*** Ils étaient nus tous les deux. Elle n'avait jamais vu que son corps, jamais un autre, et elle était agréablement surprise.
Il était comme elle le souhaitait. Son sourire la poussait à continuer sans crainte. ***
Je suis prête oui Helenith.
*** Farouche. Elle était farouche. Elle avançait ses deux mains vers le visage de celui qui allait lui permettre, peut être dans la douleur, d'accomplir son devoir envers son peuple.
Un moment de silence, puis le mâle prit ses deux mains dans le creux des siennes, plus grandes, plus fermes.
Il lui sourit, mais ses yeux étaient les yeux de celui qui était habitué à cette scène.
Soudain, sans brusquerie, il prit Azzelath dans ses bras et enfouit son visage dans le creux de son cou. Elle pouvait sentir la chaude respiration de son souffle caresser sa peau.
Elle fut prise de frissons et se sentit perdre pieds.
Elle décida donc de s'allonger en l'emportant avec elle dans sa chute gracieuse vers les innombrables coussins qui recouvraient le sol.
Helenith continuait à explorer son corps, chaque recoin. Quant à Azzelath, elle n'avait pas besoin de faire autre chose que de se laisser faire. Il descendit le long de son ventre, atteignit le nombril puis remonta vers ses deux seins, fabuleusement bien dessinés. Leur extrêmité, rose, charnue et en plein désir réclamait un mouvement qu'elle n'aurait pu décrire.
Le mâle sut très bien s'y prendre. Assez pour laisser échapper à Azzelath des râles de plaisir.
Après ces longs préliminaires, il déposa un baiser sur les lèvres d'Azzelath et la fixa. ***
Je pense que tu es prête. Je le sais, c'est une conviction.
*** Comme il était fier ! Comme il savait bien s'y prendre. Pourtant, vint le moment tant redouté. Azzelath sentit le sexe d'Helenith en turgescence se glisser doucement entre ses deux jambes à peine écartées pour le laisser passer.
Elle sentait qu'elle avait besoin de lui en elle, pourtant elle tremblait de peur.
Helenith se frottait contre elle dans un mouvement qui intimait bien sa prochaine action.
Elle cabra son corps dans l'espoir de ne pas trop souffrir.
Puis, ce qui devait arriver arriva. Il était en elle et il s'engouffrait petit à petit, inexorablement.
Au départ, elle ne l'avait pas tout de suite senti. Puis, au contact de son vagin trop sensible caractéristique de sa race, Azzelath retint des cris.
Aka's ! Que ça fait mal se dit-elle ! Mais le mouvement continuel de va et vient ne s'arrêtait pas, bien au contraire.
Le sexe d'Helenith arriva enfin au plus profond d'elle-même. En elle, elle sentit le déchirement de quelque chose, et hurla un court instant.
Elle se sentit mal, très mal, mais ne voulait pas en finir maintenant. L'excitation du mâle se joignant à la sienne la poussait à continuer l'acte en lui-même, tandis que le mal qui grandissait dans son intimité lui arrachait des cris de plus en plus fréquents.
Elle savait qu'elle allait souffrir, elle se promit donc de ne pas pleurer.
Un aller, un soupir, un retour, un cri. C'était le prix à payer pour son devoir.
Mais pourtant, que le S'sarkh lui-même en soit témoin, elle avait si mal, tellement mal !
Elle se sentait déchirée, brûlée, coupée de l'intérieur par milles dagues acérées.
Alors, elle entreprit de se projeter contre le corps de celui qui lui permetrrait d'enfanter. Mauvaise idée. Le simple mouvement de quasi empalement failli lui faire perdre conscience tant elle eu du mal à réprimer ses hurlements.
Elle reprit conscience du mâle. Il haletait littéralement et lui demandait s'il le faisait bien.
Qu'allait-elle répondre? Elle avait mal, mais elle savait que cela allait être son dû. Elle répondit alors qu'il le faisait très bien.
L'excitation grandissante les conduisit à se rouler de tous côtés de la pièce. Comme les deux premiers tydales de la cration, Azzelath se dit que chaque femelle était passée par là.
Elle ne retenait plus rien: ni le plaisir qu'il lui procurait, ni la sensation de brûlure qui lui arrachait désormais des sanglots.
Puis vint le moment final. Le mouvement s'accélèra, les bouches se plaquèrent l'une sur l'autre et Helenith se libéra de toutes ses pulsions en Azzelath.
...........
Elle était blottie contre lui, transie, courbaturée, mais heureuse que ce moment soit enfin terminé.
Elle tenta de se relever, y parvint grâce au mâle qui se levait en même temps qu'elle. Elle l'embrassa une dernière fois et lui fit la promesse qu'il était très certainement le meilleur mâle qu'elle pourrait jamais choisir.
Il n'exprima qu'un rictus. Un sourire en coin attestant de la chose bien faite. Ses yeux brûlaient d'une lueur de fierté.
Même si Azzelath ne l'avait pas regardé, elle aurait su la réaction qu'elle aurait provoquée chez lui.
Elle se détourna et lui aussi, puis elle sortit de cette petite pièce qui restera à jamais dans sa mémoire. Elle sortit en tremblant, en ayant mal.
Au moins n'avait-elle pas saignée, mais qu'est-ce qu'elle souffrait... ***