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La Ruche

Karna de Yiu

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Sujet lancé par Mirwen
Le 15-08-1510 à 19h39
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Posté par Yiu,
Le 29-01-1511 à 12h44
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Yiu

Le Vayang 12 Nohanur 1510 à 20h13

 
Quelques jours après cette visite, l'anja karna eu le droit à un examen encore plus complet et des plus imprévus. Un idiot de mâle - Innana, pas le fameux Salash même si la description convient tout autant - avait invoqué un esprit dans les miettes, sans prévoir qu'il y mettrait le désordre, blesserait (ou tenterait) tout les poussiéreux présent, dont l'anja pour les cours de langues. Et le tout sans être capable de le renvoyer immédiatement au néant ! C'était le comble !

Blessée, l'anja karna avait gagné le droit à un examen complet, pour vérifier que la fille qu'elle portait n'en serait pas affectée.

« S'il arrive quoique ce soit à ma fille, le jour même où j'ai de nouveau le droit de porter ma lame. Je l’embroche. Lentement histoire de le faire souffrir. Même si je dois pour cela renoncer à ma place à la Justice et au matriarcat. Comme si ma vie pouvait garder un sens alors que je n'aurai pu accomplir le plus important de mes devoirs ! Il va m'entendre. »


La Gardienne était décidément secouée.

« Calmez-vous !lui intima la soigneuse qui l'examina. Allongez-vous.
Puis elle ajouta plus calment :La Justice que vous servez s'occupera de lui. Tout particulièrement si votre karna en est affecté. »

Elle commença à regarder la plaie à travers son armure. Déjà le cuir liquide s'était reformé et avait commencé son action.
« Vous êtes une lame expérimenté habillé d'une merveille. Vous avez du être juste égratignée. Nous allons voir cela de plus près, mais il y a probablement plus de peur que de concret. Et tant mieux. »
dit la soigneuse tout délaçant son armure et lui ôtant.

Le tissus avait quasiment totalement fini de cicatriser. Il s'agissait d'une blessure superficielle, au bras et sur le haut du torse.
« Votre bas ventre est intact. Le seul risque est donc une infection, mais le cuir liquide a bien agit et la plaie et presque totalement refermée. La magie de votre anneau aussi a agit. Vous qui étiez toute excitée par votre nouvelle bague ciselée et enchantée par Dradron vous avez finalement pu en voir les effets plus tôt que prévu. Je vais usez de magie pour terminer le travail, mais votre armure aurai suffit à faire de cette blessure du passé en quelques heures à peine.

Donc calmez-vous, prenez le temps de vous détendre, sinon votre état nerveux pourrait affecter le bébé. Vous me prendrez cette tisane avant de vous couchez, elle vous détendra, mais très légèrement pour ne pas affecter votre karna.
»


La soigneuse poursuivi encore un peu son examen voyant que cela rassurer l'anja karna puis envoya celle-ci se coucher. Celle-ci accepta peu à peu l'idée qu'il y avait eu plus de peur que de mal, et que même en karna, si elle devait être prudente, elle n'était pas en sucre. Surtout équipée de la plus belle création de Dwen Meakith ...

Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Yiu

Le Dhiwara 19 Dasawar 1510 à 10h25

 
*** Deux mois et demie, trois mois, trois mois et demie, ... Le temps s’égrainait, et avec lui son karna se rapprochait de plus en plus de son terme. Son ventre grossissait et bientôt sa fille serai prête à sortir affronter le monde, d'abord protégé de la ruche, puis bien plus tard, bien plus rude de Kryg et de l'extérieur ...

De plus en plus régulièrement, elle était examinée, afin de s'assurer que tout ce termine bien. ***

« Votre karna se déroule bien, Gardienne. Bientôt vous aurez accompli votre devoir et donner une fille au matriarcat. Mais pour cela il vous faudra réduire vos activité, maintenant que votre ventre à bien enfler. Ne passer que très peu de temps debout. Ne sortez plus de la ruche, et couchez vous tôt. Si possible, levez-vous uniquement pour aller à l'infirmerie aidez au soin ou au réfectoire, ou voir l'une de nous. Restez assise le reste du temps. Inutile de gardez le lit, mais ne restez pas trop longtemps debout. Pour le moment. Si tout continue ainsi, dans une grosse quinzaine, vous devrez gardez le lit pendant les tous derniers jours de votre karna. Cela permettra à votre fille de ne sortir que quand elle sera vraiment prête. Rassurez-vous, vous ne resterez pas seule pour autant : nous vous installerons dans une des cellules jouxtant les quartier de soins dédiés aux naissances et aux nouveaux nés, avec des soigneuses toujours proches ou à côtés de vous, afin d'être là lorsque le travail commencera. Mais nous n'en sommes pas encore là, pour le moment vous pouvez encore vivre normalement. Bannissez juste le moindre effort physique et ne restez pas trop debout. Et dans un mois, vous pourrez à nouveau courir, danser et faire tout ce que vous voulez.

- Bien il sera fait ainsi
, dit l'anja karna, en réprimant une légère grimace. Je dois avouer que cela ne m'enchante guère, mais mon karna prime sur mon confort. Ce n'est pas une période de la vie d'une fille du déclin connue pour être des plus agréables. »







Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Lyhndael

Le Vayang 7 Jangur 1511 à 09h47

 
Lyhndael se retrouvait face à un dilemme difficile, opposant sa volonté, sa vision de la justice à l’infamie mais aussi à son devoir.

Elle se rendit compte rapidement qu’elle n’arriverait pas à trancher ce nœud seule… et c’est pourquoi elle s’en allait à la Ruche. Elle n’était pas revenu en ces lieux depuis cette nuit terrible avec Mirwen si bien que l’appréhension était grande lorsqu’elle franchit son seuil.

On lui indiqua rapidement la chambre de celle qu’elle considérait déjà comme un sœur alors que son Karna n’était pas encore finie. L'affaire qui les avait réunies avait été difficile, un échec retentissant même, et elles n'avaient pas partagé le même regard sur les choses et de loin, mais il en était ressorti un profond respect pour Yiu. Et elle avait une grande confiance en la sagesse de son jugement.


*** Arrivée devant la porte de sa chambre, Lyhndael frappe doucement tout en lançant : ***

Gardienne Yiu ? La coupeuse Lyhndael souhaiterait s’entretenir avec vous… si votre condition le permet…

Le ton se voulait officiel, mais Lyhndael n’arrive à retenir le sourire qui fleurit sur ses lèvres... mais il disparait en un éclair quand le sujet de la conversation lui revient en pleine face.

J’ai en effet grand besoin de ton aide ma sœur… Un choix m’est imposé, et ta sagesse me permettra de choisir la bonne voie.

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Yiu

Le Sukra 8 Jangur 1511 à 01h22

 
*** La Gardienne pris dans un premier temps un air des plus bizarre : d'abord heureuse, puis gênée, quelque peu nostalgique puis enragée ... Le tout de façon très fugace et en un clin d'oeil. Le naturel revenant au galop, elle s'était reprise très vite. ***


Ajar ma sœur. Tu es la bienvenue, entre donc. Pour être franche, et pour t'expliquer l'air maussade que j'ai pu afficher, ta vue m'a dans un premier temps ravivé de bien douloureux souvenirs et une forte colère, tournée envers celle qui a osé commettre la pire des infamie. Mais ces choses sont, et ce indépendamment de toi et des autres filles du déclin, et les astres ne se sont pas arrêtés.
Elle ajouta d'un sourire d'abord forcé se muant progressivement en large sourrire franc :
Enfin, ils ont été perturbés mais avant et par tout autre chose. Mais je m'éloigne, revenons à ta demande.

Je ne sais si je puis t'être d'un quelconque conseil, mais je t'écoute et te donnerai mon opinion si tu le souhaite. Mon karna ne me permet plus de trop bouger ni de trop me fatiguer, mais il ne m'empêche pas de penser.


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Lyhndael

Le Sukra 8 Jangur 1511 à 14h47

 
Mon karna ne me permet plus de trop bouger ni de trop me fatiguer, mais il ne m'empêche pas de penser.
Les paroles raisonnaient dans l'esprit de Lyhndael, écho à son propre Karna.Cette position lui avait apparu insoutenable et l'avait conduite aux portes de la folie... et à sa conclusion dramatique.


***
Lyhndael secoua la tête pour chasser ces sombres pensées, elle n'était pas venue pour cela. Elle observait la jeune gardienne, ses yeux parcourant son corps déformé, l'achèvement de son Karna était imminent. La coupeuse réalisa que le silence s'était installé.
***

Pardonne moi mon silence, mes pensées se sont égarées. J'admirais ta détermination face à ton Karna, il est admirable !

*** Lyhndael s'assit en face d'Yiu, les mains à plat sur ses genoux. ***

Je viens malheureusement pour un avis... un conseil sur un problème beaucoup plus trivial. L'affaire pourrait même apparaître risible si les possibles conséquences n'étaient pas si graves... pour moi.

*** Lyhndael inspira un long coup avant de lâcher ***

Cela concerne Arkanielle.

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Yiu

Le Dhiwara 9 Jangur 1511 à 22h33

 
Ah ...

*** L'on commençait à aborder la raison de sa venue. Arkanielle. La Gardienne devait avouer qu'elle même avait eu un sacré accrochage avec la coupeuse... ***


Arkanielle. Vos relations on démarrées par un vol et votre mésentente ... Disons que même moi j'en ai entendue parler.

Mais vous me parlerai mieux vous même de vôtre problème. Et si les conséquences sont graves pour vous, alors c'est qu'il est en effet de temps d'en parler. Je vous écoute, et j'essaierai de vous aider.


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Lyhndael

Le Luang 10 Jangur 1511 à 09h52

 
Tu as peut être perçu sur le consensus notre dernière altercation… Je ne chercherai pas à nier ma responsabilité. J’aurais du deviner que, même si ma pensée s’adressait en priorité aux jumelles nouvellement symbiosées, que celle dont je ne prononcerai plus le nom n’aurait pas accepté mon humour, n’aurait pas laissé passer…

Et voilà que Nemès nous prend à partie, nous menaçant d’être exclues de son groupe de chasse si nous n’arrivions pas à nous réconcilier.


*** Lyhndael enserre de toutes ses forces ses genoux, ses phalanges virant au blanc. ***

Yiu, je n’ai pas ta sagesse, néanmoins je ne suis pas folle ! Il n’y aura pas de réconciliation et cela pourra causer notre mort, à toutes deux voire pire pour d’autres… J’ai donc demandé à la Faucheuse de changer de groupe de chasse, espérant faire preuve de bon sens, et me voici menacer d’être renvoyée de la Cariatide car…

*** Lyhndael essaye de singer la voix, la pensée de fer et d’acier de Nemès ***

Citation :
Tu places donc ton orgueil et ta fierté avant ton devoir envers la Cariatide et le Matriarcat !

Situation risible n’est-ce pas ?

*** Lyhndael lâche un soupir bruyant. ***

Je sais bien qu’il serait facile que je lance des excuses et que tout rentrerait dans l’ordre… Mais ce ne serait que pur vent sans aucune réalité…
Et ce n’est pas tout… et cela est plus compliqué pour moi… j’ai prêté un vœu : que nulle excuse ne sortirait de moi, ni en pensées, ni en mots…


*** la coupeuse plante alors ses yeux dans ceux de la gardienne, yeux dans lesquels on peut lire un regard implorant. ***

Yiu, j'ai réellement besoin de ton aide...

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Yiu

Le Julung 13 Jangur 1511 à 15h31

 
« Ah ... »


Yxis dit :
Sa nouvelle expression favorite !


« Oui, on dirait bien que je suis en train de l'adopter. »
répliqua la lame à son Mou pour détendre l'atmosphère. Puis revenant aux choses sérieuses :
« Disons qu'une récente affaire de Justice n'augurait rien de bon, et depuis vos altercations répétées ont commencée à créer une légende quand à votre mésentente. J'ai en effet suivi, comme beaucoup de fille du déclin symbiosée, ce nouveau conflit qui a eu lieu sur le Gynécée.

Pour en venir à tes conflits incessants avec Arkanielle ... Je pense que le point de vue de Némès est simple : ils ne concernent que vous, pas le Fatalisme, Cariatide connue pour son respect de la hiérarchie et sa rigueur. Permets moi de t'en donné mon explication, avant d'en venir aux solutions que je puis te proposer.
Sa réaction n'est que la synthèse de l'histoire récente et de nos traditions séculaires. Cela fait quelques années que notre carias attire nombre de nouvelles (et nouveaux) symbiosées. Cela est antérieur à toi, Arkanielle et les deux jumelles qui nous rejoignent. Mais nombreuses sont celles qui ne sont pas restées. Le matriarcat est riche en forte tête. Certaines, après parfois des moments bien difficile et de grand conflit avec le Matriarcat - voire la Mère des Cieux - s'adaptent et devienne alors un atout pour le matriarcat. On peut penser en particulier à Matroshka. Anandra aussi a une personnalité très forte, même si pour elle cela n'a jamais de problèmes avec la Carias ou le matriarcat. D'autres ... d'autres ne savent pas se poser de limites et outrepasse ce que notre cariatide est prête à tolérer, voire parfois ce que le matriarcat peut accepter. Ainsi, les sorcières Voroshk ont fait auparavant par du Fatalisme avant d'en être bannies, d'autres lames et sorcières n'ont pu aussi s'intégrer et ont fini par être bannies du Fatalisme. Les Voroshk sont aujourd'hui une des forces du matriarcat mais il y a eu des périodes rudes, et ce malgrès une plus grande tolérence à leur égard et une plus grande indépendance, de par leur grande puissance et le fait qu'elle était les seules à manier la magie au Fatalisme - du moins parmis les symbiosées. L'expérience a trop de fois montré que les conflit ou le nom respect des consciences pouvaient menés à des morts inutile, qui aurait sinon pu être épargnées. La mort utile est une chose, mourrir pour rien en est une autre.

Aussi, c'est pour cette raison que Némès, ni aucune autre Faucheuse, ne te laissera dans une autre compagnie que celle d'Arkanielle. Et cela est aussi vrai pour elle. Il est important pour les Faucheuses de vous voir capable de combattre côte à côte malgré vos rancoeurs.
»


*** La Gardienne marqua alors une pause. ***


Tu l'as souligné toi-même, vos conflit pourraient causer votre morts. Alors pourquoi insister pour vous laisser ensemble ?[/langue][/dialog]

Yxis dit :
« Pourquoi t'en ai pas directement venue là avant de nous déblatérer ton pavé illisible sur l'histoire récente du matriarcat ! Surtout que t'es vraiment partie dans tous les sens ! »

« Si ça continue, c'est toi qui va partir dans tous les sens ! Bon, je vais quand même tacher d'être plus rapide, et moins brouillon.

Pour le moment, toi et Arkanielle êtes en formation. Il n'est pas encore trop tard pour vous rendre capable de lutter côte à côte. Némès est prudente, et elle ne vous mettra jamais face à une trop grande menace. Si Arkanielle te faisait défaut où s'il l'inverse se réalisait, la légende vivante qu'est Némès pourrait encore vous sortir de ce mauvais pas. Sans compter qu'une sorcière douée en soin vous accompagne.

Après … le Fatalisme peut-il compter deux semeuse incapable de danser ensemble ? Némès semble penser que non.

A toi de te poser la question, et de voir si tu ne puis en parler avec elle. Vous pourriez avoir à danser ensemble dans une guerre telle celle d'Arameth. D'autant qu'une fois les Némen défait, c'est vers nous que l'abomination va se tourner.
»




« Je pense toutefois qu'il te reste peut être une porte de sortie. D'une part, peut importe que tu t'excuse ou non, seul compte que vous puissiez danser sans vous gêner, à défaut de vous aider. Ensuite, tu comptes plus tard t'orienter vers une voie ou rares devraient être les moments où tu devra danser aux côtés d'Arkanielle. Une fois que tu auras fait tes preuves, ces désagréments devrait pouvoir t'être épargnés.

Reste alors la question essentiel : peux-tu supporter sa présence encore quelques mois ? Peux-tu la faire sans la provoquer ni répondre à une quelconque provocation ? Peux-tu l'ignorer ?
Ou bien votre haine est-elle déjà trop profondément ancrée ?


Tu peux aussi faire changer Némès d'opinion. Mais il n'est pas impossible que son insistance se mette alors à croître : elle pourrait chercher à savoir si tu es prêt à te dévouer pour le Fatalisme ou non.
»


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Lyhndael

Le Julung 13 Jangur 1511 à 19h01

 
Lyhndael se tenait la tête entre ses deux mains, s'enfonçant les pouces dans ses tempes comme pour en extraire ses pensées qui la rendaient folle.

Le silence s'était installé et la coupeuse gardait la tête baissée.

Elle avait trouvé ce qu'elle était venue chercher et même plus : Yiu avait parlé avec la voix de la raison et avait fait preuve d'une pédagogie certaine. Il restait néanmoins à voir si la coupeuse trouverait la force de faire son Devoir.

Les minutes défilaient comme des perles, quand enfin Lyhndael redressa la tête, un sourire aux lèvres, le premier vrai et franc sourire depuis très longtemps.


Alors qu'il en soit ainsi

Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Yiu

Le Vayang 14 Jangur 1511 à 10h11

 
« Ah ! »
s'exclama-t-elle sur un ton enjoué.

Yxis dit :
Même pas besoin de ton chapeau magique !


Oubliant cette remarque saugrenue du mou, l'anja karna ajouta :
« Je ne sais si ta réponse signifie que tu va tenter de faire avec, en attendant de pouvoir te consacrer à la formation des futures lames comme tu le souhaite, ou si tu renonce. Te connaissant un peu, je t'imagine mal renoncer facilement, aussi j'imagine que tu tentera d'oublier Arkanielle et de poursuivre ta formation auprès de Némès, légende vivante s'il en est.

Quoiqu'il en soit, sache que j'ai encore quelques idées en réserves, si un jour tu avais besoin d'autres conseils, pour ce qu'ils valent.
»



« Je pense que si tu y arrive, tu fera une grande instructrice. Capable d'enseigner à tous, même aux plus récalcitrant. D'autant plus facilement, que ce jour-là, se sera toi qui fixera les limites du permis. »


*** Après avoir fermé les yeux quelques secondes la Gardienne ajouta une courte phrase, par télépathie. ***


Je pense qu'un rapide parcourt du Gynécée répond à ma question. Je crois ne pas m'être trompé dans ma dernière phrase. Un jour, le Fatalisme aura la chance de compter une lame telle que toi pour former nos nouvelles recrues.


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Lyhndael

Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 14h12

 
Le sourire n'avait pas quitté les lèvres de Lyhndael. A l'écoute des paroles de la gardienne s'ajouta rapidement du rouge à ses joues.

Yiu, tes paroles sont douce et me font honneur, trop d'honneur...

Yiu, toi que je ne peux pas encore appeler ma soeur, sache que j'ai pour toi un profond respect et une véritable admiration.
Je me réjouis par avance de l'achèvement de ton Karna car une nouvelle fille sera donnée au Matriarcat ainsi qu'une grande Justicière.


Le regard de la coupeuse se fait plus lointain alors qu'elle cherche à comprendre pourquoi la pièce est tombée du bon côté.

Je savais où était mon devoir... mais il me fallait trouver la force d'en prendre le chemin.

Je réalise maintenant que ce n'était pas le comportement d'Arkanielle, le conflit qui existait et existe encore entre nous, qui m'empéchaient d'avancer mais le sentiment profondément incrusté d'injustice face à la réaction de Nemès...
Or je n'avais qu'une regard étriqué sur ce qui se jouait et tes mots m'ont permis de lever le voile sur la trame.

Aka's Dhanya Gardienne Yiu !


Lyhndael secoue la tête et étire son long corps. Elle se sent tellement plus légère, certaine pour une fois d'avancer dans la bonne direction.


Tu m'as dit avoir quelques idées en réserves ; je t'avoue hésiter entre te les demander de suite pour me les ressasser durant ma chasse ou attendre de t'interroger le moment venu...

Tu n'as jamais pensé à enseigner aux jeunes Tydales ?


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Yiu

Le Sukra 22 Jangur 1511 à 11h08

 
Enjouée :
« Ah ! »



Puis plus triste :
« Je... Je ne crois pas que cela soit pour moi. »

Après une courte pause, elle reprit sur son ton habituel :
« Je ne suis pas assez patiente, bien trop exigeante, jamais satisfaite et pas assez modérée. Mes jugements sont très tranchées et bien souvent noirs. J'ai vu des nourrices s'occuper d'enfant bruyants, qui répétaient plusieurs fois les mêmes erreurs, qui ne tenait en place et leur rendait la vie impossible, et elles étaient heureuses. Ces nourrices étaient radieuses et arrivaient avec le temps à faire de ces bambins ceux qui demains emmèneront le matriarcat encore plus loin que nous ne l'avons fait.
Je t'ai entendu parler avec passion de ton souhait d'apprendre aux nouvelles lames la danse et le savoir d'une danseuses.

Je n'ai ni votre passion ni votre fougue. Je ne rechignerai pas à apprendre aux autres ce que je sais ni à partager mon expérience. C'est même un plaisir tant que cela n'est pas mon quotidien ou que je ne dois pas m'occuper d'autant d'élèves que les nourrices. Mais faire leur travail ou le tien ... Y aider parfois, peut être, mais plus, non. Et puis j'ai encore beaucoup à apprendre moi même et encore bien peu à transmettre.
»


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Yiu

Le Sukra 22 Jangur 1511 à 11h11

 
*** La soigneuse qui ce matin venait l'ausculter était une de celle qu'elle avait souvent cotoyé lorsque la Gardienne aidait aux soins.
***


« Hajar, anja karna. Vous êtes moins bavarde que vous n'aviez pu l'être à vos début à l'infirmerie. Peut-être est-ce les chamboulements de votre corps … Mais cela devrait bientôt être fini.
- Je me pose aussi quelques questions, à propos de ma fille à venir...
- Si vous avez besoin d'un oreille, j'ai quelques instants devant moi.
- Lorsque je me suis sentie prête, je suis venue à la ruche pour mon karna. J'ai rencontré Mir... celle qui com... mit l'abominable …
- Cette affaire que tu prends trop à cœur est bien loin de ce que tu fais aujourd'hui : tu accompli ton devoir avec mérite, comme toute liadha avant toi. Tu ne fais rien mal, et bientôt tes efforts seront récompensés : le matriarcat comptera une nouvelle fille. Cela devrait te remplir de bonheur !
- Oui, mais je ne sais quelle part prendre dans sa vie pour le bien du matriarcat …
- Je ne vois pas le lien entre ce que tu pourras faire avec elle et le matriarcat. Nos nourrices et la ruche veilleront à ce que ce soit une digne fille du déclin, n'ait peur. Et elle le sera !
- Mais … Celle qui nous a trahi m'a demandé si je m'occuperai de ma fille, une fois née, avec une telle attente … Elle semblai penser que c'est là le devoir de toute mère. Et... Je veux ce qu'il y a de mieux pour le matriarcat et ma fille. D'autant qu'en faisant au mieux pour ma fille, je ferai d'elle la meilleure fille du déclin qu'il me sera possible.
- Si tu souhaite t'occuper d'elle, tu pourras venir la voir à la ruche, et en dehors des courts, lui parler, lui montrer des choses,… Nos filles qui sont éduquées à la ruches peuvent recevoir des visites et peuvent sortir en ville sous la responsabilité de leur parents … Il y a même lorsque les nourrices y consentent quelques adoptions !
- Justement, je n'ai pas trop envie de tout cela. Ce n'est pas pour moi. Mais je veux faire ce qu'il y a de mieux, indépendamment de mes désirs.
- Servir le matriarcat est notre devoir, et tu le fais déjà très bien. Inutile d'en faire trop ! Bien des enfants vivent sans jamais voir leur parents, et devienne d'heureux enfants du déclin. Ce fut ton cas, il me semble, et te voilà, une Gardienne qui sera bientôt liadha, qui sert la Justice et défend de son bras armé le matriarcat. Un peu maso, mais bon ! Certains enfants voit leur parents une poignée de fois dans leur vie, d'autre encore plusieurs fois par ans, voir très souvent, ou encore habitent chez leur parents et ne vienne à la ruche que pour leur éducation… Tout est possible et la ruche a suffisamment d'expérience et de discernement pour que tous ces enfants soit tous aussi heureux et deviennent des enfants du déclin épanouis, talentueux et utiles. Ne t'inquiète pas, fait comme tu le souhaite, ta fille sera une fille du déclin digne quoique tu décides.
- Vous en êtes sûre ?
- Ce doit être tes hormones ! Je ne suis pas une nourrice, mais j'en côtoie tous les jours et tous les jours il m'arrivent de soigner des enfants – pour de petits bobos le plus souvent, heureusement ! - et croie-moi : ta fille sera heureuse et trouvera sa place au matriarcat.
- Bon si tu le dis...
- Quand à ton choix : tu peux venir la voir quand tu le veux, et donc quand tu en auras l'envie et quand tu te sentira prête. Et donc aussi ne pas venir quand tu n'auras pas l'envie ni le temps. Tu n'as pas à choisir à l'avance. Attends qu'elle naisse et alors tu verras au fur et à mesure, non ?
- Ta voie est celle de la sagesse. Lorsque je serai prête j'irai la voir et je verrais ensuite si je souhaite revenir ou non. Je ne me sens pas de jouer et d'avoir la patience de m'occuper d'un enfant. Grâces aux astres les nourrices l'ont et ainsi nos enfants pourront être les grands du matriarcat de demain …
- Aller, cesse de te faire du soucis. Bientôt ta petite fille sera là, prête à devenir une de ces « Grandes de demain » !
»


Jucticière du Matriarcat
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(Pascal)


 
Yiu

Le Sukra 22 Jangur 1511 à 11h13

 
*** Régulièrement, des soigneuses venait la voir. Voir si tout aller toujours très bien, lui parler de la façon dont il procéderait quand le temps serait venue, lui expliquer les signes avant coureurs – contraction, perte des eaux, … - comment réagir alors, comment respirer pendant l'accouchement …

Celle avec qui elle avait plus longuement parler, tacher d'être plus souvent que les autres celle qui devait l'examiner, tachant ainsi de nouer un lien plus proche pour que si elle soit celle qui s'occuperait de son accouchement, elle se sent alors en plus grande confiance.
A matin justement alors qu'elle approcher de son lit pour venir la voir... ***




La soigneuse se précipita alors vers le lit, franchissant alors les derniers mètres qui l'en séparait:
« Alors tout va bien ? Des contractions ?
- Mmphphh...
- On dirait bien. La dernière remonte à longtemps ?
- Pas trop …
- Ah ça se rapproche. Je vais donc rester un peu. Vous aurez votre fille d'ici demain …
»

*** La nourrice fit quelques pas pour prévenir ces collègues qu'elles auraient probablement un autre accouchement dans la journée et de se tenir prêtes. ***


Quelques contractions plus tard, cela se confirmer : le travail commençait. La soigneuse était restée et tenait compagnie à l'anja karna en plein travail, quand soudainement :
« Ah ! C'est mouillé. De l'eau. Mes eaux ?
- Oui, dans quelques longues heures, vous aurez une fille ! Vous vous rappeler, là on en est à la deuxième étape de l'accouchement.
»

*** Tout en parlant, elle avait fait un signe à ces collègues qui déjà arrivait. ***


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Membre du personnel des Ruches

Le Luang 24 Jangur 1511 à 18h57

 
*** Les deux soigneuses accompagnant la nourrice changèrent silencieusement les draps et préparèrent serviettes et eau chaude en vue de l'accouchement.


La nourrice, soucieuse du bien être de la mère et de la future pupille du Matriarcat souffla quelques bougies laissant l'atmosphère tranquille et plus reposante, ensuite elle alluma un brule parfum empli d'herbes de l'ouest et d'épices des montagnes du nord, bientôt les vraies douleurs arriveraient... ***



Nous allons suivre, ensemble, vos contractions.


*** Dit-elle doucement a la Gardienne.


Yiu était allongée, haletante mais sereine. La nourrice enduit délicatement son corps d'un baume apaisant, ressentant les tensions de celui-ci.. ***



Les contractions se rapprochent, respirez profondément, le moment vient...


*** Et le moment vint.

La douleur insoutenable et progressive emplissait l'esprit de la tydale, l'emportant dans un état second.

Soudain, une image se fit dans les profondeurs de sa psyché. ***



*** ***



*** Un cri emplit la petite alcôve de la Ruche, une étoile était née...

Une des soigneuses la prit doucement et la posa sur la poitrine de la Fileuse tandis que l'autre s'occupait de couper le cordon et des soins. ***



C'est une fille magnifique, Gardienne, comment désirez-vous la nommer?


*** Ajouta la nourrice en lui épongeant le front. ***




 
Yiu

Le Matal 25 Jangur 1511 à 11h01

 
*** La nouvelle liadha reprenait haletait encore, reprenant son souffle. La douleur avait été immense, mais accompagnée par le savoir-faire de la ruche, elle avait pu y faire face dans les meilleures conditions et le plus brièvement possible. Le karna était passé. ***


« Un nom ?.. »


Pourquoi choisirai-je le nom de cette chose qui m'a fait tant souffrir et qui braille ?... pensa la coupeuse.

Elle écouta un peu sa fille criait, et alors au lieu de penser au bruit et à la souffrance passée, elle pensa à la vigueur de l'enfant qui déjà semblait plein de vie. Était-ce les hormones ? Quoiqu'il en soit un changement s'opéra en elle.
Habituée à la danse, une image s'imposa en elle. Cette douleur suivie de cette plénitude de la venue au monde de la jeune anja, puis sa vigueur... Une lame pure et vive, allant à l'essentiel ...

« Keris, tel sera son nom. Puisse-t-elle dans tout ce qu'elle entreprend faire preuve de tant de vigueur et comme la dague être d'une efficacité redoutable pour sa taille. »


Rassemblant ces pensées, elle ajouta :
« Elle est donc bien en pleine forme et assez forte pour affrontez la vie, nourrice, vous qui avez vu bien plus que moi de si jeune anja ? »


laidha ... Une fille ... Keris ...

Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Membre du personnel des Ruches

Le Matal 25 Jangur 1511 à 17h26

 
Keris...


*** La Nourrice prit l'enfant et lui donna son premier bain, tandis u'une des soigneuses commença la toilette de la Gardiene. ***



Elle est forte, oui et nous prendrons bien soin d'elle, Liadha Yiu.


*** Ayant enveloppé l'enfant, la soigneuse l'emporta.

La Nourrice posa un grand bol de potage au chevet de la Fileuse. ***



Il faut maintenant vous reposer un peu, tout s'est très bien passé, vous pouvez être fière de vous.

Que les cieux vous protègent... toutes les deux.


*** Puis elle sortit en silence. ***


 
Yiu

Le Merakih 26 Jangur 1511 à 14h16

 
La lame répondit d'un murmûre fatigué à la nourrice :
« Dhania. dhania ... »


*** Épuisée, elle s'endormit en ayant à peine touché à son potage. Elle se réveilla quelques heures plus tard, affamée, et dévora alors son potage ... avant de se rendormir.
Lorsqu'elle se réveilla, elle voulut se lever et faire un petit tour en ville. Elle s'aperçut alors qu'elle avait surestimé ses forces, et aidée par une garde qui la pris en pitié en la voyant marché péniblement dans la ruche, elle alla jusqu'à l'entrée de la ruche, où elle s'assit pour regarder la ville s'affairer avant de retourner à sa chambre. ***


Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


 
Yiu

Le Sukra 29 Jangur 1511 à 12h44

 
*** Petit à petit la lame récupérait. Le lendemain, elle avait beaucoup dormi et avait fait un court tour en ville.
Le lendemain, elle avait rejoind Zynia pour qu'elle ajoute une ame à son cuir. Elle n'avait pas fait d'effort particulier, mais n'avait pas non plus ressenti de fatigue. L'energie revenait. La symbiose faisait des merveilles.
Prenant soin de ne pas faire d'excès, elle s'adonna le lendemain à quelques exercices. Cela se confirmait. Elle était prêt. Elle pouvait reprendre la danse.


Elle allait rejoindre une patrouille et de nouveau danser. Avant de quitter la ville, elle passa à la nurserie, voir Keris, cette anja haute comme trois pomme déjà pleine de vie. Elle trouvait toujours les bébé bruyant, mais elle trouva le courage de supporter ce bruits pour voir sa fille quelques instants. ***


Je reviendrais, ma fille te voir grandir. Mais n'ait crainte, que je sois là ou non, la ruche prendra soin de toi. dit-elle a sa fille qui ne savait encore parler.

Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »
(Pascal)


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