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Le Rêve du marchand

Les bons contes font les bons amis.

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Sujet lancé par Kvethan
Le 01-05-1509 à 16h41
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Posté par Yanath Gorn,
Le 19-07-1509 à 17h11
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Kvethan

Le Vayang 1 Manhur 1509 à 16h41

 
Silith pointait à peine lorsque l'artiste regagna la tavene du rêve du marchand.La salle était déjà animée comme à l'acoutûmée, c'était bien la première fois que ce constat l'ennuyait.Il devait accueillir une huile et pas des moindres, le Semeur en personne s'il vous plaît!Yanath Gorn était bien connu pour ses goûts raffinés et la proximité d'ivrognes notoires accompagnés de leurs rires gras n'allait sans doute pas lui plaire.Le jeune tydale réfléchit devant sa chope d'hydromel, il balaya la salle des yeux à la recherche d'un coin qui irait à son hôte de marque....peau d'zobe!

Il poussa un profond soupir.


-Et bin alors p'tit gar, des soucis?

La voix grave de Tancrède, le patron, le sortit de ses réflexions.Il lui adressa un léger sourire avant de prendre la parole.

-Pour tout t'dire, j'ai donné rendez vous au Semeur ici mais tu l'connais, c'est pas l'genre de lascar à s'atabler aux côtés d'type comme La verru ou l'vieux Jobar.Du coup j'réfléchis à c'que j'vais faire....

-Le Semeur?Dans mon établissement?!Change pas d'idée p'tit, si il apprécie, y m'ramènera de la clientèle haute gamme!On va réfléchir ensemble et on va trouver.....


Le nelda fauve laissa trainer son regard dans sa salle, non ça ne conviendrait sans doute pas au semeur, autant le servir dehors à ce compte là....

-Dehors!S'exclama le nelda.

-Ah carrément, tu m'fous à la porte en plus, om'shir l'amitié hein!

-Mais non bougre d'âne!Dans la p'tite cour, y a un p'tit jardinet en plus, c'est la d'puis les premier temps d'la taverne.On l'laisse pousser comme il veut, c'est un fouilli d'fleur et d'différentes herbes arômatiques.C'est les premier jours d'la belle saison, j'vous mets une table et des fauteuil.Comme ça vous s'rez tranquiles!


Kvethan sauta au coup du nelda, qui se débatit tant bien que mal pour quitter l'étreinte du pot de colle.

-Tancrède t'es un génie!

-Ouais ouais ouais, j'suis un génie, tu veux bien m'lâcher maint'nant sinon j'en connais qui vont s'faire des idées....


L'artiste relacha son étreinte sous les rires de quelques ivrognes.

-Et tu veux que j'vous serve quoi au juste?

-Hmmm....Il t'reste de la liqueur de Lerth?J'sais qu't'en garde quelques bouteilles dans ta cave pour les grandes occasions.C'est pas tous les jours que tu r'çois l'semeur!

-....Mouais t'as raison....Bon d'accord....Euh mais au fait, comment tu sais c'que j'ai dans ma cave toi?


Aïe caramba!Il en avait trop dit, vite, il fallait faire diversion!

-Et n'oublions pas la graille!Ta chère moitié pourrait nous faire une tarte ou quelque chose du genre pas trop sucré pour n'pas altèrer le goût d'la liqueur?

-Oui c'est dans l'domaine du possible, mais comment tu comptes payer tout ça?

-Mets le sur ma note!

-Non non non, j'mettrais plus rien sur ta note tant qu'tu m'l'auras pas règlée, elle est déjà longue comme le bras!

-J'te paierai le tout à la fin d'mon séjour à Zarlif, le temps que j'récolte les fonds.Tu as ma parole!

-Mouais....Bon c'est bien parce que c'est toi....


Le nelda s'en alla en grommelant, les notes de taverne, il le svait, étaient l'une des spécialités du tydale, mais jusque là il n'avait jamais failli à sa parole....

Le reste du milieu d'après midi fut consacré à la mise en place de la table près de la glycine qui grimpait le long des murs de la petite cour et des deux plus beaux fauteuils dont disposait le nelda, lourde armature ne bois de tyrendia avec des coussins en duvet de canard, pour les fessiers les plus douillets.Tout était prêt, ne manquait plus que l'invité qui ne tarderait sans doute plus maintenant.


La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Sukra 2 Manhur 1509 à 03h00

 
***
Yanath marchait à pas lents sur les allées, il se dirigeait à vers le rendez vous fixé par Kvethan.

Enfin au abords du quartier du Tremolo, le Semeur força l'allure malgré le léger essoufflement du à son manque d'exercice chronique, plusieurs années s'étaient écoulées depuis le dernier vrai moment de sport pour ce bourgeois plutôt enclin à privilégier les fauteuils moelleux des salons bon chic bon genre.
Vêtu simplement pour l'occasion, d'une mante de fourrure verte bordée de velours noirs et d'une tunique simplement brodée de fil d'or sur les manches, seules les chaussures marquaient la qualité du tydale, non pas de simple bottes, mais bien des chaussures en daim, finement travaillées et ourlées elles aussi de noir.

Avisant enfin l'auberge, Yanath Gorn savourait déjà le moment de s'assoir et de déguster quelques en cas, il espérait avoir bien fait de se déplacer, il y a longtemps que ce n'était pas arrivé, mais l'opportunité lui semblait bonne pour reprendre un contact un peu plus direct avec l'agitation de la ville.

La porte franchie, il s'avança directement vers le comptoir de chêne massif et fit signe à Tancrède, balayant la salle bondée et enfumée il commençait déjà à regretter la tranquillité de sa demeure, mais Kvethan semblait intelligent, sans doute avait-il prévu quelque chose ?!
***



Je suis attendu, mon chou.
Un certain Kvethan, un artiste...
Peut être une alcôve, un salon plus calme ?


***
Dit-il après un salut respectueux, mais laissant entendre la différence de statut sans équivoque au nelda qui devait bien le dépasser d'une bonne tête.
Lequel le mena directement vers l'arrière de la grande salle, ce qui au premier abord ne manqua pas d'inquiéter le dignitaire...
***


 
Kvethan

Le Matal 5 Manhur 1509 à 00h42

 
Le nelda mena le semeur vers la petite cour à grand renfort de formules de politesse toutes plus emphatiques les unes que les autres.

Le fond de l'air était doux dans la cour, la chaleur emmagasinée dans la journée se perpétuait dans ce lieu confiné.Les glicines qui courraient de ci de là commençait à fleurir et il en était de même pour les fleurs sauvages du petit jardinet.Les différentes herbes arômatiques diffusaient un parfum agréables, l'endroit n'avait rien à voir avec l'extérieur, luxe calme et voluptée comme dirait un certain Mat Hisse.

Une table ronde en bois sombre du tertre avait été dressée et était encadré par deux fauteuil en bois plus clair de tyrendia.Une carafe de liqueur d'Ychtia attendait là sagement avec deux verres de la meilleure facture que pouvait se permettre l'établissement, autant dire de qualité banale aux yeux du Semeur.

Tancrède pria à son invité de s'installer d'un geste de la main.


J'vous en prie votre grandeur, le p'tit gar arrive tout d'suite....euh j'veux dire Kvethan arrive tout d'suite....

Le nelda s'éclipsa après s'être assuré que Yanath Gorn n'avait besoin de rien d'autre.Le jeune tydale arriva peu de temps après, fagoté comme l'as de pique comme d'habitude, avec des vêtements amples et tellement rapiècés qu'on pouvait se demander qu'elle fut leur couleur au départ.

Il fit partir deux doigts de sa tempe vers le ciel en guise de salut, après tout ça n'avait pas choqué la Shaïm, en déclarant plein d'entrain.


Om'shir!Nerhe Gorn j'présume?

Il s'avança et regarda de plus près son vis à vis et laissa échapper un sifflement admirateur.

Alors ça c'est d'la sape!Vous êtes S'ssarkhément élégant, ça roule pour vous on dirait!

S'atablant à son tour il entreprit de servir la liqueur et ce sans en renverser une goutte, et oui, un si bon alcool on ne le gêche pas!Premier commandement de la bible selon Asgarh....

Vous allez voir cette liqueur est un petit bijou, on en avait v....emprunté une avec Asgarh, on s'était régalé!

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Sukra 9 Manhur 1509 à 23h43

 
***
Le dignitaire suivit donc Tancrède, sans porter plus d'attention que ça au courbettes et autres manifestations protocolaires.
En réalité, il serait profondément choqué si elle ne lui étaient pas adressées, mais personne ne se comportait de la sorte avec le Semeur des vents...

Petit à petit cependant, Yanath perçut plus avant le calme et la tranquillité de la cour ou il débouchèrent, achevant de dissiper ses inquiétudes quand à l'endroit choisit par Kvethan pour leur rencontre.

Une fois assit et bien enfoncé dans un des fauteuils moelleux le semeur attendit, patiemment certainement pas, mais du moins ne s'offusquant pas trop de l'attente.
Heureusement l'artiste ne se fit pas espérer trop longtemps et eu le bon gout de commencer par un compliment malgré son salut un peu trop familier.
***


Humm, c'est la dernière mode, rien de bien exceptionnel en vérité...
Enfin merci...

***
Dit le semeur, laissant Kvethan servir les verres.
***

Bien mon mignon et si en dégustant cet alcool vous me parliez un peu de cette Penthésilée...!?


 
Kvethan

Le Dhiwara 31 Manhur 1509 à 13h43

 
Kvethan posa délicatement le verre de liqueur devant le semeur et pris le sien de sa main droite.Puis il s'adossa confortablement dans son fauteuil.

Ah Nehre Gorn la miss Penthésilée c'est quelque chose!Belle comme un coeur, plutôt douce dame que beauté fatale, de celle qui vous emprisonne à vie.Un piège pour bien des neldas si vous voulez mon avis....

C'est une dame d'une grande finesse et d'une grande ouverture d'esprit.Il faut bien ça pour tenir une conversation avec moi, surtout quand j'porte ma ceinture de libre pensée...héhé


Marquant une pause, il huma son verre de liqueur avant d'y tremper ses lèvres, le jeune tydale n'avait d'ordinaire aucune manière mais cet alcool méritait que l'on fasse un effort....Chacun ses priorités.

Mais si vous voulez mon avis, même si elle n'a pas l'air comme ça, 'faut quand même s'méfier.Après tout elle est Onyr de Korsine, si j'ai bien tout compris là bas c'est une sorte de Muet mais pour une ville.Pas l'genre de poste qu'on r'file à des gens qui n'ont pas d'arrières pensées.Mais j'pourrai pas m'prononcer, j'la connais pas très bien.

C'qui est sûr en tout cas c'est qu'elle vous plairait, belle, fine cultivée et avec une pointe d'humour.


L'artiste replongea dans son verre, tandis que Tancrède apporta le clafouti aux cerises de sa chère et tendre sur la table.Il encoupa deux parts et plaça assiettes et couverts devant les deux tydales, avant de s'incliner légèrement et de repartir vers la salle commune.

En regardant la douceur le musicien ne put s'empècher de se pourlècher les babines.


Vous allez voir Nerhe, le clafouti de la patronne ici est un chef d'oeuvre!Un fois qu'vous l'aurez goûté vous n'en apprécierez aucun autre!

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Luang 1 Jayar 1509 à 15h12

 
***
Le Semeur avait prit le temps durant que Kvethan parlait d´humer lui aussi le parfum délicieux de la liqueur et en avait goutés une gorgée mesurée, si le tydale était coutumier des alcools de qualité il ne se laissait point d´en apprécier toute la rondeur.
***

Vous attisez mon intérêt pour cette personne, je dois admettre que le conte qu´elle a offert au peuple Equilibrien était pour le moins intéressant et emprunt de valeurs d´équilibre appréciables, vous dites en avoir en autre de son cru ?
***
Se saisissant de manière raffinée d´une part de clafoutis, il en dégusta la pointe d´une bouchée délicate et assura à son Jirhe de la qualité de son choix.
***

Il est délicieux, vous avez raison.

 
Kvethan

Le Dhiwara 7 Jayar 1509 à 12h34

 
L'artiste entama à son tour sa part, fermant les yeux pour mieux en apprecier la saveur.Valfona avait vraiment une patte, et c'était le cas de le dire, du tonnerre de la dame pour les patisseries.Il prit le temps de savourer ce met jusqu'à la dernière petite miette avant de répondre au semeur.

Oui j'en ai un autre, en fait, il se dit qu'elle en aurait déclamé deux là bas, mais j'suis parti avant l'deuxième, les confrères sont ennuyeux à mourir avec leurs faux semblant et leur masque de politesse et d'bienséance.

Après s'être enfilé une nouvelle lampé de liqueur, il s'essuya rigoureusement les mains avant de se saisir de sa keirnine chimèrique.Il passa quelques instants à l'accorder, puis il se leva pour enfin reporter toute son attention sur le semeur.

Ses doigts commencèrent à courir lentement sur son instrument, la mélodie tantôt douce et tantôt à la limite de la cacophonie accompagnait à merveille les différentes parties du conte.


Dans les mondes supérieurs du Rêve, vivait un peuple qui se nommait lui-même «les Ahms ».

Il était pacifique et prospère, résident d'un univers sain à l'histoire passionnante, mais apaisée.
Ce peuple, sans être équivalent à l'un de ceux que l'on connait aujourd'hui sur Syfaria, était cependant proche de nos façons d'être.

Naquit un jour parmi les Ahms une jeune fille prénommée Khaïu. Elle était très vive d'esprit, mais de caractère impatient. En grandissant, ces deux traits ne firent que s'accentuer. Il apparut aussi à ses paires que Khaïu avait la capacité, volontaire ou non, de créer la zizanie autour d'elle : elle ne pouvait s'empêcher de dire ou de faire des choses extraordinaires, hors norme, qui avaient le don de semer une perturbation sans nom...

Elle n'était ni bonne, ni mauvaise. Elle était amorale et semblait perméable – et conjointement insensible - à toutes les influences. Ses proches ne savaient que penser, car elle échappait aux analyses des sages et des érudits, qui s'échinaient à vouloir la comprendre sans y parvenir. L'interroger sur ses actes ne donnait pas grand-chose : Khaïu s'avérait incapable d'expliquer ce qu'elle provoquait, et si l'on insistait, elle finissait par avouer qu'elle agissait sans raison. De fait, elle changeait constamment d'attitude, laissant dans l'expectative tous ceux et celles qui cherchaient à la cerner.
D'un jour à l'autre, autour d'elle, il pouvait se passer n'importe quoi. Et, en vérité, il se passait n'importe quoi !

Cet état de fait aurait pu perdurer longtemps, pour le moins : les Ahms habitaient un monde sans limites et, ignorantes de la maladie et de la vieillesse, ne mouraient que par accident.
Mais la jeune fille tomba amoureuse.

Son idylle avec Hasr fut des plus brève, puisqu'elle ne dura qu'une journée. Mais dans ce cours laps de temps, Khaïu reçu un cadeau de son éphémère ami :

Un dé.

Dans la tête du jeune homme, il symbolisait et cristallisait parfaitement ce que Khaïu vivait, ce qu'elle était, au plus profond d'elle-même : la matrice de tous les possibles.
Depuis qu'elle était en âge de prendre des décisions, la jeune Ahm ne pouvait se résoudre à adopter une attitude stable. Elle voulait tout vivre, tout expérimenter. Elle voulait explorer l'ensemble des comportements, des caractères, des idées et des aventures Ahmaines. Elle voulait vivre mille vies en une seule, connaître la bêtise comme la finesse, l'égoïsme comme l'altruisme, l'austérité comme l'outrance, l'amour comme la haine. Elle voulait être le creuset d'un monde nouveau, ou chacun et chacune pourraient parcourir l'ensemble des vies des autres.
Elle voulait être tout et son contraire.
En même temps.

Alors, chaque matin, elle s'habillait d'une personnalité nouvelle, différente de celle de la veille. Aujourd'hui, elle était amoureuse. Mais demain, que serait-elle ?

Désormais, le dé en déciderait.

Jusqu'à présent, elle avait fait ses choix à l'inspiration. Mais cette méthode lui semblait tronquée : qui sait si, inconsciemment, elle n'allait pas éviter certaines postures ? Par peur, ou par manque d'imagination ? Hasr avait raison : rien ne devait perturber la contingence de son parcours. Il devait être parfaitement erratique, pour n'ignorer, pour n'éviter aucune piste. Pour tout vivre, il ne fallait rien rejeter, rien omettre, rien esquiver. Pour tout vivre, il fallait tout oser, et laisser le Dé décider.

Le Dé. Avec un Dé majuscule.

D'objet, il devint principe et de principe, il devint dieu. Khaïu se jeta corps et âme dans son culte : tous les matins, elle lançait le petit cube plusieurs fois, lisant dans le nombre aléatoire ainsi créé sa personnalité du jour. Psychopathe ? Sainte ? Ahmaniste ? Mauvaise ? Vertueuse ? Perverse ? Anachorète ? Urbaine ? Stupide ? Savante ? Rebelle ?
Il en décidait. Il déterminait sa vie. Khaïu n'obéissait qu'à Lui, sans retenue.

D'ouaille, elle devint prêtresse : impressionnées par la multiplicité de ses aventures, par la pluralité affolante de ses personnalités, par sa nature illimitée et universelle, par sa liberté apparemment totale, de nombreuses Ahms emboitèrent son pas d'ivrogne et suivirent, à leur tour, le diktat du Dé. Réunis autour de leur pasionaria, les adorateurs inconditionnels du cadeau d'Hasr se répandirent, portant leur folle parole aux alentours et provoquant, par l'exemple, de nombreuses conversions. Ce tournant de l'histoire généra un émois considérable, et quelques sages non convaincus décidèrent de réagir avant que le désordre ne conduise leur civilisation à sa perte.

Il faut comprendre que les Ahms, ignorantes de la souffrance et de la vieillesse, avaient une peur irrépressible du trépas. Des êtres potentiellement immortels craignent la mort bien davantage que des éphémères. Et les actes absolument imprévisibles des adeptes de Khaïu provoquaient de nombreux accidents !
Oh, bien sûr, personne n'agissait véritablement en criminel : tuer volontairement quelqu'un était un acte absolument tabou, inconcevable, hors de portée d'une Ahm, fut-elle adepte du Dé. Dans ce monde, jamais quelqu'un n'avait commis le moindre meurtre. C'était tout simplement impossible.
Mais des accidents survenaient. De plus en plus souvent...

Dans quelque aréopage savant, un dernier carré de sages désigna l'un des siens pour rencontrer la Prêtresse du dieu Dé. Il avait pour tâche avouée de raisonner la folle ingénue, de la ramener dans le giron des êtres sensés. Il ignorait comment s'y prendre, ne sachant même quelle personnalité allait lui être opposée. En fait, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il allait pouvoir dire, pour plaider la cause d'un monde en voie de disparition.

On l'accueillit au temple du dieu Dé. On ne le fouilla pas, c'était inutile. Le sage et la prophétesse furent présentés, puis on les laissa en paix. Ils ne discutèrent pas longtemps. Ce jour-là, Khaïu était cynique et cruelle, en vertu du commandement divin quotidien. Elle n'avait nulle envie de dialoguer, et s'amusa aux dépens de son visiteur en lui tenant un discours alternant le chaud et le froid. Lorsque le sage, à court d'arguments raisonnables, demanda à prendre congé et lui tendit la main, quelque chose l'incita pourtant à répondre à ce simple geste : elle tendit la sienne...

Alors, dans un geste vif, son hôte l'attira à lui et de sa main libre, lui planta une dague entre les deux seins. Elle s'effondra, instantanément foudroyée !

Les adeptes du Dé, horrifiés et soudainement dégrisés par l'irréalité de la scène, s'écartèrent frileusement sur le passage du sage toujours armé de sa lame ensanglantée. Lui, très calme, s'en retourna auprès de ses trois amis, afin de rendre compte de sa mission. Ils l'entourèrent et le pressèrent de questions : comment avait-il pu ? Comment avait-il fait ? Un meurtre..!

La réponse du sage ne se fit pas attendre :

- Elle était l'entropie. Le chaos indifférencié. Etre vivant, c'est être responsable, et faire des choix. Du jour où Khaïu abdiqua sa volonté pour obéir au seul hasard, elle mourut. On ne peut tuer ce qui est déjà mort...

Un silence accueillit les paroles de l'Ahm, puis ses paires hochèrent silencieusement la tête avant de parler, l'une après l'autre :

- Les fous, sans son exemple, rentreront dans le rang. Le temps fera son oeuvre, dit Grior.
- Oui, Dit Ahsha. Ils apprendront.
- J'y veillerai, poursuivit Fürm.
- Et j'y mettrai bon ordre, conclut le sage Toh en rengainant sa lame.

Les Quatre, prenant leurs bâtons de pèlerins, se séparèrent alors et arpentèrent le monde.


Quelques doux pincements de cordes plus tard, il se rassit.Laissant au Semeur le soin d'assimiler le conte, il posa le parchemin manuscrit de celui ci sur la table, puis il but une gorgé de liqueur.

Ce conte résume bien la philosophie nelda, 'fin j'pense, mais j'trouve aussi qu'il illustre bien les dangers des extrêmes.Le chaos le plus pur, tout comme l'ordre le plus rigoureux, n'amènent jamais rien d'bon, si ce n'est mort et souffrance.

Kvethan fit ensuite glisser le manuscrit vers son nerhe.

Prenez le, mon exemplaire est la dedans.ajouta-t-il en désignant sa caboche.

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Yanath Gorn

Le Sukra 13 Jayar 1509 à 05h07

 
***
Le semeur écouta attentivement la narration musicale de l'artiste, le conte défila tel des images mouvantes dans son esprit et si Yanath Gorn était un instruit, de ceux pour qui la culture Haut Rêvante n'était pas une ineptie sans fondement, mais bien un cheminement symbolique et philosophique intéressant, il en appris plus en ces quelques instants que tous ce que ses précepteurs avaient pu lui inculquer.
***

Très intéressant et tourné de belle manière.
***
Se saisissant du rouleau manuscrit, il le glissa dans une poche intérieure de sa mante et se resservit un verre de liqueur avant d'en proposer à Kvethan.
***

Je vous remercie, c'est là un legs de valeur pour nos archives, vous revenez d'Arameth ainsi, parlez moi un peu de la ville et des habitants.

 
Kvethan

Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 00h21

 
Le tydale découpa deux nouvelles parts de clafouti et répondit au semeur tout en les servant.

Arameth?J'pourrai vous en dire beaucoup et très peu à la fois....C'est une belle ville pour c'que j'en ai vu, les faubourgs sont sympas, très animés, c'est une des plus grande ville marchande de syfaria y'a pas à tortiller!

Mais pour c'qui est d'la ville à proprement parlé.....


Il marqua un légère pause.Le petit périple en compagnie d'Oda lui revint en mémoire, mais était ce vraiment la peine d'avouer à un Oljad qu'il avait, avec l'aide du Muet, bravé les interdits et pénètré dans la ville....Peut être pas....

....J'ai pas pu y mettre les pieds.On n'sait pas c'qu'y maquillent ces Confrères, qu'ce soit dans leurs fundeqs ou dans la perle sombre.

Il enfourna une fourchetté de clafouti fraichement servi et poursuivit.

En pluch....miom....j'les trouve bijarres....glurps....Ils passent le plus clair de leur temps à s'cacher derrière des masques de faux semblant.On n'sait jamais vraiment c'qu'ils ont dans la caboche.Chez nous on dit c'qu'on pense et on pense c'qu'on dit à priori, tandis que là bas un gus peut vous appelé son meilleur ami pendant toute une soirée pour vous r'froidir l'lendemain.

Puis il se pencha vers le semeur pour ajouter sur le ton de la confession:

Si vous voulez mon avis 'faudrait les avoir à l'oeil ces gars là, sinon un jour on va s'faire enfler un de ces quatre matins.Surtout qu'nos marchands sont assez mous du g'nou en c'moment, les symbiosés en tout cas.L'seul qui tient vraiment la route c'est l'kielno Askook, j'espère qu'vous en avez des comme lui dans vos manches Nerhe parce que sinon on n'va pas t'nir la distance face aux confrères!

'Fin moi j'dis ça pour vous, moi les pépettes ça m'concerne pas vraiment, ça va ça vient, qund y'en a c'est tant mieux.


Le jeune tydale s'essuya une fois encore consciencieusement les mains avant d'agrémenter la conversation d'un petit air doux de keirnine.

Dites Nerhe, j'ai une petite question, vous savez qu'Asgarh s'est fait la malle, partit à la r'cherche de la fameuse chope d'abondance.Depuis c'est un peu l'chaos dans la troupe, 'fin pas parmi les symbiosés vu qu'y a que moi mais les autres ça n'va pas fort.Ça d'vient du chacun pour soi et la Dame pour tous, des petis spectacles se montent et s'affrontent.

D'un point d'vue créativité c'est vrai qu'c'est l'fin du fin, ça pousse les troubadours à s'renouveler tout ça, mais du coup on trouve des endroit où il n'y a plus un seul artiste!Bon l'austèrité est un principe de vie des apôtre c'est vrai, mais d'temps à autre ils ont b'soin d'se lacher comme tout le monde.

Bref, 'faudrait trouver un chef de troupe symbiosé ou non pour donner un axe à tout ce joyeux foutoir et redynamiser la paysage artistique parce que pour l'moment c'est pas folichon.


Sur ce, il posa sa Keirnine, la musique doucette allait bien pour un instant mais ceci commençait à le lasser.Il s'empara de sa sitar qui l'attendait aux pieds de son fauteuil.Les rythmes doux laissèrent leur place aux rythmes plus enlevés dumatriarcat.

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Yanath Gorn

Le Luang 15 Jayar 1509 à 02h43

 
En effet les confrères sont des gens particuliers, leurs échelles de valeurs peuvent paraître des plus étranges, mais bien peu sont ceux qui peuvent prétendre franchir les portes de la Perle sombre d'Amody.

Néanmoins je ne crois pas que nous manquions des renseignements nécessaires dans les hautes sphères, il n'y en a jamais trop me direz vous...

***
Le Semeur marqua une pause infinitésimale repensant à toutes les rumeurs et légendes sur cette cité poussiéreuse et pensant en son fort intérieur que plus d'informations seraient certainement des plus utiles.
Les artistes, ménestrels et troubadours en étaient sans aucun doute la clefs, l'Art avait toujours eu le chic d'ouvrir les portes les plus épaisses.
***

Un Chef de troupe symbiosé !?

Serait-ce une demande de promotion habilement détournée ?

***
Yanath regardait maintenant l'artiste avec un sourire carnassier, mais un regard pétillant indiquait que le tydale appréciait la manière dont Kvethan avait mené sa barque pour en arriver là, une belle manœuvre en somme.
***

Seriez vous le poussiéreux à même de reprendre cette charge au profit de la diffusion du message de la Dame ?

 
Kvethan

Le Luang 15 Jayar 1509 à 14h27

 
Le jeune tydale arrêta de jouer, légèrement surpris, il n'avait pas dit ça spécialement pour lui, l'ambition était une notion inconnu pour lui, il se contentait de vivre en faisant ce qu'il voulait quand il voulait.Mais après tout pourquoi pas se dit il.

J'sais pas si je suis le plus à même, mais en tout cas j'pense pouvoir faire quelques trucs.Mais ce s'ra à certaines conditions....

Il regarda le Semeur droit dans les yeux en marquant une petite pause, ménageant ainsi son effet.

...Mais j'vous rassure Nerhe c'est rien d'bien méchant.La troupe doit s'diversifier, pour l'instant on est surtout dans la musique, le spectacle de rue et l'théâtre, j'sais pas si c'est une de vos directive ou pas, mais c'est bien dommage!

J'connais des peintres, des sculpteurs et même des poètes qui n'peuvent pas vivrent de leur art, et dans l'lot y'en a de vraiment doués!Avouez qu'c'est dommage....

Donc mes conditions sont celles là, tout d'abord permettre aux artistes, quelque soit leur domaine d'intègrer la troupe, avec une p'tite étude préliminaire sur l'talent du kielno, ça va d'soi.

Ensuite, aménager une galerie d'art dans chacune de nos deux villes, on pourrait même imaginer une thématique pour chacune des deux villes.Vous allez m'dire qu'on pourrait faire ça aux "Bondieus'ries" mais on a plus vraiment d'place, ça sert déjà de scène et de lieu d'habitation pour la troupe et les artistes de passage, d'ailleurs un d'ces jours 'faudrait que vous veniez voir ça.Si on fait un gros spectacle on vous avertira à l'avance.


Il laissa Yanath Gorn assimiler ce qu'il venait de dire, puis il ajouta une petite précision, après tout, le Semeur était un homme d'argent et titiller sa bourse pourrait s'avèrer salutaire.

Les salles vous coûteront de l'argent au début, c'est vrai.Mais voyez ça comme un investissement, z'aurez le droit à un pourcentage sur les ventes et un bon prix si vous désirez acheter.L'un dans l'autre vous y gagnez, j'comptais également faire payer un hyalin symbolique la visite, histoire que tout les apôtres y aient accès et d'couvrir l'entretien des salles.

J'ai aussi des projets pour la Glorieuse mais ça ce s'ra pour plus tard, on va déjà devoir retrouver une unité et ça va pas être une mince affaire vu qu'on est tous aussi caractériel les uns qu'les autres.


L'artiste s'enfonça dans son fauteuil, sa sitar sur les genoux et son verre à la main.Il laissa lentement glisser le doux nectar dans sa bouche et l'y fit tourner quelques instants, savourant son goût avant de l'avaler.Puis il ajouta avec un petit sourire malicieux.

Si vous m'estimez digne de ce poste, j'aime autant vous prévenir ça va swinger!

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Julung 18 Jayar 1509 à 02h30

 

Ha, mais mon mignon, vous vous méprenez !

Pas de consignes à des artistes, l'Art est l'Art, il ne se contrôle pas et la Dame me garde de vouloir l'enfermer dans un carcan rigide.
J'ai toujours cru que l'interdit créait bien plus de problèmes que la bride sur le cou.
D'autant plus que les artistes sont tous des créateurs de beauté au service de la Déesse, je ne vois donc aucun problème à ce qu'ils fassent partie des troupes.

Je connais d'ailleurs bien des sculpteurs et peintres qui travaillent avec les troubadours et bardes, ne fut-ce que pour la divulgation de leurs portraits et pour la promotion de leurs spectacle.

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Le Semeur était loin de paraitre indifférent, l'Art en plus d'être comme il venait de le dire, une expression du message mystique de la Dame, pouvait s'avérer extrêmement rentable dans les mains de gens compétents...
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Ça va swinguer, dites vous ?
Expliquez donc moi ça en long et en large, j'aime !


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Yanath s'enfonça un peu plus profondément dans son fauteuil et savoura quelques gorgées de liqueur, décidément il avait bien fait de quitter ses appartements pour venir à la rencontre de cet artiste plein de surprises.
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Kvethan

Le Vayang 19 Jayar 1509 à 02h27

 
Aaaah bon bin pas d'problème alors!Comme y a vraiment très peu d'artiste qui ne sont pas musiciens dans la troupe j'avais pensé que c'était pas la vocation première de la troupe.Mais maintenant que je sais qu'c'est pas l'cas, on va faire deux ou trois changements, 'faudrait pas non plus que la troupe officielle soit énorme, ça doit rester un privilège.

De cette manière la production artistique s'ra dynamique!


Le semeur avait l'air receptif, un bon point.L'artiste n'avait pas vraiment su à quoi s'attendre, mais il était satisfait, l'homme avait l'air à l'écoute contrairement à tout ce qu'on pouvait dire sur lui.

J'ai pensé à deux ou trois choses qui pourraient mettre du baume au coeur à nos kielnos, mais pour certaines les grises risquent de grincer des dents.

J'irai pas par quatre chemins, c'est pas mon genre, c'est au sujet des offices dans les temples.J'trouve que les chants qui y sont entonnés sont mous du g'nou.Y faudrait les rendre un peu plus dynamiques et entrainants, surtout l'ors des offices du matin, comme ça nos kielnos iraient travailler le coeur léger et les apôtres qui travaillent pas loin du temple en profiteraient.

Mais attention, j'dis pas qu'il faudrait transfomer les offices en foiridons du tonnerre hein, ça doit rester solenelle et tout l'toutim.Mais j'trouve que faire montre de sa dévotion dans la joie et la bonne humeur pourrait être appreciable.On pourrait imaginer un office du matin plutôt enlevé et un du soir plus classique et cérémonieux.Après tout il y a autant de façon de prier la Dame qu'il y a d'apôtre, 'fin c'est c'que j'crois....


Il marqua une pause, ne sachant pas vraiment comment l'idée allait être perçue par l'oljad puis il reprit.

Le reste est plutôt classique, mais ça pourrait faire son p'tit effet.Organiser la troupe en petit groupe par bourgade, avec un pannel d'élément assez diversifié pour que tous aient accès au domaine artistique et organiser un roulement tous les deux ou trois mois.

De cette façon en plus, les artistes étendraient leur répertoire, à Krell par exemple ils ont quelques jolies ballades sur Jacob le priant déchu que je n'ai entendu nulle part ailleurs et à minott c'est des vrais pros du flumpet.Qu'est ce qu'un artiste si ce n'est pas une espèce de grosse éponge qui absorbe tout ce qu'il voit ou entend pour le restituer à sa façon?Sans compter qu'avec cette méthode les membres de la troupe seraient obligés de s'affoler un peu la nouille pour plaire à leur nouveau publique.Pour le moment, les membres de la troupe dans les p'tits bourgs ne s'affairent pas beaucoup, souvent ils ont le même répertoire depuis des années!

J'ai pensé au transport, il ne faudrait pas qu'la troupe se fasse décimée, après tout peu d'entre nous sont symbiosés.J'pensais qu'ils pourraient s'inclure dans les voyages commerciaux, après tout ils bénéficient d'une escorte et sont assez régulier.'Faudrait juste que je vois avec le kielno Aldarin si ça l'dérange pas.


Il porta ensuite sa coupe à ses lèvres et bu quelques gorgée.

J'pensais aussi organiser un grand concour d'art, poésie, chanson, peinture et sculpture à même la ville.Exposer les oeuvres en pleine rue et que les habitants soient juges.Il s'agirait d'amener l'art à l'habitant et non l'inverse en fait, j'crois qu'ça redonnerait un coup de fouet à la production artistique.Et puis ce s'rait gratifiant pour les artistes, sans compter qu'on pourrait en faire un évènement syfarien, on fixerait un thème chaque année autour duquel broder et voilà le travail.

Kvethan sembla réfléchir quelques instants, mais non c'était tout ce qu'il avait en tête pour le moment.Il faut dire que ça promettait déjà pas mal de travail...

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 28 Jayar 1509 à 23h39

 
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Le Semeur était resté un moment silencieux, pesant le pour et le contre des paroles de Kvethan, si certaines étaient indiscutablement bonnes, d'autres risquaient clairement de provoquer quelques remous et ne seraient pas du plus bel effet.
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En ce qui concerne les musiques d'offices, je ne peux vous donner ni refus, ni assentiment, je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec les Grises et de leur exposer vos idées, de manière cordiale et courtoise il va de soi.

Ainsi, une fois des pourparlers engagés, vous pourrez j'en suis sûr trouver un terrain d'entente.
Nous en reparlerons une fois cela réglé...

Pour tout le reste, vous avez mon accord, j'aime assez vos projets, particulièrement le concours dArt !

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Levant son verre, Yanth regarda l'artiste dans les yeux et souriant lui annonça :
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Trinquons donc à votre promotion ?

 
Kvethan

Le Luang 13 Julantir 1509 à 12h36

 
Le tydale bondit de son siège.

Ça y faut pas m'le dire deux fois!A la tienne étienne!

Il trinqua énergiquement avec le Semeur tout en se rendant qu'il n'était pas avec le dit étienne, Sac à vinasse de son sobriquet si on voulait fignoler, mais avec un Oljad.Aussi réfreina-t-il sa joie, se racla la gorge et se reprit.

Hum...euh...j'voulais dire à la votre Nerhe Gorn.

Et hop il agrémenta le tout d'un grand sourire charmeur, histoire de faire passer la pilule, avant de se rasseoir.

Derynn Nerhe, vous verrez tout va rouler au poil, vous r'gretterez pas!

Pour c'qui est des Grises, j'men occupe, vous verrez, elles ne résisteront pas à mon charme!Et z'en faites pas j'suis toujours très courtois avec les dames, et encore plus avec les Grises, c'est pas des tendres en général.

Le concour d'art se f'ra j'pense d'ici quelques mois, en otalir on a déjà la fête des fous à préparer, puis ce s'ra le conclave du savoir....Donc j'ai pas en core de date, mais normalement ça d'vrait s'organiser.


Il but une gorgée de vin en ayant une petite pensée nostalgique pour Asgarh.

Au fait, j'vous préviens que j'risque d'être S'ssarkrément occupé le mois qui vient, y va falloir que j'fasse le tour de tous les membres de la troupe pour établir leurs spécialités.Sans oublier les trucs pas joyeux décider de ceux qui restent et d'ceux qui partent.

Parcequ'Asgarh j'l'adore hein, mais l'côté gestion d'la troupe c'était pas trop ça.'Fin l'pauvre, j'aime à penser qu'il l'a trouvé cette fameuse choppe d'abondance et qu'il est en train de prendre la cuite de sa vie quelque part au chaud....


La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Yanath Gorn

Le Dhiwara 19 Julantir 1509 à 17h11

 
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Yanath Gorn vida son verre, et écouta amusé les excuses de l'artiste à son emportement spontané, loin de s'en choquer le Semeur affichait un sourire amusé au coin de la bouche lorsqu'il se leva.
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Bien, soyez prudent envers les Grises, je ne veux aucun problème de protocole.
Contactez moi pour me tenir informé des avancements de vos projets.

A très bientôt sans doutes ?


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