|
|
|
|
|
Le Luang 7 Astawir 1508 à 22h08
|
|
|
| *** Dwen, assit à une table non loin en compagnie de Samael, vit laedel s'installer. Il s'excusa auprès de son hôte en promettant de revenir tres vite, puis alla saluer la faucheuse. ***
Aka's hajar Laediel Voroshk.
J'ai entendu parlé du désastre qui s'est abattu sur votre demeure.
Vous et vos cousines etes de mes plus fidèles clientes et votre cousin Salash, ma foi, je l'aime bien.
Aussi je me propose de vous preter main forte pour reconstruire le toit de votre maison. Ce n'est pas mon métier et de loin, mais je ne suis pas un canard boiteux lorsqu'il s'agit de travailler avec des outils.
Vous pouvez compter sur mon aide Laedel.
Avant de retourner auprès de mon hôte, j'aimerai vous suggerer d'aller voir les maçons qui travaillent à la reconstruction de la muraille. Ils auront probablement bientôt fini et vous souhaiterez certainement être parmis leurs prochaines clientes.
*** Dwen salua respectueusement la faucheuse avant de retourner d'ou il venait. ***
Je me tiens pret à répondre à votre appel pour rejoindre les Lames du matriarcat.......enfin celles de ces artisans !
*** Clin d'eoil. ***
Dwen Meakith, Mestre des Arts.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 19 Saptawarar 1510 à 15h36
|
|
|
| *** Krina errait maladroitement dans les rues et ruelles du quartier marchand lorsque s'imposa à elle la découverte, enfin, de l'auberge des Cimes, pour laquelle elle entreprenait ses recherches. Vêtue sobrement, d'une longue robe blanche aux broderies azur, elle portait un vieux bâton noueux aux extrémités aiguisées comme des poignards, dans une vilaine imitation de double-lame, laquelle semblait grossièrement achevée.
Simple bâton d'entraînement, en temps normal, greffé à elle comme une demie sœur fidèle, allégorie d'un style farouche que la jeune femme tenait inconsciemment à perpétuer. Ses cheveux, lissés mouillés, plaqués en arrière, s'achevaient en une tresse impeccable à quatre sources agrémentée de rubans colorés, bleus et rouges. Ils donnaient l'impression d'un crane rasé, tant ils étaient tirés et d'un blond se confondant avec le teint pâle de sa peau.
Sa démarche était gracieuse, comme portée par un vent délicat, comme si elle flottait au dessus du sol. Chimère bien sûr, mais à la duperie si bien ficelée que tout œil inattentif s'y serait laissé berner. C'était l'une de ces démarches pleinement calculées, maîtrisées du premier pas jusqu'au dernier, qui ne laissait rien au hasard. Mais tant teintée de naturel qu'elle en devenait insouciante, presque innocente. Rien n'était innocent au Matriarcat et des yeux entraînés le réalisaient bien plus vite...
La jeune femme s'engagea finalement dans l'auberge, semblant chercher du regard... *** | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 10h05
|
|
|
|
*** Un regard d'evaluation rapide sur la condition physique de la tydale.
Toujours cette froideur, cette absence d'emotion. ***
C'est parfait. Obeir à la hierarchie est la pierre angulaire du Matriarcat, mais encore plus au sein de la Cariatide du Fatalisme. Nous sommes là pour servir, servir nos ainées, pour que le Matriarcat survive à son Déclin.
Et nous le faisons.
*** Un regard vers la porte de l'auberge où des tydales s'agitent. ***
Et nous allons sortir car ce lieu ne sied guère à des danselames. Viens.
*** J’emmène la jeune tydale à la Forteresse des Lames. En chemin, quelques paroles ***
A quelle arme souhaites tu te dédier?
Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin
| |
|
|
|
|
|
Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 23h20
|
|
|
| *** Une rapide analyse de l'environnement permit à la jeune tydale de confirmer les propos de sa supérieure. Le lieu ne semblait pas s'accorder avec l'entraînement qu'elle s'attendait à subir, l'épreuve, même qu'on aurait probablement à lui soumettre, en supposant naïvement qu'il n'y en ait qu'une.
Elle se contenta alors d'acquiescer, non contente d'apprécier la justesse de l'ordre, mais aussi parce qu'il convenait d'obéir, ainsi qu'il lui fut bien rappelé.
Au dehors, le vent cinglant amenait presque avec lui les effluves salées de la mer et de ses écumes endiablées, cognées sans cesse contre les parois des falaises qui cernaient la cité. La Doler n'amenait qu'un peu de douceur à cette image sauvage d'une marée incontrôlable. Un instant, Kirna s'arrêta, prenant le temps de respirer à pleins poumons. L'innocence du geste mêlé à l'insouciance de ses pas suffisaient à lui procurer le plaisir de ses derniers instants de liberté.
Puis, l'allure martiale, la posture droite, elle emboîta le pas de la Justicière, laissant le bas de sa robe flotter au gré du vent. ***
J'utilise pour l'heure un vieux bâton taillé comme une double-lame.
*** Elle n'attendit pas l'invitation et délaça son arme primitive, une morceau de bois bien sculpté, solide comme un roc, mais qui constituait davantage un objet d'entraînement qu'un réel outil de combat. Les deux extrémités étaient taillées telle des lames de poignard dans une vilaine imitation de la double lame. Mais quelque chose d'autre brillait, là, quelque part sous sa cape. ***
Une nourrice du nom de Mirwem m'a également légué cette belle arme, contre une somme dérisoire. Je ne suis pas encore en mesure de l'utiliser, hélas, son poids me handicape encore par trop, mais je devrais bientôt pouvoir le faire... Ce n'est plus qu'une question de jour. Et j'aurais alors l'occasion de m'entraîner avec une arme moins primitive.
*** Sur ces paroles, elle rattacha le vieux bâton à son dos et tendit à la justicière sa double-lame flambant neuf. Les deux épées à double tranchant aiguisées comme des rasoirs avaient plus fière allure, portées par un pommeau central émaillé de gravures étranges. En chêne et en olivier, subtil mélange des deux matières, il était taillé pour équilibrer parfaitement les deux lames. ***
C'est une belle oeuvre... J'aurais aimé connaître l'artisan, ne serait-ce que pour m'assurer qu'il n'en reproduirait pas d'identique... | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 23h07
|
|
|
| *** La jeune tydale rabattit une mèche de ses cheveux d'or vers l'arrière, plante rebelle sur un crane lisse et organisé, masquant par ce geste simple la tension qui habitait chacun de ses membres. Elle ne sut vraiment dire pourquoi, mais la perspective de verser le sang ne l'enchantait guère, moins encore à mains nues, et surtout pas avec une guerrière qualifiée comme cette justicière de renom. Mais prendre des coups devait faire partie de l'apprentissage naturel nécessaire à sa nouvelle fonction, aussi tâcha-t-elle de ne pas trop y penser.
Cogner à mains nues ne faisait pas non plus partie de ses projets. Et ses gestes à venir semblaient conditionnés par cette simple peur de se retrouver dans une situation qu'elle ne s'était pas préparée à traverser.
Lentement, elle détacha l'agrafe de sa pelisse, qu'elle laissa tomber sur un tabouret. A l'intérieur, l'atmosphère puait la sueur et le sang, plongeant l'élève dans une ambiance douloureuse qui la préparait mal aux épreuves qu'elle allait venir. Son bâton noueux fut déposé au sol, juste à côté, mais elle garda la double lame au creux de ses mains, l'empoignant avec une détermination nouvelle. ***
Je crois que... que je devrais être capable de la porter... Je le dois.
*** Elle se mit à battre nonchalamment le vent, faisant des moulinets avec les lames qu'elle envisageait sous un regard nouveau. Les deux ou trois premiers tours à vide la firent bien chanceler quelques secondes. Oui mais elle tenait, là, sur ses pieds, prête à en découdre. La double-lame à la main, et bien qu'elle ait pertinemment su qu'elle ne ferait pas le poids, envisager le combat avec la Justicière lui semblait moins malsain. *** | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 10h21
|
|
|
|
*** La tydale guerit vite sous les soins et onguents et nous nous reposons quelques heures.
Je me redresse, reprenant une position de garde. ***
On reprend.
*** J'execute une pirouette vrillée qui se termine par un coup doublé du pommeau de mon arme sur la tête de la coupeuse qui valse au loin. ***
La technique de l'assommoir.
Moins meurtrière, tu remarqueras que la blessure est moins serieuse, mais tu ne sais plus où tu en es, et tu es moins mobile, toute etourdie à présent.
*** Je regarde la coupeuse sans emotion. ***
A toi de me frapper.
Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin
| |
|
|
|
|
|
Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 11h53
|
|
|
| ***
Arkanielle avait préféré rester à Kryg pour s'entraîner, plutôt que d'aller Arameth.
Elle n'était pas encore de taille à affronter un Tark'Nal.
Ses flèches avaient beau être précises, sa puissance de frappe n'était pas encore assez élevée pour faire mal à ce genre de monstruosité ...
Et puis, faire face à un Tark'nal sans armure, et seulement avec un arc long, cela revenait tout simplement à du suicide.
Elle préféra donc rester à Kryg et par la même occasion, organiser un entraînement avec ses Soeurs Coupeuses.
Parce s'entraîner toute seule, toujours sur les même cibles fixes, ça devient vite lassant.
A peine arrivée à Kryg, après un long voyage éreintant depuis feue sa magnifique cité d'Utrynia et son carnage, elle gagna la Citadelle et sa salle d'entraînement.
Elle fit irruption, tel un fantôme livide et décomposé par la fatigue, le visage fermé, et observa l'aménagement.
Des cibles ... parfait. Des mannequins ... encore mieux. Des comptoirs envahis d'armes de toutes sorte ... pas besoin.
Et au beau milieu, se trouvaient une Soeur Coupeuse en train de s'entraîner avec la Justicière et non moins Mestre de Kryg, Anandra.
Esquissant un léger sourire en coin, elle s'approcha de sa démarche lente et nonchalante vers le duo et glissa d'une voix froide et monocorde.
***
Puis-je me joindre à vous ? | |
|
|
|
|
|
|
|
|