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La Ruche

La Salle des Unions

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Sujet lancé par Etlys Choelanthys
Le 08-02-1508 à 12h20
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Posté par Membre du personnel des Ruches,
Le 20-07-1509 à 19h34
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Etlys Choelanthys

Le Vayang 8 Fambir 1508 à 12h20

 
********************* Entrée des Anja's **********************

Une nourrice et une guérisseuse accompagnent toujours l'Anja pour son Union.

Les trois tydales pénètrent dans une petite pièce pourvue en tout de trois chaises et d'une étagère, sans fenêtres ni décorations.

Une porte est découpée dans une cloison de bois finement ouvragée qui permet de voir à l'intérieur de la Salle des Unions. C'est par cette porte que l'Anja y entrera, tandis que la nourrice et la guérisseuse veilleront à ce que l'Union se passe bien en restant de ce coté du moucharabieh.

********************** Entrée des Mâles ************************

Une maîtresse du Harem accompagne toujours le mâle pour son Union.

La pièce ressemble en tout point à l'entrée des Anja's mais elle est placée exactement de l'autre coté de la Salle des Unions. La porte qui permet d'y entrer fait face à celle par laquelle entrera l'Anja.

*********************** Salle des Unions *************************

La Salle proprement dite n'est pas meublée et n'a aucune fenêtre. De ce coté-ci du moucharabieh, il est impossible de distinguer les entrées. Une lumière tamisée créée par quelques lampes à huile y fait régner une pénombre douce.

Des tapis recouvrent le sol de la salle mais ils sont eux-mêmes recouverts par un monceau de coussins de toutes formes et de toutes tailles.


 
Azzelath

Le Dhiwara 10 Fambir 1508 à 17h14

 
*** Azzelath avait suivi la tydale jusque dans le quartier des Anja's. Là bas, elle avait pu se restaurer un peu et se prélasser dans un bain agréablement chaud. Encore détendue, c'était avec regret qu'elle avait quitté cette merveilleuse salle pour se retrouver près de la salle des Unions.
Au cours de son chemin pour l'atteindre, une guérisseuse et une nourrice l'avaient rejoint.
Elle appercevait la petite salle, couverte de tapisseries, de coussins multicolores...
Ne sachant que faire pour la suite, elle attendit patiemment que quelqu'un prenne les choses en main. ***


 
Etlys Choelanthys

Le Sukra 1 Marigar 1508 à 10h59

 
*** La nourrice déshabilla Azzelath sans un mot, veillant par ses gestes doux et assurés à conserver détendus les muscles de l'Anja.

La soignante qui les accompagnaient se contenta d'un rapide examen visuel, puisque l'usage de drogues n'était pas requis.

Puis la nourrice ouvrit la petite porte qui donnait sur la salle de l'Union proprement dite, et fit signe à Azzelath de s'y avancer. La porte se referma sur elle.

La tydale se trouvait maintenant dans la semi-obscurité de la petite pièce sans fenêtre, nue. Moins d'une minute plus tard, la porte d'en face s'ouvrit sur le jeune et svelte Helenith, aussi déshabillé qu'elle l'était.

Sûr de lui et arborant un sourire rassurant, il s'approcha. ***


Hajar, Anja Azzelath... C'est un honneur d'avoir été choisi. Etes-vous prête ?

 
Azzelath

Le Sukra 1 Marigar 1508 à 13h12

 
*** Ils étaient nus tous les deux. Elle n'avait jamais vu que son corps, jamais un autre, et elle était agréablement surprise.
Il était comme elle le souhaitait. Son sourire la poussait à continuer sans crainte. ***


Je suis prête oui Helenith.

*** Farouche. Elle était farouche. Elle avançait ses deux mains vers le visage de celui qui allait lui permettre, peut être dans la douleur, d'accomplir son devoir envers son peuple.

Un moment de silence, puis le mâle prit ses deux mains dans le creux des siennes, plus grandes, plus fermes.
Il lui sourit, mais ses yeux étaient les yeux de celui qui était habitué à cette scène.
Soudain, sans brusquerie, il prit Azzelath dans ses bras et enfouit son visage dans le creux de son cou. Elle pouvait sentir la chaude respiration de son souffle caresser sa peau.
Elle fut prise de frissons et se sentit perdre pieds.
Elle décida donc de s'allonger en l'emportant avec elle dans sa chute gracieuse vers les innombrables coussins qui recouvraient le sol.
Helenith continuait à explorer son corps, chaque recoin. Quant à Azzelath, elle n'avait pas besoin de faire autre chose que de se laisser faire. Il descendit le long de son ventre, atteignit le nombril puis remonta vers ses deux seins, fabuleusement bien dessinés. Leur extrêmité, rose, charnue et en plein désir réclamait un mouvement qu'elle n'aurait pu décrire.
Le mâle sut très bien s'y prendre. Assez pour laisser échapper à Azzelath des râles de plaisir.

Après ces longs préliminaires, il déposa un baiser sur les lèvres d'Azzelath et la fixa. ***


Je pense que tu es prête. Je le sais, c'est une conviction.

*** Comme il était fier ! Comme il savait bien s'y prendre. Pourtant, vint le moment tant redouté. Azzelath sentit le sexe d'Helenith en turgescence se glisser doucement entre ses deux jambes à peine écartées pour le laisser passer.
Elle sentait qu'elle avait besoin de lui en elle, pourtant elle tremblait de peur.
Helenith se frottait contre elle dans un mouvement qui intimait bien sa prochaine action.
Elle cabra son corps dans l'espoir de ne pas trop souffrir.
Puis, ce qui devait arriver arriva. Il était en elle et il s'engouffrait petit à petit, inexorablement.
Au départ, elle ne l'avait pas tout de suite senti. Puis, au contact de son vagin trop sensible caractéristique de sa race, Azzelath retint des cris.
Aka's ! Que ça fait mal se dit-elle ! Mais le mouvement continuel de va et vient ne s'arrêtait pas, bien au contraire.
Le sexe d'Helenith arriva enfin au plus profond d'elle-même. En elle, elle sentit le déchirement de quelque chose, et hurla un court instant.
Elle se sentit mal, très mal, mais ne voulait pas en finir maintenant. L'excitation du mâle se joignant à la sienne la poussait à continuer l'acte en lui-même, tandis que le mal qui grandissait dans son intimité lui arrachait des cris de plus en plus fréquents.
Elle savait qu'elle allait souffrir, elle se promit donc de ne pas pleurer.
Un aller, un soupir, un retour, un cri. C'était le prix à payer pour son devoir.
Mais pourtant, que le S'sarkh lui-même en soit témoin, elle avait si mal, tellement mal !
Elle se sentait déchirée, brûlée, coupée de l'intérieur par milles dagues acérées.
Alors, elle entreprit de se projeter contre le corps de celui qui lui permetrrait d'enfanter. Mauvaise idée. Le simple mouvement de quasi empalement failli lui faire perdre conscience tant elle eu du mal à réprimer ses hurlements.
Elle reprit conscience du mâle. Il haletait littéralement et lui demandait s'il le faisait bien.
Qu'allait-elle répondre? Elle avait mal, mais elle savait que cela allait être son dû. Elle répondit alors qu'il le faisait très bien.

L'excitation grandissante les conduisit à se rouler de tous côtés de la pièce. Comme les deux premiers tydales de la cration, Azzelath se dit que chaque femelle était passée par là.
Elle ne retenait plus rien: ni le plaisir qu'il lui procurait, ni la sensation de brûlure qui lui arrachait désormais des sanglots.

Puis vint le moment final. Le mouvement s'accélèra, les bouches se plaquèrent l'une sur l'autre et Helenith se libéra de toutes ses pulsions en Azzelath.

...........

Elle était blottie contre lui, transie, courbaturée, mais heureuse que ce moment soit enfin terminé.
Elle tenta de se relever, y parvint grâce au mâle qui se levait en même temps qu'elle. Elle l'embrassa une dernière fois et lui fit la promesse qu'il était très certainement le meilleur mâle qu'elle pourrait jamais choisir.

Il n'exprima qu'un rictus. Un sourire en coin attestant de la chose bien faite. Ses yeux brûlaient d'une lueur de fierté.
Même si Azzelath ne l'avait pas regardé, elle aurait su la réaction qu'elle aurait provoquée chez lui.

Elle se détourna et lui aussi, puis elle sortit de cette petite pièce qui restera à jamais dans sa mémoire. Elle sortit en tremblant, en ayant mal.

Au moins n'avait-elle pas saignée, mais qu'est-ce qu'elle souffrait... ***


 
Etlys Choelanthys

Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 09h14

 
*** Les deux bras accueillant de la nourrice vinrent entourer Azzelath, la soutenir, la porter presque jusqu'à la chaise où elle l'assit.

Celle-ci était recouverte d'une fourrure chaude agréable à l'Anja fatiguée et tremblante, que la nourrice déploya sur ses épaules tandis que la soignante lui tendait un gobelet plein d'une substance verdâtre qu'elle la força à boire jusqu'au bout. ***


Allez, un petit effort... Cela fera passer la douleur. Si, si, c'est important... Il en reste encore un peu... Voilà, c'est bien !

*** La nourrice récupéra le gobelet vide, laissant la soignante examiner rapidement l'état de la jeune tydale. Elle eut un sourire bref. ***


Cet Helenith est vraiment un bon reproducteur... Pas de blessures, une semence bien déposée... Tout à l'air de se dérouler parfaitement. Mais nous verrons cela avec certitude dans quelques jours...

*** Les paroles de la soignante semblaient parvenir comme à travers du coton jusqu'à Azzelath. La mixture commençait à faire effet.

La nourrice aida l'Anja à se relever et la conduisit dans une pièce toute proche, à peine un couloir à traverser, pour l'allonger dans un lit chaud.

La vision d'Azzelath se brouillait, son corps s'engourdissait, la douleur se faisait sourde. La voix de la nourrice lui parvint une dernière fois. ***


Vous pouvez rester là autant que vous voudrez. Mais dans trois jours, vous devrez revenir. Nous saurons alors si vous êtes Karna.

*** Puis la porte se referma sur le silence du dortoir des Anja's. ***


 
Darnelle Oranee

Le Dhiwara 19 Julantir 1509 à 15h31

 
*** Darnelle arrivait dans le petit réduit sombre, éclairé par les lampes de la pièce voisine. Elle était précédée par deux tylades plus agées qui lui murmuraient des paroles appaisantes. Mais malgré ça la jeune Anja était tendue. Elle s'y était longuement préparée mais restait inquiète du résultat.
La nourrice lui tenait la main en murmurant un chant doux et chaleureux. ***


 
Membre du personnel des Ruches

Le Luang 20 Julantir 1509 à 19h34

 
Darnelle ! Tu as choisi l'assurance avec ce reproducteur. Tout va bien se passer, ne t'inquiètes pas.

Darnelle, dis moi, nous avons un grand savoir en ce qui concerne les potions et nous pouvons te donner de quoi ne rien sentir de cette union. Mais tu n'en aura aucun souvenirs, du moins rien de précis.
Nous pouvons aussi te donner de quoi amoindrir la douleur, sans toutefois l'oculter completement, ce qui te permetrait d'avoir des souvenirs de ce moment si spécial de ta vie, un peu plus précisément.
Mais peut-être aussi souhaite tu vivre completement cette Union et n'utiliser aucunes de ces drogues.

Il te faut choisir.....et te préparer en te déshabillant et passant cette porte là-bas ou t'attend ton karna.


*** Ufak présente deux fioles à la jeune anja, lui offrant ainsi le choix. ***


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