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Le Sukra 16 Otalir 1510 à 13h29
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| La décoration a été refaite et enfin, le tavernier peut considérer que la cuisine est propre. Les parquets sont cirés, les murs repeints, les meubles décapés, les rideaux lavés et assortis les uns aux autres ; sans trous. Les carrelages de la cuisine ont été refaits, et le comptoir qui en bloque l'entrée est entièrement neuf, taillé dans du vieux bois peut-être mais d'une main de Maître ; celle du Beurdin.
Il fait venir les cuisinières non symbiosées qui, généralement, ont pour charge de préparer des soupes dégueulasses par litres pour des ventres affamés qui ont besoin de bonne viande. Il s'assoit à une table, place un linge autour de son cou, et demande à ce qu'on lui apporte de tout.
C'est la panique dans les cuisines ! Il faut montrer au nouveau venu de quoi elles sont capables. On lui apporte les choses dans le désordre le plus complet. Une soupe, froide, avec trois bouts d'herbe qui flottent plus ou moins, des choses bizarres à la surface de l'eau qui collent à la cuillère. Une "salade", trois feuilles de salade, cinq tomates, trois bouts d'un fromage qui court depuis trois semaines. Un morceau de cuir cramé... oh non, c'était de la viande.
Quant à la boisson... De l'eau tout simplement insipide, du vin confondu avec la bouteille de vinaigre, du pain sans sel, des légumes de terre encore enterrés dans l'assiette, ... ... ...
Bon, le point positif que Beurdin doit souligner dans sa toute grande objectivité, est que ce menu lui a coupé l'appétit et que c'est bien le but d'un repas.
D'accord, nous allons procéder à quelques remaniements. Celle qui a cuisiné va maintenant faire la plonge. Celle qui faisait la plonge va faire le service. Celle qui faisait le service va m'aider à cuisiner.
Voilà le menu que nous allons préparer pour cette soirée où je joue beaucoup !
(blablablaaa... oooooooooohhhhh *impressionnés*, beeeeuuuuuuhhhhh *dubitatifs* )
En tant que nouveau venu pour ne pas toutes les braquer, il ne fait plus que des compliments aux membres du "service manger".
Genever dit :Un jour plus tard !
Le garde-manger est plein, le garde-boire aussi, la barbe est régulière et les cheveux attachés, les services sont propres et prêts. Quelques bougies çà et là, les verres bien propres derrière le comptoir où s'alignent de belles bouteilles toutes neuves. Un petit coffret en bois "caché" dans l'un des tiroirs. Une douce odeur d'herbes ainsi qu'un bruit d'eau-qui-bout s'échappent de la porte entrouverte donnant sur la cuisine.
Le Beurdin se tient bien droit derrière son comptoir, prêt à recevoir les convives et leurs commandes. Il est habillé comme tous les jours mais avec un tablier de travail de couleur marron par-dessus. Les trois désignées responsables des pôles plonge-service-cuisine sont elles aussi bien droite à la manière des lames au garde-à-vous.
Petit extra bonus, un musicien recruté la veille joue d'un instrument à cordes sans s'imposer de trop dans la pièce, simplement histoire d'avoir un bruit de fond.
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Le Sukra 16 Otalir 1510 à 16h17
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| Allé, première cliente de la BeurdinBisseUne. Souffle un coup pète un... non ne pète pas un coup, et relaxe-toi. Les soirées d'ouvertures sont toujours source de tension. Changement brutal d'expression faciale, engagement du processus d'amabilité à toute épreuve : sourire, phrases accentuées.
Hajar Arka, tu es ravissante ce soir ! Merci pour tes compliments, tu fais un heureux ce soir héhé ! Je t'en prie installe-toi, ici au comptoir ou sur l'une des tables. Pour l'apéro je te suggère un simple apéritif classique, une petite douceur raffinée ou un grand verre de grand classique ? Liqueur de fruits, ou ....
Il lève un doigt, se retourne, hésite deux secondes sablier, attrape une bouteille et la présente à la tydale.
Je l'ai achetée exprès pour toi celle-là.
Ce que l'on peut lire sur l'étiquette a dit :Hydromel de Méliasol
Du bon goûtu comme nos belles fleurs
L'abus de miel ne peut nuire qu'à vos morions
Sans lui laisser le temps de réagir, il pose délicatement la bouteille sur le comptoir et sort un verre tellement propre qu'on pourrait ne pas le voir.
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Le Sukra 16 Otalir 1510 à 18h32
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| Ah ! L'invitée d'honneur, la grande maîtresse de la soirée, que pense-je, l'unique être d'intérêt dans la pièce ! Beurdin claque des doigts, la préposée au service sort de la formation et désigne la plus grande et belle table à Miraë.
Cette table est pour toi et celles que tu voudras Miraë. Pour l'apéritif j'ai des liqueurs, des bières, de l'hydromel si Arka' t'en laisse... De l'eau, des jus de fruits, et donc de quoi faire un mélange commun si tu le souhaites également. En d'autres termes, tu n'as qu'à demander ! Les grands classiques pour commencer. Je garde mes cocktails maison pour quand vos ventres seront pleins et tous les convives présents. Ce sera mieux non ?
Il se réjouit de cette première bonne impression et espère que la suite ne sera pas une déception pour les premières clientes.
A ton signal Faucheuse, j'annonce le menu à toute la salle !
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Le Dhiwara 17 Otalir 1510 à 00h56
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| Aliana fut la première à arriver...La route pour monter à Kryg n'était plus un problème pour elle, contrairement aux touristes qui y peinaient constamment, assit, essoufflé, sur un rocher. II lui arrivait même fréquemment de la faire en courant, empruntant des raccourcis où même certains Tawhak ne passaient pas.
Un tour à la bibliothèque où se tenait une réunion d'érudites, quelques heures à étudier un parchemin puis elle se décida à rejoindre les autres à la Forteresse. Elle avaient vu plusieurs autres Matriarcales au transport d'Arameth mais aucune depuis celui de Kryg. Elle fut sans voix lorsqu'elle ne reconnu pas le réfectoire...Propre, ordonné, les arme d'apparat accrochées aux murs...
Rien a voir avec avant...Il y a quelques jours c'était encore martial...Depuis c'était devenu chaleureux. Elle chercha des yeux le fauteuil qu'elle avait l'habitude d'occuper quand elle revenait à la forteresse...Toujours là. Elle décrocha Croc Rouge de son harnais puis l'accrocha au râtelier. L'épée vibra comme si elle grognait.
Aka's Hajar Liadhas, heureuse de vous voir saine et sauve Miraë.
Elle apercu les deux jeunes Coupeuse Lyndhael et "Langue pendue"...Ainsi que le nouveau maitre-cuisinier de la Forteresse. Elle l'avait apercu pendant l'exode d'Utrynia et ne lui avait pas adresser la parole du trajet, trop occupée à courir entre l'avant et l'arrière du convoi. Elle les salua d'un signe de tête. D'un signe de main, elle indiqua à la préposée au service qu'un thé à la menthe lui serait agréable puis alla s'asseoir dans "son" fauteuil, une jambe passée par dessus l'accoudoir.
Miraë! Où sont les autres? Elles tardent à rentrer. Des nouvelles de Zéna?de Rhyss? Du Nuage?
-Aliana, Semeuse de mort de Kryg,Fer-Née-
"Danser, c'est comme parler en silence. C'est dire plein de choses... sans dire un mot!"
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Le Dhiwara 17 Otalir 1510 à 17h00
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| Khamaat, dans une robe fourreau noire, poussa la porte de la Forteresse : jamais elle n'avait eu l'occasion d'y mettre les pieds et si l'Arcaniste s'attendait à un lieu un peu cradingue où celles qui y vivaient s'adonnaient plus aux joies du combat que du rangement, elle fut largement surprise : propre, rangé, ordonné, une bonne odeur remontant des cuisines, et la petite musique dans un coin...
Ebahie, la Sorcière se tint là quelques secondes, admirant la décoration de la Salle, avant d'apercevoir Nemès "fatiguée" de la soirée de la veille, en train de "méditer" dans un fauteuil. Elle s'approcha de son amie, lui lança discrètement un sort de purge corporelle destiné à lui faire passer la gueule de bois (elle l'avait utilisé sur elle le matin même) avant de lui lancer un "Hajar" guilleret.
Elle allait elle aussi prendre un siège lorsqu'elle avisa Miraë et d'autres rencontrées la veille : elle se dirigea vers elles
Aka's Hajar à vous toutes, Miraë, dhanya pour l'invitation... l'endroit est tout simplement magnifique !
Khamaat se tourna vers Beurdin qu'elle avait vu à une précédente soirée et lui sourit :
Que proposes-tu en petit verre de bienvenue ?
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Le Dhiwara 17 Otalir 1510 à 20h55
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| Khamaat, après avoir gravement hoché la tête en signe d'assentiment au souhait de revoir Kaliss, sourit au compliment de Beurdin après avoir esquissé un petit tour sur elle-même
Rhoo, dhanya mais ce n'est qu'un bout de chiffon, une fripe dégottée lors des dernières soldes d'Utrynia... d'ailleurs, je ne pensais pas que lorsque la marchande disait que tout devait disparaitre, c'était au sens propre du terme... mais j'ai craqué sur cette petite robe si seyante et élégante et pour l'occasion, je voulais faire honneur à l'invitation qui m'a été faite !
Khamaat se pencha sur le comptoir afin de pouvoir observer les bouteilles soigneusement rangées sur les étagères derrière...
Effectivement, une petite liqueur de fruits rouges me tenterait bien : j'étais restée sur celle produite par Kalerda... un vrai petit bijou que je ne manquais pas de siroter lorsque j'étais Mestre d'Utrynia, avec les étrangers, en guise de pot de bienvenue ! J'en avais toujours un petit stock dans mon bureau d'ailleurs...
Quoiqu'il en soit, je suis ton choix : va pour la liqueur de fruits rouges et... euh... laisse la bouteille sur le comptoir...
Ajouta l'arcaniste à mi-voix à l'attention de Beurdin.
Mes soeurs ? Vous voulez tester avec moi ou bien restez-vous sur votre premier choix ?
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Le Dhiwara 17 Otalir 1510 à 21h46
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| A l'appel de Miraë, Lyhndael avait refermé le livre ancien et mille fois utilisé, laissant glisser ses mains sur la couverture en cuir épais, ses doigts jouant sur les lettres du titre "Principe d'anatomie". Elle aimait ce livre et le surnommait de petits noms affectueux " De l'art de reconnaître les faiblesses de son prochain pour mieux en profiter", " Les milles et une façons de tuer", " Viens à la maison, je te découperai en rôti"...
Ces pensées lui arrachèrent un sourire, qui se transforma rapidement en crispation de douleur... L'entrainement pratique avait été écourté aujourd'hui par une flèche d'Arkanielle qui avait ripé entre deux côtés et qui avait bien failli la tuer... Lyhndael avait conservé la pointe de la flèche en souvenir... La vengeance est un plat qui se mange froid se ressassa-t-elle pour la centième fois du deuxième soleil.
Lyhndael se leva et rejoignit rapidement la Forteresse... Le changement était radicale... La pièce était devenue accueillante, chaleureuse et même si le musicien n'avait aucun talent, la musique permettait de combler les vides.
Belkor dit :Quel changement ! Y en a qui bosse au moins ici !
Lyhndael aperçut rapidement Beurdin et Arkanielle, mais préféra les éviter, en partie à cause de la manière dont s'était passée la soirée de la veille, mais surtout parce qu'elle avait reconnu Miraë et souhaitait la saluer.
Aka's Hajar soeur Miraë, je réponds à ton appel..
Miraë l'avait saluée en retour, mais rapidement la discussion prit fin et Lyhndael se mit dans un coin pour observer les nouvelles arrivantes.
Lyhndael était d'autant plus gênée que les sœurs avaient fait un effort vestimentaire alors que Lyhndael portait encore son justaucorps de cuir couvert de poussière, dont elle avait juste effacée les plus grosses traces de sang.
Belkor dit :Allez peureuse, tu ne vas pas faire le pilier toute la nuit quand même ?
Répondant à son mou autant qu'à l'invitation de Khamaat, Lyhndael s'avança pour prendre un verre offert.
J'apprécie ton invitation Liadha Khamaat, et après les tords boyaux d'hier soir, commencer par quelque chose de léger n'est pas pour me déplaire...
Lyhndael leva son verre et trempa ses lèvres dans le nectar... un vrai régal !
Si mes soeurs me le permettent, j'aimerais profiter de cette occasion qui nous est offerte d'être toutes ensembles pour vous demander de nous compter ce combat épique que vous venez de vivre ! Nous en avons suivi les grandes lignes, mais les détails sont les clefs de tout... Et j'ai hâte de vous entendre nous livrer les moindres détails !
Lyhndael, Maîtresse d'armes du Matriarcat, Louve Rouge
Je leur apporte la mort, et ils m'aimeront pour cela !
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Le Luang 18 Otalir 1510 à 01h30
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| Etait-on systématiquement obligé d'être une alcoolique sociale pour avoir l'assentiment de ses pairs? C'était la question qu'elle s'était posée en voyant la mine renfrognée du maitre cuisinier... Et puis où était-on ici? A la forteresse des Lames ou dans le dernier débit de boisson à la mode? Pour peu, elle se serait cru à une soirée mondaine... Les robes longues, très peu pour elle...Un Exécutrice se devait de porter ses armes et son armure dans la majorité des circonstances.
Pour l'arme, elle pouvait encore tolérer de la laisser sur un râtelier...Mais l'armure...
Tournoyant avec sa cuillère dans la tasse amenée quelques secondes plus tot, elle leva un sourcil lorsque le musicien repris un nouvel accord entamant une nouvelle chanson... puis recommenca à touiller...
Citation :Si mes soeurs me le permettent, j'aimerais profiter de cette occasion qui nous est offerte d'être toutes ensembles pour vous demander de nous compter ce combat épique que vous venez de vivre ! Nous en avons suivi les grandes lignes, mais les détails sont les clefs de tout... Et j'ai hâte de vous entendre nous livrer les moindres détails !
Elle se leva et se rapprocha du groupe accoudé au bar lorsqu'elle entendit cela...Elle aussi était intéressée par les détails. Elle avait raté par mal de trucs en essayant de ne pas se faire couper en deux et de survivre au poison pendant la bataille d'Arameth...Et y'avais quelques petits points qui lui restait obscurs...
-Aliana, Semeuse de mort de Kryg,Fer-Née-
"Danser, c'est comme parler en silence. C'est dire plein de choses... sans dire un mot!"
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Le Luang 18 Otalir 1510 à 02h01
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| A l'entrée de la forteresse, deux lames gardent la porte, trouvant le temps inexorablement long. Elles parlent de trucs de lames, c'est-à-dire pas forcément intéressants aussi nous nous attarderons pas trop dessus. Par contre, et forcément c'est davantage intéressant, une Voroshk en tenue de soirée arrivait au pas de charge, bien décidée à se mettre la tête à l'envers, quitte à ruiner le mobilier. La constitution de Matroshka étant proche de celle d'un canari, le premier verre était le dernier avant une série de catastrophes rendant le Tark'nal au rang d'amateur dans le genre fouteur de bazar. La dernière fois, il n'y avait pas eu de morts, seulement un Propage transformé épiquement en lapin, une bande de matriarcales complètement jetées, une course poursuite et une sacrée gueule de bois collective. Ce soir, la Voroshk partait à un combat particulier, celui de l'alcool.
Ambiance
Passant une demi-éternité à choisir quelle tenue mettre, une demi-éternité sur le maquillage, un trois-quart d'éternité sur la coiffure et quelques minutes sur les bijoux à porter, elle finit par tout balancer, optant pour un ensemble incendiaire, au sens propre comme au sens figuré. La chimériade de flammes avait cette rare faculté, outre d'être enchantée bizarrement, d'être modulable en fonction de la situation :
- tenue de plage pour bronzer à Korsyne
- tenue de rendez-vous sérieux avec la hiérarchie au Matriarcat
- tenue de combat anti-éclaboussure (et les Astres savent qu'il y en a)
- tenue de soirée pour mettre le feu à la piste de danse, encore une fois au sens propre comme au figuré
- tenue pour sortir les poube...nan quand même pas
Bref, Matroshka, et même si elle n'avait servi honteusement à rien à Arameth, comptait bien grignoter un bout aux frais du Fatalisme. Et peut-être foutre une petite, toute petite pagaille. Juste ce qu'il faut pour pas se faire bannir une nouvelle fois. De toute façon, les réunions de lames, c'est toujours chiant comme un cours de thermodynamique des flux, transferts de chaleur et autres conversions d'énergies dont généralement la seule conclusion satisfaisante d'expérience est l'explosion du monstre cobaye et une fine pluie d'entrailles plus ou moins cuites.
Mais nous nous égarons. Le but était de mettre un peu d'ambiance, de grignoter et de voir les autres dans un contexte AUTRE que les batailles décisives pour l'avenir de Syfaria.
*** ***
C'est donc avec la légèreté du Khalitzburg que les invitées déjà sur place entendirent arriver la silhouette enflammée de l'ancienne Némésis, ancienne Mestre Erudite, ancienne Murmure, ancienne...c'est déjà pas mal. L'enchantement chimérique produisait toujours son petit effet, les non habituées pouvaient croire que la sorcière était en train de brûler vive mais aucune réaction ni même chaleur. Une illusion presque réelle.
Que de la frime pourraient penser les mauvaises langues.
Mauvaises langues carbonisées l'instant d'après ou transformées en hérisson pour les plus chanceuses.
Alors les filles ? On fait la fête ou on tricote ? Personnellement, j'ai pas pris mes aiguilles !
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Le Luang 18 Otalir 1510 à 02h42
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| Khamaat, après avoir complimenté Beurdin sur la petite liqueur que l'Arcaniste se promettait de siroter avidement durant la soirée, s'apprêtait à répondre, gravement, à Aliana et à retracer les moments épiques qu'elle avait eu la chance - ou pas - de vivre presque en première ligne en suivant Nemès, quand les portes de la Forteresse claquèrent et Matroshka fit, comme à son habitude, une entrée plus que remarquée dans une robe à faire pâlir d'envie toutes les courtisanes d'Equilibrium, tant sa robe (ou le ruban de tissu qui servait de robe) couvrait peu l'Arcaniste en folie.
Khamaat, gloussa et c'est en poussant des cris stridents de marmotte aux abois qu'elle se précipita vers son amie
Matrooo !!! HIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Mais quelle claaaasse !
A nous voir, on est mal barrées pour le cours de tricot alors... on picole ???
Matroshka n'eut pas le temps de réagir que déjà, Khamaat l'entrainait vers le comptoir, et lui remplissait un verre de liqueur
Tiens... pour toi... Mais avant....
Khamaat retint le verre qu'elle tendait à Matroshka
Dis moi d'abord où tu as eu ces bottes MA-GNI-FIIIIQUES !!!!
Oui... malheureusement pour les soeurs avides de combats épiques, avant l'épisode du Tark'Nal, un autre épisode tout aussi épique et héroïque serait narré... celui du shopping de la Voroshk.
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Le Luang 18 Otalir 1510 à 21h51
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| La Voroshk n'eut pas le temps d'en placer une que Khamaat l'emmenait manu militari vers le comptoir. On retiendra pour la suite des évènements que ce n'est pas Matroshka qui s'est jetée sur la picole mais l'inverse. Heureusement pour la suite de cette histoire qui s'annonçait ennuyeuse et pour seuls thèmes le combat, le déclin, la fin du monde, la mort, le sang qui gicle, grâce à l'arrivée de Matroshka et au soutien sans failles de son ancienne apprentie, les seuls thèmes de la soirée seraient le combat, le déclin, la fin du monde, la mort, le sang qui gicle ET la mode. Être une guerrière sanguinaire et redoutée ou une magicienne dantesque et crainte n'empêchait pas d'avoir la classe en toute situation, surtout lorsque le tout Syfaria de la baston se rassemblait pour discuter chiffons. Il s'agissait de représenter la grandeur du Matriarcat, et la mode, quoi qu'en disent les vieilles filles, était un pan majeur de la puissance matriarcale.
Sisi, je vous jure.
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Ainsi l'ancienne bannie du Matriarcat commençait son exposé en une pirouette pour hisser son pied sur le comptoir, mettant la sorcière dans un équilibre pour le moins précaire. Ca papotait de tout, de l'adresse de ce petit tailleur à Kryg en passant par les incontournables anecdotes sur l'essayage et la douloureuse négociation sur le prix. Ca parlait de couture, de semelles, d'enchantement supérieur de coruscation pour éviter les tâches de sang et de graisse, du prix tout bonnement astronomique de cette petite paire de merveilles qui aurait pu être un artefact nemen tellement c'était un chef d'oeuvre en toute modestie et que Matroshka avait hésité à tuer l'artisan pour être sûre qu'il n'en ferait pas une autre paire, ou pire une plus jolie même si ça, c'était difficilement concevable parce que quand même faut pas abuser et qu'ensuite parce que c'est pas fini, elles avaient été conçues spécialement pour la Voroshk dans un tissu ignifugé pour un prix indécent et encore, c'est un euphémisme et que c'est du bon produit oui madame, fait pour durer que même Akaliara elle a pas les mêmes et qu'elle est trop jalouse et d'ailleurs, c'est bien pour ça que Matroshka a pu revenir au Matriarcat, en échange d'une paire de bottines du même modèle mais un peu moins bien car il y avait quand même une éraflure faite par un vortex acéré il y a quelques mois et que la sale bête à pleuré le S'sarkh tellement la sorcière n'était pas contente.
Matroshka parlait, parlait, parlait, une jambe toujours sur le comptoir, à moitié accrochée à Khamaat pour éviter de tomber. Elle titubait déjà alors qu'elle était sobre... La catastrophe ne faisait que commencer.
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Le Luang 18 Otalir 1510 à 21h53
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| *** La Gardienne sortait de la ruche, qu'elle quittait après avoir donner un coup de main aux soins des adorables et abobinables créatures qui se faisait appeler fillettes.
Lorsqu'elle leur avait parlé de l'important repas à la forteresse, repas qui rassemblerait toutes les lames qui ne s'étaient pas ainsi réunies depuis fort longtemps, les soigneuses avaient d'abord tiquées, mais la ruche avait fini par accepter qu'elle si rende, à condition de ne pas boire, de ne pas manger - son alimentation était strictement contrôlée par la ruche - et de s'éloigner dès que "ces brutes de lames serait torchées et commencerait à taper sur tout ce qui bouge", pour citer la plus rabat-joie des guérisseuses, la plupart n'ayant toutefois que des préjugées raisonnables.
Lorsqu'elle arriva au repas, il faut avouer que de nombreuses lames étaient en effet éméchées.
Parmis la foule, assise ou debout, bavarde ou non, la Gardienne reconnu les nombreux visage qu'elle n'avait pu croiser depuis longtemps. Miraë, qui l'avait accueillit lorsqu'elle avait rejoint les lames et qui l'avait orienté vers la Justice où elle avait trouvé sa place, la légendaire Némès. A leurs côté se tenait les plus récente recrue qu'elle avait déjà croisée, soit au miettes soit à la forteresse même, Arkanielle et Lyhndael. Et sa supérieure qui lui avait rendue visite à la ruche, bien sûr, Anandra. Ainsi que la tumultueuse Matroshka, l'exécutrice Aliana et une personne pour elle inattendue, anciennement au carias de la ruche, si éloigné des préocupation "barbares" d'une lame. ***
Hajar mes soeurs !
Puis se tournant vers celle qu'elle reconnue comme une ancienne membre du carias de la ruche :
Enchantée de vous rencontrer Khamaat.
L'anja karna se dirigeat alors vers une chaise.
Je vois que la fête bat son plein ! Je crains de ne pouvoir rester trop longtemps, mais je tacherai faire au mieux. Alors mes soeurs, comment allez-vous ?
Et vous beurdin, auriez vous une boisson de fillette à me proposer ? Ou en l'occurence d'anja karna ? Quelque chose sans alcool bien sûr !
Jucticière du Matriarcat
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. » (Pascal)
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Le Luang 18 Otalir 1510 à 22h49
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| Khamaat sirotait sa liqueur tout en hochant vigoureusement la tête en signe d'approbation aux propos de Matroshka : une autre abomination sévissait sur Syfaria, oui ! Et personne ne s'en préoccupait, oui ! Les prix des tenues les plus seyantes étaient trop chers oui ! Les marchands ne reculaient devant rien , oui !!! Mais on s'laisserait pas faire, noooon !!!
Alors que Khamaat tentait d'attraper la bouteille pour se resservir, Matroshka lança sa jambe, la posant sur l'avant-bras de Khamaat qui, déséquilibrée, continua néanmoins, tout en opinant du chef aux horreurs narrées par Matroshka, à essayer de se verser un verre, tout en lorgnant jalousement sur la botte flambant neuve... ainsi donc un tissu ignifugé et quelques sorts destinés à la protéger des taches de sang... c'était ça le secret !!!
Et c'est dans cette position fort peu glamour que Khamaat essaya de prendre un air dégagé et tout à fait naturel en souriant en guise de salut à Yiu, avant de rapprocher son verre rempli tant bien que mal pour le siroter sans le tenir, à même le comptoir...
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