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Quartier résidentiel

Repas entre Coupeuses de Vie

ou comment se détendre un peu après s'être charcuté toute la journée ...
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Sujet lancé par Arkanielle
Le 08-10-1510 à 19h17
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Posté par Arkanielle,
Le 11-10-1510 à 00h29
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Arkanielle

Le Vayang 8 Otalir 1510 à 19h17

 
***
S'ouvrir aux autres.
Faire connaissance.
Créer des liens.
Se respecter les uns les autres.
Tel était le nouveau pain quotidien d'Arkanielle.

Elle qui n'avait jamais su lier une amitié ni même tenir un conversation avec quelqu'un, voilà que maintenant qu'elle fait partie des Lames du Matriarcat, elle se devait de faire un effort.
Elle s'était déjà pratiquement faite enguirlandé par deux des trois Faucheuses, alors elle se devait de prendre sur elle et d'aller de l'avant.

Visiblement, organiser des entraînements entres Coupeuses n'avaient pas suffit.
Elle eut alors la bonne idée de les inviter toutes après leurs danses quotidiennes manger au réfectoire de la Forteresse et de voir ce que le nouveau cuisto Beurdin valait.

Après s'être tailladé, percé, découpé, et charcuté toute la journée, rien de telle qu'une bonne bouffe et un bon verre pour se requinquer ...

Elle entre dans la salle à manger et interpelle le mâle.
***


Beurdin ?!?

Prépare nous une table pour cinq et un premier pichet de ton meilleur vin.

Euh ... s'il te plait ...


Kaklia dit :
C'est très bien Arka ! J'ai eu peur un instant que tu oublies ces trois derniers mots ...
Bel effort. Continues comme ça.
La soirée promet d'être passionnante.


 
Beurdin

Le Vayang 8 Otalir 1510 à 21h49

 
Contrairement à ce qu'il avait fait à Utrynia, le Beurdin avait choisi d'éviter la grande publicité tant que son établissement ne serait pas ouvert. Par contre, à l'ouverture, ce sera une rafale d'annonces !

Ses journées sont ainsi organisées depuis qu'il sait qu'il y aura une BeurdinBisse. La matinée, il se rend aux marchés et rencontre les commerçants pour faire affaires. Ceux-ci ne sont en général pas bien réticents, connaissant le potentiel d'une clientèle de guerrières affamées après leurs folies champêtres dans la montagne gelée. Là où il rencontre plus de difficultés c'est pour le vin. En effet, il est rare de trouver un vigneron prêt à risquer de voir son vin accusé d'avoir rendu ivres des lames entraînées pour tuer vite et bien. Qui sait... Mais, chance ou talent, le Beurdin a finalement débusqué un jeune producteur avide et travailleur. Il a utilisé nombre de termes compliqués pour noyer le poisson et a pu négocier de bons prix. De quoi avoir bien assez de matière première pour ses exp... euh... pour son commerce.

Le midi il offre à boire et à manger à ses nouveaux collaborateurs. Ou bien c'est lui qui se fait inviter, c'est selon.

L'après-midi et la soirée sont consacrés à l'aménagement de la BeurdinBisse et au rangement des premières denrées non périssables à franchir le seuil de ce restaurant-brasserie-fumoir. Le tout est encore en chantier. Des tables rassemblées dans un coin, des chaises entassées dans un autre, le comptoir encore recouvert d'un draps et entouré de nombreux outils, une bonne couche de poussière et quelques chutes de bois au sol, pour finir une lumière faible au travers des rideaux qui obstruent quasiment toutes les fenêtres. La grande salle de la BeurdinBisse est à elle seule bien plus grande que l'ensemble de la BeurdinOriginelle. Autrement dit c'est un autre rythme de travail qui l'attend : plus de clientes, plus de vaisselle, plus d'espace à parcourir, plus de repas et moins de boissons. Le Beurdin passait quand même de la taverne de soirée, à un réfectoire de restaurant-brasserie. D'ailleurs il faudrait acheter une brasseuse. Et payer du personnel pour le service, le ménage, la gestion des stocks... Des tas de frais qu'il ne comptait pas payer de sa poche et dont la liste serait fournie à la Faucheuse dès son retour.

Mais revenons au présent. Beurdin est en train de mettre de l'ordre dans la réserve, cette petite salle dont la porte est discrètement embusquée dans un coin de la pièce principale. Des papiers plein les mains et une pointe de carbone dans la bouche, il ronchonne puis descend de son escabeau à l'appel d'Arkanielle pour la rejoindre.


Qu'est qu'elle dit ?

Ses mots peuvent être durs à comprendre mais pas impossibles à déchiffrer. En tout cas, son expression faciale est elle trop déformée pour être devinée.

Genever dit :
Jetez vo l'tour du pouèle



 
Lyhndael

Le Sukra 9 Otalir 1510 à 10h06

 
Adossée sur un mur, Lyhndael observait la porte de la forteresse. Elle venait d'apercevoir Arkanielle rentrer... mais hésitait à la suivre... Il ne s'agissait plus de s'entraîner entre coupeuses mais de partager un repas... Beaucoup plus effrayant, car il allait falloir faire une place à ses sœurs et surtout se dévoiler.

Belkor dit :
C'est ta maison maintenant.

Ma quoi ?

Belkor dit :
Tu ne pourras pas fuir éternellement... Tu ne pourras pas profiter de l'hospitalité de tes sœurs éternellement, même les plus généreuses... Il te faut trouver ton vrai foyer. Laisse une chance à tes sœurs !


Lyhndael méditait ce que venait de lui dire son mou... Qu'il était doux d'imaginer avoir un foyer à soit, un endroit où se reposer, des êtres à chérir...
*** Lyhndael se met à rire ***

Mou, tu es bien fou de croire que de telles choses existent, mais soit, j'ai été invitée et je ne me déroberai pas.

*** Lyhndael entre dans la forteresse et lance à la volée ***

Aka’s Hajar soeurs coupeuses, j'espère que votre journée et vos danses furent bonnes !


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Arkanielle

Le Dhiwara 10 Otalir 1510 à 17h20

 
***
Trop épuisée par les nombreuses danses qu'elle avait effectué avec ses Soeurs Coupeuses toute la journée, Arkanielle n'avait même pas vu tout le désordre qui régnait dans la salle.
Les travaux de rénovation n'étaient pas encore terminé visiblement et elle compris de ce fait complètement les propos de l'aubergiste en réponse à sa question.
***


Ah ! Euh ... je vois que c'est pas encore ouvert en fait. Désolé du dérangement.

***
C'est alors que Lyhndael arrive à son tour et salue ses Soeurs à la volée.
Arkanielle regarde autour d'elle l'air confuse.
Il n'y avait qu'elle et Beurdin au milieu d'un désordre lugubre.
***


Ben ouais, elles étaient bonnes, mais tu devrais le savoir puisqu'on a danser ensemble pratiquement tout l'entraînement.

En tout cas, je vois que nos danses ne t'ont pas si fatigué que cela. Tant mieux, car tu auras besoin du reste de ton énergie pour terminer cette soirée.

*** Elle regarde à nouveau autour d'elle. ***


Enfin ... pas ici en tout cas. C'est dommage. Mais on a cas aller à l'Auberge des Cîmes ! La bouffe est pas mal et le vin fait son effet. Tout ce dont on a besoin.

*** Se tournant vers Beurdin, lançant un éclair invisible avec son regard noir. ***


Tu te joins à nous cuisto ! Je veux connaître le Mïsh qui nous fera à manger et nous servira à boire ces prochaines années. Et puis, un aubergiste est toujours de bonne compagnie et à toujours les meilleures blagues à raconter.
Fais attention, tu n'as pas le droit de dire non ...


*** Ces dernières paroles avaient été lancé sur un ton glacial mais le petit sourire en coin qui se dessina sur les derniers mots trahi le ton sérieux qu'elle avait employé. ***


J'espère seulement que nos autres Soeurs Coupeuses ne vont pas tarder. Même si on est largement capable de s'amuser sans elle.

 
Kirna Magnella

Le Dhiwara 10 Otalir 1510 à 17h47

 
*** Une nouvelle ombre à la démarche silencieuse et feutrée se glisse dans l'auberge, le regard vaguement éteint, parfois curieux. Elle se laisse porter machinalement vers le groupe des coupeuses, la double-lame fixée dans son dos par une corde fine.
Lorsqu'enfin les regards se posent sur elle, elle trouve le moyen de marmonner quelques excuses, à moitié furieuse contre elle-même pour son retard, la faute à cet étranger croisé dans la rue quelques heures plus tôt.
A l'évocation de l'auberge des Cimes, son regard se durcit mais elle ne compte toutefois pas imposer à ses soeurs ses propres rancoeurs. Trouvant le moyen de glisser quelque sourire malicieux, elle observe ses soeurs, de parfaites inconnues pour elles, semblant chercher la meilleure manière de s'intégrer. ***


 
Beurdin

Le Dhiwara 10 Otalir 1510 à 21h36

 
Le Beurdin, invité dans une taverne concurrente, par des Liadha's Coupeuses de Vie qui plus est ? Il en est béat, la pointe de carbone tombe au sol et roule un peu jusqu'à se caler entre deux planches du parquet. Il jète ses multiples papiers par-dessus sa tête, les laissant tomber dans le plus grand désordre après avoir goûté à un peu de liberté en voletant dans les airs.

Et bien allons-y, ça me fera du repos. Et puis nous allons surement partager de nombreux moments tous ensemble à l'avenir, autant faire connaissance n'est-ce pas ? C'est toi qui paies !

Bah oui, le Beurdin est fauché depuis qu'il a tout perdu à Utrynia. Et tant que la BeurdinBisse n'est pas ouverte il vit à crédit...


 
Arkanielle

Le Luang 11 Otalir 1510 à 00h29

 
***
Kirna rejoint le petit groupe de fêtard en train de se former.
Un léger retard.
Pas de quoi fouetter un chat.
***


T'inquiètes pas double-lame, t'es pas la plus en retard.

Kaklia dit :
T'as promit de faire un effort pour cette soirée Arka' ...


Hum ... c'est pas grave Kirna. Contente que tu sois là ...

Si tu veux Beurdin, c'est moi qui paie mais dans ce cas, tu ne lésineras pas sur les pichets lorsque je viendrais manger avec mes Soeurs une fois que tu auras ouvert ton établissement.


***
Cela faisait maintenant plusieurs dizaine de minutes qu'elles attendaient les deux retardataires.
Aucune à l'horizon.
Elles n'avaient même pas daigné répondre à son invitation mentale.
Tant pis pour Marvezion et Pentar.
Elles loupaient une bonne occasion de se détendre et de recharger les batteries.
***


Aller, on a assez attendu comme ça. Direction, l'Auberge des Cîmes ! Et que ça saute !


HRP: La suite c'est par ici !

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