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Les auberges de Kyg

Bureau de recrutement

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Sujet lancé par Laedel Voroshk
Le 07-04-1508 à 20h00
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Posté par Anandra,
Le 28-09-1510 à 15h24
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Laedel Voroshk

Le Luang 7 Astawir 1508 à 20h00

 
On recrute comme on peut... Puisque la maison des Voroshk's est en ruine et en travaux, Laedel décida de mettre le temps qu'elle passait à l'auberge à profit.

Chaque soirée, elle s'asseyait à une table assez large, des chaises libres face à elle, et elle prenait son repas tranquillement en restant disponible au cas où quelqu'un voudrait des renseignements.

Sur la table, une pancarte de bois avec gravé au couteau
" Rejoignez les Lames du Matriarcat ".


 
Dwen Meakith

Le Luang 7 Astawir 1508 à 22h08

 
*** Dwen, assit à une table non loin en compagnie de Samael, vit laedel s'installer. Il s'excusa auprès de son hôte en promettant de revenir tres vite, puis alla saluer la faucheuse. ***


Aka's hajar Laediel Voroshk.
J'ai entendu parlé du désastre qui s'est abattu sur votre demeure.
Vous et vos cousines etes de mes plus fidèles clientes et votre cousin Salash, ma foi, je l'aime bien.
Aussi je me propose de vous preter main forte pour reconstruire le toit de votre maison. Ce n'est pas mon métier et de loin, mais je ne suis pas un canard boiteux lorsqu'il s'agit de travailler avec des outils.
Vous pouvez compter sur mon aide Laedel.

Avant de retourner auprès de mon hôte, j'aimerai vous suggerer d'aller voir les maçons qui travaillent à la reconstruction de la muraille. Ils auront probablement bientôt fini et vous souhaiterez certainement être parmis leurs prochaines clientes.


*** Dwen salua respectueusement la faucheuse avant de retourner d'ou il venait. ***


Je me tiens pret à répondre à votre appel pour rejoindre les Lames du matriarcat.......enfin celles de ces artisans !

*** Clin d'eoil. ***


Dwen Meakith, Mestre des Arts.

 
Laedel Voroshk

Le Matal 8 Astawir 1508 à 00h33

 
Laedel s'arrêta de manger quand Dwen l'aborda, preuve d'un certain respect bien rare, et restant assise répondit à l'artisan.

Et bien, de l'aide ne sera jamais de trop. Nous commencerons les travaux demain, si tu veux vraiment venir tu seras le bienvenu.

Son ventre criait famine, il n'avait pas eu de vrai repas depuis un bon moment, et Dwen avait l'air attendu ailleurs.

A demain, donc.


 
Kirna Magnella

Le Dhiwara 19 Saptawarar 1510 à 15h36

 
*** Krina errait maladroitement dans les rues et ruelles du quartier marchand lorsque s'imposa à elle la découverte, enfin, de l'auberge des Cimes, pour laquelle elle entreprenait ses recherches. Vêtue sobrement, d'une longue robe blanche aux broderies azur, elle portait un vieux bâton noueux aux extrémités aiguisées comme des poignards, dans une vilaine imitation de double-lame, laquelle semblait grossièrement achevée.
Simple bâton d'entraînement, en temps normal, greffé à elle comme une demie sœur fidèle, allégorie d'un style farouche que la jeune femme tenait inconsciemment à perpétuer. Ses cheveux, lissés mouillés, plaqués en arrière, s'achevaient en une tresse impeccable à quatre sources agrémentée de rubans colorés, bleus et rouges. Ils donnaient l'impression d'un crane rasé, tant ils étaient tirés et d'un blond se confondant avec le teint pâle de sa peau.

Sa démarche était gracieuse, comme portée par un vent délicat, comme si elle flottait au dessus du sol. Chimère bien sûr, mais à la duperie si bien ficelée que tout œil inattentif s'y serait laissé berner. C'était l'une de ces démarches pleinement calculées, maîtrisées du premier pas jusqu'au dernier, qui ne laissait rien au hasard. Mais tant teintée de naturel qu'elle en devenait insouciante, presque innocente. Rien n'était innocent au Matriarcat et des yeux entraînés le réalisaient bien plus vite...

La jeune femme s'engagea finalement dans l'auberge, semblant chercher du regard... ***


 
Anandra

Le Dhiwara 19 Saptawarar 1510 à 23h06

 

Tu as l'air de chercher quelque chose

*** La tydale qui te fait face est une jeune femme mince au regard de glace. Tu reconnais qu'elle est la Mestre de Kryg, Anandra.
Elle te regarde de ses yeux d'acier. ***



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Kirna Magnella

Le Luang 20 Saptawarar 1510 à 23h37

 
*** D'abord surprise, la jeune tydale feignit l'assurance lorsque son regard plongea dans celui de son illustre interlocuteur, d'abord relégué au rang de simple passant anonyme, mais dont très vite l'identité s'imposa à elle...
La surprise laissa place à l'étonnement, qui lui même fit place nette à une compréhension feutrée. Les quelques échanges télépathiques achevés avaient fait leur effet et Kirna s'en remit aux bonnes grâces de sa supérieure. ***


Oui... Je cherche... Anandra, je crois, mais je l'ai trouvée. Une Justicière connue pour être aussi le mestre de Kryg. Tant de passions déchainées à son simple nom. Mais dans mon cas, il s'agit plutôt d'entrer dans le rang... du moins l'ai-je perçu ainsi.

 
Anandra

Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 10h05

 

*** Un regard d'evaluation rapide sur la condition physique de la tydale.
Toujours cette froideur, cette absence d'emotion. ***


C'est parfait. Obeir à la hierarchie est la pierre angulaire du Matriarcat, mais encore plus au sein de la Cariatide du Fatalisme. Nous sommes là pour servir, servir nos ainées, pour que le Matriarcat survive à son Déclin.
Et nous le faisons.


*** Un regard vers la porte de l'auberge où des tydales s'agitent. ***


Et nous allons sortir car ce lieu ne sied guère à des danselames. Viens.

*** J’emmène la jeune tydale à la Forteresse des Lames. En chemin, quelques paroles ***


A quelle arme souhaites tu te dédier?


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Kirna Magnella

Le Matal 21 Saptawarar 1510 à 23h20

 
*** Une rapide analyse de l'environnement permit à la jeune tydale de confirmer les propos de sa supérieure. Le lieu ne semblait pas s'accorder avec l'entraînement qu'elle s'attendait à subir, l'épreuve, même qu'on aurait probablement à lui soumettre, en supposant naïvement qu'il n'y en ait qu'une.
Elle se contenta alors d'acquiescer, non contente d'apprécier la justesse de l'ordre, mais aussi parce qu'il convenait d'obéir, ainsi qu'il lui fut bien rappelé.

Au dehors, le vent cinglant amenait presque avec lui les effluves salées de la mer et de ses écumes endiablées, cognées sans cesse contre les parois des falaises qui cernaient la cité. La Doler n'amenait qu'un peu de douceur à cette image sauvage d'une marée incontrôlable. Un instant, Kirna s'arrêta, prenant le temps de respirer à pleins poumons. L'innocence du geste mêlé à l'insouciance de ses pas suffisaient à lui procurer le plaisir de ses derniers instants de liberté.

Puis, l'allure martiale, la posture droite, elle emboîta le pas de la Justicière, laissant le bas de sa robe flotter au gré du vent. ***


J'utilise pour l'heure un vieux bâton taillé comme une double-lame.

*** Elle n'attendit pas l'invitation et délaça son arme primitive, une morceau de bois bien sculpté, solide comme un roc, mais qui constituait davantage un objet d'entraînement qu'un réel outil de combat. Les deux extrémités étaient taillées telle des lames de poignard dans une vilaine imitation de la double lame. Mais quelque chose d'autre brillait, là, quelque part sous sa cape. ***


Une nourrice du nom de Mirwem m'a également légué cette belle arme, contre une somme dérisoire. Je ne suis pas encore en mesure de l'utiliser, hélas, son poids me handicape encore par trop, mais je devrais bientôt pouvoir le faire... Ce n'est plus qu'une question de jour. Et j'aurais alors l'occasion de m'entraîner avec une arme moins primitive.

*** Sur ces paroles, elle rattacha le vieux bâton à son dos et tendit à la justicière sa double-lame flambant neuf. Les deux épées à double tranchant aiguisées comme des rasoirs avaient plus fière allure, portées par un pommeau central émaillé de gravures étranges. En chêne et en olivier, subtil mélange des deux matières, il était taillé pour équilibrer parfaitement les deux lames. ***


C'est une belle oeuvre... J'aurais aimé connaître l'artisan, ne serait-ce que pour m'assurer qu'il n'en reproduirait pas d'identique...

 
Anandra

Le Merakih 22 Saptawarar 1510 à 17h05

 

*** Cette jeune tydale est prometteuse pense la Justiciere.
***


Alors tu aimes l'art. Car chaque œuvre d'art est unique. Sais tu pourquoi les danseuses les plus meurtrières adorent l'art?
Parce que la guerre, la tuerie, les torses éventres, l'odeur de la merde sortant des intestins, le sang puant la mort sont insupportables sur la lame. Alors seulement la beauté de l'arme, son esthétisme nous permet de trouver la guerre supportable. C'est une aide pour supporter la monstruosité de ce que nous faisons pour que Nous survivions. Le comprends tu?


*** Nous voici face a la forteresse. Bientôt le premier sang coule. ***


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Kirna Magnella

Le Julung 23 Saptawarar 1510 à 21h44

 
*** La jeune tydale opina du chef, simplement parce qu'elle ne trouva pas vraiment ce qu'elle pourrait bien répondre. L'ensemble des théories matriarcales sur l'art de la guerre ne lui échappait pas, bien entendu, pour en avoir longuement parlé lors de ses séances à la Ruche. Il n'était toutefois jamais inutile de se les voir rappeler de temps à autres.

Lorsque les deux tydales furent confrontées à la vision de la forteresse, un frisson parcourut l'échine de la coupeuse. L'austère bâtiment s'imposait à elle comme une prison de verre où elle passerait désormais la grande majorité de ses jours et de ses nuits.

Elle jeta un regard vers la justicière, avide d'en apprendre davantage. ***


 
Anandra

Le Vayang 24 Saptawarar 1510 à 16h35

 

Nous y voici.

*** Il n'y eu pas de réponse. Nous sommes devant la Forteresse des Lames, nous y entrons.
Je souris, chose rare, à la coupeuse. ***


Nous allons verser le sang. Ensemble.
Et à mains nues, car tu ne sais encore manier une arme.



Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Kirna Magnella

Le Sukra 25 Saptawarar 1510 à 23h07

 
*** La jeune tydale rabattit une mèche de ses cheveux d'or vers l'arrière, plante rebelle sur un crane lisse et organisé, masquant par ce geste simple la tension qui habitait chacun de ses membres. Elle ne sut vraiment dire pourquoi, mais la perspective de verser le sang ne l'enchantait guère, moins encore à mains nues, et surtout pas avec une guerrière qualifiée comme cette justicière de renom. Mais prendre des coups devait faire partie de l'apprentissage naturel nécessaire à sa nouvelle fonction, aussi tâcha-t-elle de ne pas trop y penser.
Cogner à mains nues ne faisait pas non plus partie de ses projets. Et ses gestes à venir semblaient conditionnés par cette simple peur de se retrouver dans une situation qu'elle ne s'était pas préparée à traverser.

Lentement, elle détacha l'agrafe de sa pelisse, qu'elle laissa tomber sur un tabouret. A l'intérieur, l'atmosphère puait la sueur et le sang, plongeant l'élève dans une ambiance douloureuse qui la préparait mal aux épreuves qu'elle allait venir. Son bâton noueux fut déposé au sol, juste à côté, mais elle garda la double lame au creux de ses mains, l'empoignant avec une détermination nouvelle. ***


Je crois que... que je devrais être capable de la porter... Je le dois.

*** Elle se mit à battre nonchalamment le vent, faisant des moulinets avec les lames qu'elle envisageait sous un regard nouveau. Les deux ou trois premiers tours à vide la firent bien chanceler quelques secondes. Oui mais elle tenait, là, sur ses pieds, prête à en découdre. La double-lame à la main, et bien qu'elle ait pertinemment su qu'elle ne ferait pas le poids, envisager le combat avec la Justicière lui semblait moins malsain. ***


 
Anandra

Le Luang 27 Saptawarar 1510 à 10h22

 

*** La lame jaillit telle un serpent. Et le regard de la Justicière se fit mordant alors que la lame avait déjà mordu.

Un simple coup d'estoc, simple, mais d'une vivacité rare. Le genou était entamé et les tendons erodés, et la jeune tydale trebucha, tombant presque.

La riposte ne se fait attendre, j'esquive facilement les deux moulinets lancés par la coupeuse et prend la parole. ***


Le brise mollet. Cette technique coupe les tendons de l'adversaire, et l'empêche de fuir.
Soigne toi. Mon second coup pourrait être mortel.


*** Joignant le geste à la parole, je commence à bander les blessures de la coupeuse methodiquement. ***




Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Anandra

Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 10h21

 

*** La tydale guerit vite sous les soins et onguents et nous nous reposons quelques heures.

Je me redresse, reprenant une position de garde. ***


On reprend.

*** J'execute une pirouette vrillée qui se termine par un coup doublé du pommeau de mon arme sur la tête de la coupeuse qui valse au loin. ***


La technique de l'assommoir.
Moins meurtrière, tu remarqueras que la blessure est moins serieuse, mais tu ne sais plus où tu en es, et tu es moins mobile, toute etourdie à présent.


*** Je regarde la coupeuse sans emotion. ***


A toi de me frapper.


Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




 
Arkanielle

Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 11h53

 
***
Arkanielle avait préféré rester à Kryg pour s'entraîner, plutôt que d'aller Arameth.
Elle n'était pas encore de taille à affronter un Tark'Nal.
Ses flèches avaient beau être précises, sa puissance de frappe n'était pas encore assez élevée pour faire mal à ce genre de monstruosité ...
Et puis, faire face à un Tark'nal sans armure, et seulement avec un arc long, cela revenait tout simplement à du suicide.

Elle préféra donc rester à Kryg et par la même occasion, organiser un entraînement avec ses Soeurs Coupeuses.
Parce s'entraîner toute seule, toujours sur les même cibles fixes, ça devient vite lassant.

A peine arrivée à Kryg, après un long voyage éreintant depuis feue sa magnifique cité d'Utrynia et son carnage, elle gagna la Citadelle et sa salle d'entraînement.

Elle fit irruption, tel un fantôme livide et décomposé par la fatigue, le visage fermé, et observa l'aménagement.
Des cibles ... parfait. Des mannequins ... encore mieux. Des comptoirs envahis d'armes de toutes sorte ... pas besoin.
Et au beau milieu, se trouvaient une Soeur Coupeuse en train de s'entraîner avec la Justicière et non moins Mestre de Kryg, Anandra.

Esquissant un léger sourire en coin, elle s'approcha de sa démarche lente et nonchalante vers le duo et glissa d'une voix froide et monocorde.
***


Puis-je me joindre à vous ?

 
Anandra

Le Matal 28 Saptawarar 1510 à 15h24

 

*** Mon regard se porte sur la jeune coupeuse Arkanielle. ***


En effet.

Quelle arme manies tu?


hrp : suite ici

Anandra
Faucheuse du Matriarcat du Declin




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