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La porte cirée

Capharnaüm

Pour la fête des fous, RP ouvert
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Sujet lancé par Antiorn
Le 26-10-1509 à 16h57
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Posté par Luisandre Kharylïern,
Le 22-11-1509 à 10h58
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Laelieth

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 22h19

 
***
Laelieth suivait les conversations de loin.
Elle préférait Bakean lorsque son coté archiviste resortait, et elle attendrait qu'il soit dégrisé pour lui parler.
Et la conversation de Rialda et d'Antiorn était privée...
Elle laissa son esprit dériver de ce qui se passait autour d'elle, pensant aux évènements futurs, à la caravane et à ses recherches...
Puis se tourna vers Achara et Liam.
***


Le coeur d'Amody? Il s'agit d'un désert n'est-ce-pas?

*** Un instant de réflexion. ***

Un désert qui a un nom...Le parallèle me fait penser à Hatoshal...Alors, que pesnez-vous d'Amody?


Le coeur d'Amody? Il s'agit d'un désert n'est-ce-pas?

*** Un instant de réflexion. ***

Un désert qui a un nom...Le parallèle me fait penser à Hatoshal...Alors, que pesnez-vous d'Amody?



***
Dit-elle en parlant autant à Liam qu'à Achara.
***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Liam

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 23h45

 

Liam regarde Rialda s'éloigner vers la piste de danse avec Antiorn. Le moush'tin sourit, la danse est un art très apprécié des neldas, à Korsyne en tout cas. Miu apprécie également et commence à rebondir en rythme autour de Molor, le mou délaissé le temps d'une danse.

Il reporte ensuite son attention sur Achara qui l'interroge alors qu'elle fait danser de magnifiques balles miroitantes. Si la Chambellan des Arts a été perturbée, rien n'y parait et Liam n'en a aucunement conscience. Ses grands yeux verts traduisent son émerveillement aussi bien que ses battements de mains et que ses rires qui accompagnent les prouesses de l'artiste.


- Apprenez-moi, Arc'Rhona !

Le moush'tin est tellement saisi par la beauté du spectacle qu'il en oublie de parler pour tous.

Laelieth les rejoint sur ces entre-faits. Ne sachant que trop dire, son impression de la Confrérie n'étant sûrement pas du goût d'Achara, il opte pour la réponse évasive... ou hors de propos :


- Le coeur du désert d'Amody ?
Ben... Je voulais me promener dans le désert mais j'ai pas eu le temps... M'enfin, ça doit pas être très différent du Laomainn, n'est-ce pas ?


Il leur adresse un grand sourire. Il l'aime bien, la Chambellan.
Puis, quelque chose attire son regard sur la piste de danse...

Horreur ! La Songeuse a totalement perdu la tête. On a beau être à la fête des fous, un nelda reste un nelda et il existe certaines limites qui ne doivent jamais être dépassées. On leur apprend assez tôt. Le geste de Rialda est extrêmement déplacé. Même pour un couple amoureux, se toucher le museau de la sorte en public est une atteinte à la pudeur. Le moush'tin est choqué. Il ne peut pas s'empêcher de bafouiller en pensée à l'attention de Rialda uniquement :

- Arc'Rhona, qu'est-ce qui vous prend ? Ca... ça ne se fait pas, voyons ! Vous êtes... vous... représentez un peu les Hauts Rêvants, quand même !

Aussi rapidement que son regard a été attiré par la scène traumatisante, il s'en détourne, tentant d'afficher un sourire sincère mais le coeur n'y est pas. Liam est tout retourné.





Le moush'tin est le favori d'Asha car le moush'tin sait qu'il ne sait rien. proverbe Haut-Rêvant

Liam, Démystifieur de l'Ordre des Hauts Rêvants
Linguiste et Professeur au service d'Asha

 
Achara Edaregord

Le Vayang 13 Nohanur 1509 à 23h46

 
Sa question reste un instant en suspend, figée dans une position improbable et a priori fort inconfortable. C’est Laelieth qui la rattrape, manquant de peu le Mystère toujours planant qui s’est depuis épaissi…
Et c’est évidemment au moment où l’équilibrienne prend la parole que Siotantka commence à lui jouer son numéro du dictionnaire ambulant, qu’elle accompagne de réflexions particulièrement croustillantes sur ce qui est en train de se passer dans la salle.
Nous n’allons pas ici rapporter l’échange de pensées qui s’ensuit, mais c’est finalement dans un ‘plop’ offensé que la symbiote disparaît.
La Chambellan de l’Art pousse un long soupir, se frottant doucement les tempes en légers mouvements circulaires. La migraine est tapit non loin, elle le sent, monstre en attente, douleur omniprésente… Il faut absolument qu’elle trouve un moyen de la faire reculer car elle sait que son installation définitive sonnera le glas de la fête.
C’est le moment que choisit Laelieth pour répéter à l’exacte ses paroles en nelda. Elle ne peut empêcher un mouvement d’humeur, qu’elle rattrape du bout des doigts. La Migraine vient d’avancer subrepticement de quelques pas.
Elle prend la parole d’une voix très douce.

Ma très chère... Écoutez les sons des mots un instant, je vous prie.
Savourez-les.
Dégustez-les…
Vous sentez ?
Est-il à ce point nécessaire que vous les répétiez ainsi en chaque moment ? Non… Je ne crois guère.


Un silence, empreint de gravité.

Les langues sont une merveille qu’il convient d’utiliser à bon escient. Elles permettent d’appréhender d’autres peuples et civilisations, et, finalement, d’un peu mieux comprendre notre monde… Mais pour cela il faut savoir les apprécier chacune à leur juste valeur : trouver le bon mot n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, vous savez…

Elle sourit légèrement.

Vous gagnerez en compréhension, je vous assure. Et si vraiment votre interlocuteur est dépassé, il vous le dira, tout simplement. Il sera alors temps de s’essayer à une autre sonorité.

Elle balaie d’un geste de la main ses précédentes réflexions, pour revenir au cœur du sujet.

Amody est un désert, certes. Laomainn, aussi. Hatoshal est une forêt, oui. Les Bois Bleus aussi… Vous découvrirez bientôt que chaque mont, pic, col, colline, bois, plaine, rivière, anse, crique et, je ne saurais tous les citer, possède un nom. C’est le propre de l’Esprit que d’appeler les choses afin de les connaître… afin de leur donner une âme. Vous-même n’êtes pas connue comme ‘Tchaë-gracile-aux-cheveux-violets’ mais comme ‘Laelieth’. Un nom qui sonne lorsqu’on le perçoit, qui exprime… Vous, tout simplement.

Une esquisse de geste.

Ce qui nous ramène encore au pouvoir des mots… N’oubliez jamais le pouvoir des mots, Laelieth.


Pour se tourner ensuite vers le Démystifieur, un sourire léger flottant sur ses lèvres.
Il semble ne pas vouloir tout dire, préférant apparemment noyer le jersulin plutôt qu’exprimer franchement ses sentiments. Elle respecte d’autant plus ce choix qu’elle n’en connaît que trop qui ne se serait pas privé de critiquer haut et fort.
Elle incline légèrement la tête, mouvement qu’accompagne un doux bruit de grelots.

Permettez dans ce cas que je vous y accompagne lors de votre prochaine visite… Nous pourrions alors nous installer sur une dune, devisant du Temps qui s’écoule et de la Vérité qui trépasse…

Elle voit alors son regard se transformer, la transperçant pour venir se ficher sur l’espace derrière elle. La curiosité l’emporte, elle se tourne à son tour. Et se fige. La Migraine en profite et bondit, douleur abyssale au cœur de son esprit…


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Inanna Ereshkigal

Le Sukra 14 Nohanur 1509 à 02h56

 
***
Profitant de l'agréable répondant du nelda, Inanna ne pouvait quand même pas tomber d'accord.

***

Il n'y a pas plus monotone
Que le désordre au milieu de rien.
Pour devier on jalonne.
Voler implique sien.

On ne peut parler de sein
S'il n'y a pas femme.
Le chaos est câlin.
Moi aussi je l'acclame.

Quand il vient sortant du noir,
D'un motif ou d'une ligne droite,
C'est bien le moment de le voir.
Beau sur son coussin d'ouate.

L'artificiel tue l'original.
À trop le vouloir et le forcer,
Il va de soit que là est mal.
Je vois la folie cantonnée.

À l'image qu'on ce fait d'elle.
De nos yeux mollusques,
Nos esprit formatés, sans ailes.
Haut, cela m'offusque.

Suivre les bas instincts
Est-ce plus folie que faiblesse ?
Il n'y aurais de sens qu'à la fin
De toute histoire de fesse ?


***
Quel chute !
Pas trop de matière, sinon la multiplication jouerait de mauvais tours.

***




Rayon de bonheur.

 
Antiorn

Le Sukra 14 Nohanur 1509 à 22h41

 
*** Masque en place et mains dans le dos, l'artiste fit un pas en arrière pour mettre une distance raisonnable entre lui et la Rêvante. Lentement, le frisson disparaissait. On avait qualifié son déguisement de rat mort ou d'oiseau crevé... mais de séduisant...

Un regard vers la table. Mine déconfite derrière le masque.

Son attitude physique se raidit. ***


Parler de moi ?

*** Le ton est pourtant aimable, contrastant avec l'attitude physique qui se referme. ***


Que dire... je suis né à Arameth de parents originaires de Jypska. Tous deux se mirent au service du Suaire en tant qu'exploratrice et chercheur...

*** Tout à coup le confrère fige totalement. Ses yeux, dans les orbites du masque, doublent de volume. Puis, la soupape cède. ***


Foutres'sarkh ! Mes parents !

*** Mais comment avait-il pu les oublier ? À l'heure qu'il était, ils avaient probablement appri son miraculeux retour... mais certainement pas de la bouche de leur fils qu'ils ont du croire mort des mois durant...

Oups... il a dit ça tout haut ? En espérant que peux d'entre eux ici parlent le rabaän... L'artiste porta sa main à sa bouche comme pour reprendre son exclamation... ***


Mille pardon... je... hum... mes parents... ils ont du me croire mort pendant des mois... et.. je... je me rends compte maintenant que je n'ai fait aucun effort pour leur apprendre mon retour...





N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Liam

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 01h14

 

Avant que la scène tourne au vinaigre, Liam boit les mots d'Achara. La Chambellan a l'art de mettre les mots justes sur des sensations que le moush'tin serait bien en peine d'expliquer. Et, elle ne se contente pas d'expliquer, non, elle sublime. Quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise, Achara dévoile la quintessence des choses, c'est à en oublier presque que ces "choses" sont issues du Mensonge.

Mais alors qu'elle s'adresse à nouveau à lui, la Chambellan se tourne vers la piste de danse, sans doute que l'attitude de Liam a trahi son trouble. Mais, la façon dont Achara se fige, l'inquiète d'autant plus : la faute de Rialda est-elle si évidente ? Il balbutie alors :


- Je... Oui, vous m'accompagnerez... La prochaine fois. Ca...

Il prend une inspiration, il doit se reprendre, quel lamentable discours.

- Ce serait merveilleux de discuter avec vous. Vous me parlerez du trépas de la Vérité et moi, de celui du Mensonge, du Temps qui s'écoule et de celui qui suspend son cours.

Il cligne des yeux, pas tout à fait sûr d'être celui qui a prononcé ces mots. Miu le regarde (admirative ?), se posant sans doute la même question. Quand tout à coup :

- Foutres'sarkh ! Mes parents !

Le moush'tin sursaute, manquant de peu de choir de son perchoir.
Les parents de l'artiste ? Qu'est-ce qu'ils viennent faire ici ? Il parcourt les environs du regard... Non, nul couple de neldas ne s'avance.
C'est une certitude à présent, ils sont tous fous ou ne vont pas tarder à le devenir, réellement. Liam commence à se demander si c'était vraiment une bonne idée cette fête... Miu se glisse près de son oreille.


Miu dit :
- On ferait peut-être mieux de rentrer, non ?...


Peut-être...


Le moush'tin est le favori d'Asha car le moush'tin sait qu'il ne sait rien. proverbe Haut-Rêvant

Liam, Démystifieur de l'Ordre des Hauts Rêvants
Linguiste et Professeur au service d'Asha

 
Bakean

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 04h38

 
***
Un soupir, une pensée du Troubadour, une éboulement dans le crane
« Je vais me ranger du côté de l'Entropiste, rabat-joie comme il est ce tydale, une immolation lui rendrait le sourire »
. L'Archiviste paniqué exposa rapidement son idée. Des mots étaient prêtés à la voix mélodieuse de l'Artiste, tandis que l'érudit se doutait du jeu dangereux que l'Orateur, se devait de s'essayer pour provoquer débats et conflits.
***



Je vous reconnais bien là Orateur,
Poésie d'ortie, fausse candeur
Sachant votre faction, Délateur
Je sais la raison de votre rancœur

Ne soyez pas pas envieux, Riemto Inanna
Représentant d'une faction austère, Arkana,
M'a déjà expliqué,le poids des responsabilités,
D'une faction protégeant une race déstabilisée.

Artificiels, Cantonnée, sans ailes, formatés.
Vos mots sont des définitions, Mais pas de la fête
Oh non, plutôt de vos sentiments, entêté
Soyez chic, juste une soirée, pas de petite bête

Oubliez ce vilain noir, vous ternissez vos habits
Soyez de couleurs, cela trompera votre ennui.
Et si vous considérez que notre Folie est faiblesse
laissez percer la votre, montrer nous votre liesse

Le soir est tombé, Bientôt un feu d'art magique,
Le soir est tombé, bientôt un chaos mélodique
Le soir est tombé, est esprits échauffés buccoliques
Ce soir faiblesses d' histoires de fesses véridique.

Trois tiers du miroir ébréché
Deux tiers crient au crime, tuez
Deux tiers, vivent de folie Dangereuse ou insouciante
Un tiers tampèrise, Pantin de consciences déclinantes.

Et maintenant, Dansez !!

***
Tu penses que ce sera assez ?
Je l'ignore mais ça va bientôt commencer.
La musque à changé.
Laelieth doit être en place
Silindë et Kvethan aussi
Prions pour que rien n'explose
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Inanna Ereshkigal

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 15h27

 
***
Il est habile, mais comprend-il ?
Un témoins ne comprenait rien, mais au moins,
Il y avait harmonie et vrai folie.

***

Grande doute me possède, Vous me connaissez ?
Mais alors d'où sortent ce absurdités ?

Je ne dénonce point, ni ne soulève,
Je donne un profil d'un objet, d'une vue brève.
Je ne voulais surtout pas vous tendre perche
Pour vous rendre insultant et revêche.

Je suis morose, mais je ne noircis pas.
Je suis bien des principes, mais sans envier.
L'austérité n'est pas forcément sans joie.
Le poids n'éclate pas les graviers.

Mais s'il y a suite, j'en suis.
Par où reculer pour admirer ?
Maïs en fuite, jeune fût ici.
Vous me verrez danser,
Comme lierre si liesse me gagne.
Homme d'hier sans laisse ni pagne.


***

Aussi impertinent qu'inquiétant.

***




Rayon de bonheur.

 
Rialda

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 15h35

 
*** Rialda comprit que le malaise était intense, la consommation d'alcool dont elle avait abusé sans en avoir l'habitude s'était retournée contre elle. Le comportement d'Antiorn ne pouvait pas faire de doute. Cela l'attrista profondément. C'est à ce moment là que le regard de Rialda changea, contrairement à son visage qui lui restait doux. Ses yeux reflétaient l'inverse une profonde solitude, mais elle lui adressa tout de même un sourire. Elle se recula doucement, posa sa main sur sa poitrine, et le salua gracieusement. ***


Je vous prie d'excuser mon comportement, il n'est pas digne d'une Haut Rêvante. L'alcool m'est monté à la tête et a troublé mon esprit, qui s'est jouait de moi. Pardonnez-moi, cela ne se reproduira plus.

***
Puis elle se redressa, le regardant, sans savoir quoi dire. Mais elle gardait étonnamment son calme, malgré tout ce que l'on pouvait lire dans ses yeux. ***


Il est vrai que votre disparition doit sûrement inquiéter vos parents. Mais le fait que vous pensiez à eux prouve l'attachement que vous y portez. Les êtres qui nous sont chers doivent toujours être notre priorité, car ils sont ce qui nous retient dans le monde du mensonge. Ils peuvent être fier de vous vous êtes un nelda accomplit, et respectueux.

*** Puis elle lui souria ne sachant quel comportement adopté après tant de déboire. ***




Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Achara Edaregord

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 16h38

 
Son corps réagit instinctivement à l’attaque, oblitérant tout ce qui n’est pas sens immédiat. Le monde autour d’elle disparaît dans un éclat aveuglant : la Migraine est stoppée en plein vol tandis que la Douleur diminue légèrement…
Le Monstre répond à sa contre-attaque par un grondement sourd et furieux. Elle se concentre : si elle laisse passer la prochaine offensive, elle sait que c’est la défaite. L’attente s’éternise : le prédateur l’observe, espérant qu’une autre opportunité se présente. Elle le fixe sans ciller.

La Douleur attend tranquillement le dénouement du combat, omniprésente.

Très doucement sa main fait apparaître un petit cigare parfumée, qu’elle allume en gestes lents, sans jamais cesser de surveiller la Bête tapie. La Migraine comprend dès la première inspiration de fumée : elle renâcle, son feulement soudain plus menaçant. Elle hésite puis attaque, percevant qu’il s’agit de sa dernière chance de percer les défenses de l’Esprit qui la nargue. La riposte est foudroyante : son corps sait intrinsèquement qu’il ne peut se permettre de laisser s’approcher la Bête furieuse. Le souffle d’épices et d’herbes l’enveloppe brusquement, lui faisant perdre consistance. Le Monstre se débat, tentative désespérée de revenir au combat. Mais la prison de fumée est inébranlable, se resserrant petit à petit sur son adversaire jusqu’à ce qu’il trépasse.
La Douleur jette un dernier regard déçu à la scène avant d’expirer à son tour…

Elle inspire une grande bouffée de fumée et rouvre enfin les yeux. La vaste salle d’auberge réapparait brusquement à ses sens : colorée et bruyante, le moush’tin doré toujours assis face à elle sur son haut tabouret.
Elle sourit.

Ce serait avec grand plaisir…

Puis se lève.

Allons ! La Glorieuse est vaste et d’autres lieux de Folie m’attendent… La nuit est loin d’être finie.


La révérence qui suit est théâtrale.
Lorsqu’elle se redresse, ses yeux pétillant plongent dans ceux de Liam. Elle s’approche de lui avec souplesse et prend ses deux mains entre le siennes.

Il n’existe qu’une seule règle : Tout mouvement se répète, tout cycle est infini…

Un silence.

C’est tout ce qu’il vous suffit de savoir.

Elle se détache du Démystifieur en souriant : dans les minuscules pattes de l’enfant sont apparues trois balles colorées.
Elle s’incline une dernière fois, cette fois-ci très légèrement.

Et la prochaine fois, nous jouerons…

Sur ces dernières paroles énigmatiques, elle se dirige d’un pas léger jusqu’à la sortie, tout en chantonnant doucement :

Il court, il court, le dandy,
Le dandy du bois, Mesdames,
Il court, il court, le dandy,
Le dandy du bois joli…


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Liam

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 19h19

 

Liam regarde Achara s'éloigner, interdit.
Ce n'est qu'une fois l'artiste hors de vue qu'il constate le cadeau qu'elle lui a laissé. Et, sourit.

Il saute de son haut tabouret et range avec précaution les trois balles dans l'immense fouillis de son grand sac. Miu toujours campée sur son épaule, le moush'tin s'éloigne à son tour de l'attroupement. Il n'a pas pour destination un autre lieu de Folie, non. Lui se dirige vers l'auberge la plus proche.






Le moush'tin est le favori d'Asha car le moush'tin sait qu'il ne sait rien. proverbe Haut-Rêvant

Liam, Démystifieur de l'Ordre des Hauts Rêvants
Linguiste et Professeur au service d'Asha

 
Antiorn

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 19h49

 
Je... je suis désolé... J'ai disparu aux yeux des miens de longs mois et l'on m'a cru mort... ce qui n'était pas tout à fait faux... Mais il est certainement déjà trop tard et mes parents auront appri mon retour par d'autres que moi...

Mais tout cela est une autre histoire...

Vous n'avez pas à me demander pardon... nous sommes ce que nous sommes, où nous le sommes, et dans les circonstances que la vie nous sert. Tout ce que je puis répondre à ce que je lis dans vos yeux, c'est que la patience inscrira vos aspirations en Grior.


*** Sur ce, la nelda masqué fait une révérence. ***


Veuillez m'excuser, mais ce trop plein d'émotions sonne mon départ. J'espère avoir la chance de vous revoir à Korsyne... Le temps m'y sera moins compté qu'à Zarlif.

*** Rajustant son chapeau, il se tourna vers la table puis salua, constatant la disparition d'Achara par la même occasion. ***


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Rialda

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 20h34

 
*** Rialda écouta attentive ses paroles, il était encore gêné, mais si gentleman. Elle lui sourit, avec un sourire doux, et charmeur. Elle restait à distance pour ne pas le brusquer. Elle fut très surprise de ses paroles sur Grior, il ne lui en voulait pas et semblait bien connaître l'Ordre. ***



Je suis sûre que toute patience permet un jour d'obtenir ce à quoi nous prétendons. Et que chaque prétention, même du coeur y sera alors épanouie.

*** Elle le salut en retour avec un sourire avenant et une point de lueur dans les yeux. ***


C'est avec un grand plaisir, que nos chemins se croiseront de nouveau à Korsyne...

Chaque voyage est un pas vers la connaissance... Et la connaissance est un pas vers la conscience.

 
Bakean

Le Luang 16 Nohanur 1509 à 20h28

 
***
« Je ne vois pas l'intérêt de cette discussion, Archiviste, joue, je n'ai plus l'envie de chipoter avec l'impertinant. »

Le Troubadour s'enfouit alors dans le subconscient de Bakean, laissant l'Archiviste aux commandes du corps.
Il repris la parole, passablement agacé d'être obligé de faire de la diplomatie un jour dédié à la folie, bon trêves de voix mélodieuse et de rimes, parlons franc avec le parvenu.
***


Vous avez raison, Innana Ereskigal, je ne vous connais pas.
Je trouve curieux cependant, que vous jugiez d'insultes mes commentaires alors qu'ils sont de la même nature que les votre, un profil, une vue brève.
Enfin, si insulte il est de me vexer de vos commentaires déplacés dans la maison d'un hôte amical, veuillez m'en excuser.
Au moins, vous acceptez votre morosité, ce en quoi j'espérais vous dérider.
Manifestement, vous préférez transmettre la morosité plutôt que la laisser passer.
Ce en quoi j'ai peine à espérer que vous saurez vous amusez ce soir. Et vous parlez de Folie cantonnée.
A trop chercher la perfection, on ne trouve que le désespoir.
Moi qui vous avez invité personnellement, je ne vois que Déception dans l'attitude que vous éprouvez.
J'admets que le Matriarcat et l'Equilibrium n'ont pas les relations amicale qu'on pourrait supposer, mais je ne vois pas de raison de me le faire payer.
J'ai trouvé qu'Arkana Voroshk pourtant principalement touché par les erreurs d'un ancien Equilibrien, à montrer plus de diplomatie lorsque je l'ai invité que vous lorsque vous êtes présenté.
Bref, je vous tenais en haute estime cher ami austère.
Aussi telle est l'image que je garderais de vous.
Shirom

*** Les mots étaient rapides, claquants, et à peine eut il fini de les ennoncer qu'il s'apprêtait à tourner le pas. ***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Inanna Ereshkigal

Le Matal 17 Nohanur 1509 à 22h05

 
***
Il commence à faire chaud.
Heureusement qu'il y aura moins à faire tourner sous sa masse de cheveux relevée.
Plus de rime, plus fluide.
Est-ce par galen... politesse qui laisse tomber ses mots dans la prose ?

***


Et bien c'est un spécialité de chez nous de garder morosité et chercher la perfection sans tomber dans le désespoir. Certaines le font, mais pas toutes.

Après si je me sens un petit peu insulté, ce n'est que par des termes comme "rancoeur" et "envieux" , qui ne sont pas grand chose il est vrai, mais couronnés ( un peu comme un bonne raison ) de " faction austère" ne me plait guère.
Car à mes yeux cela est faux.
Votre défense " pareil que toi " c'est un peu limite quand vous dites "je vous reconnais bien là", la puissance des mots. Une belle excuse que je vous donne là pour embêter une charmante nelda.

Mais évidement je met la barre un peu haut sur la sensibilité de connaissance des autres. Sourire. J'en suis désolé. Merci pour la leçon.

C'était l'unique raison, n'allez pas chercher plus loin. À part si c'est un but cherché, pour m'aider à tomber dans votre "folie". Ce qui m'étonnerais peu.

Au Matriarcat la folie est plus courante. Physiologiquement et culturellement favorisée.
Se laisser aller me semblait limité pour faire une fête, mais peut-être que ça vous semble splendide par sa rareté et son interdit, je connais peu votre dogme. Peut-être c'est un commémoration pleine de sens, qui enthousiasme, je n'ai pas été mit au courant et j'ai garder la surprise si jamais il y a.

Mais apparemment il semble y avoir plus d'une animation. Ce qui me rassure et satisfait ma curiosité - en partie.


***
Toujours souriant, mais pas trop. Ne voulant pas paraitre narquois.

***




Rayon de bonheur.

 
Bakean

Le Julung 19 Nohanur 1509 à 22h35

 
***
Voilà maintenant qu'il veut apprendre sur l'Equilibrium. Décidément les habitants de la faction du Matriarcat sont des gens perturbées. Mauvaise foi oblige, celui qui parle à quand même trois personnalités, reflétant un miroir brisé.
L'une des partie, Entropiste, jura, proposant une idée évitant une immolation, temporairement, cependant. Les deux autres apprirent en entendant l'idée que l'entropiste ne comportait véritablement aucune morale, et que son idée ne reposait que sur le mensonge et la mauvais foi.
« Essayer de faire croire à Inanna, qu'on a dit Grand coeur au lieu de ranceur, et nerveux au lieu de envieux, ne pourra que nous discréditer à ces yeux.
»

« Depuis quand on en a quelque chose à faire, il est à peu près aussi arrogant et érudit que nous. »

« Justement, il est pas idiot, cela ne marcherait pas, je ne le reconnaitrait pas. »

« De toute façon ça va bientôt péter. Enfin je crois. Invente un truc, Archiviste, qu'on puisse voir le spectacle. »

***

L'austérité doit elle être vu comme un défaut ? eh bien, si vous voulez, l'Equilibrium est une faction austère. Très austère, j'avais remarqué des rites et coutumes similaires chez le Matriarcat lors de mon voyage là bas, j'en avais conclu à une certaine austérité, confirmé par deux trois symbiosés, mais si vous me dites que vous fêter folie et petit cotons toute la journée, pourquoi pas.
Enfin, bref oui, cela reste exceptionnel pour l'Equilibrium de permette aux femmes de sortir au grand jour, d'afficher leur beautés, de regarder les hommes ou de boire et de parler. Cela reste exceptionnel qu'aujourd'hui les hommes ne plient pas sous leur hiérarchie, craignant le moindre impair au moindre pet.
Pouvoir renaitre est une bénédiction comme une malédiction, comment ne pas se sentir supérieur par rapport aux autres poussiéreux. Or n'oubliez jamais, autant la plupart des symbiosés sont arrogant de nature, et prompt à éluder les règles et vivre comme ils l'entendent, autant le peuple n'a pas ce choix. Les Symbiosés ici présent, sont une hypocrisie de toute façon, c'est au peuple de poussiéreux de fêter, Aujourd'hui, ils ont le droit d'afficher leur Folie.
Mais il est évident que l'on ne peut comprendre cela que si l'on connait un minimum le Dogme de l'Equilibrium.
Enfin, notre austérité, est tout de même légendaire, notre méfiance pire encore.
sur une année, un Jour est Paradoxe, celui-ci. Et j'ai cru bon d'inviter des étrangers pour leur montrer, que le peuple de l'Equilibrium n'est pas qu'une armée de patrouilles armées surveillant le territoire et questionnant tout étranger.

Si vous chercher une véritable fête avec dorures et superficialité, le Banquet du Nouveau Cycle s'est révélé exquis au niveau des détails et des dépenses effectués. Cela se déroule bientôt d'ailleurs.

Le feu entropiste va bientôt commencer, je ne voudrais pas rater ça, aussi, Orateur Inanna, Bonne fin de soirée

***
Cette fois-ci, il sortait, enfin. Malheureusement, c'est à ce moment là que Kvethan décida de lancer le Feu. Evidemment tout ceux se trouvant encore dans l'endroit le suivirent dehors, pour voir le spectacle.

Le spectacle.
Kvethan beugla quelques phrases de courtoisie, mais d'où ils étaient ils n'entendirent que des murmures. Soudain, un énorme Orchestre de Tambours et Cornemuse donnèrent le ton pour Silindë. La musique de percussions emplit en quelque seconde la totalité de Zarlif, et son murmure devait s'écouter jusque dans les collines maudites. D'où il était il paraissait difficile de compter les Neldas qui frappaient sur les tambours, mais bientôt, la musique ne fut plus l'objet de l'attention.
Le feu d'Art Magique de Silindë et Kvethan avait commencer, le ciel s'éclaira de mille couleurs, sporadiques avec une espèce de rythmique correspondant à la musique en toile de fond. Les deux entropistes choisirent en général le feu pour leur tentatives de façonnage de forme dans les cieux.
Puis, Si rapidemment, c'était fini, Les tydales étaient épuisés, laissant dans l'air la totalité de leur mana. En un gros final musical de la part des Neldas. Eux n'avaient aucune limite, un silence, et tout reprenait, explosion de percussions, mélodies de cornemuses et hurlements de la foule annonçait, enfin le début de la fin de la journée
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Luisandre Kharylïern

Le Dhiwara 22 Nohanur 1509 à 10h58

 
Sans que personne n'y prenne garde, la jeune tydale s'est ennivrée en seulement quelques verres, et s'est endormie comme une masse sur son coin de table... Ni les discussions, les rires, les éclats de voix, la musique et les danses ne l'ont sortie de sa torpeur alcoolisée.
Et cela est sans doute préférable. Au moins, ainsi n'a-t-elle vomi sur personne...

Lorsqu'elle se réveille, quelques heures plus tard, la table a été désertée. Certains sont partis se coucher, d'autres simplement faire la fête ailleurs. Personne n'a vu ou voulu réveiller la jeune tydale.
Qui se redresse le regard vide, bien loin de celui, rieur et curieux, de la très jeune Kharyn qui l'habillait quelques heures plus tôt.

Cette Luisandre-là jette un regard morne autour d'elle, puis se lève et sort à son tour de l'auberge et disparait dans la nuit sans un mot.


Avant je souffrais de schizophrénie... mais maintenant nous allons beaucoup mieux !

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