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Le plus beau métier du monde ?

Qui est le plus fou ? La prof ou les élèves ?
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Sujet lancé par Matroshka Voroshk
Le 17-10-1510 à 20h10
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Posté par Beurdin,
Le 21-12-1510 à 22h58
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Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 17 Otalir 1510 à 20h10

 
Depuis combien de temps n'était-elle pas revenue ? Des semaines, des mois, elle ne se souvenait plus à quand remontait son dernier séjour. La Voroshk retrouvait sa demeure, sa bibliothèque, ses alcôves. Son petit nid délicat, silencieux et sécurisé.

Ouaiiiis, enfin à la maison ! gueula dans la même délicatesse silencieuse la Voroshk les bras en l'air en ouvrant les portes d'un large coup de pied.

Les regards se dirigèrent avec une rare célérité vers la bruyante érudite qui courait déjà à travers les rayonnages comme une folle, toute contente de retrouver son nid à poussière et à savoir. Sa petite annonce sur le consensus avait intéressé quelques cinglées désespérées pour risquer leur vie à apprendre comment se faire une pédicure avec un sort de projectile magique ou comment chauffer une pizza avec la paume de la main sans la brûler.

Mais elle commença "classiquement" par un cours sur "comment enseigner même à la plus grosse andouille du monde". Facile, elle s'était longuement entrainée à expliquer la magie à des lames.

Face à un public nombreux (au moins deux personnes), Matroshka débuta sa leçon dans le petit laboratoire derrière l'alcôve de la sorcellerie. Des grosses traces de brûlé sur les murs laissaient penser que la Voroshk était déjà venu à plusieurs reprises.


Alors l'enseignement, comment ça marche. Eh bien, il est important, en premier lieu d'avoir un ensemble vestimentaire harmonieux et surtout, surtout, surtout, pas d'escarpins. Car quand il s'agit de fuir des élèves belliqueux ou obsédés, il faut courir vite.

Ensuite, paraître sûre de soi et terriblement intelligente. Cette phase est la plus dure quand on est une danse-lame vous vous en doutez, gros gros malus en intelligence, c'est bien connu. Demandez à Nem..Kal..Ana...Mir...enfin demandez, et vous verrez !

Regardez-moi, ça fait des années que je fais semblant d'en connaître plein sur la magie, tout le monde y croit, c'est fortiche hein ?

Ensuite, la technique de la carotte et du bâton, c'est has-been, faut du neuf, du novateur, du fashion tendance. Proposez par exemple...le concombre et le fouet, ou la banane et la matraque, bref, soyez toujours à la pointe du progrès.

C'est mieux que d'être à la pointe d'une épée, n'est-ce pas ?

Et on en revient à la première remarque, surtout pas d'escarpins ! Bottines de rigueur et bien attachées. Combien de némésis on a perdu à cause d'une chaussure mal attachée ? hein ? Oui, pas autant que contre un khalitzburg, certes !

Mais même !

Donc l'enseignement, c'est la technique qui consiste à faire semblant de transmettre un truc qu'on ne sait pas tout en s'arrangeant pour que l'autre ne le devine pas.


Dans une pose où le style le dispute au mannequinat de L'Orétydale, Matroshka inonde de charisme ses toujours aussi nombreux élèves qui débute les travaux pratiques juste après.


 
Zynia

Le Luang 18 Otalir 1510 à 12h01

 
L'entrée de la sorcière avait été tonitruante. Personne aurait pu la manquer. Sans doute que même à l'étage, on aura entendu le bruit lié au retour de Matroshka dans la bibliothèque de Kryg.

L'alchimiste leva les yeux de ses notes, elle qui suivait les cours de rabaän dispensés par Inanna Ereshkigal. Manifestement, le moral de la Voroshk était à nouveau positif. Il faut dire qu'elle avait traversé des temps difficiles. Finalement, peut-être que les épreuves conjuguées de la deuxième bataille d'Utrynia et de l'opération tempête du désert d'Amody ont eu un effet salvateur sur son esprit. Du moins, on pouvait l'interpréter ainsi.

L'ancienne Mestre avait proposé une série de cours sur le consensus, série de cours dont la moitié en tout cas intéressait la nouvelle Mestre. Cette dernière n'était pas très au fait de la meilleure manière de rôtir le condomignon ou d'affaiblir l'akrotycar d'agonie jusqu'au point de rupture. Son plus beau coup, jusqu'à lors, restait un sanglier furieux abattu d'un coup de mana. Elle avait désormais l'ambition d'accroître quelque peu son palmarès.

Zynia s'approcha donc de Matroshka:


Hajar, alors, avez-vous déniché des choses intéressantes aux soldes chez les confrères?

Je viendrai suivre vos cours prochainement. Pour l'heure je suis occupée avec les cours dispensés par l'ancien orateur.

D'ailleurs, nous devrons parler toutes les deux bientôt, d'après ce que j'ai compris?


L'allusion était faite au dernier message télépathique que la spécialiste de la manucure sur champ de bataille lui avait fait parvenir.


Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Matroshka Voroshk

Le Luang 18 Otalir 1510 à 21h31

 
Les Confrères ? Pfff !

La sorcière haussait les épaules, plus ou moins vexée.


Des goujats et des égoïstes, ils veulent même pas qu'on fasse les boutiques, il faut qu'on ait des intermédiaires !

Matroshka regardait ses nombreux élèves d'un oeil distrait.

Demander à quelqu'un d'autre de faire les boutiques à sa place. Où est l'intérêt dans cette mascarade...


L'enseignante improvisée regardait tout autour d'elle, comme si elle cherchait quelque chose. Finalement, son regard revint sur l'ancienne alchimiste.


Exactement. L'idée que les rôles soient inversés est délicieusement déroutante comme disent justement les Confrères. Quand vous voulez, où vous voulez...Mestre Zynia.


La fin de la phrase était ponctuée par une pointe d'amusement. Visiblement, le fait que les positions soient échangées amusait beaucoup Matroshka même si intérieurement, elle n'en menait pas large.


 
Zynia

Le Matal 19 Otalir 1510 à 16h25

 
Des goujats et des égoïstes… Décidément, les qualificatifs se multipliaient ces jours au sujet des confrères. Une constante demeurait néanmoins : les ressortissants de la perle n’étaient que très modérément appréciés. Nul doute qu’en l’absence de problème pour les salaisons si les livraisons venaient à manquer, l’hégémonie des habitants d’Arameth aurait pris fin depuis longtemps.

Effectivement, tout l’intérêt de faire les boutiques, c’est de pouvoir toucher, essayer, manipuler, regarder, caresser, sentir, voir, tenir, observer, et bien d’autres choses encore. Le pire, c’est qu’ils se disent commerçants…

Et le pompon, ce sont les comptes-rendus de la bataille contre le Tark’nal. Un seul de mes contacts a tenté de leur trouver des excuses, a essayé de me dire qu’ils avaient également combattu vaillamment et que certains d’entre eux étaient morts. Mais déjà, ses propos avaient-ils été précédés de quelque chose comme un « je ne cherche pas à les blanchir ».


La nouvelle Mestre était agacée. On parlait un peu trop de la c6 ces temps. En d’autres temps, en d’autres lieux, cela aurait pu être un modèle de voiture intéressant, mais là, ce n’était pas le cas.

Zynia jeta un coup d’œil aux élèves, puis son regard revint se poser sur Matroshka.


Mestre, oui. Mais je reste alchimiste également. L’alchimie est mon domaine de prédilection. Je veux faire avancer la recherche, créer. D’ailleurs, j’ai des commandes en cours.

Il me semble pourtant qu’il est temps que je m’intéresse davantage à ce qui s’était passé avant ma symbiose et aux grands événements actuels. Pour comprendre. Je suis sûre que si nous n’avions pas débuté les recherches avec retard, nous aurions pu sauver Utrynia.

J’aimerais aussi que les gens travaillent de concert et non pas individuellement. Ce n’est qu’ainsi que nous regrouperont les meilleures informations. Est-ce que cette façon d’envisager le travail des érudites vous convient ?

Si tel est le cas, je crois qu’il serait préférable de pouvoir parler de vos projets en privé. Ceci ne concerne en effet pas vos élèves.


La Mestre tentait de se donner de la contenance. Il lui était étrange d’avoir cette conversation avec son… ancienne Mestre.

Mais les choses évoluaient en Syfaria. Et plutôt rapidement ces derniers temps.



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Matroshka Voroshk

Le Julung 21 Otalir 1510 à 00h17

 
Matroshka haussa un sourcil.

Travailler de concert pour créer des synergies et de façon intelligente...me convenir ?


Large sourire un peu bête.

C'est sûr, c'est mieux. Encore faut-il savoir de quelles ressources disposons-nous. Erudites et matériel disponibles.

La sorcière fait volte-face et lance un sort de vent de changement à une de ses élèves, Mirwen apparemment.

On ne papote pas pendant les cours, ya que moi qui a le droit jeune élève indisciplinée. Le prochain avertissement, c'est une invocation d'esprit obsédé si je vous y reprends non mais alors !

Nouveau sourire un peu bête pour Zynia.

Ahlala, les jeunes... J'ose vous proposer de nous retrouver ce soir au même endroit quand la marmaille sera partie, nous pourrons discuter plus tranquillement Mestre Erudite Zynia ?



 
Zynia

Le Julung 21 Otalir 1510 à 07h54

 
Zynia observa les gesticulations et les réactions de la Voroshk avec calme. Sans doute sa présence n'aidait-elle pas la poursuite du cours. C'est pourquoi elle prit congé, la discussion ayant été initiée sur le sujet qui les intéressait toutes les deux et même au-delà.

Bien entendu. J'espère ne pas avoir trop perturbé votre cours. Notre discussion pourra se poursuivre ce soir, en effet.

Le rendez-vous avait été fixé. L'alchimiste pouvait laisser Matroshka poursuivre son cours dans de meilleures conditions.

De toutes façons, j'ai moi-même un cours de S'sarknesh à suivre à côté. Et pour une fois que j'ai pu attraper le professeur, j'ai meilleur temps d'être présente à chaque cours.


Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Mirwen

Le Sukra 23 Otalir 1510 à 12h20

 
*** Arrivée discrète dans la bibliothèque, à côté de Kaelianne.
Je jette un coup d'œil discret dans les alcôves servant aux professeurs, afin d'éviter à Kaelianne de se retrouver nez-à-nez avec son ami de toujours : Inanna Ereshkigal.
Finalement, je l'entraine entre les rayons jusqu'à trouver Matroshka.
J'attends en retrait qu'elle termine ce qu'elle était en train d'expliquer, offrant un sourire encourageant à Kaelianne, puis, jugeant le moment opportun je m'avance et salue d'un signe de tête la sorcière : ***


Hajar Matroshka !
Je t'amène... deux élèves, en plus de moi-même.


*** Je m'écarte et avec un large sourire, je montre de la main Kaelianne et sa fille dans ses bras, contemplant la sorcière avec des yeux écarquillés plein d'envie, ne brisant le silence que par un petit cri amusé en tendant plus ou moins un bras vers elle.
J'ajoute d'une pensée à l'attention de Matroshka : ***


Plus que de la timidité, Kaelianne a presque une phobie des autres.
Prends des pincettes et essaye de ne pas la brusquer.
Fais bien attention à ce que tu dis ou fait, elle peut avoir des réaction imprévisibles... du genre s'enfuir en courant simplement parce que tu lui auras adressé la parole.
Bon, je pense que ça n'arrivera pas, je m'occuperai d'elle, mais je tenais à te le dire quand même...


*** Je retourne à côté de Kaelianne, lui caresse doucement la main et tâche de la rassurer par quelques mots.
Tout va bien se passer, je suis là.

Je me tourne vers la sorcière et demande : ***


Sur quoi va porter la leçon, alors ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Sukra 23 Otalir 1510 à 16h43

 
***
Se concentrer sur ses pas.
Le gauche, le droit.
Un de plus. Encore. Encore.
Elle garde la tête baissée.
La bibliothèque possède un plancher fascinant !

Elle suite les pas de Mirwen.
Un pas, deux pas.
Elle n’aurait jamais dû céder et dire oui.
Pourquoi a-t-elle dit oui ?

Elle fuit chaque regard.
Il y a trop de monde.
Elle sent la sueur qui lui coule long de la nuque.
Elle serre plus fort contre elle son bébé.

Elle la regarde. La berce légèrement.
Se concentrer sur le visage du poupon.
Elle regarde désemparée sa fille s’endormir, eh non.
Elle voudrait la réveiller pour qu’elle continue à la regarder et à faire bouger ses mains pour attraper son doigt.

Elle regarde Mirwen.
Elle parle à une tydale.
Elle ne veut pas être élève, elle s’en fiche de ses cours.
Elle est juste là pour faire plaisir à Mirwen.

Elle détache une main pour attraper celle de Mirwen.
Elle la serre très fort, à lui faire mal.
Maintenant qu’on as vu, on peut repartir ?
Semblent demander les yeux apeurés.

Elle relâche la main.
Elle sait bien qu’elles ne sont là pas juste pour voir.
Elle veut partir.
Elle veut partir avant qu’il n’arrive quelque chose.

Arrêter de penser ! Arrêter de penser !
C'est pire. Pire.
Oublier.

Elle ferme les yeux, serre son bébé contre elle.
Une respiration. Deux respirations. Trois respirations.
...

***


Moi, c'est elle

 
Inanna Ereshkigal

Le Sukra 23 Otalir 1510 à 18h40

 
***
Ayant un peu mal de se faire délaissé,
Inanna pense à changer de position.
Pour faire une jolie ronde avec elles.
Sachant la délicieuse Liadha Voroshk,
Dans un bon jour, ou dans un effort,
Semble au sein, avec un but derrière.
Peu importe, la revoir, apprendre,
C'est un programme satisfaisant.
Oups !
Arrêt sur image. Il y a l'affreuse perche.
L'accusatrice, la fermée, le haut bocal.
Autre tentative ? hum, pas de cadeau.
Ce sera donc pour une autre fois.
Une fois avec moins de risques.
De scandale. De la discrétion.
Il s'en sort donc.
***




Rayon de bonheur.

 
Matroshka Voroshk

Le Sukra 23 Otalir 1510 à 21h20

 
L'introduction aux méthodes d'enseignement était fini pour l'instant et la menace d'une invocation d'élémentaire de neuvième arcane à toute fraudeuse qui tentait de filer avant que Matroshka ne sonne officiellement la pause. Ces petites cervelles avaient grand besoin de son immense et réputée connaissance d'au moins l'univers...de la mode.

Il n'y avait pas de lames donc des personnes logiquement capables de se servir de leur tête pour lancer quelques sortilèges. Un petit cours de magie, d'un point de vue théorique, ne ferait pas de mal à ces âmes égarées sur le chemin de la boule de f......de la rédemption. Mais ce cours souffrait d'un gros inconvénient, elles étaient à l'intérieur des Miettes du Tableau, il était difficilement possible de réaliser des travaux pratiques incendiaires, Miest'hé, même si elle semblait occupée à dormir, avait quand même un oeil sur l'enseignante improvisée et sa tendance chronique à tout faire brûler.

Mais voilà que la nourrice vint l'interrompre dans sa réflexion. Trois élèves d'un coup, la belle histoire que voilà...enfin deux et demi vu que les bébés sont généralement de mauvais arcanistes, aussi étrange que cela puisse paraitre d'ailleurs. Le fait d'avoir la couche sale est toujours un mauvais catalyseur pour les flux de mana. Enfin bon. La Voroshk hausse un sourcil en même temps que son regard monte vers la grande chevelue qui fait une bonne tête de plus qu'elle. Ca pour le coup, ça perturbe. Chacune sa phobie, celle de Matroshka était sur le vide. Surtout le vide dans le porte-monnaie au moment des soldes. Un truc à vous traumatiser à vie ça.

Matroshka a un sourire carnassier en entendant Mirwen parler. Ce genre de sourire qu'elle lançait aux monstres avant qu'ils ne se transforment en une merveilleuse petite explosion de morceaux de chair plus ou moins calcinée et d'entrailles fumantes. Alors la nouvelle étudiante est...timide, Matroshka rétorque télépathiquement à Mirwen

Comment compte-t-elle s'enfuir si je lui coupe les jambes avec une langue de feu ? C'est moi qui dit qui sort et qui reste. Que celles qui veulent vérifier si j'ai perdu ma flamme au combat fasse un pas en avant.

D'un coup, grand sourire à Mirwen et à Kaelianne.

Nous allons commencer, veuillez vous asseoir à coté de Rhyss. Elle doit être aussi nul...avide d'en apprendre plus sur l'essencialis.

Faisant face de façon magistrale à son public nombreux, la sorcière faisait les cent pas, mains dans le dos, l'air concentrée.

L'essencialis...une des plus belles sphères, n'est-il pas ? La première qui dit non meure instantanément sans possibilité de résurrection par pilier.

Donc l'essencialis est pour nous matriarcales une des sphères les plus importantes. Pourquoi donc cela ? Bien entendu parce que cette sphère est associée à l'astrologie. Et qui est la faction la plus à la pointe en matière d'astrologie ? Nous bien sûr, merci d'avoir répondu.

J'ai toujours été en contradiction avec certains traités majeurs de l'essencialis. Pour celles qui préfèrent une éducation classique, ennuyante et poussiéreuse dans un bouquin, vous pouvez sortir mais vous serez transformée en lapin dans la seconde qui suit.

Donc, j'ai toujours pensé que l'influence des émotions était un des vecteurs les plus importants en magie. Mettez-y vos tripes, vos peurs et vos espoirs, votre colère et votre amour, votre folie -ça devrait pas être trop difficile- ou votre rationnalité, qu'importe. La magie, c'est quelque chose de vivant, ça ne tire pas uniquement son énergie du mana ambiant mais aussi de la qualité de la maîtrise des émotions d'une bonne magicienne.


Matroshka s'approche d'un grand tableau noir et le fait pivoter pour révéler l'autre coté rempli de mystères. Pour celles ayant quelques sorts inscrits dans leur mémoire, elles peuvent reconnaître quelques sorts de projectile élémentaires ou divers sorts de soins mais à chaque fois la fin est manquante.

Qui veut tenter sa chance ?



 
Mirwen

Le Sukra 23 Otalir 1510 à 22h18

 
*** Je hausse les épaules, sourire un peu inquiet, et ma réponse est simple : ***


VRAIMENT imprévisible...
Pas de bêtises, hein !


***
Je vais ensuite m'assoir, à côté de Rhyss, prenant la main de Kaelianne pour la guider à côté de moi.
Puis, discrètement, je prends Maeliss des bras de sa mère, cette dernière se lançant rapidement dans un petit jeu avec mes vêtements.
D'une caresse sur sa main, je tente de rassurer Kaelianne :
***


Allez, courage, c'est un sujet qui devrait t'intéresser.
Je ne te quitte pas.
Tu peux te concentrer sur Matroshka... elle fait un peu peur mais elle est talentueuse.


***
Les paroles étaient uniquement télépathiques, pas question de risquer de se faire griller par une boule de feu trop bien placée...
Ma main se pose sur la joue de Kaelianne.
Allez, regarde-moi.
Tout va bien se passer.
Sourire encourageant.

Me concentrant sur le cours, bien que je ne connaisse rien à cette sphère, je comprends à quoi font référence les symboles au tableau.
Par contre, incapable de deviner qu'il manque la fin, je ne comprends pas ce qui est attendu, et me retourne vers Kaelianne. Il vous faut lancer un sort ?
Elle connaît certainement ça, vu qu'elle sait tout ce qui est dans son livre.
Je lui adresse un large sourire avant de lui murmurer sans que Matroshka me repère:
***


Tu veux y aller ?

***
Clin d'œil.
Je m'attends à un refus, net.
Mais avec un peu de chance...

Non ? ***


Neniel dit :
Nivyan, occupe-toi de faire en sorte que Kaelianne s'en occupe !
Je sais pas ce qu'il faut faire, mais crois-moi, c'est un bon moment.
Elle s'en sortira... peut-être... et puis elle va pas se faire manger si elle arrive pas...

Pas vrai ?


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 14h45

 
***
Elle laisse Mirwen prendre Maeliss mais ça lui fait comme un froid à la poitrine qui la mord sauvagement.
Elle aurait voulu la garder contre elle, pouvoir continuer à se concentrer sur elle.
Le réconfort de Mirwen est comme une goute dans un océan de désespoir.
Invisible.

Un sujet qui l’intéresse ?
Conjuguer le verbe partir d’ici.
Partir d’ici très vite.

C’est pour cette Tydale là qu’on est venue ?
Mirwen est folle.

Le sourire de Mirwen la rend folle.

Elle doit se retenir de lui hurler au visage.
Non, elle ne veut pas y aller.

Méchante Mirwen.
Elle baisse la tête et regarde ses mains qu’elle triture entre elles.
Pas question.
***

Nivyan dit :

Non, merci.
Elle est en pleine crise, moi je fais rien avec une boule de nerf pareil.
C’est assez blâmable de la part de Mirwen de l’emmener là.
Elle l’expose au risque de rencontrer le pervers.
Elle la jette dans une foule d’inconnue.
Avec une hystérique comme prof.

Sincèrement, moi j’appelle ça de la connerie.



***
Pourquoi est-elle là ? Pourquoi est-elle là ? Pourquoi est-elle là ? Pourquoi est-elle là ? Pourquoi est-elle là ? Pourquoi est-elle là ?

Pourquoi y a-t-il autant de monde ? Qui sont ces tydales ? Qu’elles se taisent.
C’est quoi ça ? Cette rousse … lui tourne l’estomac à l’envers.
Qu’elle arrête, qu’elle arrête.
Fermer les oreilles.

Les mains arrêtent de bouger, elle ne bouge plus, le regard dans le vide.
***


Nivyan dit :

Bon ça y est elle est calmée.
Bonne chance pour la récupérer.
Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus fait de crise aussi grave. Génial. Elle est complètement fermée.
Bon comptez plus sur mon aide. Y a plus rien a faire.




Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 17h49

 
*** Soupir léger.
Comment me sortir de ça ? Avec Maeliss dans les bras, je ne peux pas porter Kaelianne jusqu'à la maison.
Je jette un coup d'œil apeuré vers Matroshka. ***


Neniel dit :
J'ai vu "le pervers" tout à l'heure, s'il est encore dans les parages, tu peux peut-être le mettre à contribution.
Pas sûr que Kaelianne apprécie, mais elle est déconnectée... et les absentes ont toujours tord !
Allez, tu peux faire semblant de suivre le cours de la rousse pendant que je m'occupe d'amener ton copain ici...
Espérons qu'il fasse pas le difficile, parce que là y a urgence.

Et Nivyan, y a toujours quelque chose à faire, alors bouge-toi et aide moi !


*** Elle disparait brusquement, sûrement un peu plus loin, pour mieux se faire repérer par Inanna qu'elle appelle télépathiquement : ***


Neniel dit :
Bonjour m'sieur Ereshkigal, on a besoin de toi pour une urgence.
Enfin, quand je dis "on", c'est Mirwen.
Tu sais, c'est ton amie non ?
Alors va l'aider.
Elle était avec Kaelianne en train d'écouter les leçons de cette fol... de la gentille dame Voroshk, et puis Kaelianne a perdu connaissance. Elle a toujours les yeux ouverts, mais elle est totalement out.
Heu... et comme Mirwen a sa fille dans les bras...
Bref, viens vite, je peux t'amener là bas si tu veux.


*** Neniel s'était visiblement réveillée.
À fond dans son rôle, alors que je m'apprêtais à prévenir Matroshka, elle m'envoie une pensée pour me prévenir de l'arrivée imminente d'Inanna ***


Neniel dit :
Je crois que mon argumentaire sur développé a eu raison de lui.
Je te l'envoie tout bientôt.
Enfin...
Je crois !


*** À peine rassurée, je berce doucement Maeliss qui semble prête à dormir, et j'attends sagement des nouvelles d'Inanna... ***


***
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***

 
Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 18h09

 
***
Mon nom est Le Pervers,
Votre dévoué serviteur.
Une armoire à glace.
Mais pour balais.
***

Ça ressemble à une mauvais blague, des mots aussi étranges que ton apparence cher mou.
Mais si l'Anja Mirwen s'imagine que je peux être utile, autant se montrer. Mène moi.

Hum, Mirwen a une fille ? étrange, ça plutôt rapide même.




Rayon de bonheur.

 
Mirwen

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 18h38

 
Neniel dit :
Mais non, mais non...
Et... je parle pas de la fille de Mirwen, mais de celle de Kaelianne.
C'était l'objet de son traumatisme, maintenant elle a peur de tout le monde, sans distinction d'âge.
Enfin bon, toi c'est pire, mais bon.
Mirwen compense en t'appréciant pour deux, pas vrai ?

Allez, c'est par là !


*** Pendant que Neniel guide ce cher Inanna, j'envoie une pensée à Matroshka : ***


Hum... je suis désolée, on va y aller.
Tant bien que mal.
Kaelianne a fait une crise silencieuse. C'est le pire.
Elle est inconsciente, pour peut-être longtemps.
Regarde :


*** Pour illustrer mes propos, je prends la main de Kaelianne, puis la lâche.
Elle retombe sans résistance.
Poupée de chiffons.

Je me lève Maeliss dans les bras, et attends Inanna que je salue d'un signe de tête, préférant converser avec lui par la pensée pour ne pas déranger le cours de la sorcière.
Un sourire triste orne mon visage.

Comme à chacun de nos rencontres ? ***


Contente de te voir Inanna...
Je suis désolée de te demander ton aide, tout d'un coup, j'espère que je ne te dérange pas trop...
En tout cas, maintenant que tu as été durement perturbé par Neniel, j'aimerais te demander un service - que je ne manquerai pas de te rendre si j'en ai l'occasion.
Hum...
Kaelianne a fait une crise, elle est... inconsciente.
Tu pourrais... m'aider à la ramener à la maison, s'il te plaît ?


*** Pas de regard suppliant charmeur pour Inanna.
Je lui fais simplement confiance.
Il peut m'aider.

Maeliss, dans mes bras, ne bouge pas.
Une pensée à Matroshka : ***


Désolée encore...
J'essayerai de revenir te voir, en tant qu'élève un peu plus attentive...
Merci.


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 20h02

 
Merci pour ces précisions. Merci . . .
***
Ça fait toujours plaisir.
Toi, je te voudrais des,
Dents pour le mordre.
***
barbr dit :



Tais toi, veux-tu ?

***
Un très grand sourire, masquer le scepticisme.
Et un salut. Elle brille l'ancienne Mestre Érudite.
***

Aka's hajar.
Content de vous voir aussi. Parfaite promenade pour la famille, les Miettes.

Hum, j'avais aperçu un coté irrationnel de cette liadha, me doutais pas que les autres l'étaient autant.
Que je la porte ? Rien que ça ? faaaciile.
Et avec grand plaisir.
***
Il a toujours rêvé d'être un déménageur.
Hop. Avec la délicatesse qu'on attend,
De lui, il soupèse la grande dame. Dur.
***

Une partie de plaisir, mais . . . c'est pas possible de la réveiller ? je dis ça, je dis rien, c'est juste qu'il me semblait qu'elle était sensible à simulation.
Tout comme y avait de beaux infirmiers.




Rayon de bonheur.

 
Mirwen

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 21h10

 
*** Je rougis très légèrement avant de reprendre contenance et dis : ***


Hé bien... non.
La dernière fois qu'elle était plongée dans cet état, rien ne pouvait la réveiller.
Seul le temps agit.
Je pense...
Elle s'enfuit loin de moi, quand elle fait ça. Là où je ne peux même pas l'atteindre...
Mais nous en parlerons de vive voix une fois dehors, d'accord ?


*** J'aide Inanna à charger Kaelianne sur son dos.
Heureusement, ni trop grosse, ni trop musclée.
Donc pas trop lourde.
Mais quand même : Inanna n'a pas choisi une voie trop physique.

Une fois Kaelianne assez bien installée, je reste à côté d'Inanna pour faire attention à ce qu'elle ne tombe pas, et accompagne ce dernier jusqu'à la maison, n'hésitant à faire des pauses régulièrement pour qu'il puisse se reposer.
Si besoin est.
Mais la maison est très proche.
Juste le temps d'échanger deux trois banalités.
Autant attendre d'être à l'intérieur pour discuter vraiment. ***




***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 24 Otalir 1510 à 23h07

 
La sorcière regarde d'un air contrit le spectacle navrant qui se déroule sous ses yeux. Ses cours sont-ils si chiants que ça lobotomise le peu de public qu'elle a ? Ca a beau être grande à en toucher le plafond, après une question malheureuse sur quelques glyphes en essencialis, ya plus personne dans la cervelle. Elles sont belles les érudites de demain.

Mais le constat est là. Elle voit rappliquer avec de faux espoirs Ereshkigal, non pas pour suivre un cours mais pour aider au déménagement de la débranchée du cerveau. Ca sera pour une autre fois, tant pis. Pauvre Inanna qui charge son colis sur le dos, il ne doit pas être habitué à ça le pauvre. Avec elle, aucun danger qu'elle trimballe une de ses élèves. Sauf si on la paye très cher. Affreusement cher même.


Bref....revenons à nos boules de feu.


Elle se retourne vers son public nombreux pour voir qu'il a fondu comme un porte-monnaie le jour de soldes. Il ne reste plus que Rhyss. La sorcière se souvient d'une bricole qu'elle devait faire pour cette apprentie au caractère Voroshkien qui avait encore du mal à savoir quand l'ouvrir et quand la fermer. Ce n'était plus de l'essencialis que Matatroshka voulait lui apprendre, mais aussi comment se comporter. Elle avait la légitimité nécessaire, elle était passée par là, elle savait ce que c'était.

Elle sortit du fond de la salle un gros paquetage quelle tendit souriante à Rhyss avec à l'intérieur l'équipement de base de toute sorcière débutante. Une tunique arcanique pour garantir un minimum de protection, un chapeau de sorcière, une ceinture serpent et un parchemin de sort que la Voroshk supposait ne pas être au répertoire de son apprentie.


Toute sorcière qui se respecte, commence à ses débuts avec toujours un peu d'équipement. Prenez-en soin et vous verrez déjà les choses différemment. N'oubliez pas de remercier Arc'Rhona Penthésilée qui a fait don des cristaux trouvés sur la mort fouisseuse qui vous a envoyé dans les limbes.

Maintenant, au tableau et complétez les sorts que vous connaissez déjà !



 
Rhyss

Le Luang 25 Otalir 1510 à 15h03

 
Rhyss se contente d'observer.
Comme une passante assise sur un banc qui contemple un manège tourner.
Elle ne s'émerveille pas. Mais ne désenchante pas non plus.
Elle regarde.

La Mestre Erudite Zynia passe.
Rhyss prend note de sa nouvelle supérieure.
Puis c'est au tour de la Voix Inanna Ereshkigal.
Rhyss le salue. Quelque part, il le mérite.
Et enfin, la Nourrice Mirwen, accompagnée d'une certaine Kaelianne Foha, et d'un nourrisson.
Rhyss remarque cette dernière. Elle est animée de quelque chose. Quelque chose qui ne se définit pas.
La Nourrice quant à elle, semble être quelqu'un de bien.
Mirwen les mène à ses côtés. La jeune Tydale murmure.


Hajar.

Et tout ce monde finit par s'en aller.
Aux soins de Foha.
Rhyss les suit du regard.

Lorsqu'elle revient sur la raison de sa venue, celle-ci lui présente un paquetage. Pour le moins conséquent.
Rhyss esquisse un sourire.
Matroshka Voroshk.
Cette Tydale est loin d'être ce que l'on pourrait s'imaginer en tant que Professeur Matriarcale. C'est une personne qui avance dans la vie avec ce qu'elle est, et ce qu'elle ressent. Matroshka semble consumer l'existence. Avec tout le plaisir et les désagréments que cela apporte. C'est d'ailleurs surement à cela que la Voroshk doit sa réputation.

Rhyss hoche de la tête dans un remerciement muet, mais sincère.
Un instant, la Fileuse de Mort se plonge dans le regard de la Voroshk.
Rhyss est consciente, qu'un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, elle devra la remercier.
Puis l'Ensorceleuse se lève.

Une fois au tableau, elle saisit une craie, et termine les schémas runiques.
En silence.
Avec application.


 
Inanna Ereshkigal

Le Luang 25 Otalir 1510 à 15h27

 
***
Il hoche la tête. Le délire !
On débarasse le plancher,
Pas de soucis. Aussitôt dit.
Aussitôt fait. Que bel emploi.
Espérons fort qu'elle dorme,
Au moins jusqu'à la sortie.
Déranger encore les Miettes,
Pas question. Disparu-paru.
***




Rayon de bonheur.

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