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Le Vayang 7 Jangur 1511 à 19h12
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 | Dans un des laboratoires des Miettes du Tableau, bien à l'abri derrière les sombres murs épais, loin du tumulte du monde extérieur, l'apprentie-sorcière attendait patiemment. Une large table au centre de la pièce, les chaises contre le mur du fond, une table parsemée de fioles, de parchemins et de quelques instruments de mesures quelconques. Lentement, Matroshka balayait la pièce du regard, profitant de ce calme bienvenu pour se ressourcer. Depuis le temps qu'elle possédait cette plume de condomignon, depuis le temps qu'elle voulait refaire cette expérience.
Il y avait un peu moins de challenge à première vue puisque l'opération avait déjà été tentée par le passé. Cette fois, la sorcière avait mise sa casquette d'astrologue et avait épluché les astres à la recherche de leur ressentiment sur cette expérience. C'était sa véritable première discussion, sa première mission d'astrologue. Maladroite, inaccoutumée, impatiente, le résultat avait été peu glorieux. Mais au milieu de tous ces babillages, l'astrologue en herbe avait senti une légère pointe d'enthousiasme.
Dans une boite en bois finement décorée reposait la plume de l'animal. Même si elle avait été arrachée à l'animal il y a plus d'un an, elle restait toujours aussi flamboyante et vibrante d'énergie comme si malgré tout ce temps, Matroshka pouvait entendre les coassements de Bill et la violence de ses attaques.
Puissance cachée, agressivité et éternel hein ?
C'est ce que disais ce fameux papier qu'elle avait trouvé un jour, il y a si longtemps. Tant de choses avaient changées depuis. Tant de choses, tout était si différent. L'ancienne némésis pyromane s'était éteinte pour laisser place à une érudite vieillie avant l'heure.
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Le Luang 10 Jangur 1511 à 22h46
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| La porte s'ouvre rapidement, la sorcière apparait à son habitude.
Hajar hajar, dhanya d'être venue, entrez, entrez.
La Voroshk referme la porte derrière Dardron qui pénètre dans le petit laboratoire. La pièce est mal éclairée mais l'essentiel est visible. Une table, une lannë de sécurité et un petit coffret en bois.
Installez-vous.
Matroshka s'assied sur la table en tailleur et se met face à l'artisane.
Alors alors, vous vous souvenez probablement de ma chymériade de flammes que j'avais fait avec Meakith ? Eh bien, je n'ai pas inventé l'eau tiède, le principe est le même. Une plume de condomignon et une lannë de sécurité.
La sorcière se gratte la tête un instant, l'air absorbée.
Faut que je pense à racheter du pain.
Un instant.
Ah oui donc la lannë. Dwen a eu l'idée de...comment il disait déjà celui-là...ah oui, déconstruire la tunique, d'y incorporer la plume et pendant qu'il la reconstruisait, moi j'enchantais pour lier le tout.
Matroshka s'écouta parler un instant.
Oui bon, c'est pas très technique comme vocabulaire mais l'idée est là.
Sourire en coin, oeil pétillant.
Alors, on révolutionne l'enchantement syfarien ou on fait des gaufres liadha ?
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Le Matal 11 Jangur 1511 à 09h45
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| ***Quand elle entendit parler Matroshka de gaufres, sont ventre fît des gargouillis ...
Bon déjà Matroshka, depuis le temps qu'on se connait arrêtes de me vous voyez !
Cela fait des années même si on ne fais pas le travail, l'un n'a jamais été contre l'autre.
Tu as bien faites de parler de gaufres, je sais que tu m'a pas fait venir pour sa mais j'ai pas pu déjeuner, une part de tarte pomme cannelle et un bon thé au citron vert, tu peux pas refuser tout de même !
Elle se demanda comment une telle idée as pu venir un jour dans leur tête de modifier une création originelle mais la proposition de Matroshka est tentant, faire une création nouvelle est un défi pour une artisane et une joie énorme si cela fonctionne !
Bon en pensant à ce que tu me dis, sa n'a rien de bien compliqué sur le coup, sa part d'une certaine logique même.
Quand je fait une création, je prend divers ingrédients que je façonne souvent à part avant de les assembler, cela marche bien pour les armes faite de bois, la couture avec du cuir de loup malfaisant par exemple avec des lanières de cuir simple et un peu de teinture pour rendre joli le tout. Du coup si on part d'une création que je sais faire, le Lannë de sécurité, je pense qu'en séparant les ingrédients de bases qui sont utilisé, en préparant la plume méticuleusement au préalable.
Elle se demanda par contre comment rendre le pouvoir de cette plume fiable sur l'ensemble de la tenue, Matroshka n'en a qu'une, fallait pas faire de boulette, elle n'avais le droit qu'à un seul essai...
Bon faut que je réfléchisse sur comment incorporer la plume, j'ai bien une idée mais je vais y penser pendant le petit déjeuner, tu penses quoi de la couper en deux puis en divers parties que je met sous la tenue, mis un peu partout dedant et le tout recourt par une couche plus fine de cuir pour éviter que les plumes ne s'abime. Un truc dans le genre
Drardon commença à couper une bonne part de tartes qu'elle venait de finir de chauffer et pris sa casserole d'eau qu'elle avait mise à chauffer dans l'atelier, ainsi, comme chez elle, on pouvait parler création en mangeant ... ***
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Le Vayang 14 Jangur 1511 à 14h19
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| ***Drardon commença par regarder le Lannë que Dwen avait fait il y a un petit moment maintenant.
Bien la première fois qu'on lui demandait de détruire une création...
Elle pris donc place non loin de Matroshka qui avait mise bien en évidence la tenue à dématérialiser pour mieux faire la nouvelle création.
Bien bien bien, cela n'est pas bien compliqué, sa sera vite faite de démonter cette tenue, méthode normal ou j'appel des chiens pour qu'ils la découpent hi hi hi.
Bon aller sérieuse cette fois, le plus dur c'est de fabriquer, pas de défaire.
Elle commença à sortir tout son matériel de couture qu'elle gardait dans son atelier chez elle habituellement, des ciseaux pour le cuir, métier à tisser portatifs, bobines de fils, aiguilles de divers tailles...
Au bout d'un petit moment, la zone recherché pour mettre la plume était découverte, restait plus qu'à Matroshka pour la "fixer " ...
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Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 10h49
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| Matroshka regardait par dessus l'épaule de Drardon. Ses mains allaient trop vite pour qu'elle puisse comprendre ce qu'elle faisait. Ca coupait, ça décousait, ça bidouillait, ça bricolait, bref, ça faisait des trucs d'artisans. Elle essayait de retenir, de comprendre comment à partir de simple matières premières on pouvait atteindre de tels résultats. Mais elle se dit que c'était la même chose partout, les parchemins n'étaient que des bouts de papier après tout, les potions, juste une cuisine un peu plus élaborée. La magie les entourait, était présente partout, à chaque instant. C'est ce qui dépassait la matière à l'état brut.
D'une main tremblante, Matroshka déposait la plume au centre de la lannë.
Il ne reste plus qu'à reconstruire.
Pendant ce temps, elle s'occuperait d'enchanter la plume à la lannë pour la lier. Elle espérait que ça suffirait. Tout en se concentrant sur sa tâche, Matroshka gardait à l'esprit ces mots trouvés il y a plus d'un an. Puissance cachée, éternel et agressivité.
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Le Merakih 19 Jangur 1511 à 04h40
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Décomposer le lannë n'avait pas posé beaucoup de problèmes face à l'expertise de la Maîtresse Marchande en matière d'artisanat. La recomposition de l'objet, en y intégrant la plume de Condomignon, était par contre une tâche bien plus ardue.
Construire, créer, c'était aller contre la tendance naturelle des choses à se décomposer...
L'Astrologue ressuscita les gestes qu'elle exécuté une première fois il y a longtemps sur la chymériade, prenant prise sur la Trame, liant la Réalité de la plume à celle du vêtement au fur et à mesure que Drardon recomposait la création... Si on avait dû faire une analogie avec une activité plus matérielle, on aurait pu parler de tissage : ultimement, la plume serait le lannë, et le lannë serait la plume.
Après de longues minutes d'intense concentration qui parurent une éternité, focalisant toutes ses forces sur sa tâche tout en incantant les complexes formules en arkan, la sorcière se relâcha finalement avec un soupir de fatigue qu'elle ne pu retenir tandis que l'artisane venait de finir le dernier point de la création.
Au fur et à mesure, sur le plan de travail devant les deux tydales, les pièces composant le lannë de sécurité, sur lesquelles reposait la plume, avait d'abord commencé par luire d'un étrange éclat bleu nuit, puis de fins filaments éthérés, comme faits de fumée sombre se dressèrent en ondulant progressivement, pour finalement aboutir à une véritable gangue d'ombres aux reflets bleutés dansant autour du lannë...
Le lannë d'ombres était né, et semblait stable.
Les deux tydales, épuisées, pouvaient néanmoins être fières de leur oeuvre.
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Le Merakih 19 Jangur 1511 à 10h08
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| ***Drardon espérait depuis le premier jour où elle était devenu artisane pour ces sœurs à pouvoir un jour faire une création originale, elle pensait plus à un article à base de bois, un matériaux noble, mais ce fut par se nouvel artisanat qu'elle avait commencer à apprendre il y a quelques mois à peine, après le départ de deux équilibriens venue faire des armures pour le Matriarcat.
Wicilaf dit : Drardon, c'est quoi se machin que tu as fait avec celle qui a passé son temps à cramer tout ce qui bouge?
Tu t'y met également? Faudrait en faire plusieurs imagine pour la Beurdin, cette nouvelle armure pourrait faire des jeux de lumières énorme pour des fêtes ambulante hi hi, les équilibriens en prendrai pour leur fête des fous, on dirait des lucioles bleus.
Elle savait que Drardon n'avait jamais faite de toute nouvelle création, elle était à la fois impatiente de voir sa réaction mais avait peur aussi de sa critique...***
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Le Vayang 21 Jangur 1511 à 21h27
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| La fatigue, l'adrénaline, l'angoisse, l'excitation. Ces sensations trop longtemps oubliées, ensevelies sous un tas de retenues policées teintées de craintes faisaient enfin surface. Loin de s'exprimer sur un champ de bataille ou dans un énième affrontement, c'était pour une cause un peu plus noble, un peu plus méritante en accord avec sa nature profonde de fileuse de vie. La création, la découverte, l'éveil.
Le temps s'était figé. A moins qu'il n'ait filé à toute vitesse, Matroshka ne savait plus et s'en fichait pas mal. Absorbée par cet exercice de style et de savoir-faire, elle ne pensait plus, elle laissait libre cours à son instinct, transmutait sa passion et ses émotions en incantations, déversant du mana par navires. L'alchimie de l'artisanat et de l'enchantement fonctionnait, se mélangeait, fusionnait et donnait naissance à un hybride, la petite soeur d'une illustre chymériade de flammes, la lannë d'ombres.
Fatiguée mais remplie du sentiment d'avoir fait, une fois n'est pas coutume, quelque chose de bien. Quelque chose d'utile.
Ce n'était qu'un début. Bientôt les Croûtons seraient la pouponnière de ces nouvelles créations mélangeant les disciplines, les genres et les objectifs. Métamorphosant l'artisanat du Matriarcat, contribuant à son perfectionnement. Renommé dans tout Syfaria par ses artisanes, Matroshka espérait que les Croûtons donneraient une seconde vie, un second souffle aux Petites Mains, à l'Art et que les créations seraient portées par le Fatalisme. Des idées fusaient lors de réunions avec Shyama, l'improbable était possible, l'impossible était à portée de mains. Des échecs se compteraient par dizaines mais les quelques réussites donneront suffisamment de volonté pour continuer. Matroshka l'espérait.
Pas mal.
La sorcière sortait de ses rêveries pour effleurer le tissu. Toujours le même mais ce qui l'entourait troublait la Voroshk. Les résultats étaient inattendus, là aussi improbables. Et c'était ça l'essentiel. C'était le Tableau. Point de coïncidence possible.
Pas mal du tout.
Un sourire gamin part de l'oreille gauche pour aller à celle de droite, les yeux pétillants de malice et de reconnaissance, l'astrologue saute dans les bras de Drardon.
Dhanya, dhanya, dhanya, dhanya, dhanya, dhanya.
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Le Sukra 22 Jangur 1511 à 19h23
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| ***Drardon était surprise de la réaction de Matroshka, elle qui ne l'avait que rarement vue rigoler, elle était radieuse devant le résultat et cela lui allait bien !
Wicilaf dit :C'est à couper le souffle votre truc tout de même mais vous allez l'appeler comment votre truc? Il faut lui donner un nouveau non, cela n'a plus rien à voir avec un Lannë de sécurité ! Un Lannë Condomignien ?
En tout cas Matroshka, cette première création pour moi est un réel plaisir surtout quand on vois le résultat.
Maintenant la prochaine étape, la mettre et tu que tu me dises ce que tu en ressent en la portant, si elle dégage une énergie ou je ne sais quoi de magique.
Ce sera ta prochaine étude hé hé.
Wicilaf dit :D'ailleurs Drardon, à quand une jolie petite tenue qui mettrai mes rondeurs en avant? Pourquoi tu fait toujours des créations pour les autres et jamais pour moi, ta meilleure amie ! ...
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Le Dhiwara 23 Jangur 1511 à 16h04
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| Alors que les deux tydales faisaient les essayages toutes excitées par ce qu'il venait de se réaliser, quelque chose survint. Quelque chose d'imprévu qui remettait en cause beaucoup. Un élément, une partie du processus n'avait pas fonctionné correctement. En théorie, rien ne changeait par rapport à la première expérience conclue il y avait plus d'un an. Mais la pratique réservait souvent son lot de surprises.
Le faciès de Matroshka changea du tout au tout. Comme un réveil brutal après un rêve, un lendemain de soirée trop arrosée ou la fin d'une période de soldes, la Voroshk déjantait. Pas de colère, de la déception. Pas d'abandon, de la détermination. Elle l'aurait sa lannë d'ombres, elle l'aurait. Elles étaient déjà aux Miettes, le Savoir était à portée de main, le Ciel quelques étages plus haut.
D'un sort, elle dissipa toute forme de fatigue, la nuit serait longue et elle ne lâcherait pas le morceau avant d'avoir eu les premiers éléments de réponse. Elle était contrainte par le temps. Elle en avait peu.
Elle retira la lannë et la plia soigneusement.
Partez vous reposer, je vais réfléchir un peu à la question.
Le ton était sans équivoque et n'appelait à aucune forme de réponse. Elle prit sa lannë sous le bras et quitta la salle sans se retourner. Déambulant lentement dans les couloirs, elle vit que le jour était déjà tombé depuis un bout de temps. Il ne restait presque plus personne, quelques érudites en plus des bibliothécaires. Miest'hé était toujours à son poste mais pour l'instant, Matroshka voulait voir ça seule à seule avec les Etoiles.
Elle gravit les marches de l'escalier, l'esprit tellement occupé qu'elle ne fit pas attention aux érudites qui lui adressaient la parole. Dans la salle commune des astrologues, dans un casier, elle sortit un carnet de croquis, des cartes du ciel et une robe doublée d'ouate. La nuit serait longue et glaciale. Seules les plus acharnées des astrologues étaient de sorties. Les plus acharnées et la plus folle.
Le vent était absent mais le froid saisissait toute chose et rester immobile était un défi pour le corps et l'esprit. Foutaises pour la pyromane qui comptait abuser de sa magie pour se tenir chaud.
Alors elle s'installa tranquillement sur une pile de coussins et commença à caler son regard vers le ciel. Elle savait que de foncer de but en blanc était voué à l'échec. On ne questionnait pas les Astres comme on rentrait dans le lard d'un condomignon, même si Matroshka le regrettait un peu. Alors elle se remit à l'écouter avant tout, rouvrir le dialogue, se familiariser avec la présence de l'autre.
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Le Dhiwara 23 Jangur 1511 à 21h39
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| ***Suite à l'essai quasi réussi, elle ne désespérait pas, elle avait déjà fait de la casse lors de ses créations d'artisanats, elle revenait toujours plus déterminé pour réussir et elle en ferait de même pour cette armure pour Matroshka.
Après suggestion de Matroshka, Drardon prise route pour retourner chez elle et se reposer un peu.
Elle se servit une part de tarte aux pommes qu'elle mise à réchauffer avec un soupçon de cannelle avec une bonne tasse de thé au citron vert sauvage qu'elle fît réchauffer sur son poêle à bois tout en enfournant la part de tarte
.
Après cette petite collation elle prise donc route vers son lit pour se remettre de toutes ses émotions...
Malheureusement, elle n'arrivait pas à s'endormir comme elle l'aurait souhaité, elle passa donc un peu de temps dans son atelier pour trouver les patrons originels de la confection d'un Lannë de sécurité, base de la tenue du Lannë d'Ombres pour Matroshka.
Une fois la main mise la dessus, elle les pris pour les lire dans son lit, bien au chaud en espérant trouver où était la faille dans le processus de confection, si elle n'avait pas mal fait une partie de la recette...
Il ne fallait pas se laisser aller, il fallait progresser, chercher, analyser et comprendre pourquoi cela n'avais pas marché, étudier toutes les phases de conception, cela a fonctionné mais pas assez longtemps, comme si la tenue n'arrivait pas à contenir le pouvoir que renferme la Plume de Condomignon qui essai de ressortir...
Après plusieurs heures de recherches en tout genre, Drardon finit par s'endormir...***
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Le Luang 24 Jangur 1511 à 02h35
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Confortablement installée malgré le froid, la Voroshk tentait de faire le vide en elle pour entrer en communi(cati)on avec les Astres.
Les soeurs stellaires scintillaient froidement au loin, reflétant un Tableau d'une grande complexité.
L'Astrologue chercha les motifs... Certains avaient autrefois permis à Orphèle de dénicher la piste à suivre, il devaient bien en être de même aujourd'hui.
La piste à suivre...
... était-ce vraiment la même qu'il fallait emprunter cette fois-ci?
Une petite étoile, dans la constellation de la Tisserande qui était en cet instant à moitié cachée derrière Drajl, attira le regard de l'Astrologue comme un murmure à demi-entendu au milieu d'une foule.
Fouillant dans sa mémoire, Matroshka se rappela de son nom : Rähina, le flocon.
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Toutes les étoiles éclairent les Cieux nocturnes,
Pourtant, unique et irremplaçable est chacune.
Dans la neige se mêlent les flocons, cousins,
Pourtant, aucun n'est semblable à son voisin. | |
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