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Les murs de la ville

Conquêtes...

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Sujet lancé par Narrateur
Le 09-07-1508 à 20h33
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Posté par Celegórn Deléndil,
Le 31-07-1508 à 22h49
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Narrateur

Le Merakih 9 Julantir 1508 à 20h33

 
Une nuit...

Le loquet d’une fenêtre émit un claquement sec. Un juron étouffé indiqua que ce bruit n’était pas le bienvenu. Puis les volets s’ouvrirent, laissant échapper la faible lueur d’une bougie, ainsi qu’un petit rire nerveux et féminin.
Une ombre souple se glissa par la fenêtre béante, puis se fondit dans la nuit jusqu’à disparaître, non sans avoir claqué quelques bises sonores et démonstratives en direction de la jeune femme. Sa silhouette plantureuse se détachait à la faveur de la flamme de la bougie.
Alors que la créature émoustillante refermait les volets, un être massif et vibrant de jalousie pénétra dans la chambre. Sa voix gronda :

IL ÉTAIT LA J’EN SUIS SÛR

Un silence gêné puis :

Allons qu’est ce que tu racontes, j’aérai la pièce, il fait une telle chaleur

IL ÉTAIT LA J’EN SUIS SÛR…. répéta l'homme.

On entendit quelques portes de placard claquer, puis on imagina un tydale cocu s’accroupissant pour vérifier si le dessous de la couche n’abritait pas un amant mal inspiré.
Les volets s’ouvrirent à nouveau mais la silhouette qui se découpait n’avait plus rien de particulièrement glamour. Il pencha la tête de droite, puis de gauche, humant l’air de manière presque bestiale, scrutant la pénombre.

Puis la fenêtre se referma pudiquement en ne laissant échapper que quelques bribes d’une conversation prenant une tournure houleuse…



 
Narrateur

Le Julung 10 Julantir 1508 à 22h54

 
Une autre nuit

Ahilis avait la peau sucrée. Beaucoup plus en tout cas que sa conquête de la nuit précédente dont il avait déjà oublié le nom. Celle-ci lui avait fait promettre de se revoir, avant que les pas de son mari ne retentissent dans le couloir, l’obligeant à écourter l’étreinte.
Dommage qu’il ne soit pas arrivé quelques secondes plus tôt, cela lui aurait évité de délivrer un nouveau mensonge.
Ahilis avait la peau sucrée donc, et un compagnon fort jaloux qui avait réussi à le surprendre. Il avait ri de la course poursuite qui s’ensuivit, et de la fureur du cocu, qui n’avait gardé de lui qu’un morceau de sa manche comme souvenir, et un peu de sueur sur les draps conjugaux.
Ce qu’il advint de Ahilis le laissait froid. Il n’avait pas l’intention de la revoir.

La femme qu’il avait en face de lui ce soir, assise sur un banc de l’auberge, n’était pas celle qu’il avait saluée dans l’après-midi, et qui avait ignoré ses attentions. Celle-ci était d’âge mûr et son regard traduisait le fait qu’elle jouerait le jeu du séducteur sans en être totalement dupe. Lui trouvait une proie facile, un conjoint absent et une créature blasée. Il n’aurait pas à courir dans la nuit, et pourrait même envisager un petit déjeuner à l’œil…


 
Narrateur

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 09h40

 
Nul besoin de publicité tapageuse, les bons plans circulent de bouche à oreille. Il se murmurait donc qu’un tydale particulier déclenchaient chez certaines femmes des émotions qu’elle n’avaient, par nature, pas toujours soupçonnées.
Le séduisant tydale multipliait donc les conquêtes, dans une discrétion toute relative, tant il semblait peu soucieux des conséquences désastreuses sur les couples.
Toutes ne succombaient pas, loin de là, mais l’insatiété du phénoménal coureur avait incité une poignée de cocus passablement énervés et rugueux à s’organiser. Le tabassage modéré des femmes infidèles n’avait pas suffi à soulager leur amour-propre…



 
Narrateur

Le Dhiwara 13 Julantir 1508 à 18h48

 
Une ultime aventure à Zarlif

Contrairement à ce qu’il aurait pu penser, toutes les femmes tydales de Zarlif ne sont pas des créatures faciles et lascives. Dans le parc sombre, éclairé par les étoiles de la nuit syfarienne, le visage de sa dernière conquête était pale et arborait un étrange sourire. Elle avait au moins deux qualités requises à ses yeux. Elle était attirante et mariée, ce dernier point ajoutant au plaisir, le frisson de l’interdit.
Elle avait toutefois beaucoup de défauts, notamment une vertu assumée et ainsi qu’une demi douzaine de maris trompés à ses côtés.


Adhémar n’était pas surpris outre mesure. Il se doutait bien qu’il n’échapperait pas toujours à ce genre de désagrément. Le piège s’était refermé mais il n’en avait cure et jaugea les intentions des protagonistes à leurs expressions. Non, ils n’étaient pas là pour le faire passer de vie à trépas. Juste pour brutaliser avec vigueur son enveloppe corporelle.

Quel est ton nom mon gars ?! éructa l’un d’entre eux. Il tenait fermement une matraque de bois entre ses mains.

Tu veux pas répondre mec ?! dit un autre

Et d’où viens-tu ? reprit le premier

Il te répondra pas, regarde-le, il fait dans ses braies intervint un troisième, qui n’était pas armé, mais dont les poings serrés trahissaient l’envie d’en découdre.

Je viens de Syrinth, et j’y possède une petite masure que j’ai hâte de retrouver, surtout en cet instant précis.

Et bien on va te donner un peu d’élan pour exaucer ton vœu.

Je ne vois pas ce qui motive chez vous un tel courroux
mais ses yeux semblaient dire le contraire

Des murmures parcoururent l’assemblée.


Ah tu vois pas, intervint celui qui semblait être le meneur. Connais-tu le point commun qui existe entre nous tous ?

Hmmmm, laisse moi deviner… cela a un rapport avec notre amour immodéré pour les séances de devinettes à la belle étoile.


La jeune femme qui avait tendu le piège ne put réprimer un sourire. Elle s’écarta quelque peu pour ne pas se faire remarquer.

C’en est trop ! Celui qui venait de s’exprimer s’était avancé et écrasa son poing (d’exclamation) sur la face du séducteur. Ce dernier, surpris, vacilla et mit un genou à terre.

Puis il releva la tête lentement.


Vous êtes des brutes, et ce qui vient de se passer confirme ce que je dis. Vos femmes viennent chercher en moi ce que vous n’êtes pas capables de donner : du plaisir et de la douceur !

Puis il écarta les bras, afficha un éclatant sourire à peine teinté de sang.

Allez-y, faites votre devoir mes braves, punissez celui qui révèle vos défauts.

Les assaillants n’en attendaient pas tant. Ils se jetèrent sur lui sans autre forme de procès mais trouvèrent la place inoccupée. Sans un mot et un léger sourire aux lèvres, ce qui ne faisait qu’accroitre la rage des assaillants, il virevoltait, échappant aux coups avec dextérité. Et lorsque par mégarde, un gourdin ou un poing l’atteignait, celui-ci n’arrachait même pas un soupir de douleur. Sans armes, il ripostait poing nus de manière parcimonieuse, mais avec une violence telle que un à un, ses assaillants sombrait. Quand il n’en resta plus qu’un valide, que la raison et le calme semblait avoir envahi d’ailleurs, il l’ignora et se dirigea vers la jeune femme qui lui avait tendu le piège.
Au passage, et malgré l’obscurité, il s’arrêta près d’un massif de roses et cueillit une fleur qu’il lui tendit. Alors qu’elle refermait ses mains sur la tige, les joues empourprées par l’émotion, il tira vigoureusement sur la rose et les épines s’enfoncèrent profondément dans les chairs de la traîtresse.
Puis il disparut dans la nuit…



 
Celegórn Deléndil

Le Matal 29 Julantir 1508 à 03h10

 
Celegórn rentrait à peine de Krell et cherchais un endroit calme où se reposer et où il y avait des arbres.
Le parc sera parfait, pensa-t-il, cependant, une fois au parc il se tin devant une drôle de scène, un homme se battait contre plusieurs et il esquivais très bien les attaques, cependant, une fois la bagarre terminé, l'homme alla offrir une rose, fraichement cueilli, a une dame, resté en retrait.

A peine la femme avait passé ses doigts sur la tige de la rose, que cet étrange homme fit un vif mouvement, afin de blesser la belle, puis il s'en alla.

Le grand guerrier resta là, à regarder la femme puis il s'avança vers elle et lui pris le poignet un peu brusquement et examina les plaies.


 
Narrateur

Le Julung 31 Julantir 1508 à 22h08

 
Au contact des rudes mains du guerrier, la jeune femme sursauta

Mais...


Puis elle murmura dans un souffle à peine audible Quel homme êtes-vous donc ? Vous me blessez... pour me séduire ?... D'usage, c'est souvent l'inverse qui se prod... , avant de réaliser sa méprise, trompée par l'obscurité.

Elle arracha son poignet de l'emprise de Celegórn, l'œil mauvais.


Vous feriez mieux de courir à la poursuite de ce malfaiteur, plutôt que de vous intéresser à ces quelques égratignures

 
Celegórn Deléndil

Le Julung 31 Julantir 1508 à 22h49

 
"Je n'ai vu nul malfaiteur à part ceux qui sont déjà à terre. Se défendre n'est point un crime a ma connaissance. Cependant, si vous me versez quelque pierres, cela ne me gênera point de copuler avec vous." Ces mots n'allait absolument pas avec le personnage, il était froid et dur, une vraie brute qui plus est.

Après quelque seconde de silence, le guerrier Tydale s'en alla tout de même, sans rien dire.


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