surtout, les guerrisseuse la ménageait : il ne fallait bien sur pas épuiser une tydale pendant son karna.

Aussi, une fois la journée de travail, ou lors du jour de repos hebdomadaire qu'on lui faisait prendre, avait-elle un peu de temps pour elle. C'est à ses moments là que la danse lui manquait le plus, mais karna oblige, elle avait rangée sa lame il y a plus d'un mois et attendrai encore quelques mois avant de la ressortir ou même d'aller voir ses sœurs danser. Elle s'occupait plus calmement : une escorte l'accompagnait aux miettes du tableau où elle lisait des livres parfois savant mais surtout bien souvent plus narratifs et dépaysant. La bibliothèque n'avait bien sur pas d'ouvrage à l'eau de rose - matriarcat oblige - mais reforgés de récits de voyages, de traités militaires - stratégies, tactiques, catalogue d'armes exotiques, ... - que la Gardienne pouvait lire pour s'occuper.

Mais aujourd'hui allait sortir de l'ordinaire ... Elle allait se rendre à la boutique de Dradon pour retirer le bijou qu'elle avait pour elle confectionner. Une armille d'éternité. Découvrir une nouvelle boutique d'artisanat, admirer une nouvelle parure et son effet, voilà qui suffisait amplement à la sortir de la monotonie de son train-train quotidien ... ***


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Yiu

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 17h30

 
*** Ça y est ! Elle avait son anneau. Bon certes, il ne lui servirait pas avant longtemps – tout du moins pas avant la fin de son karna – et elle espérait avoir l'occasion d'en voir les effets le plus tard possible, mais cette bague changerait bien des choses. Les tydales étaient connues pour être généralement chétives, et les enchantement apportés à l'objet étaient un des moyen les plus sûrs de compenser ce trait.
Qui plus est, la femme qui était en elle trouvait le travail de Dradron magnifique et ne se lassait de l'admirer. ***


Yxis dit :
Tu as pas bientôt fini de jouer avec ça ? Ah oui, c'est vrai, vous les poussiéreux n'aimez pas les piliers, et avec cet anneau … M'enfin, les piliers vous ont rien fait pourtant !

Bon arrête tes trucs de filles, entre les soins à l'infirmerie de la ruche et cette bague, j'suis pas gaté moi. Ca te dirai pas d'aller voir d'autre symbiosés, comme ça j'pourrai embêter leur mou pendant que tu leur causeras. Ou délirer avec les plus sympa. Ca m'changera !



*** Quelques jours après en arpentant les pensées du Gynécée, l'anja karna appris que la voie du Matriarcat allait donner quelques cours de langues étrangères. ***


Je vais de faire plaisir pour une fois. Nous allons aux miettes pour assister aux cours d'Innana. Apprendre les langues des autres poussiéreux peut toujours être utile. Pour mieux les connaître, pour pouvoir mieux combattre à leur côtés – comme les soeurs en mission à Arameth – ou encore pour pouvoir mieux les combattre ou les contrer. Quand on entend parler des confrères, on ce dit que tout est possible, un jour …

***
C'est ainsi que l'anja se rendit aux miettes, sous escorte, comme à chacune de ses sorties de la ruche. Et ainsi, les autres jours, une fois fini son travail à l'infirmerie, elle se rendit aux miettes, ou lentement – c'était une lame pas une érudite – mais surement, elle appris les bases du rabaän et du ssarknesh. Les talents de professeur de la voix n'étant plus à montrer, elle pu même rapidement barguigner cette langue, pour le plus grand bonheur des oreilles de son mou ! ***


Jucticière du Matriarcat
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(Pascal)


 
Yiu

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 17h43

 
*** Un nouveau rythme s'était établit, entre l'aide qu'elle apportait à la ruche pour les soins et les cours qu'elle suivait. Les guérisseuse l'examiner régulièrement et toujours constater que tout ce dérouler pour le mieux. Son karna ne souffrait d'aucun problème et aussi la ruche l'incitait-elle à poursuivre sur ce rythme qui semblait lui convenir et lui permettre de rester suffisamment détendue malgré son ventre grossissant.

C'est alors qu'un événement vint rompre ce rythme si huilé. Une bruyante « bousculade » aux miettes avait eu lieu. Dit ainsi, cela n'était rien, mais cette bousculade n'avait peut être pas été fortuite, et la personne bousculée s'était plainte de s'être fait volée ! Il s'agissait d'un travail pour la Justice.
Avant de débuter son karna, la Gardienne avait dit qu'elle restait à la disposition de la Justice, tant que cela ne gêner pas sa grossesse. Ce fut elle qui se vit confiée l'affaire, avec la possibilité de recevoir l'aide d'une non-symbiosée, mais aussi d'avancer à son rythme, dans la mesure où l'enquête ne s'éternisait pas trop. Aussi, elle prévint les soigneuses qu'elle aidait habituellement et parti pour son bureau à la citadelle.

Elle cessa ainsi pendant quelques jours d'aider au soins, se rendant à la citadelle ou aux miettes, selon les impératifs de son enquête, prenant bien soin de ne pas trop en faire, son karna devant passer avant tout. ***


Jucticière du Matriarcat
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(Pascal)


 
Yiu

Le Merakih 3 Nohanur 1510 à 17h53

 
*** Au bout de quelques jours l'affaire fut bouclée. Elle n'avait pas été trop éprouvant si ce n'est le dernier jours où la suspecte s'était directement heurtée à elle et l'avait personnellement attaquée. Mais cela est une autre histoire.

Aussi c'est confiante qu'à la fin de son enquête, elle se rendit chez les soigneuses pour un nouvel examen. Son karna finissait son deuxième mois, et il était temps de refaire un examen complet. ***



Les propos de la soigneuse qui l'examina furent les suivants :
« Tout va bien. Veillez quand même à ne pas en faire trop pour la Justice. A rester détendue. Si une nouvelle affaire vous étiez confiée, veillez à ne pas y passer, disons … plus de 6h par jours. Vous partiriez à 10h de la ruche, pour y revenir y déjeuner puis vous y travaillerez l'après-midi jusqu'à 16h. Voyez-vous, votre ventre ne va cesser de grossir alors que le karna avancera et non seulement vous vous fatiguerez de plus en plus vite, mais en plus vous devrez éviter de rester trop longtemps de bout. Le karna n'arrivant qu'une fois dans une vie, nous devons pêcher par excès de prudence. En contre partie, je vous autorise à aller aux miettes pour lire ou étudier jusqu'à ce qu'il soit l'heure de rentrer dîner, à condition bien sur que vous y restiez assise.

Voilà, ainsi, tout devrait rester pour le mieux pour votre future fille.

»


*** La soigneuse ne pensait si bien dire … Quelques jours après, une nouvelle affaire était confiée à la Gardienne. La Justice avait malheureusement fort à faire ces jours-ci … ***


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


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