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Les auberges de Kyg

Repas entre Coupeuses de Vie (suite)

On trouve toujours un endroit pour faire la fête entre Soeurs
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Sujet lancé par Arkanielle
Le 11-10-1510 à 00h55
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Posté par Khamaat,
Le 24-10-1510 à 22h00
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Arkanielle

Le Luang 11 Otalir 1510 à 00h55

 
Citation :
L’auberge est composée d'un étage de chambres en plus du rez-de-chaussée où se trouve déjà quelques chambres, un jardin et des écuries ; ainsi qu'un grand caveau au sous-sol où se trouve la taverne et les cuisines.

Le grand caveau, manifestement âgé de plusieurs siècles, se trouve à plusieurs mètres sous le niveau de la rue. Il s’agit d’une grande salle dont le plafond est situé à pratiquement cinq mètres de hauteur, en une voûte splendide et décorée de multiples sculptures et bas reliefs évoquant l’histoire de la cité et les épreuves surmontées par ses habitants. La salle est illuminée par de nombreuses lampes à huile accrochées au mur. De nombreuses tables en bois sont installés dans la pièce, et un grand bar occupe une partie du mur droit de la pièce.


***
Le petit groupe formé de Kirna Magnella, Lyhndael, Beurdin et Arkanielle arrivent en bas des marches menant au caveau et se dirigent vers une table libre.
L'ambiance est joviale.
Ca rigole.
Ca parle fort.
Ca claque les verres et les choppes.
Ca danse même ! Mais pas au sens matriarcal du terme ...
Il y a beaucoup de monde.
Comme chaque soir.
***


Là ! Il y a de la place de libre.

***
On s'installe.
Confortablement.
Les visages sont encore fermés pour la plupart.
Sauf Beurdin qui à le sourire, mais qui se demande tout de même comment il s'est retrouvé là en compagnie des Coupeuses.
Et Arkanielle qui essaie tant bien que mal de se mettre dans l'ambiance.

Un des deux serveurs s'approche.
***


"Qu'est ce que je serre à ces dames ?"

Un pichet le Mï ...

Kaklia dit :
Arka' ?!?


Hum ... Sers nous deux pichets de ton meilleur vin s'il te plait.

Kaklia dit :
C'est beaucoup mieux !


***
L'archère regarde tour à tour les visages de ses compagnes de soirée.
Un timide sourire sur le visage.
Elle hésite à entamer la conversation.
Aucun mot n'arrive à sortir de sa bouche.
Elle ne sait vraiment pas quoi dire.
La première connerie qui lui sort par l'esprit.
Vite !
***


Alors Beurdin, ton voyage jusqu'à Kryg ? Ca s'est bien terminé ?

Kaklia dit :
Oh la gaffe ... T'aurais mieux fait de te taire, vraiment.


Je fais ce que je peux d'accord ? Et l'autre Mïsh, il peut pas se magner avec les pichets ?!?

 
Lyhndael

Le Luang 11 Otalir 1510 à 11h30

 
***
Lyhndael sursaute en entendant la question d'Arkanielle. Elle se tourne alors rapidement face à Beurdin pour observer sa réaction. Son visage est fermé et un moment de silence gêné s'écoule... Lyhndael se racle alors la gorge et lance d'une voix légèrement tremblante.
***

Je dois t'avouer Beurdin que je me rends compte que je suis cruelle... Je me réjouis en effet de ton arrivée à Kryg car même si ta perte est grande, mes sœurs coupeuses et moi gagnons beaucoup à ton entrée à notre service...
Quand tu vois nos talents au niveau cuisine... brrr... J'ai hâte de manger enfin autre chose qu'une bouillie infâme tous les jours. On sait bien que c'est bon pour forger le caractère, et préparer nos campagnes... mais on finit toutes par avoir un caractère de cochon...

D'ailleurs Arkanielle pourra te confirmer, en patrouille, la pire corvée qu'on puisse avoir c'est la préparation du souper !


***
Lyhndael rit légèrement.
***


Belkor dit :
Et bein dis donc, y a pas à dire, vous les coupeuses, vous êtes vraiment des handicapés au niveau sociabilisation ! Des championnes du cœur en fait...


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Beurdin

Le Luang 11 Otalir 1510 à 20h59

 
Alors là, côté spectacle et mise en valeur du lieu, on peut difficilement faire mieux. Il faudrait au moins trois vies au Beurdin pour se payer une taverne comme celle-là. Oui le sourire il l'a, bien-sûr, il s'imagine en tenancier de cet endroit et visiblement c'est un doux rêve qu'il est en train de faire.

Quand on rêve, il faut se réveiller.


L'arrivée à Kryg et bien... Ce fut intéressant. Oui, on peut dire ça comme ça. Je venais d'une ville animée comme tout où j'avais mon chez moi et ma belle Beurdin. Je suis arrivé pouilleux et crasseux pour dormir sous un auvent.

Ah oui, avant qu'il ne réponde Lynhdael avait déjà tenté de lui changer les idées. Trop tard, et le Beurdin qui a comme un décalage dans la tête percute seulement maintenant.

Mais... Je suis heureux que ça vous réjouisse qu'on m'ait tout pris là-bas.

Merde quoi, elles t'ont fait venir pour égayer la soirée, mets-y du tien ! T'es tavernier ou pas ? Cette salle est si belle et chaleureuse, pourquoi seulement la table où je suis est aussi glaciale ?

La cuisine je vous promets pas du grand luxe, je fais surtout dans le bourratif. Ma spécialité en revanche c'est les boissons. Je vais vous faire boire des trucs auxquels vous aurez jamais pensé ! Et en parlant de boire... A BOIRE !!!!

Pris d'un soudain accès de folie, il se lève et monte sur la table en gesticulant des bras.

A la Beurdinnnnn t'y boiras bien, à la Beurdin t'y pigeras rien ! Tu te réveilleras sur le pavé, tu seras plus qu'un bout de pâté ! A la Beurdiiiin y'a le meilleur vin, à la Beurdinnnn allé viens, à la Beurdin si t'y veux bien, restera rien de tes chagrins ! A LA BEURDIIIIIINNNNNN !!! VIENNNNS A LA BEURDIIIIINNNN !!

Chanter sa propagande chez un concurrent n'est sans doute pas la meilleure idée. Au moins on l'a remarqué et il a brisé la glace auprès des Coupeuses... A la Beurdin ça égayait les clientes, ici c'est moins sûr.


 
Lyhndael

Le Luang 11 Otalir 1510 à 21h33

 
***
D'abord surprise, Lyhndael se lève d'un bond lorsqu'elle entend Beurdin se lancer dans son chant... son cri plutôt car si elle ne comprend que mal les paroles, elle ne peut que vibrer en écho face à cette douleur qui exulte. Et la douleur est l'une des rares choses que Lyhndael comprend et respecte de toute sa chair.

Elle pose alors vivement sa main sur la garde de son épée, et se retourne, offrant son dos à Beurdin dans un geste de protection. Qu'un fou ose les défier, leur dire de se taire et il lui en coutera Aka's !

Le chant de Beurdin se poursuit et même sans le laisser finir, Lyhndael entame un chant grave et profond, un chant qui vient du plus profond de son être... un chant qui lui restera pour le reste de son Dessein.
***


A la Beurdin, je veux qu'on m'enterre
Pour la Beurdin, je traverserai l'enfer !

Car la Beurdin, c'est mon pied à terre !
A la Beurdin, j'y bois d'la bonne bière !

Et quand viendra ma dernière ère...
A la Beurdin, mettez moi en bière !


Et alors qu'elle chante, pour la première fois elle entend son mou qui reprend avec elle :

Car la Beurdin, c'est mon pied à terre !


Belkor dit :
Car la Beurdin, c'est mon pied à terre !


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Arkanielle

Le Luang 11 Otalir 1510 à 22h29

 
***
Sa Soeur était venue a son secours et Arkanielle la remercia d'un regard malicieux mêlé à une certaine gêne.
Elle esquissa un sourire timide pour affirmer les propos de Lyhndael sur la cuisine lors des randonnées pédestres.
***


Kaklia dit :
Prends un peu exemple sur ta Soeur Arka. Elle au moins elle a de la discussion et elle est pas fermée comme une huître comme toi.
Et en plus, le vin n'est même pas encore arrivé !
Ca promet moi je te le dis.


***
La soirée commençait à devenir presque normale.
On commençait à trouver des sujets de discussion.
Quand soudain, Beurdin se leva brusquement et grimpa sur la table pour beugler une chanson de son cru.
Ils étaient tous excités ce soir ou quoi ?
Mieux valait sans doute qu'ils ne boivent pas finalement si ils étaient déjà dans un état pareil sans alcool ...
Et cerise sur le gâteau, Lyhndael imite le mâle et se joint à la comptine.
Arkanielle n'en croit pas ses yeux.
***


Kaklia dit :
Elles sont toutes devenue folles ?!?
A peine arrivées et elles créent déjà du grabuge.
C'est sûr, on va se faire virer !


***
Arkanielle ne fait rien pour calmer les deux zigotos.
Au contraire, elle s'installe confortablement au fond de sa chaise, et regarde avec le sourire, les deux faire les mariolles.
En tout cas, tout ce tapage n'était pas du goût de la tenancière et de sa tydale dévouée à la sécurité de l'établissement.
Elles convergèrent vers la table des Coupeuses, l'une avec sa hache massive l'autre avec les deux pichets sur un plateau.
Mais toutes deux n'avaient pas l'air très heureuse ...

***

- Cybélia : "Hey dites donc les troublions ! C'est pas bientôt fini votre tapage ? Ya des limites quand même ! Vous pouvez boire autant que vous voulez. Rigoler autant que vous voulez. Mais vous ne vous donnez pas en spectacle et vous ne détériorez pas le mobilier ...
Et toi le Beurdin, si tu continues de faire ta pub dans mon auberge, tu vas gouter à l'hospitalité de ma Frany.
Tenez, vos pichets."


***
Frany incendia du regard les deux tydales sur leur table, les bras croisés, prête à en découdre si ils ne descendaient pas dans la seconde.
Ce n'était pas une petite Coupeuse qui lui faisait peur.
Elle avait déjà eu affaire à des Semeuses et même à une Faucheuse qui avait bien trop bu.
Elle était rôdé la bougresse ...

Arkanielle régla les consommations puis commença à servir les verres, en attendant la suite des évènements.
***


 
Lyhndael

Le Matal 12 Otalir 1510 à 17h05

 
Lyhndael défie du regard la soeur Frany… Les muscles affichés ne l'effraient pas car elle connaît sa puissance physique… Elle n'avait jamais été la plus habile, ni la plus agile, mais elle comptait sur les doigts d'une seule main les sœurs qui l'avaient battu au bras d'airain…

***
Elle fait un pas de côté lorsque Cybélia arrive près d'elle pour la laisser passer mais sans lacher un instant le regard de Frany… Elle saisit ensuite rapidement un verre rempli par Arkanielle et lève alors le bras, saluant la videuse bien haut et lui crie :
***

« Viens boire avec nous, soeur, au lieu de nous faire cette imitation d'ours constipé ! »


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Marvezion

Le Matal 12 Otalir 1510 à 20h05

 
En se dirigeant vers la Forteresse, lieu initial du rendez-vous, Marvezion avait eu la chance de voir les autres s'éloigner en direction de l'auberge des Cîmes.

Tu penses qu'elles ont annulé ?


Lilin' dit :
Je pense pas. Dépêche-toi, c'est pas une très bonne idée de les faire attendre.


J'aimerais t'y voir... C'est dur de courir juste après l'entraînement !

Lilin' dit :
Et qui est l'imbécile qui s'est arraché une flèche de la poitrine comme si c'était une écharde ? T'as vraiment eu de la chance, un peu plus à gauche et tu étais mort. Alors arrête de te plaindre, et rejoins les autres. Si tu traîne trop elles vont te transformer en brochette et c'est toi qui finira au menu.


Cette fois, la boule rose avait touché un point sensible. C'est vrai qu'il y était allé un peu fort, et que ça piquait encore un peu, mais ce n'étais pas une raison pour le pousser ainsi ! Frustré, il se mit à suivre de loin le groupe de tydales aussi vite que son état le permettait, c'est à dire à la vitesse d'un vieillard à jambe de bois.

A l'auberge, ou plus précisément à la taverne de l'auberge, l'ambiance est plutôt bruyante, comme toujours. Des rires, des voix fortes, des cris, de temps en temps un verre brisé... Rien qui change de l'ordinaire, les autres ne s'étaient donc pas faites remarquer. Pour le moment. Le tydale se dirigea donc vers l'escalier, et commença à descendre vers le caveau en s'appuyant contre le mur pour souffler un peu.


*** Soupir ***


C'est toujours aussi bruyant ici...

Lilin' dit :
Dis-toi plutôt que c'est animé. Tiens, j'aperçois les autres !


Le groupe était assis autour d'une table à quelques mètres de l'entrée, et recevait la visite... de la tenancière en personne ainsi que de cette bonne vieille Frany, l'immense tydale musclée chargé de jeter dehors les ivrognes un peu trop énervés pour se calmer avec juste une paire de claques. Visiblement, les chants de propagande du Beurdin n'étaient pas très appréciés.

Aïe, les ennuis commencent...

Finissant la distance le séparant de la table, Marvezion eut le temps de voir Lyhndael défier Frany à qui-boira-le-plus-avant-de-tomber. Doutant fortement de l'utilité d'un duel aussi inégal, il s'adressa au colosse d'une voix calme mais dépourvue d'émotion.


Je pense que tu as mieux à faire, comme par exemple t'occuper de l'ivrogne là-bas.

Ce faisant, il désigna une tydale visiblement bien éméchée qui commençait à "danser" sur une table, à l'autre bout de la taverne. Avec un peu de chance, cela éloignerait la géante sans qu'ils n'aient de problèmes. Puis il chuchota à l'oreille de Lyhndael :

Je te déconseille de la défier, elle est très forte à ce petit jeu. Tu ramperais sous la table avant que la tête ne commence à lui tourner.

Il vint ensuite s'asseoir à une place libre, un peu gêné par les regards.

Lilin' dit :
Maintenant, répète après moi : "Dé-so-lé pour le retard, je suis un imbécile incapable de surveiller l'heure."


Désolé pour le retard, je suis un imbécile inc... Hey !

Il eut à peine le temps de lancer un regard furieux à la mou qu'elle avait déjà disparu, le laissant se débrouiller tout seule dans sa mouise.

Pourquoi je suis venu...



 
Beurdin

Le Matal 12 Otalir 1510 à 21h38

 
Bon, ça aurait pu être pire. Un simple rappel à l'ordre pour une perte de contrôle momentanée, ça se tient. Il descend de la table non sans inviter Frany à le contacter si elle perd son travail, et à boire un verre du cocktail maison quand elle veut à la Beurdin.

C'est alors qu'arrive un miracle. Plutôt deux. Et plutôt des rencontres miraculeuses. Tout d'abord ces fameux pichets sur la tables, que Beurdin ne perd pas de temps à agripper pour trinquer.
Quant à la seconde rencontre, elle lui restera dans la mémoire pour très, très, très longtemps. Il avance tout doucement certes, pour allonger le supplice. De sa rouge crinière il envoie dans les airs ses délicates effluves qui parviennent aux narines du Beurdin.
C'est un mâle, un vrai, un jeune et vigoureux... Enfin pas très vigoureux ce soir.


Hajar l'ami ! Beurdin à ton service, et toi qui es-tu ?

Il ne le quittait plus des yeux, un regard plein d'étincelles qui soudainement ne s'occupait plus des autres convives.


 
Arkanielle

Le Merakih 13 Otalir 1510 à 12h59

 
***
Cybélia regarde d'un air hautain Beurdin descendre de la table, recueille les Morions que lui tend Arkanielle puis retourne à son bar pour préparer les autres commandes.
Frany quant a elle, ne dit pas un mot non plus. Pas même pour répondre à l'invitation de Lyhndael, comme si la réponse coulait de source. Puis s'en retourne à la surveillance d'une table de poivrotes qui commençaient à déranger les clients autours d'elles.

C'est alors que Marvezion rejoint le groupe et se fait draguer par l'autre tydale.
Arkanielle, qui a déjà descendu son verre de vin d'une traite, regarde les deux mâles avec des gros yeux, surprise par la réaction de l'aubergiste et déjà amusée par la future réaction du Coupeur de Vie.
***


Kaklia dit :
Décidément, j'aurais jamais fini de tout voir chez vous autres matriarcales. J'ai bien fait de me lier à toi Arka, au moins je ne m'ennuie pas !

*** Un sourire en coin de l'archère avant de s'adresser à Marvezion. ***


C'est pas grave vas. Le principale c'est que tu sois là et que tu te joigne à la fête.

*** Puis Arkanielle à soudain une idée que son mou bien sûr intercepte sans difficulté. ***


Kaklia dit :
Arka' tu es incorrigible. Laisse le donc tranquille un peu ce pauvre Marvezion. Je sais que tu as toujours eu une dents contre les mâles mais celui ci ne t'as rien fait et en plus c'est un collègue ...

Roh, c'est juste pour rigoler un peu. Et puis c'est pas bien méchant.

Beurdin, je te présente Marvezion, Coupeur de Vie.

*** Puis se penchant vers Beurdin pour lui glisser à l'oreille. ***


Il danse comme personne. Il est toujours soigné et propre sur lui. Il sent bon la montagne. Et il m'a même confié qu'il avait un faible pour les aubergistes qui pourrai lui offrir des verres pour le saouler et profiter de lui ...

 
Beurdin

Le Vayang 15 Otalir 1510 à 20h45

 
Profiter de lui ? Avoir un faible ? Le Beurdin se raidit un peu, mais pas trop pour ne pas... Bon, si pas mal en fait. Ses yeux sont écarquillés bien avant une réponse du mâle.

D'accord, c'est bien. A la tienne alors Marvezion ! Bienvenue à notre table !

Bon les filles, et si on faisait un peu connaissance ? Dites-moi tout, chacune votre tour. D'où vous venez, ce que vous faites chez les lames... Ce que vous aimez faire, manger, boire ? Si vous avez des idées pour des animations dans la BeurdinBisse ? Je suis ouvert à toute proposition pourvu que mes clients soient heureux !


Un rapide tour de table du regard, puis il se braque sur Arkanielle.

Je t'écoute, toi d'abord !


 
Arkanielle

Le Vayang 15 Otalir 1510 à 21h31

 
***
A croire que l'intense attention que lui portait Beurdin avait coupé le langue à Marvezion, l'aubergiste et Arkanielle avaient longtemps attendu une quelconque réaction du mâle à la chevelure impressionnante mais en vain.
Du coup, le Beurdin passa à autre chose.
Tant pis, on s'amusera là dessus une prochaine fois.
Mais c'était dommage tout de même.
Cette situation pouvait être bien mieux exploitée ...

Elle d'abord ?!?
Mais pourquoi fallait-il que ce soit elle la première ?
Arkanielle n'était pas du genre à raconter se vie et encore moins à de parfait inconnus !
Aller, histoire de se mettre les idées en place, elle se jette un deuxième verre de vin derrière la gosier.
C'est que l'alcool devrait bientôt faire son effet.
Il serait temps d'un autre côté ...

Elle hésite.
Fait mine de réfléchir un instant.
Elle est de plus en plus gênée la pauvre.
Elle prend des couleurs.
Et ça lui fait pas de mal, bien au contraire, elle qui est d'habitude blanche comme un linge ...
***


Kaklia dit :
Aller dépêche toi ! Qu'est ce que t'as ? T'as perdu ta langue ? Comme le Marvezion ? Mais qu'est ce que vous avez les Coupeuses ? Vous êtes toutes des sociopathes ou quoi ? Aller raconte lui ta vie !

***
Il est lourd ce mou.
Mais il a raison. Il faut qu'elle se lance.
Et puis ses supérieurs lui on bien dit.
Il faut qu'elles apprennent à se connaître.
***


Hum ! Euh et ben moi c'est Arkanielle ...

Kaklia dit :
Quoi t'es chez les alcooliques anonyme là ou quoi ? Ils savant comment tu t'appelle ! Va à l'essentiel ! Nan mais j'te jure ...


Hum ... Comme la plupart d'entre vous auront pu le remarquer, mon meilleur ami c'est mon arc. Je m'entraîne depuis toute petite, dès que mes Nourrices m'ont donné l'autorisation de me servir d'une arme. En complémentarité avec ça, j'ai développé un don pour me camoufler et attaquer mes ennemis sans qu'ils le voient venir. Je suis aussi très vive et j'arrive à esquiver pas mal d'attaques.J'ai aussi un sixième sens qui me permet de repérer des ennemis d'assez loin, même camouflés.

Kaklia dit :
Mouaip, c'est déjà mieux. T'as rien d'autre à leur dire qui pourrai être intéressant ?


Hum ... Ce que j'aime ? Ben par dessus tout c'est de voir mes flèches transpercer la chaire et voir le sang couler. Retirer ma flèche du flanc de mon ennemis et écouter son dernier souffle de vie.
J'aime aussi m'approcher le plus près possible de mes ennemis sans qu'ils puissent me voir. Etudier leurs mouvements et repérer la faille qui me permettra de les tuer.
En ce qui concerne la nourriture Beurdin, je ne suis pas difficile. Lorsqu'on est une guerriere et qu'on voyage beaucoup, on ne peux pas avoir le luxe de manger tout le temps ce que l'on aime, alors on s'habitue à tout ...
Pour l'alcool aussi, mais si tu veux vraiment une réponse précise et vu que c'est ta spécialité on dirait, je suis dingue de cet alcool fermenté à base de miel qu'on appelle hydromel. J'ai eu la chance d'en goutter une fois et je doit dire que je rêve du moment ou je pourrais à nouveau déguster ce nectar.
Et puis pour tes animations, moi ça m'est égal. Tant qu'on mange à notre faim et que l'alcool coule à flot, c'est parfait pour moi.


Kaklia dit :
T'es grave ...

Mais voilà ! C'était pas si difficile que ça !


***
Éprouvée, l'archère agrippe son verre, se ressert et commence à boire à grosses gorgées.
Belle descente la Coupeuse !
***


 
Nemès

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 03h28

 
***
Aller de Kryg à Arameth : une quarantaine de morions.
Abattre une horde de créatures monstrueuses et un Tark'Nal : plusieurs dizaines de morts.
Revenir d'Arameth à Kryg : une autre quarantaine de morions.
Défoncer la tronche d'un gambol en deux coups d'épée bien ajustés, puis rentrer à la maison pour de délasser dans un bon bain chaud et se débarrasser du sang et du sable qui vous irrite la peau depuis deux jours : ca n'a pas de prix!

Il avait fallu un long moment d'immersion dans le bain, et frotter avec application, pour que la Faucheuse se sente enfin propre. Non pas que le sang séché et le sable aient eu du mal à partir, mais la sensation de crasse due au fait d'avoir été obligée de se battre pour une faction de voleurs et de manipulateurs ingrats collait à la peau.
En enfilant une longue robe noir qui contrastait avec la pâleur de sa peau et dont la sobriété n'était troublée que par quelques fin liserés d'argent, Nemès se dit qu'elle aurait bien besoin d'un bon nettoyage spirituel aussi. Et pour ca, à part à dévaliser la Ruche pour se procurer les psychotropes dédiées aux accouplements, il n'y avait pas trente six solutions... aussi la guerrière, une fois apprêtée quasiment comme une demoiselle normale - un léger trait noir pour souligner son regard, une touche de parfum aux arômes à peine musqués - se sentit prête à relâcher la pression.
Mais juste avant de partir, elle ne put se décider à sortir désarmée : sans épée elle se sentait nue... Elle ceignit donc sa taille d'une ceinture de cuir noir à laquelle elle accrocha le fourreau de Nimisha, avec celle-ci dedans évidemment.
Ainsi préparée, elle retrouva Khamaat qui l'attendait au salon et les deux comparses partirent d'un pas décidé vers l'auberge.

L'Arcaniste et l'Exécutrice se rendirent sans encombre à l'auberge malgré la relative surpopulation de la ville, car la plupart des Filles du Déclin étaient chez elles à cette heure tardive de la soirée. Dès la porte du bâtiment franchie, le brouhaha de la taverne au sous sol leur parvint. Vu l'agitation, elles n'auraient pas l'occasion de ruminer les sombres pensées qui les habitaient après les derniers évènements.

Quand Nemès déboucha dans la salle commune, ce fut comme si une bulle de silence se formait au fur et à mesure que les regards tombait sur elle. Il fallait bien avouer que la Faucheuse avait plus une réputation de tueuse de sang froid plutôt que de noceuse...
Néanmoins la bulle de murmures qui commençait à s'étendre éclata bien vite quand, sans même un regard pour les gens présents, elle alla s'accouder au comptoir en face de la liadha qui y officiait pour s'écrier :
***


- Envoie deux godets d'ta meilleure gnôle tavernière, et commence à préparer la tournée suivante : j'te préviens que j'repars pas tant que j'marche droit!

*** Sa dernière cuite remontait bien à... pfffiou trop longtemps! Il fallait vite remédier à ça... ***




 
Khamaat

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 03h55

 
Après être entrée et avoir pris une petite collation avec Nemès arrivée quelques temps auparavant, Khamaat avait fait pris d'assaut le cabinet de toilette : aaaah, adieu le sable collé au crâne, vive les onguents qui rendent le crâne luisant et doux ! Retrouver ses petits gestes du quotidien sans la chaleur et le sable du désert, y a pas à dire, ça faisait de bien !

Laissant Nemès se pomponner, Khamaat était en train d'appliquer la deuxième couche de son vernis ignifugé, habillée d'une robe fourreau verte (qui allait à ravir avec des bottes en cuir à talons hauts, achetées aux dernières soldes (qui changeait des bottes de marche habituelles), lorsque la Faucheuse la rejoignit dans le salon : à sa vue, l'arcaniste se lança un petit vent de changement pour accélérer le séchage, tout en la complimentant sur sa tenue. Rares étaient les fois où l'Arcaniste avait eu l'occasion de voir son amie si féminine.

Et ce fut donc deux tydales, l'une en robe noire, l'autre en robe vert foncé, conversant joyeusement, qui se rendirent à l'auberge. Si Nemès calma l'atmosphère l'espace d'un instant, Khamaat remarqua les regards intrigués de l'assistance à son égard : l'Arcaniste n'était pas une habituée des lieux, et rares étaient les fois où elle était entrée dans une auberge...
Néanmoins, ne prêtant aucune attention aux curieux, elle suivit la Faucheuse déjà accoudée au comptoir qui venait de commander la première tournée.


Aaaah, ça change de tes instructions de combat ! Rien de tel pour se détendre !

Khamaat saisit son verre et le tendit vers Nemès

Au Matriarcat !

L'arcaniste trinqua avant d'avaler son verre cul sec avant de le reposer prestement et de s'adresser à la liadha derrière le comptoir


La deuxième tournée est pour moi !



 
Nemès

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 04h30

 
***
Ce fut après la deuxième tournée, quand les deux tydales eurent claqué leurs verre sur le comptoir et que l'alcool commença à diffuser sa douce (enfin tout est relatif) chaleur dans leurs corps, que Nemès se retourna pour voir ce qui se passait dans la salle.
Son regard fut rapidement attiré par Beurdin et Marvezion qu'elle avait déjà rencontré, attablés avec deux autres symbiosées que ses dons télépathiques lui permirent d'identifier immédiatement comme étant Arkanielle et Lyhndael.
***


- Mate là-bas, glissa-t-elle à Khamaat avec une geste du menton vers l'alcôve sans aucune discrétion, y a nôtre ami Beurdin avec les p'tites jeunettes, viens on s'incruste!

***
Sans vraiment attendre la réponse de son amie, elle lâcha une poignée de morions sur le comptoir, attrapa la bouteille de gnôle d'une main et passa son bras sous celui de Khamaat pour l'attirer avec elle.
***


- Salut la compagnie! lança-t-elle en arrivant à la table en posant sans douceur la bouteille qu'elle avait en main. J'espère que vous zavez pas pris trop d'avance, sinon on va être obligées d'vous rattraper!



 
Beurdin

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 10h02

 
Son meilleur ami c'est l'arc, elle jubile de voir sa proie agoniser.

Quel doux portrait qu'elle nous sert là ! Pas à dire, toi, tu aimes ce que tu fais et moi j'aime ça !

Au moins le Beurdin camoufle sa gêne et son incompréhension totale dans l'ironie poussée à son paroxysme, noyée sous un jeu d'acteur routinier : chaque client doit se sentir intéressant pour consommer.

Bon, à ton tour Lyhndael ! Et toi qu'est-ce que tu....

Il se retourne, voit une autre tueuse en série au sang froid leur adresser la parole. Ainsi habillée, accompagnée, et alcoolisée, elle pourrait presque paraître sympathique. En tout cas elle est... intéressante. Nemès... Nemès... Ah oui ! Nemès ! Non, en fait elle n'est peut-être pas si intéressante que ça.

Genever dit :
grrrrrrrrr grrrrrr grrrrrrrrrr GGGRGRRRRRRRRR *comme un canidé des plaines*


Si je m'attendais à pareil spectacle. Une robe et une épée sur une Faucheuse qui attire tous les regards, tu veux lancer une mode ?

Loin de vouloir vexer Nemès, il parle sur le ton de la franche plaisanterie et ne manque pas d'éclater de rire tout en vidant son verre.


 
Arkanielle

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 11h42

 
***
Arkanielle venait de finir son troisième verre lorsque sa supérieure les rejoint en compagnie de l'arcaniste.
Ce qui explique ce qui suit ...
***


Ooooooooooooooooooooh ! Voilà la bosse les copines, faites comme si de rien était !!!

***
Et l'archère de se lever et de se planter droite comme un piquet, au garde à vous, mais avec un visage au bord d'un fou rire monumental.
Le tout est d'un grotesque incomparable.
Ceci encore accentué par l'équilibre précaire qui vacille de plus en plus car prise d'un vertige, et termine par se rassoir dans un gros soupir de soulagement.
***


T'es déjà rentré bosse ? Mais c'est qui ta copine ? Et pourquoi elle est libertaire ? On commençait seulement à faire connaissance avec les copines. Qu'est ce vous buvez ?

Kaklia dit :

Mais t'as pas bientôt fini de l'ouvrir ? Alors toi quand t'es bourrée, c'est quelque chose ...

*** Et Arkanielle de faire la mou et de bouder sur la dernière réflexion mentale de son mou comme une gamine qui vient de se faire gronder par sa maman. ***


 
Lyhndael

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 12h06

 
Lyhndael n'avait écouté que d'une oreille la présentation d'Arkanielle... Rien dans son discours ne l'avait surprise : folie sanguinaire, soif de violence, plaisir à faire souffrir, cruauté extrème... c'était la base à partir de laquelle toutes les coupeuses étaient faites. Arkanielle avait d'unique le fait d'aimer faire ça dans l'ombre, sans être vue... un côté psychopathe voyeur en somme. Mais Lyhndael se retenait bien de tout jugement car chaque coupeuse avait ses petits plaisirs, elle la première.

*** A l'arrivée de Nemès, Lyhndael s'était levée immédiatement dans un salut martial... Mais quand elle s'était rendue compte de son état, elle avait souri et s'était assise. ***

Ainsi même les lames les plus froides ont besoin de temps en temps d'un coup de graisse pour oublier la mort, son amant, son pain quotidien... avait-elle pensé.

*** Lyhndael avait craché au sol lorsqu'elle avait entendu les mots de Beurdin... Une colère froide l'avait envahie... et les paroles abruties par l'alcool d'Arkanielle n'avait fait qu'empirer les choses... Lyhndael exulta alors son venin d'une voix froide : ***

« Beurdin, grosse outre à bière, qui crois tu servir ? Penses-tu, mâle, que pendant notre temps libre nous pratiquons la poterie en secret, ou la peinture, la pâtisserie ou peut-être même le tricot ?
Laisse moi bien te faire comprendre une chose : lorsque je ne danse pas pour tuer, je m'entraîne à danser... lorsque mon corps est trop fatigué pour danser, alors j'étudie pour mieux apprendre à tuer... et lorsqu'enfin mon esprit trop épuisé pour apprendre quoique ce soit, ce qui, dans mon cas, est plutôt rapide, alors je puise dans toutes les formes de drogue possible pour faire tout disparaître... pour oublier...

Tout cela pour oublier non pas ce que je suis, une tueuse, mais pour oublier que j'aime ce que je suis, j'adore, je jouis d'être une semeuse de mort...

Alors Beurdin, dis moi, que peux tu faire pour m'aider à oublier ?
»


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

 
Beurdin

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 13h03

 
Il faudra se faire au salut militaire un de ces jours. C'est pas des piliers de comptoirs mais des piliers tout raides vu comme elles se dressent celle-là.

Haha toi tu es la besogneuse ! Têtue et infatigable hein ? Pour te faire oublier tes soucis, je devrais pouvoir te suggérer quelques cocktails de mon cru !

Il se penche jusqu'à être au plus près de l'oreille de Lynhdael.

Demande moi le Ravage total à la BeurdinBisse, tu verras des jolies étoiles.

Il aurait pris plaisir à donner d'autres noms de boissons maison et quelques indices sur leurs compositions, mais avec cette Faucheuse dans le coin on va éviter de se cramer trop vite.


 
Marvezion

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 14h38

 
Marvezion fut quelque peu... gêné par les regards admiratifs du mâle et les ricanements amusés d'Arkanielle. Dans quoi je me suis encore fourré... Il avait beau appeler sa Mou à l'aide, la peste l'ignorait et préférait dévisager les autres Mous présents. La situation aurait vraiment été critique si le Beurdin n'avait pas reporté son attention sur l'archère, la faisant se présenter aux autres. Encore une tueuse sociopathe, à en croire sa propre description.

Les autres n'eurent pas le temps de se présenter à leur tour qu'arrivèrent deux autres tydales, et non des moindres, à leur table. Khamaat, l'ancienne Mestre d'Utrynia, et... Le mâle mit quelques instants à réaliser qu'il avait Nemès, la Faucheuse, en face de lui. Et encore, uniquement grâce à l'épée à sa ceinture. Il se leva et s'inclina respectueusement devant les deux arrivantes, avant de reprendre sa place calmement. Contrastant avec les deux autres coupeuses, rigides comme des planches. Après la tirade de Lyhndael, le tydale lui répondit d'un ton nonchalant.


Le surmenage n'est pas une bonne chose, tu devrais prendre un peu de repos de temps en temps. Une danseuse qui s'entraîne trop est une danseuse fatiguée. Une danseuse fatiguée est une danseuse moins efficace. Et une danseuse moins efficace est un poids lors d'une bataille.

Lilin' dit :
Là, je crois que tu aurais mieux fait de te taire... On se retrouve au pilier ?


Comprenant la bourde qu'il venait de faire en niant les bienfaits de l'entraînement intensif devant une Faucheuse et deux Coupeuses accros au sang et aux meurtres, il ajoute un "du moins c'est ce que j'en pense" suivit d'un léger rire nerveux. Puis, faisant face à l'horrible sensation de gêne mêlée de honte qui s'insinuait en lui, il attrapa le premier verre qui lui passait sous la main et le vida d'un trait. Pourvu qu'elles s'énervent pas...


 
Lyhndael

Le Sukra 16 Otalir 1510 à 15h14

 
Un sourire glacial était apparu sur les lèvres de Lyhndael après les mots que Marvezion avait lancés sur un ton goguenard.

Effectivement Marvezion, qu'attendre d'autre d'un inapte qu'une tirade ventant la paresse et le laisser-aller... Mais ne te fais pas de souci pour moi, je prends soin de mon corps

*** Lyhndael se tourne alors vers Beurdin : ***

Va pour ton Ravage total, Beurdin... mais j'espère qu'il ne donne pas trop la gueule de bois après... Car je suis de très mauvaise humeur quand j'ai la gueule de bois... Je te laisse imaginer tout seul...

*** Lyhndael se cale alors au fond de son siège, saisit son verre et le vide lentement et consciencieusement. ***


Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !

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