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Le Dhiwara 12 Fambir 1512 à 12h58
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 | Et ALAKAZAM !
Nous voici dans la petite auberge de Kryg, fameux lieu de rencontre et d'animation, très important dans cette société psychorigide du Matriarcat, à une heure que l'ont peu qualifier de tardive. Une heure à laquelle tout les petits mouch'tines, en language Nelda, devrait être à la Ruche, dans leur lit, à leur sommeil... Tous ?! Nooon, car un jeune Breton résiste encore et toujours à l'envahisseur ! ... ... Heu attendez, on me dit à l'oreillette que je me trompe d'histoire...
C'est donc un jeune Tydale qui fait le mur, une fois de plus, pour venir boire de tout son saoul à l'auberge.
...'change en... en... eeennn... crrrrapeauuuuuu !
Une étincelle éclate au bout de son doigt... et rien ne se produit...
Deux voyageurs étrangers, sans doute de passage par ici dans ce lieu pour se repaître, se repaissaient plutôt du spectacle donné par le jeune Tydale, étonnés de par leur yeux ronds, des petits tours de passe-passe plus sans effet que visuel.
Fort hein.
Une peau bleuté, des traits de visages fins pour un jeune âge. Ses cheveux blancs sont dans un désordre indémélable d'où quelques tresses font à peine arbitres dans toute cette pagaille.
Il porte des vêtements de tissu à peine plus propre que ses cheveux, d'où un léger fumet s'en dégage d'ailleurs.
La pupille dilaté, le regard baladeur, un petit sourire qui n'en décolle pas... Notre jeune ami est saoul.
Imaginez... une monde où tout est possible ! Si si ! Là où il n'y a pas de contrainte, et vous pouvez y faire tout ce que vous voulez ! Où l'on pourrait tout y goûter ! Vous vous êtes jamais demandé quel goût pouvait avoir un cailloux ?
Clignement des yeux des deux spectateurs, bouches bés... Pas de réaction.
Hé bien je vous en parie 2 Morions que c'est salé !
Hochement de la tête, deal !
Et le petit Tydale s'exclame !
Parie tenu !
Et il ramasse de sous sa chausse une petite caillasse qu'il lèche goulûment en tirant une moue horrible.
Heuuuuurk ! *Crache crache*
...
"Alors ?! Alors ?!" s'écrie les deux comparses !
Ca a bien le goût de sel... Vous voulez goûter...?
Et il leur tend le fameux objet de toute les attentions...
Les deux hommes, à la moue qu'avait fait le jeune Tydale, refusent prestement en agitant les mains devant eux et en refaisant la même grimace !
"On te croit, on te croit !". Et puis il empocha les Morions.
[...]
Quelques heures plus tard, le jeune Tydale à la peau bleu semble greloter, toujours assis au fond de la taverne, son verre à la main...
dit : Hé Psssst ! Ca a vraiment un goût salé ton cailloux ? | |
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Le Dhiwara 12 Fambir 1512 à 23h54
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| Les flocons qui l'accompagnent lorsqu'elle pousse la porte de l'auberge fondent presque instantanément sous l'effet de l'air surchauffé de la salle commune. Tandis qu'elle tape le bout ferré de ses bottes contre le bloc de bois posée à cet effet à proximité de l'entrée, Carrha parcourt la pièce d’un coup d'œil circulaire. Elle est quasiment vide, ce qui la surprend un peu mais l'arrange beaucoup. Le Paradoxe Matriarcal se développe en plein lors des périodes de réjouissance: une phalange de guerrières extrêmement disciplinées se transforme parfois en groupe de femelles avinées sans une once de discernement durant les festivités post-patrouille. Elle est sortie de son repère en quête d'interactions sociales, certes, mais elle ne range pas dans cette catégorie l'esquive de chopes et le combat à main nue.
Assise sur l'un des longs bancs qui flanquent les tables, elle se dévêt de son manteau et commande un bol de la soupe qui achève de s'évaporer dans la marmite suspendue devant le foyer. Un choc sourd la rappelle sur terre alors que, sirotant son vin, elle laisse ses pensées vagabonder. Elle reporte son attention sur l'autre extrémité du plateau où un jeune Mïsh grommelle indistinctement, le front posé sur le bois rêche. De temps à autres, une lueur brillante parcourt sa main, celle qui n’est pas serrée sur son gobelet, pour aller mourir au bout des ses doigts. Carrha ne se rappelle pas avoir lancé des sorts, même d’exercice, sans l’avoir voulu consciemment.
Elle repense à ses propres escapades hors de la Ruche, essentiellement consacrées à entrer clandestinement dans les murs de la Grande Bibliothèque pour étancher sa soif d’apprendre et étudier les sujets dissimulés par les Nourrices. Le Mïsh semble en train d’acquérir un solide entrainement, dans un domaine lui-aussi rarement enseigné à la Ruche. Après tout, peut-être est-il en train de se constituer une résistance aux poisons qui lui sera utile plus tard.
L'esprit de Carrha se perd de nouveau en digressions alors qu'elle observe son compagnon de table semi-comateux.
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Le Luang 13 Fambir 1512 à 01h09
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Et comme la présence du feu qui brûle et réchauffe la peau, la présence d'un congénère intimide et gêne.
C'est bien cela qui le gratte et lui tire d'étranges spasmes du bout de ses doigts, comme pour se gratter la tête, toujours avachie sur la table, comme un boulet trop lourd.
De petites lumières scintillent du bout de ces doigts qui s'agitent, griffant l'air, en cherchant désespérément à frotter quelques cheveux hirsutes, irisés par le regard électrique de sa jeune espionne.
Une main s'agite encore un peu plus, brillante, avant d'agripper sèchement une mèche ! La mèche séchée comme une sèche crépite dans un frottement, mais n'est pas crépu. Frotter, peut être, mais agrippé, pour sûr !
Et elle tire dessus, qui soulève la tête, comme une chaine à son boulet.
Guheuuuuu...
Et extirpe le Mïsh de sa torpeur, qui lui laisse une bouche entre ouverte, d'où s'échappe quelques fumées.
Est-ce que vous m'avez appelé ?
De petits yeux embrumés, une bouche pâteuse, des traits fatigués; Enchanté, t'as d'beau yeux du sais.
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Le Luang 13 Fambir 1512 à 02h30
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| Intriguée, sa cuillère de soupe à mi-chemin de la bouche, Carrha contemple la ré-émergence du Mïsh qui se tire de son hébétude comme s'il était son propre marionnettiste. La manœuvre est singulièrement fascinante, il faut l'avouer, mais elle possède également quelques désagréables points communs avec la sortie de terre d'un mort-vivant, en particulier l'haleine du protagoniste principal et sa propension à fixer un point différent avec chaque œil.
La jeune tydale tente de dompter son regard qui semble vouloir revenir sans cesse à la magnifique texture de bois incrustée dans la peau du front du Mïsh. Elle se concentre sur sa cuillère, avale sa soupe et essaie de répondre à la question posée. Elle est ambigüe, Carrha n'aime pas l'ambiguïté, elle tente donc d'être exhaustive.
Si vous me demandez si j'ai prononcé votre nom à haute voix, la réponse est non, pour la bonne raison que je ne le connais pas. Si la question est plutôt de savoir si je vous ai invoqué, la réponse est négative également. Je fais en général un bien meilleur travail que ça.
Une nouvelle cuillère de soupe. Elle cherche à discerner ce qu'il peut se passer dans la tête de son interlocuteur, derrière ses yeux vitreux.
Mais autant essayer de composer un thème astral par gros temps.
Elle pointe de son ustensile les mains du tydale.
Vous vous destinez à devenir Arcaniste, Mïsh?
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Le Merakih 15 Fambir 1512 à 02h11
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| Et puis éclate un grand sourire sur le visage du jeune mâle !
Invoqué...? Invoqué ? Invoqué ! ...Mais si bien sûr que vous m'avez invoquez !
Son regard s'aperçoit de celui de la jeune femelle, déstabilisée par quelque chose sur son front.
Un reflex vient frotter celui ci du bout de sa manche, sans rien perdre de son exclamation !
Mais oui, bien sur ! Je suis le plus grand illusioniste de la région ! ...Si si !...
dit :Hum. | |
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Le Merakih 15 Fambir 1512 à 06h30
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| Carrha croit sur parole le jeune Mïsh quand il se qualifie de grand illusionniste. Il y a sans doute à son propos quelque chose de plus qu'il n'y paraît, sans quoi il ne serait pas parvenu à un âge si avancé au sein de l'environnement destructeur de la Ruche. Elle espère simplement que son secret n'est pas d'être trop mou pour pouvoir être écrasé, ce qui rendrait sa personnalité assez peu intéressante.
Il y a plus de dix ans que personne ne lui a demandé de "goûter son caillou". Elle se demande si elle doit être flattée ou dégoûtée et dans le doute se résigne à ne rien éprouver de particulier à ce sujet. La question sur la magie lui paraît receler moins de pièges sémantiques Elle boit le reste de son vin, essuie précautionneusement ses lèvres avec son index et hoche lentement la tête.
Cela fait partie des choses que je connais, en effet. Laissez-moi vous montrer.
Abandonnant vaisselle sale et soupe figée, elle quitte sa chaise pour venir s'installer près de l'autoproclamé Illusionniste. Une fois les plis de sa robe lissés, elle tend sa main et en appose la paume sur le front du Mïsh. Elle se concentre alors sur le Flux et ses connaissance anatomiques afin d'envoyer l'énergie magique accumulée en elle défaire les toxines, réparer les tissus, purger les humeurs. Le faire sur autrui est un peu plus délicat que sur elle-même mais, si chaque Poussiéreux possède son tempérament et son caractère propres , à un niveau purement organique tout le monde se ressemble finalement beaucoup.
En quelques minutes, le corps du jeune Tydale est net comme s'il n'avait pas absorbé une goutte d'alcool depuis deux jours. Carrha pense qu'on pourrait probablement entendre le couinement caractéristique de la verrerie propre si on passait un doigt le long de la paroi de son œsophage. Elle espère qu'il ne lui en voudra pas de ce dégrisement instantané; à défaut de lui faire plaisir, la démonstration aura certainement eu l'effet escompté.
Je vous conseille d'apprendre à réaliser ce petit tour vous-même si vous tenez à persister dans la voie de l'éthylisme. Vous vous épargnerez beaucoup de désagréments matinaux.
Elle fait signe au serveur. Ce dernier, les yeux rougis par la fatigue, hoche mollement la tête lorsqu'elle commande deux gobelets d'alcool fort et deux des pâtisseries feuilletées dont l'auberge a fait sa spécialité.
Alors Mïsh, avez-vous un nom ou ne voyagez-vous que sous le couvert de votre titre de Grand Magicien Régional?
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Le Matal 28 Fambir 1512 à 18h48
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| Après la volée de question, Carrha reste un instant fascinée par l'expression peinte sur les traits de Jevalakiléki, qu'elle a envie de qualifier sans savoir pourquoi d'à la fois bête et carnassière. Pour se donner une contenance, elle joint ses mains sous son menton, index tendus.
Puis un réponse vitriolée lui vient en tête et elle la retient à grand peine. "Appelez-moi Liadha pour commencer". Même chez quelqu'un de farouchement allergique au décorum et aux traditions, le respect aveugle de la hiérarchie a tendance à devenir un fâcheux réflexe.
Je m'appelle Carrha. Votre entraînement comportera deux étapes. D'abord, j'aimerais voir de quoi vous êtes capables à jeun. Ensuite, en fonction de ce que j'aurai constaté, je déciderai des exercices et des leçons théoriques à vous donner.
Ça, c'est la version idyllique. Elle se doute que rien ne saurait être si simple. Le peu de cours qu'elle a offert à ses Sœurs, principalement en langues étrangères, lui a appris une chose: une personne normale a bien de la peine à garder sa concentration plus d'une demie heure. À voir le Mïsh suivre des yeux le serveur, le mouvement des tresses de son interlocutrices tandis qu'elle parle et ses propres doigts qui tambourinent sur le dessus de la table, Carrha n'a pas besoin d'un don de précognition pour voir s'accumuler des difficultés dans un proche avenir.
Vous connaissez sans doute l'exercice qui consiste à créer de petites particules lumineuse et les diriger dans l'espace. Seriez-vous capable de m'en faire une démonstration?
Pour encourager son étudiant - elle aura besoin de temps pour s'habituer à l'appeler ainsi - elle lance elle-même le sort. Tandis qu'elle trace en l'air quelques glyphes, de petites sphères brillantes se détachent lentement du halo lumineux qui enveloppe sa main et se placent en orbite autour de son verre. Les facettes du cristal renvoient des reflets bleutés sur les murs, les tentures et le visage du Mïsh, ce qui n'améliore pas son teint naturel.
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Le Matal 28 Fambir 1512 à 20h58
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| Hé bien, hé bien, quel mal peut il y avoir à avoir l'air carnassier et bête à la fois ? Sans nul doute aucun, mais il semble bien que cela dérange son interlocutrice à son atitude interrogative.
Hé bien mal s'en faut, le Mish bleu devient son apprenti ! Une dose de grande gueule, un zeste d'illusion et une bonne conversation, sans oublier les 14 verres de liqueur, voila ce qu'y lui en coûta.
dit :Que d'la chance...
Et le large sourire ne quitte plus ses fines lèvres gercées, d'un teint bleu foncé par rapport au reste de la bouille qui trépide de tic et d'autres spasmes joyeux.
Et il lâche de sa voix peu forte;
Heureux de te servir Carrha.
Et attention au dégât !
Voila qu'une langue, si agitée qu'elle doit être prise entre les dents, dont le bout sort du coin de la bouche, se met à rougir.
Les deux mains en l'air, les petits doigts qui gigotent, le regard perçant ! Quel instant de concentration !
Je te l'ai dis; c'est moi le plus grand illusionniste de la région !
Des étincelles apparaissent à peine des ongles, puis comme un briquet, de la lumière bleu clair brille enfin.
Elle éclaire un peu plus le visage du jeune mâle au nom bien compliqué, alors qu'il écarquille un peu plus les yeux.
La lumière brûle comme un petit feu dont la fumé serait de fines particules blanches qui s'échapperaient par le haut.
Il pointe alors très lentement le verre où luit déjà le sort de Carrha. Et aussi lentement que son geste, le petit feu bleu se déplace vers celui ci.
Mais soudain, en chemin, la boule lumineuse éclate comme un feu d'artifice dans un son de clochette à fée !
Haaa zut !
Et le voici repartit à rallumer son "briquet", l'air soucieux de réussir... | |
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Le Matal 6 Marigar 1512 à 21h53
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| Le Mïsh n'est pas mauvais à proprement parler. Ses traits crispés trahissent cependant une approche inefficace de la domestication des flux, trop impérative, comme si un forgeron tentait de fabriquer des fers en tordant le métal brûlant à mains nues.
Elle l’interrompt d'une main sur l'épaule
Non, vous vous y prenez mal.
Trop sèche. Elle reprend d'un ton plus doux:
Je vois que vous sentez l'énergie, la mana et que vous êtes capable de la manipuler. C'est un excellent prérequis. Vous êtes par contre trop dirigiste. Les Nemens reprochent à certain aspects de notre Sorcellerie, comme l’Exécution, de tordre la réalité sans ménagement. Ils n'ont pas tout à fait tort, notre façon de faire s'apparente à du domptage. Il y a néanmoins plusieurs façon de dompter une bête, la moins efficace étant ce que vous faites pour l'instant, soit la frapper jusqu'à ce qu'elle se soumette.
Elle fait de nouveau apparaître quelques globes lumineux, certains bleus comme les précédents, d'autre verts et orangés. Elle en entoure un de sa main, délicatement, comme si elle tentait d'emprisonner une bulle de savon.
Imaginez que la mana est un être dont vous voulez obtenir quelque chose, par la persuasion, la séduction plus que par la force. Caressez cette énergie comme vous caresseriez une...
Un peu jeune peut-être pour ce genre de comparaison.
...Disons un chat.
Elle l'observe attentivement.
Vous comprenez?
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Le Dhiwara 11 Marigar 1512 à 01h40
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...
"Woaaaaaa !" C'est un petit peu ce que diraient ses yeux s'ils pouvaient parler. Il dévore bêtement les paroles de la jeune femelle. Autant dire que c'était assé fou qu'elle puisse lui soutirer autant d'énergie à rester concentrer, pour une fois...
Il clame son extase devant les lueurs de différentes couleurs par de vague"hmm, hooo, hiii, qu'elle est grosse ! La belle bleuuue !"
Bref, un vrai porno de la magie.
Retour à la pratique, le voici qui coince sa langue de l'autre côté de la bouche. Il agite les doigts, et son regard se plisse de nouveau.
Ca crépite, ca boue de mana... Les perles de sueurs commencent à apparaitre sur sa peau fine et bleue.
Caresser le minou... Caresser le minou...
Ha bah oui ! Tant qu'on y est, on y reste ! Et je ne vous ferais pas remarquer qui qu'à commencer la première...
Et par un claquement de doigts, les lumières s'allument comme des bougies.
Le jeune mâle se détend. On sent l'assurance dans son regard du travail accompli. Malgré tout ca crépite toujours.
Et envole toi !
Murmure t il à son propre sort...
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Le Matal 27 Marigar 1512 à 18h04
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La lumière magique tend à lui obéir. Ainsi il reproduit à petit pas la démonstration de sa maîtresse.
Après plusieurs longues et laborieuses dizaines de minutes, le jeune mâle laisse là sa magie, et vient à se gratter le menton sur un air des plus sérieux.
Je comprend mieux. Si l'entropie se tire du chaos, elle penche naturellement vers la dissipation. La tendance de l'univers à évoluée vers l'état de désordre croissant. Le principe d'entropie est directement lié à la flèche du temps, une conséquence de l'expansion de l'univers. Ainsi, la goute d'encre se disperse dans le verre d'eau, la fumé ne revient pas dans la pipe.
Mais... que se passerait il si la force gravitationnelle contre-balance la force de l'expansion ?
Ainsi, si l'énergie du vide quantique, soit le chaos, s'avère trop faible, nous passerions dans une phase de... contraction ! Que deviendrait le temps ? ...
Il venait de sortir son dialogue comme un autiste matheux. Mais maintenant, il rivait ses yeux sur Carrah, interrogatifs.
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