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Les Croûtons du Tableau

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Sujet lancé par Shyama
Le 16-01-1511 à 17h51
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Posté par Miesht'hé,
Le 04-07-1511 à 22h44
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Shyama

Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 17h51

 
*** Voilà bien un mois que des travaux de construction avaient été entrepris en face de la Bibliothèque de Kryg.

Un chantier mystérieux et imposant, sur un des rares terrains encore libres de la cité.

Oh, bien sûr, il avait également fallu abattre quelques bicoques au passage, pour faire de la place.
Mais après tout, vu l'état des masures qui s'étaient dressées là, c'était finalement un net apport à la salubrité publique.

Il y avait eu de la poussière, de la boue, et des hahanements épuisés d'inaptes déclinants. Les fondations étaient posées.

Peu à peu, les bases d'un bâtiment octogonal en marbre blanc s'étaient élevées.

Une architecte Fileuse de Vie et une Maîtresse d'Ouvrage motivée surveillaient le chantier avec diligence, se relayant pour donner des directives et pour aboyer sur les ouvriers.


Le vacarme qui émanait du chantier mettait visiblement Miesth'é hors d'elle, mais les acharnées de la construction n'en avait visiblement pas cure.

La paire de folles furieuses qui les payaient leur semblait un danger bien plus instable que la Bibliothécaire aux yeux furibonds.


Le deuxième étage monta aussi vite que le premier, puis toute une corporation de graveuses et de carreleurs vint parer les murs de cet étage au moyens d'échafaudages alambiqués, tandis que les autres s'affairaient sur la charpente.

Les murs se couvraient lentement mais sûrement de gravures.


Et, un beau jour, les ouvrières ne vinrent pas, au grand bonheur des érudites de la Bibliothèque.


Enfin, une des commanditaires se décida à se déplacer sur les lieux abandonnés pour rencontrer les deux responsables du chantier.

Et les passantes prirent peur pour l'édifice en construction, qui, pourtant semblait plutôt sensé dans ses bases.

Shyama était là, et cela n'annonçait rien de bon pour l'architecture tydale.....
***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Matroshka Voroshk

Le Sukra 16 Astawir 1511 à 09h58

 
Indi'anadjohns avait toujours été un petit effronté d'explorateur urbain.
Les joies de la reproduction lui avaient toujours paru fatuité (surtout depuis qu'il avait été déclaré Inapte tout jeune), et il lui préférait sans conteste vadrouiller dans les rues de Kryg, grimpant sur les toits pour se moquer silencieusement des Sœurs déambulant loin sous ses pieds, ignorantes de sa présence ; s'infiltrant par les fenêtres laissées imprudemment ouvertes pour dérober des tartes aux pommes ; et surtout, son activité préférée, en visitant les maisons laissées à l'abandon.
Là, il pouvait laisser libre court à son imagination débordante, à l'abri du regard des dédaigneuses et des moralisatrices. Et en profiter pour ramener quelques souvenirs monnayables, à l'occasion.

C'est donc tout naturellement qu'il alla visiter le chantier de cet étrange bâtiment qui s'élevait en face des Miettes du Tableau.

Profitant d'une nuit calme, il s'approcha, selon ses propres termes, "de façon subrogative en tapinant", de la bâtisse octogonale, et n'eût pas trop de difficultés à se glisser derrière les pauvres planches qui servaient de porte au chantier.

Un long couloir en pierre dont les seules aspérités étaient probablement de quoi porter les torches mais c'était la lumière diffuse au bout du passage qui l'intriguait car depuis l'extérieur, le toit semblait opaque avec cette large demi-sphère dorée. Et pourtant…

Singulière surprise que celle de notre explorateur indiscret qui découvrait un patio octogonal, décidemment, s'élevant sur deux étages. Par instinct, il levait les yeux vers la source de cette lumière pour contempler la coupole dévoilant un ciel sans nuages. Tel un miroir sans teint, celui-ci illuminait le cœur de l'édifice, baignant la salle intérieure dans une lumière tamisée nocturne, incitant à davantage d'explorations. Un escalier à double hélice ceinturait le vide pour serpenter depuis le rez-de-chaussée jusqu'au deuxième étage. Indi'anadjohns avait certes beaucoup de défauts mais il était toujours très logique dans ses actes ce qui lui avait permis d'éviter nombre de situations délicates. Trainant doucement, il était persuadé de trouver un accès à un sous-sol, ce qui était commun généralement pour ces bâtiments. Il finit par trouver un autre escalier pour s'enfoncer sous terre. Il y avait par contre beaucoup moins de lumière et il prit soin d'avancer à tâtons, allumant une vieille torche trainant à même le sol. Il ouvrit une lourde porte débouchant sur une salle voûtée. En son centre, une large table en pierre creusée de plusieurs petits sillons sur les cotés se prolongeant sur le sol et disparaissant sous les murs du fond. Sur un des murs, un râtelier et quelques tables laissaient supposer que des outils ou peut-être des armes y seraient entreposés. Et ce ne fut pas l'obscurité qui envahit le cœur du curieux mais une peur sourde et tenace comme si quelque chose n'allait pas, comme si cette salle n'était pas faite uniquement pour faire de la couture. Il pressa le pas pour remonter, sans même faire attention à d'autres salles au sous-sol.

Une fois revenu sous le patio lumineux, il reprit sa découverte des lieux. Dans chacun des cadrans de l'octogone, une salle pourvue de quelques tables et plusieurs malles d'outils fermées à clefs et trop lourdes pour être déplacées. Il compta trois forges, chacune différente, probablement pour forger des pièces différentes ou pour éviter que les futures artisanes se chamaillent pour avoir la place. Ca ressemblait beaucoup à la halle des corporations où il avait déjà eu l'occasion de trainer. Il pouvait presque imaginer le bruit des marteaux et des forges. Les huit salles du rez-de-chaussée étaient bien avancées, il ne devait pas rester beaucoup de travaux encore à faire. Il regrettait presque de n'avoir pas participé au chantier avec d'autres inaptes. Mimant quelques guerrières marchant le buste en avant, il prit l'escalier avec un air impérial, portant une lourde épée imaginaire sur son épaule. Au premier étage, il découvrait plutôt des ateliers, mais là le matériel variait un peu, un métier à tisser dans l'une, des ciseaux à bois dans l'autre, des marteaux, des enclumes, des tenailles. Il commençait à deviner que chaque pièce avait une spécialité, probablement reliée à une forge en particulier.

Sous la lumière complice de la nuit, il continuait à arpenter silencieusement les différentes salles, se demandant bien pourquoi construire une deuxième halle des corporations en face de la bibliothèque. Encore une facétie de ces femelles au pouvoir sûrement.

Enfin, il entama l'ascension du dernier étage encore une fois totalement différent du précédent. Cette fois, il y avait des salles plus spacieuses, une salle commune, peut-être pour se reposer ou manger, une autre dédiée à l'études ou peut-être une sorte de bibliothèque, quelques petits bureaux privés et enfin une salle étrangement vide mais qui offrait une vue sur le ciel d'une rare beauté, même pour un mâle inapte ignare des principes astraux. Revenant enfin sur le couloir circulaire du second étage, il s'allongea à même le sol et observa le dôme translucide doré qui offrait également une vision singulière des Astres et des Lunes. Indi'anadjohns ne sait pas combien de temps il resta à contempler la voûte céleste à travers la structure métallique mais des bruits le tirèrent de sa torpeur.

Nom d'une boule de feu mouillée, c'est une belle nuit pour observer les étoiles.

Prudemment, il risqua un coup d'œil deux étages plus bas, il vit quelqu'un parler toute seule avec une lunette astronomique sous le bras. Sans demander son reste, il détala silencieusement par une fenêtre qui donnait sur un toit voisin. Il garda en mémoire l'image de ce ciel aux teintes dorées.


 
Matroshka Voroshk

Le Merakih 8 Jayar 1511 à 14h55

 
Ambiance

C'est le grand jour, les préparatifs menés par la totalité de la famille Voroshk ont été bon train depuis plusieurs semaines dans le plus grand secret, et enfin, enfin l'aboutissement d'un travail titanesque destiné à divertir les invitées, célébrer la création d’un nouveau lieu d’érudition mais aussi symboliser que malgré le Déclin, le monde a encore de beaux jours devant lui.

Cette inauguration est donc placée sous le signe de l'échange et des arts, l'âme même de la Cariatide des Arts, sa Cariatide. Le printemps arrivant relaie une chaleur nouvelle à la ville isolée dans ses montagnes inhospitalières qui va en s'amplifiant à mesure qu'arrivent les invitées, à mesure que les artistes embauchées pour l’occasion rivalisent de virtuosité sur leurs instruments, cette soirée se veut un souvenir vibrant pour les années à suivre.

Matroshka Voroshk, fille de Chandra Voroshk, des Voroshk d’Utrynia en est convaincue, et outre la réussite d'une entreprise menée conjointement avec une sang-âme (challenge) c'est bien à sa tâche d’hôtesse qu'elle est attachée. Récemment revenue dans la hiérarchie de sa Cariatide, l’apprentie-sorcière sait qu’elle a tout à prouver face aux sceptiques nombreuses, cette soirée est aussi l’occasion de montrer que les choses changent. Que le passé est derrière.
A l'entrée de l’étrange bâtiment, là pour où entrent celles qui se laisseront aller cette nuit aux festivités, Matroshka et Shyama, dans leurs plus beaux atours, accueillent chaque invitée d'un sourire de circonstance et d'une révérence accueillante.

Courbant le dos, fléchissant les genoux et dodelinant de la tête, Matroshka accueille tous celles qui arrivent. Dans sa tête, le programme de la soirée. La télépathie lui assure un suivi précis des festivités. Son double ombrageux, cousine blonde comme les blés, préférant éviter la foule, s’occupait des coulisses avec une poigne d’acier qui aurait fait passer la frigide Lot’hi pour une gentille nourrice. Toute la famille avait été réquisitionnée, cousins et cousines, oncles et tantes, même les neveux, les rejetons, les anciens, il n’y a avait pas eu un tel rassemblement de Voroshk depuis des années et cela donnait lieu, dans le secret des coulisses, à quelques conflits épiques et ridicules.

Loin, très loin des frivolités qui s'annoncent et annoncent une soirée mémorable, quelque part, finalement, pas très loin du flambant neuf bâtiment centre de toutes les attentions, dans un restaurant réquisitionné pour l’occasion, « au rieur sanglier » était en pleine guerre totale. L’Artisan du Déclin tremblerait en voyant les couteaux à viande découper avec célérité, précision et puissance tout ce qui passait à portée de lame. Le fait que certains cuisiniers aient été dans la Cariatide du Fatalisme n’était qu’une coïncidence…Mais revenons quelques heures et quelques jours avant.


Comment ça on a perdu la cargaison de viande de grandermat ?! C'est une blague !

Mais le caravanier devant la brune Voroshk ne semblait pas adepte de la franche rigolade. Elle non plus en ce moment, à deux jours du banquet, se retrouvant sans grandermat. Certes, d'autres viandes pourraient faire l'affaire et personne n'y verrait une différence, surtout que personne ne connaissait le menu. Une belle flamme rougeâtre apparaissait dans les mains de la brune tandis que sortant de nulle part, sa cousine faisait crépiter son bâton d’afflux l’air mauvais. Le caravanier, confrère de son état (ben voyons), avouait finalement, alors qu’Arkana proposait de ranger son bâton magique dans le marchand là où la lumière du jour ne brillait pas qu’il se rappela soudain avoir quelques stocks d’urgence pour les grandes occasions. Et au fur et à mesure qu’Arkana proposait des façons originales de décorer sa chambre avec ses tripes, la ristourne augmentait pour finalement aboutir à un « cadeau de la maison ».

Pendant ce temps-là, le restaurant était fermé. L'argent que le tenancier, un cousin germain au huitième degré par l’oncle de la belle-sœur de tante Nirv, perdait, il le retrouverait bien rapidement avec la publicité que lui assurerait cet évènement et le salaire exorbitant qu'il avait demandé. Arkana s’en fichait, c’était Matroshka qui payait vu qu’elle avait perdu à pierre-feuille-papier-ciseau-double lame. Arkana regardais toutes les minutes la liste d'ingrédients et l'état des stocks. Fruits, légumes, viande, poisson...où il est le vin ?


Tati Narv, il est où le picrate ?

Manque de bol pour la blonde, elle avait récupéré la plus tarée de toutes les Voroshk, et ce n’était pas peu dire… Mais après quelques baffes et strangulations familiales, elle avait par moments des éclairs de lucidité.

On a "perdu" quelques bouteilles. Je suspecte les oncles Raf et Ronfl !

Combien ?

La moitié du Domaine Hatoshal.

Allez en acheter.

Ca fait quand même quatre-cents bouteilles.

Je vais me pendre, je reviens dans cinq minutes.


Humour pathétique, mais la Voroshk avait une bonne excuse. Servir le Domaine plus tard dans le repas était impensable, il ne se marierait pas avec les autres plats, c’est ce que lui avait dit l’oncle Ronfl, le tenancier du rieur sanglier. Au loin, dans les cuisines, il beuglait dans les cuisines, de sa voix tonitruante admonester ses cuisiniers.

Tu fais la cuisine pour ton chien, c'est trop salé, refais tout !

Oui Chef !

Plus fines les tranches crétin, tu nourris pas un barbare Témoin mais des érudites, ça mange pas beaucoup une érudite.

Oui Chef !

Doucement la cuisson du Sekmul, fais revenir les herbes au lieu de bailler à t'en décrocher la mangeoire !

Oui Chef !

Non non non et non ! T'appelles ça al dente toi ? Et ma main dans ta gueule, elle est al dente peut-être ?!

Oui Chef !


**SBAF**

Ca avance ces fraises ?

Oui Chef !

Prends un peu plus de deux-cents bouteilles, si ça suffit pas, on improvisera.


Le poisson pêché le matin-même subissait les assauts des hachoirs de toutes tailles. Le bruit des couteaux contre le bois répugnait la Voroshk, des couteaux, du fer, pas de magie, pffff.

En première ligne, la Matroshka continuait à faire des courbettes et paraître gentille tandis que de son coté, Shyama essayait de ne pas être trop folle. Essayait. Mais les deux étaient sur leur 31. Pour l’occasion, la Voroshk avait ressorti du placard sa vieille chymériade de flammes et sa plus belle collection de bibelots magiques.



 
Shyama

Le Julung 9 Jayar 1511 à 12h22

 
*** Pendant ce temps-là, dans la tête de Shyama... ***

Ambiance (top délire à son paroxysme)
Sitara dit :
Ce soir, Shyama est aux Croûtons !
Elle a allumé toutes les lumières.
Elle a sa robe multicolore, maquillage façon Yloataku volé.
Ce soir, attention, Beurdin danse !

Ce soir, aux Croûtons : évènement !
C’est inauguration !

Shyama, on peut lui envoyer des pensées ce soir, elle s’en fout.
Elle a fait boire sa moue.
Ce soir aux Croûtons,
C’est soirée inauguration. Tata Yoyo ! Chauffe, Arkana !!

Aux Croûtons, ce soir, c’est Inauguration !
Aux Croûtons, ce soir : entrée 15 morions, gratuit pour les filles.
Aux croûtons, ce soir : Ecailles de noosphage, pantalons pattes d’ef’.
Effets pyrotechniques, c’est Matro aux commandes !

Allez Lot’hi, danse, Etlys, danse !
Ambiance top délire à son parxysme.
C’est beau, c’est chaud, c’est Matro !

Top délire méga groove, ambiance top délire à son paroxysme.
C'est beau, c'est chaud, c'est disk’ko.

L'ambiance du sukra soir, elle est aux Croûtons ! Allez danse

Un pied devant l'autre, Drardon !
Ce soir, t'es la Mère des Cieux de la Piste, Akaliara.
Ce soir c'est normal, c'est Soirée Inauguration !



Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Drardon

Le Julung 16 Jayar 1511 à 17h57

 
***Drardon avait bossé toute la journée et bien plus encore et elle entendait la fête d'inauguration des Croûtons et elle n'y était pas alors que Matro ne s'était pas gêné pour y aller elle !

Tant pi si elle râle, Drardon ne voulait pas rater sa pour même 100 000 morions !
Connaissant Beurdin pour ses approvisionnement en vin et bien d'autres trucs qu'elle ne consommait pas, elle se dit que franchement fallait pas louper une telle fête !

Elle sorti donc du laboratoire pour aller boire un petit verre et ainsi participer à l'inauguration des croûtons, elle n'avais pas pu trop aider pour sa réalisation, à peine une poignée de centaine de morions mais bon, même si elle ne fait pas parti de cette nouvelle organisation, elle avait reçu une invitation de Shyama pour la soirée, faudrait être folle ou étrangère pour ne pas y aller !


Bonsoir les filles, ben dis donc, je dois être la dernière à venir ! Tout le Matriarcat doit être rassemblé à ce que je vois, j'ai bien faite de mettre ma plus belle tenue de routière et mes bijoux en cailloux crassou !

Bon y paraît que Beurdin s'occupe du ravitaillement en boisson mais je ne le vois pas, à peine arrivé que vue la chaleur du lieu, je suis entrain de me dessécher sur place !
Faut tuer un Aramethien ici pour boire un verre ou quoi ?


Drardon sentait que la soirée aller être bonne et que demain matin elle devrait se faire une bonne tisane aux plantes des montagnes pour enlever un future mal de tête qui s'annoncera carabiné !***


Mes chroniques à jour

 
Shyama

Le Vayang 17 Jayar 1511 à 23h08

 
*** Shyama, déjà bien shootée au moyen de substances douteuses, sauta allègrement sur le poil de sa blonde collègue, et lui colla sans autre forme de procès une clé enrubannée dans une main et un verre d'alcool indéterminé dans l'autre. Elle paracheva le tout en collant un bisou sur chacune de ses joues avant de disparaître dans la foule. ***

*** Elle réapparut avant que Drardon aie pu se remettre de la tornade colorée et lui lança : ***

Au fait, bienvenue aux Croûtons du Tableau, Blonde Croûtonneuse.
*** Et elle disparut à nouveau, ayant repéré une Voroshk quelconque à titiller. ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Drardon

Le Sukra 18 Jayar 1511 à 18h35

 
***Drardon était le depuis peu que déjà les différents breuvage commençait à lui tourner à la tête.
Le godet que venait de lui donner le pti nuage avait un contenu qui ne ressemblait à rien de se qu'elle avait déjà pu boire dans le passer, même dans les autres factions, et pourtant elle en avait bu des trucs bizarre...


Wicilaf dit :
Mais qu'est-ce que c'est que ta mixture là ! Tu vas pas boire sa tout de même ! C'est un coup à devenir aussi folle que toute les autres de tes sœurs !


Bah sa peut pas me faire de mal, à part peut être à la tête demain matin mais bon, c'est pas tout les jours qu'on faite un truc pareil !

Wicilaf dit :
Ivrogne va !


Shyama avait donné une clé au passage à Drardon et sur cette dernière était indiqué le nom de Quignon, elle ne savait pas quoi en faire de cette dernière ni ce qu'elle ouvrait...

Shyama, j'en fait quoi de ta clé la? Elle ouvre quoi au faite, ta cave de vinasse personnelle?


Mes chroniques à jour

 
Shyama

Le Luang 20 Jayar 1511 à 09h52

 
*** Shyama, arrêtée au passage par Drardon alors qu'elle allait se ravitailler, regarda sa collègue au travers des brumes de son esprit et de l'alcool. Finissant par comprendre la question, elle articula : ***

Un quignon pour des croûtons. Mettre dans la petite bouche de la Verticale Boisée, tourner, découvrir !
*** Afin de renforcer ses paroles, elle désigna tout autour d'elle, puis s'enfuit à nouveau, de l'air de la tydale fière du travail accompli. ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Arkana Voroshk

Le Luang 20 Jayar 1511 à 21h33

 
Soudainement, toutes les bougies semblèrent faiblir et un froid mordant s'insinua dans le coeur des personnes présentes. Au loin, un orage se mit à gronder. Le sol se mit à vibrer, comme si un troupeau d'étranges et lourdes créatures se ruaient sur la salle. Un sifflement aussi lointain que strident n'annonça rien de bon, amplifiant peu à peu, se métamorphosant en bourdonnement sourd et menaçant.

Un corbeau croassa. Comme un ultime avertissement.
Alors, tout s'arrêta. Plus de bruit. Mais plus, non plus, de lumière.
Un éclair déchira le ciel.

Là ! Dans la lumière furtive engendrée par la foudre, une ombre macabre apparut au milieu des invités. Elancée et décharnée, le visage caché par de longs cheveux lisses, les doigts comme des crochets... Ruisselante de sang, habillée de cadavre. Un sourire sadique sur les lèvres et sans trace d'humanité dans les yeux...
Des yeux noirs, noirs... comme la mort.
Enflammés de folie.

Un rire dément.
JE VAIS TOUS VOUS TUERRRR HIHIHIHIHIHIIIIIIIIIIII

Puis tout redevient à la normale, aussi soudainement que l'apocalypse est venue. A la place de l'immonde monstre -digne des plus purs cauchemars d'Anja's- Arkana se dresse là, fringante, dans une étrange et lourde robe étincelante qui semble composée d'os teintés en rouge et argent -le style est sûr, le goût douteux. Les mains croulent sous les bagues pointues, le cou d'Arkana disparaît sous les colliers. Pire que tout, la Voroshk semble affublée d'une cape composée de la peau d'un gambol entier -comme dépecé en une seule fois, nettement- la tête officiant de capuche.

Contente de sa petite entrée, la blonde leva l'index en l'air et une gerbe de lumières dangereuses traversa la salle. Tandis que le projectile multicolore manquait d'éborgner un malheureux convive, Arkana hurlait qu'elle était ivre, que cette fête serait d'anthologie -encore plus de morts que la dernière fois, s'entend- puis entama une chanson paillarde.


C'est le mâle de l'année,
Celuiiii, que la Ruche a sélectionné !
Dix Anja's ? Peuh, en une nuit toutes passées,
C'est çaaaa, quand on est mâle de l'annéeeeeeeeee :
On aime, on aime forniq...


Et de finir sa coupe cul-sec...


 
Drardon

Le Matal 21 Jayar 1511 à 12h57

 
***Drardon en avait les yeux tout gros de l'entrée, fracassante ou presque d'Arkana dans l'enceinte des Croûtons...
L'ambiance était tombé d'un coup sec avant de revenir quand tout le monde a vue Arkana se cacher et relever la tête avec des reste d'alcool et un teint blanc...


Ben alors Arkana, on sais plus boire ou quoi? Tu veux de la tisane plutôt? hi hi hi

Wicilaf dit :
Euh, je sais que tu sais te mettre des sorts magique pour résister justement à des attaques magiques mais fait attention à toi tout de même, tu voudrais pas recevoir un pti sort de Déflagration qui trainerai par la quand même...


Mais quel froussarde je te jure, le risque sa pimente la vie, c'est pas parce que je suis artisane et donc souvent dans un entrepôt à faire différentes réalisation que j'aime pas risquer ma peau en allant à la chasse ou voyager.
Sa fait du bien de prendre des risques, on se sent plus vivante.


Wicilaf dit :
Oui mais en même temps, rester à rien faire chez soit tranquillement sa évite de se faire cramer la bouche, et avec tout ce que tu as bu, sa risque de vite s'enflammer...


Pfff tu comprends vraiment rien à rien toi.
Arkana, Matro, Shyama, ouai enfin tout le monde quoi, j'ai la sur moi une bonne bouteille d'un truc fait maison, qui a pas de nom, à base de Carnine, d'Houmial broyé, le tout filtré avec des feuilles de Parsengier et vieille pendant 3 ans dans de la neige des montagnes Krygienne.

Sa tente quelqu'un? sa nettoie bien la bouche, ou disons que sa crame les caries aussi...


Elle c'est souvenue de la dernière fois qu'elle s'en est servit pour " partir dans un autre monde ", elle avait cru entendre des voies lointaines...***


Mes chroniques à jour

 
Matroshka Voroshk

Le Matal 28 Jayar 1511 à 13h06

 
Matroshka commençait à s'ennuyer à l'entrée, il y avait de moins en moins d'invités qui rentraient. Peut-être parce qu'une bonne partie était déjà à l'intérieur à entamer les petits fours. Sans elle ?? Elle attrapa par le bras une de ses tantes les plus saines d'esprit, ou en tout cas la moins folle de la bande pour la mettre en poste à sa place. Pendant ce temps, Matroshka fonça dans les cuisines suivre l'évolution des stocks de petits fours qui diminuaient à un bon rythme. L'état des alcools étaient encore un peu trop hauts pour l'occasion. Il fallait boire davantage. La Voroshk donna des consignes aux serveurs pour faire couler à flot l'étyhle. L'objectif inavouable était qu'à la fin, tout le monde soit "ivre saoule" comme disait un cousin Voroshk porté sur la boisson.

Elle émergea vers la salle principale où elle serra quelques mains et fit des "coucous" à ses amies proches. Restait encore le gratin de supérieurs, carias et autres mères des cieux qui semblaient bouder l'événement. La ponctualité n'était pas leur fort, Matroshka le savait que certaines étaient lentes à réagir, notamment la frigide et la vieille. Mais bon. L'apprentie sorcière cherchait des yeux sa carias pour lui parler d'une idée saugrenue qui pouvait avoir son importance. Alors que la construction des Croûtons était tout juste achevée, elle avait un autre projet en tête. Mais c'est les étoiles qui lui avaient dit.

Utilisant de magie, elle réussit à attraper quelques petits fours qui trainaient dans un coin pour les gober dans le même mouvement. A moitiée étouffée, elle vérifiait si les guides des lieux faisaient bien visiter l'endroit aux invitées. Pour certaines, ça serait leur deuxième maison.

Avec sa force de moineau, elle tapa dans le dos de Drardon dans le plus pur style des bourrines du fatalisme. Sauf qu'au lieu de décrocher les poumons et d'en rire grassement, la sorcière avait tout juste froissé ses vêtements. Arkana, comme prévu venait de faire irruption et la suite des événements pourrait être intéressante.

Papillonant d'une table à une autre, la Voroshk vérifiait si tout allait correctement et lança le signe aux artistes pour entamer leur "crin crin avec des instruments foireux mais que ça fait quand même un joli son et que c'est parfait pour faire musique d'ambiance".



 
Miesht'hé

Le Merakih 29 Jayar 1511 à 17h26

 
***
Miesht'hé n'était pas surprise de l'invitation. Depuis bien longtemps elle avait fait comprendre aux symbiosées que ses Mémoires n'était pas appropriée aux types de recherches farfelues et potentiellement destructrices auxquelles elles aspiraient...

Aussi, ce soir la, elle était venue discrètement se rendre compte de ce que seraient ces "Croûtons".

Une tante Voroshk l’accueillit a l'entrée. Présage? Elle déambulât dans les pièces sombres ou trop éclairées et a la décoration, pour le moins... originale.

Au détour d'un couloir elle déboucha dans la pièce principale juste au moment de l'entrée d'Arkana. Elle sourit assistant a la peur des invités tout en dégustant quelques canapés. Typique, pensa t'elle. heureusement qu'elle est saoule.

Le verre vide, elle s'approcha du petit groupe de symbiosées pour les féliciter. Ce n'est pas tous les jours que ce genre de chose arrive.
***


Aka's, Liadhas!



 
Matroshka Voroshk

Le Sukra 2 Julantir 1511 à 11h01

 
Le sang de Matroshka ne fit qu'un tour en voyant la terrible bibliothécaire du Matriarcat du Déclin. Elle était la gardienne, inflexible et intransigeante du savoir de sa faction. Une alliée de choix dans les quelques recherches foireuses que la Voroshk avait pu faire depuis quelques années. La sorcière la redoutait autant qu'elle l'admirait car il est certain que le premier zouave à écorner un de ses livres devra faire face à la plus terrible puissance destructrice sur Syfaria. Même l'apprentie-magicienne qui cassait du condomignon au petit déjeuner n'oserait pas se frotter à pareille force de frappe. Le S'sarkh lui même pleurerait sa mère s'il venait à foutre le bazar dans les Miettes du Tableau. Sacrée Miesht'hé.

Miesht'héééééééééééééééé hurla l'astrologue cinglée devant une assistance inquiète de voir autant de Voroshk au même endroit qu'une grande quantité d'alcool.

Se foutant royalement des conventions sociales, Matroshka sauta dans les bras de la Mémoire qui devait regretter sa venue.


Ca faisait si longtemps ! Vous...vous n'avez pas changé d'un poil.

De toute façon, pour ce qu'il lui restait sur le crâne...

Il y avait trop d'acier à mon goût au Matriarcat. Et pas assez de parchemins. Non, pas assez de recherche. M'en fiche du Déclin, c'est pas pour demain. Alors on a le temps de créer, d'inventer, d'expérimenter, de bricoler, de bidouiller et même de faire les boutiques.

Alors voilà les Croûtons. Faire des expériences, mutualiser les talents, les ressources et aussi les risques pour que ce soit plus drôle. Artisanats, dissections, astrologie, botanique et bien plus, c'est une intersection. Un croisement entre la Corporation des artisans et les Miettes. Une inscription dans la Trame.

Elle gueula à travers la pièce, appelant Shyama.

Nuaaaaaaaaaaaaage, ya Miesht'hé ici !

Top discrétion.


 
Shyama

Le Sukra 2 Julantir 1511 à 14h33

 
*** Shyama, qui flottait dans un cocon de brumes issue d'un mélange de chimère, d'alcool et de drogues douteuses, se désespérait de ne pas trouver sa Carias parmi les invitées. Il faut dire que quand on est plus imbibée qu'un baba au rhum, il est difficile de trouver des gens parmi d'autres.
Un hurlement de la douceur d'un furyan la tira de ses réflexions sur l'anesthésie de son cerveau.
Elle se dirigea vers l'endroit d'où on avait crié son nom, plus par réflexe qu'autre chose.
La vision de Miesht'hé, qu'elle ne connaissait qu'entourée des livres des Miettes, l'inquiéta un instant.

Non, elle n'était pas en train de se déchirer la face dans un concert bruyant aux Miettes. Elle n'allait donc pas être l'objet de la colère de Bibliothécaire. Un pain de la Reine des Miettes, ce ne la tentait pas trop....

D'ailleurs, celle-ci n'avait pas les sourcils froncés et l'oeil noir. Donc, tout allait bien, si ce n'était peut-être l'étrange mouvement ondulatoire des murs. ***


'jajar, Maîtresse des Miettes !
Alors, qu'est-ce qu'Elle pense d'ici ?
Il y a une Bibliothèque, aussi. Il nous faudrait une petite Miest'hé. Parce que le Nuage, son système de classement, il paraît qu'on comprend pas. Et après on dit encore qu'elle est folle, et on se plaint. On, il est bizarre d'ailleurs. Le Nuage est sûre que c'est encore un coup des Plutitrons !


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Miesht'hé

Le Luang 4 Julantir 1511 à 22h44

 
*** Aie! Matroshka semblait en forme... ***



Une inscription dans la trame! Comme vous y allez! Évitez d'en faire un cratère, tout de même...

Sinon, comment avancent vos observations?


***
En forme mais lucide. Le Nuage, lui, semblait plus dans les vapes que d'habitude, si cela était possible. ***



Hé bien, la Mémoire pense que c'est une bonne idée, je vous en félicite d'ailleurs et cela m'évitera d'avoir a supporter certaines odeurs de souffre dans mes Miettes.


Un bon système de classement est celui ou vous trouvez vos sources et ou les indésirables ne les trouvent pas...


*** Elle esquissa un sourire. ***



Des plutitrons? En cette saison? C'est étrange. Vous ne cachez pas un équilibrien dans vos geôles, j'espère!

*** Finalement, cette soirée s'annonçait plaisante!

C'est fou ce qu'il fait soif a Kryg! ***



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