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La porte cirée

Capharnaüm

Pour la fête des fous, RP ouvert
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Sujet lancé par Antiorn
Le 26-10-1509 à 16h57
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Posté par Luisandre Kharylïern,
Le 22-11-1509 à 10h58
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Laelieth

Le Julung 29 Otalir 1509 à 22h01

 
***
La jeune Tchaë se tourna vers les deux , pour chanter à leur intention une petite contine équilibrienne.
***


Le fifrelin ne se voit pas,
Même lorsqu’il est juste là,

Il est toujours dans votre dos,
A ricaner de tous ses crocs,

Il est votre sort raté,
Votre épée ébréchée,
Votre création abîmée,
Votre parchemin taché,
Et votre flèche tout à coté,

Il reste là pour vous narguer,
Sans jamais que vous le voyez,

Dans votre dos, pour se moquer,
Et le soir venu, il tend l’oreille,
Attend que vous soyez couchés,
Pour venir vous tirer les orteils.


***
Avant de continuer à siroter son verre avec un petit sourire, pensant à l’occasion qu’un masque souple et fendu sur la bouche était plus pratique, et abîmait moins les parchemins.

Avant de continuer la discussion en charabiole.
***


Enargitouk gradcik dritmghliang ag ginouik, trghpk nrjkvhnb trhrgbngk.
***

Après ça, il était difficile de prononcer plus de consonnes. Elle ajouta alors d’un ton péremptoire.
***


Arbimtournik praleganascoletipogones erganistanabornsikanérefglmiard !

***
Avant de se tourner vers Drardon.
***


Om'shir, ça va bien, et vous?

J'aime toujours accompagner les caravanes, mais en fait je fais des recherches magiques...

Il s'agit de ma première fête aussi. Déambulez, et attendez ce soir!


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Achara Edaregord

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 10h54

 
Consœurs ?

L’écho du mot empli de tant de signification au sein de la Confrérie résonne longuement entre les deux muses.

Elle l’observe avec plus d’attention, détaillant le visage glabre, la peau pâle et les yeux sombres qui sont maintenant entièrement tournés vers elle… La Tydale ne manque pas de charme. Non pas celui de la féminité ou de la sensualité mais celui de la grâce et de la fragilité…

Consœurs, oui. Liées par l’Art et par les Mots, ces matériaux indispensables à l’architecture et à l’écriture de leur monde…

Elle éclate d’un rire léger.

Me voici donc maintenant définitivement attachée à votre fête ! J’en suis heureuse…

Elle se penche ensuite vers la vielle à roue, et laisse ses doigts courir avec délicatesse sur les cordes encore muettes.

C’est une magnifique compagne de musique… Qui donc est son créateur ?


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Cydiss Ke Okabries

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 14h18

 
*** Observant l'attitude de la nelda, Cydiss semble percevoir quelque chose qui lui avait échappée. ***

Je me demande si le mot consoeur n'a pas un sens plus fort dans votre culture que dans la mienne. Toutefois je ne reviens pas sur ce mot.

Le facteur de cette viole est Baekan. Il est ici. Je l'ai entrevu tout à l'heure.... Pour l'heure il est perdu de vue.


***
Puis Cydiss écoute la musique des paroles de Laelith. C'est indéniablement du Tidale mais l'accent Tchaé lui donne une couleur qui en estompe le sens. Cydiss apprécie alors juste la rythmique et le chant. ***


 
Achara Edaregord

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 16h16

 
Hum… Certes. N’est pas Confrère qui veut…

Un clignement de paupières.

Mais les mots d’une langue n’ont pas toujours le même poids dans une autre… Et je ne pense pas que la langue Tydale puisse exprimer tout ce que les mots ‘Confrère’ et ‘Consoeur’ évoquent pour nous en Rabaän… C’est toute la… philosophie de notre faction qui transparaît à travers ces deux expressions, à vrai dire…

Elle jette un coup d’œil à son Artiste masqué et lui sourit malicieusement. Ils pourraient sûrement passer des heures à essayer d’expliquer la mentalité confrère que leurs interlocuteurs n’y verraient pas plus clair. Trouble, louvoyant et insaisissable sont les adjectifs qui qualifient le mieux l’esprit de la Confrérie.

Elle se tourne à nouveau vers Cydiss faisant résonner l’écho tintinnabulant de Clochettes, Bracelets et Grelots.

Mais je suis heureuse que vous l’ayez utilisé aujourd’hui… Car nous savons pertinemment que toutes les Muses sont sœurs, n’est-ce pas ?

Elle semble soudain se rappeler le verre qu’elle tient à la main, le regarde une seconde avec surprise avant de savourer une nouvelle gorgée de liquide ambré.

Bakean…

Elle déguste le nom comme une saveur que l'on redécouvre.

Oui… C’est grâce à lui si je maîtrise aujourd’hui aussi bien le Shaï. Mais je ne suis pas sûre qu’il se souvienne de moi : cela a eut lieu il y a de longs mois, lors du banquet du nouveau cycle organisé à Arameth. Il y avait alors une foule bigarrée et ses cours furent suivis en masse…

Une étincelle, suivie d’un éclat de rire.

Un peu comme ici finalement...


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Antiorn

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 16h28

 
*** Antiorn écoutait la discussion des deux dames, son expression cachée derrière son masque. Il comprenait mieux pourquoi Umbre avait choisit ce mode de représentation. Le Pantin avait toujours été un grand sensible...

Et tiens. C'était le moment de rajouter son grain de sel au sourire malicieux de sa chambellan. Levant le doigt comme pour annoncer une grande vérité, l'Artiste tint donc ce discours. ***


Nous sommes tous de la famille de la poussière. Qu'importe la race ou la faction. Différents mais semblables, poussière parsemée à la surface de Syfaria. La poussière est maléable. Elle s'adapte et change. Elle renaît toujours de ses cendres. Mais pour ce faire, elle a besoin de rêver.

Et c'est là que nous entrons sur scène. Nous entretenons les braises du Rêve. Car sans Rêve et sans Folie, comment pourrions-nous braver l'impossible ?

Je vous le dit très chère, sans Rêve et sans Folie pour nourire les ambitions de la Poussière, elle se serait déjà éteinte dans les flames de son histoire.


*** Sur ce, Antiorn empogna la bouteille et se resservit un verre puis remplit à nouveau celui d'Achara avant d'offir le précieux nectar de la terre aux autres convives. ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Achara Edaregord

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 16h39

 
Un silence quasi religieux.
Puis un chuchotement.

Et si l’Artiste ne croit pas en l’impossible qui d’autre le pourrait ?


Puis un éclat de rire.

Alors soyons fous ! Et rêvons !


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Cydiss Ke Okabries

Le Sukra 31 Otalir 1509 à 00h23

 
*** Le verre de Cydiss est vide. Elle fait signe que l'on serve un verre à chacun de ses amis de folie. ***


Soeur oui !!!! Sais tu s'il doit se passer quelque chose durant cette fête des fous ou si nous devons boire jusqu'à perdre conscience ?

 
Luisandre Kharylïern

Le Sukra 31 Otalir 1509 à 13h42

 
Kharyn ne prête pas trop attention aux explications bassement rationnelles de Drardon, beaucoup moins intéressantes que sa théorie de la charabiole, et se compose un air sérieusement intéressé à ce que lui rétorque le grand nelda dans cette charmante langue.
Elle glisse à l'oreille de Drardon, avec le même sérieux :


Il dit qu'il est enchanté lui aussi de faire notre connaissance, et... heu... il demande si on aime bien les papillons bleus à rayures mauves, parce que lui il en fait la collection, et qu'il sera ravi de nous la montrer un jour.


Bon, c'était peut-être un peu long pour traduire les quatre mots de charabiole constituant la dernière partie interrogative de la réponse du nelda, mais c'est le premier truc qui lui est venu à l'esprit.

Flagoudou brigyklotz plas rikosvirgaz, zlapitous kikaroustrus !

S'exclame-t-elle joyeusement tout en suivant le petit groupe dans l'auberge, traduisant juste après à Drardron d'un air très fier :

J'ai dit que moi je préférais les grenouilles, mais que les papillons c'est chouette aussi !

Une fois installée autour d'une table, avec Drardon, Cydiss, le nelda et sa petite copine nelda, et une tchaë, dont l'Anja préfère se méfier au vu de sa dernière rencontre avec un membre de cette race, Kharyn se retrouve un peu paumée, bien qu'elle essaye de ne pas trop le montrer.
De nouvelles discussions s'engagent, parfois en tydale, parfois en charabiole, mais un peu rapidement pour qu'elle parvienne à suivre. Aussi elle s'empare d'un verre posé devant elle et le remplit du contenu rougeâtre d'un pichet. Au moins ça lui donne un air occupé, et puis elle aime bien faire comme les grands.
Elle le boit d'une traite, tout en faisant style d'écouter les discussions avec grand intérêt, et réprime une grimace. Beuuurk, c'est pas très bon ce truc, comment qu'ils font pour boire ça ? Ça rappe la langue, et ça brûle la gorge et le ventre...
Pour faire bonne figure, elle se ressert malgré tout un deuxième verre -de ce qui n'est en fait ni plus ni moins que du vin rouge- et lui fait subir le même châtiment. Ah, ça passe mieux la deuxième fois, on sent moins le gout...
Par contre, elle commence à se sentir un peu bizarre...

Commençant malgré elle afficher un sourire un peu niais, elle s'en ressert un troisième verre, et voyant Achara éclater de rire, elle fait de même.
Elle n'a pas du tout écouté la discussion, mais ça doit être très drôle si la nelda rigole, alors c'est qu'il faut rigoler aussi.


Z-zzlabivouuu... !!

Ajoute-t-elle d'une voix un peu chevrotante, et un sourire réellement idiot.

Avant je souffrais de schizophrénie... mais maintenant nous allons beaucoup mieux !

 
Antiorn

Le Dhiwara 1 Nohanur 1509 à 20h02

 
*** Verre en main, le nelda masqué fait face à un nouveau dilemme. Il doit choisir entre ruiner pour de bon son parchemin oubien se creuser les méninges pour trouver une autre option. Un instant il se concentre...

Les bruits de la table et les verres s'entrechoquant s'estompent. Les mots perdent leur sens, les paroles fondent dans les oreilles de l'artiste pour ne devenir que sons, rythmes, tons et mélodies. Antiorn se retrouve dans cet espace spirituel et mystique. Le monde des idées. Là, au sein même de sa propre paix intérieure, il sait qu'il trouvera la Solution. Celle qui lui permettra de gouter au Nectar sans Sacrifice. Sans trahir son alter-ego en cette journée qui lui appartient, sans réduire en bouilli ce parchemin de savoir, sans laisser le fruit de la terre se perdre. Ici tout est sérénité. C'est cette confiance qui lui donne espoir. Et c'est de cet espoir que naît la solution.

Ah... voilà. Sensation de chaleur. Il a trouvé.

Antiorn ouvre à nouveau les yeux. Les conversations vont bon train. Les verres s'entrechoquent toujours. Il sourit derrière sons masque. De ses robes sa main dégage une petite plute en os. Il fiche le bec dans la fente du masque. Il plonge l'autre extrémité de l'instrument dans son verre. Bloque tous les trous de ses dix doigts.

Aspire.

Ça fait des bulles mais c'est bon. ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Laelieth

Le Luang 2 Nohanur 1509 à 20h54

 
***
Si Laelieth avait entendu qu’elle avait un « accent Tchaë », elle aurait été fort étonnée. Elle savait certes qu’elle appartenait à cette race, qu’elle trouvait peu représentée parmi les symbiosés, mais sa langue était le Shaï. Un accent Shaï, d’accord, mais elle avait tellement peu parlé en Tchaë depuis si longtemps…autant qu’elle se souvenait…qu’elle était sur que parmi ceux qui participaient à la Fête, au moins un parlait mieux cette langue qu’elle. Un accent Shaï, vraiment, que n’aurait t’elle pas entendu, si elle l’avait entendu.

Ce qu’elle avait remarqué, par contre, c’était que les Tchaë étaient peu présents, les seuls qu’elle voyait étaient ceux de sa faction. La réaction de Luisandre lui passa par contre complètement à coté. Elle était étrange, et semblait si perdue dans cette conversation qu’un tel sentiment passait inaperçu, là où régnait l’étrange. Pour preuve, Antiorn, qui semblait un musicien plus qu’émérite quand la jeune mage l’avait entendu, avait sorti une petite flûte et tentait d’en jouer en aspirant, tout les trous bouchés et l’extrémité plongée dans son verre plein. Laelieth avait beau être grandement ignorante dans les techniques de musique, ce n’était pas une façon de jouer, mais plutôt de glouglouter, ou alors, encore plus étrange, de compliquer la façon de boire son verre.

Les verres qui, d’ailleurs, se remplissaient et se vidaient rapidement. Mais pour la plupart, il s’agissait de boissons alcoolisées, une carafe de vin rouge en dernier lieu, et Laelieth dû chercher pour trouver une boisson qui ne l’était pas.
***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Rialda

Le Luang 2 Nohanur 1509 à 21h04

 
*** Rialda entra lentement dans la ville. Sa démarche était assurée, et avenante. Tous ces mouvements était gracieux et assurés. On voyait dans son regard de la gentillesse et une pointe de rire. Elle avança doucement regardant chacun rire et chantonner. Elle n'avait pas l'habitude de telles effusions de joie. Mais cela ne la contrariait pas, bien au contraire. Elle aimait toute cette gaité, cette joie de vivre qu'il manquait parfois à Korsyne...

Alors elle sourit...

Elle trouvait les déguisements de certains étonnant. Ce demandant parfois si c'était des déguisements.

Elle se demanda alors comment aborder ces personnes. Elle sourit a destination de l'oiseau, et lui dit de manière avenante. ***



Hajar, puis-je me joindre à vous?


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Antiorn

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 15h13

 
*** Le masque de mort se tourna vers la nouvelle arrivante. Une nelda ! (Cet accent signifiait hors de tout doute qu'elle n'était pas tydale) Et, avec un peu de chance, la première représentante de l'Ordre qu'il croisait depuis sont arrivée. Il la fixa un moment puis se leva en lui offrant sa chaise d'un geste théâtral. ***


Mais je vous en prie, joignez-vous ! Joignez-vous ! Vous nous venez de Jypska ou de Korsyne peut-être ?

*** Le nelda versa un verre en guise d'offrande puis alla se trouver un autre tabouret pour y poser son illustre postérieur. ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Rialda

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 18h24

 
*** Rialda lui sourit, et le voyant se lever elle le trouva grand et bien bati. Ce ne pouvait être qu'un nelda après tout... les oiseaux de ce genre ne parlaient pas... Elle le fixa alors et comme il lui laissait sa place, elle lui dit d'une voie douce et avenante. ***


Je vous remercie Arc Rhon de votre gentillesse. C'est avec un grand plaisir que je me joins à un si bel oiseau et si majestueux. Je viens de Korsyne.

On m'a venté les joies de cette fête alors j'ai décidé de venir ici!


*** Voyant le nelda lui versait un verre, elle se demanda ce que ce breuvage pouvait être. ***


Excusez-moi, mais quel breuvage est-ce? shashi

*** Puis le regardant dans les yeux, avec un regard doux, elle lui sourit de nouveau. ***


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Antiorn

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 18h39

 
*** Oiseau ? Quelle drôle de façon de qualifier son costume ! Mais les Rêvants avaitent toujours été un mystère chaleureux à ses yeux. Une façon autre de percevoir le monde et de le formuler en mots. À mi-chemin entre l'enfant qui vous confronte à une vérité toute simple oubliée avec l'âge et le discours Nemen indécryptable.

Des vérités à la fois mondaines et infiniement grandes.

Oiseau ?

Pourquoi pas.

Mirant un instant la bouteille et n'y trouvant aucun signe distinctif, son regard altrna entre l'aubergiste et Rialda quelques secondes. ***


Je suppose que c'est là un vin produit dans la région...


*** Puis, retournant au tydale afin de réunir la table autour d'une même langue... ***


Alors, quelles sont les nouvelles de Korsyne ?

N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Rialda

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 19h19

 
*** Rialda se mit à sentir le verre... C'était un peu fort, après tout elle ne buvait jamais d'alcool. Les voyants tous boire, elle les regarda sourit et but cul sec.

Droit dans le gosier! Et hop, tranquille... Rialda senti une drôle de sensation parcourir tout son corps. Ca lui montait très vite à la tête, mais elle essaya de garder son calme... Sa tête lui tournait, c'était bizarre et très agréable.

Puis souriant elle allait parler du vin quand il demanda des nouvelles de l'Ordre.
Alors elle sourit chaleureusement, et dévia la conversation ***


Le vin est un peu fort, je n'ai pas l'habitude de tant de boisson! Mais dites moi, vous êtes de l'équilibrium ou d'une autre faction?

*** Puis elle tendit son verre, pour en avoir de nouveau. Il fallait faire bonne figure... ***


Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Achara Edaregord

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 19h46

 
Perchée sur son haut tabouret, elle trinque avec la Muse qui lui fait face, heureuse de l’improbable échange qui vient d’avoir lieu. Elle se balance doucement d’arrière en avant le temps de réfléchir à la question qui vient d’être posée.

Mmmmm… Je n’en ai pas la moindre idée à vrai dire… Pour moi toutes les folies sont de mises et chacun à son tour peut monter sur une table pour faire profiter aux présents de ses talents… Même ceux qui n’en ont pas, sinon nous ne serions pas là.
La Folie n’est pas raison mais absurde et je ne vois pas qui pourrait se décider à la programmer… Ce serait ma foi… fou !


Un tintinnabulement.

Mais qui sait… Peut-être y a-t-il certains… événements de prévus.

Elle se tourne brusquement vers la gracile Tchaë qui s’est installé avec eux, Laelieth de son doux nom. Elle l’a déjà croisé brièvement à la descente du transport nemen, leur rencontre s’étant résumé par un échange rapide, l’équilibrienne ayant hâte de reprendre la route pour rejoindre Zarlif…

Dites-nous, buddleia jolie… Savez-vous s’il y a des événements prévus au cours de la nuit ? Feu de beautés, chimères rêvées, danses fantasmées ? Ou tout autre spectacle de Folie ? La très chère sœur qui m’accompagne aimerait en savoir plus, et l’on ne peut lui en vouloir : le savoir, c’est le pouvoir, n’est-ce pas ?

Elle lui lance tout juste un clin d’œil espiègle qu’une nouvelle venue fait son arrivée dans leur cercle endiablé. Rialda lui souffle sa symbiose, aussitôt accueillie par son Artiste qui s’empresse de lui laisser son siège et de lui servir un verre… Il faut dire que la nouvelle venue possède un certain charme. Elle l’observe avec un sourire mystérieux, laissant le soin au Blanc Nelda de mener la conversation sur ce front, haussant seulement un sourcil à la mention de Korsyne : elle a appris la veille qu’il souhaitait s’y rendre après la Fête et hésite encore à l’y accompagner… Ce n’est pas l’envie qui l’en manque, mais son poste de Chambellan requière aussi sa présence à Arameth… Elle balaie soudainement de la main ces sombres considérations. Comme elle l’a dit plus tôt : ici point de place à la Raison, mais seulement à l’Absurde, c'est donc en souriant qu'elle répond à sa dernière question à la place d'Antiorn :

Nous venons du royaume des fous, de l'autre côté de la terre, là où les trois soleils brillent de leurs mille feus et où le sable du désert se lie de tout temps aux cieux de Syfaria...


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Antiorn

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 19h48

 
*** Antiorn sourit derrière son masque et remplit le verre à nouveau, faisant mine au tavernier d'apporter une nouvelle bouteille.
Il tendit la main vers Achara. ***


Nous sommes tous deux d'Arameth, au coeur de l'Amody. La dame Achara, ici présente, est la chambellan du cadran des Arts de l'Horloge du Luth, et je suis Antiorn, son humble artiste. Nous sommes venus prendre part à la Folie, Muse vivifiante s'il en est une.

Et vous, Rêvante ? Vous êtes la seule symbiosée de votre ordre qu'il nous fut donné de voir depuis notre arrivée. Seriez-vous une dissidente parmis les sages ? Une abassadrice de la sagesse chez les fous ?

Quoi qu'il en soit, vous voilà ici, et c'est là ce qui compte...



N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Hirvane Tuek

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 20h51

 
C'était un tableau haut en couleur que découvrait le voyageur. Ici, le démon se mêlait intimement à la folie. Le timbre raffiné des violons se tintait d'acier brûlant, rythmant la danse frénétique des badauds sans discontinuer. La nuit étendait à peine ses ailes douces sur les visages illuminés.

Tous cela rappelait quelques vers de jadis : qu'avait écrit le célèbre Yakashipu Upisha, lorsqu'il déambulait malade dans les rues endiablées de sa ville natale ?

*** Lampions qui imbibent la buée diaphane,
Lueurs alléchées qui d'envie se pavanent,
Quelle est cette torpeur en mon coeur oublié ?
Une ville se mire dans mes yeux figés ! ***


Trève de poésie. Au détour d'une ruelle riante, un étrange démon effraya soudain un petit nelda qui jouait là.

***
Mais qui peut bien être cet étrange individu ? Et que transporte-t-il... Une table ?! ***


Klathu dit :
Euh... Hirvane ? Tu lui as fait peur là, au pauvre gamin.

Hirvane dit : Chuuut... Ne m'appelle pas Hirvane. Ce soir, nous sommes les démons de la table : Dunato Naja et le mou Atemu !

Klathu dit :
C'est vraiment loufoque ces noms. Quoique attends... Atemu, atemu. Atemu ça me plait bien, finalement ! Wééé ! Dunato c'est très moche mais bon...


Hirvane était nerveux ce soir. Il lui avait semblé croiser une matriarcale peu de temps auparavant. Ses vieux démons avaient la vie dure : il évita précautionneusement le regard de la tydale au crâne rasé. Après réflexion, il avait jugé cela légèrement infantile, mais le Matriarcat était si redoutable dans ses souvenirs...

Autour des deux compères, la fête gagna en intensité. Ils étaient venus pour oublier les récents évènements qui leur avaient miné le moral. Rien ne présageait de ce qui arriverait maintenant : ils pouvaient tout autant se livrer à la boisson que deviser auprès des artistes.




 
Laelieth

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 22h12

 
***
La gracile Tchaë, telle qu'elle avait été appelée, sourit à Achara, regardant dans le vague comme pensant à quelque chose que ses paroles avait réveillé.
***


Oui, vous avez tout à fait raison...si tant est que la raison ai quelque chose à faire ici...mais une chose est sûre, la Fête durera toute la nuit...et même, vos paroles auront un écho particulier, quand il fera noir...vous verrez...

***
Puis elle se tourna vers les nouveaux venus pour les saluer, et s'adressa à Rialda.
***


Arc Rhona, bienvenue parmi nous. Je suis quand à moi de l'Equilibrium, et serais enchantée de connaître le récit de votre voyage.

Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Liam

Le Merakih 4 Nohanur 1509 à 11h16

 

Liam s'est joint à la foule qui hante les rues de Zarlif peu après Rialda. Toutes ces personnes méconnaissables habillées pour la plus part de couleurs vives lui font, pour un temps, oublier les soucis qui troublent Syfaria et l'enfant sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Il s'amuse des divers costumes loufoques quand il entend quelques mots de tydale : il est passé à côté de la Chambellan des Arts sans la reconnaître !

Le moush'tin fait demi tour et s'avance vers le petit groupe avec un grand sourire :


- Héjia tout le monde !




Le moush'tin est le favori d'Asha car le moush'tin sait qu'il ne sait rien. proverbe Haut-Rêvant

Liam, Démystifieur de l'Ordre des Hauts Rêvants
Linguiste et Professeur au service d'Asha

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