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Le Rêve du marchand

Traditionnel concour de boisson.

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Sujet lancé par Kvethan
Le 28-10-1509 à 18h52
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Posté par Silindë,
Le 07-12-1509 à 23h23
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Cydiss Ke Okabries

Le Dhiwara 15 Nohanur 1509 à 23h30

 
*** Cydiss entend parler Tidale avec l'accent de Kryg. Elle s'approche de celui qui parle et se plante très près de lui pour l'écouter, le regarder et le sentir : yeux et oreilles grands ouverts, narines frémissantes. Elles respire pourtant la bouche ouverte comme pour goûter l'air autour de ce jeune homme. On peut voir qu'il est difficile à Cydiss de retenir ses mains.

Un bref instant, elle comprend le côté impromptu de son attitude et d'un geste de la main fait servir un verre devant l'objet de son attention.... ***


Cydiss Ke Okabries : Muse

 
Amalthur

Le Luang 16 Nohanur 1509 à 22h46

 
Amalthur se délecta de sa victoire, déjà il savait aux regards appuyés et illuminés que la nuit serait aussi chaude que la cuvée spéciale !
Mais le vrai travail commence, il faut choisir avant de ne plus être en état : de la petite minette qui ne fait pas son âge et qui veut apprendre. Pour les femmes mariées, il n'y a qu'à aller aux terriers pour en trouver prêtes à se faire payer. Du sang frais voilà tout ce qu'il lui fallait en cette nuit d'ivresse et d'amour.
Une nuit pour reconduire à l'année prochaine son célibat désormais réglé.


Oui oui tout va très bien ma petite Otome, derynn. Je crois que ta fratrie ne va pas aussi bien par contre.

Vents de bière et marée humaine, telle est une des descriptions possible de la salle à la fin du premier tour. Le tydale se faufile pourtant vers la pénombre pour y trouver ce réconfort et cette chaleur qui lui manquent quelque fois dans la grisaille de Syfaria

Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Silindë

Le Luang 16 Nohanur 1509 à 23h40

 
Un tydale de Kryg... Il pouvait y en avoir plusieurs. Son adversaire. Et lui. Quoique pour l'adversaire il aurait fallut avoir une oreille plus entrainée que celle de Silinde pour le dire. Il avait perdu l'habitude depuis le temps. Deja... combien... 3 ans? 4 ans? Oui, un peu plus de quatre ans qu'il avait quitté la ville assez peu conventionnelement.

Il ne prete guere attentions au mimiques de la jeune femme tout d'abors. L'esprit embrumé il se concentre sur ce qu'il à devant lui. Sa reactivité n'est plus vraiment à son niveau maximal.

Lowgli dit :
Sil... j'croit c'est pour toi.


Aussi c'est un regard qui se voudrait curieux qu'il pose sur Cydiss. Mmmm... Mince, yeux heuuu... noirs? Oui on va dire ça. Crane rasé... donc matriarcale si son esprit ne lui joue pas des tours. A... Un verre offert... Quelqu'un de tres bien cette adorable jeune fille. Un oiseau rare. Une perle au milieu de la bauge. Une fleur parmis la fange. Une.. Muse?

Mais dites moi.... pourquoi donc ne me l'a t'on pas presenté plus tôt cette petite?

Il lui sourit. Même apres plusieurs verres certains automatismes persistent. Et on peut voir que les yeux brillent, mais peut etre pas simplement à cause de l'alcool.


Kir.. heu Silinde Hime gente d'moiselle.

Mmmm, parler à une matriarcale sans le controle de sa langue pouvait etre dommageable non? Baah tant pis. Même pas peur. Et puis ça peut etre drole. Levant une main pour souligner ses propos il fit un effort pour articuler.. Une chose était sure, s'il n'avait pas été aussi habitué à jouer avec les mots en toute circonstance il n'aurait pas reussit. Mais là ça allait.

Artiste, poete et presentement ivre. Enfin pas tout à fait.... Mais presque. Enfin cela étant le principe du jeux je suppose que vous me le pardonnerez. Voir aussi charmant visage en ce lieu est un rayon de soleil.

Mais le concours -et le tydale qui lui faisait face- avant tout.... Aussi il reporta son regard sur celui qui l'interessait le plus dans cette salle. Et ladite personne devait en etre parfaitement conscient -ou sinon il était aveugle.


Jusqu'au bout...

 
Otome

Le Matal 17 Nohanur 1509 à 13h28

 
***
Qu'importe son frère ! Elle est sure que ce n'est pas la première fois qu'il se met minable et ce ne sera pas la dernière. En plus, l'arrivée de ce qui ressemblait en tout point a une matriarcale, qui s'était mis à le coller, ne donnait vraiment pas envie à Otome de se soucier de lui.
Et puis, elle avait beaucoup plus intéressant. Son cher Amalthur enfin retrouvé dont elle ne voulait plus être séparé. Le voila d'ailleurs qui commence à nager dans la marais humaine qu'est devenu ces lieux.
Elle le suit, et, pour ne pas le perdre, attrape sa main.

Il fait de plus en plus sombre, mais, illuminée par la joie d'être auprès de lui, la jeune Tylale est loin de se douter des intentions obscures du vieux mage, de ce qu'il cherche, ni de ce qui pourrait lui arriver ...
***




Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Cydiss Ke Okabries

Le Matal 17 Nohanur 1509 à 13h54

 
*** La main de Cydiss ne semblait qu'attendre une autorisation.... Les quelques mots de Silindë..
Elle part alors en direction du visage du jeune tidale pour se poser délicatement sur sa joue. ***


Egérie sans artiste à inspirer.... A jeun enfin presque, juste assez peu pour être là.
Si près.
Libre.


*** Elle se penche pour être à sa hauteur et alors approche sa tête pour le regarder dans les yeux.
***


Curieuse.
*** murmure t'elle à quelques centimètres des yeux de Silindë. ***


Mais, je vois que vous n'avez pas encore gagné ce concours. Je vais vous aider. Je serai votre porte chance.

*** Et elle se redresse, se place derrière Silindë par rapport à l'autre concurrent. Les deux mains sur l'épaule de son champion, les yeux ignorant ostentatoirement l'adversaire du concours. D'un délicat mouvement, elle fait ressortir sa poitrine pour que la tête de celui qu'elle a choisi puisse venir s'appuyer dans le creux de sa corsage. ***


 
Hirvane Tuek

Le Merakih 18 Nohanur 1509 à 21h20

 
Après bien des péripéties, la fête perdait en intensité. Les habitants du coin étaient fatigués, peu enclin à poursuivre une nuit blanche. Pour le peuple de Zarlif, il fallait être d'aplomb pour le lendemain, car les travaux n'attendraient pas d'être faits tout seul.

*** Le charme de la soirée se fânait lentement... ***


-Arrogance et mépris forgeant le regard,
-Don de mères fatales qui vivent en sursis.


U-Ankh était nue, immobile, méprisant son adversaire gisant au sol. Elle était belle, ravissante : un véritable pilier d'onix érigé sur une table, dont il ne fallait espérer aucun secours ; le fantasme inavouable de bien des tydales... Un médecin du coin se chargea de ranimer Bruenör qui était, lui, beaucoup moins sensible à ces charmes là...

« Son adversaire est terRrRrrasssssééééééé !!! U-Ankh est déclarée vainqueur ! »

La jeune tydale explosa de joie, se roulant sur la table en mimant le feulement, faisant mine de griffer ses spectateurs avec une patte de velours. Les dames voilées du fond étaient terriblement amusées ; sauf celle qui s'approchait de Zinxiseth et Silindë.

*** Le concours était noble, mais dans le fond il restait vulgaire. ***


-Masque d'une nuit éclipsant les usages,
-Vient tourner la page qu'on mourrait de lire.


Hirvane Tuek avait abandonné son pseudonyme, son déguisement, son identité de la fête des fous. Totalement grisé, il était redevenu le tydale banal, sans repères et sans convictions pour l'avenir. Lassé, Dunato Naja s'était en allé en s'excusant. Il avait dit :

Hirvane, je ... excuse-moi. Ce que tu fais, ce que tu exprimes à travers mon masque... ça n'a plus de sens. L'alcool ne te sauvera pas de l'ennui, tu sais. Moi je m'ennuie ; moi je voulais danser et parler avec des gens ! Moi je voulais vivre avec les autres. Mais toi...

*** Et ses paroles furent un véritable couperet. ***

Toi, tu es le plus idiot de tous les fous. Adieu.

Alors Hirvane, en proie à une profonde détresse, retira son masque. Un des juges intervint à ce moment :

« Hé là ! Trois verres vous avez bu ; par trois fois vous avez tenu. Voilà venir l'épreuve de départage ! Utherbereü, fier tchaë du Désordre, qui nous faites l'honneur d'être des notres ce soir ; prenez un papier froissé dans ce chapeau rigolo ! Que le plus grand hasard guide votre main ! »

Le tchaë s'éxecuta. Hirvane ne le voyait plus très bien. Il lui sembla voir un petit bout de papier blanc étouffé par de grosses paluches velues. L'instant d'après, le juge déclara haut et fort :

« Et ce sera le ni oui ni non !!! »

Eh beh ! Sans attendre, Utherbereü lança la première question :

***
"Combien j'ai de doigts ?" ***


Hirvane répondit "oui". Un silence effroyable se fit autour de la table, vraiment... Puis les gens éclatèrent de rire ! Hirvane s'écroula de tout son corps sur la table, incapable de poursuivre. On ne pouvait pas faire de duel plus nul en la matière... Chagriné, Utherbereü tenta de le ranimer à grand coups de claques ; en vain. La foule, déçue, applaudit timidement le vainqueur.

« Bien, puisqu'il n'y a plus rien à tirer de l'autre... Le vainqueur de ce duel eeeeeeeest... UtheeeeeeeeeeerrrrrrrrbereeeeüüüÜü !!! »


Klathu dit :
Noon...


*** En vérité, le combat le plus intense de la soirée se jouait table 6 ! ***


-Précision de l'envie, amour du grand large,
-Sont autant de détours à l'aspect indécis.


Depuis que Cydiss Ke Okabries s'était approchée, Zinxiseth ne prononçait plus un mot. Une des matriarcales voilées, sûrement une de ses examinatrices, roulait des yeux terribles en la voyant aguicher son protégé. Elle glissa trois mots à Zinxiseth. Une lueur nouvelle flamba dans le regard du... Mmmmmm... séduisant adversaire. Une des juges annonça alors la suite :

« Bien ! Par trois fois vous avez cuvé ; par trois fois vous avez brillé ! Mesdames et messieurs, ce soir, l'épreuve de départage entre Zinxiseth et Silindë !!! Toi, le beau gosse, plonge ta main de marbre dans ce chapeau rigolo et dis-nous ce qui en sort ! »

Zinxiseth sourit. Il mit la main dans le chapeau... Puis soudain, il grimaça en gémissant : un crabe lui pinçait les doigts ! D'un geste dédaigneux, il l'envoya paître à l'autre bout le pièce. Voyant ça, la juge s'esclaffa :

« Voilà ! Le premier qui met le crabe dans sa chope a gagné ! »

Et la taverne entière de poser le regard sur le petit crabe innocent, qui détalait déjà à grande vitesse vers l'extérieur. Zinxiseth ne se fit pas prier pour se jeter dans la mêlée, prêt à tout pour dénicher le fugitif ! il jeta son tee-shirt aux fragrances mâles sur le visage de Silindë.

Le rêve du marchand partait en sucette ! Arméliane de la garde, qui passait par là les pieds dans un sac, faillit écraser le petit animal ! Midjalë suivait derrière. Dans quelques minutes on saurait enfin qui, des deux filles, serait la finaliste du concours de boisson !

*** Pour emballer le tout, Magnus Mohiam et Pshar N'Shin finirent de déclamer. ***


-Les hivers tapis, les zestes de frimas,
-Le glas de... trois saisons *hic* qui... qui jalonnent l'émoi,
-Sonnent la fin de retrouvailles amères,
-Beuuuuuaaargh !


*** Magnus Mohiam vainqueur par KO. ***


 
Midjalë

Le Julung 19 Nohanur 1509 à 03h45

 
Midjalë n'avait pas l'habitude de la boisson. Encore moins de devoir faire preuve de dextérité sous son emprise. Aussi, lorsque l'épreuve de départage fût pigée, le matériel apporté, ce fût empreint de gestes incertains et maladroits que Midjalë se mit en piste.

Elle enfila ses deux pieds dans le sac et attendit dans un équilibre précaire que le signal de la course soit lancé. À travers les rires, les paris et les discussions diverses, le cri de départ fût échappé. Midjalë et sa concurrente s'élancèrent. L'épreuve n'était pas simple. Pas avec 3 verres de piquette dans le corps. 3 sauts, Midjalë tomba face première sur le sol. La tchaë s'en sortait mieux, la dépassant allègrement. Mais la jeune tydale ne se laissa pas démonter. Elle se releva, bien que son nez laissait s'échapper un filet de liquide vermeil, et continua à sautiller de manière particulièrement peu élégante.

Encouragements et cris accompagnaient leur épreuve. De nombreux yeux étaient rivées sur elles. Le spectacle devait être plutôt drôle à voir.

Puis, un dernier cri qui sonnait la fin. La tchaë avait traversé la ligne - enfin, de ligne il n'y avait pas à proprement parler - d'arrivée en premier. Le verdict fût donné : Midjalë était éliminée de la course.

Qu'à cela ne tienne. Un autre petit verre pour la route. Elle pourrait maintenant simplement profiter de l'ambiance.


 
Amalthur

Le Vayang 20 Nohanur 1509 à 17h28

 
Les cris résonnent, les chansons sonnent, les ventres tonnent et la monnaie trébuche.

Elle trébuche toujours dans le même sens d'ailleurs... Mais passons sur ces considérations purement matérielles, il n'en ... il n'est pas bien. La taverne commence à tourner, mais il a tout virer de son organisme pourtant !

De son organisme oui, mais tout l'alcool n'a pas encore été absorbé et le retour à la réalité est dur ! Oh combien dur ! Le tydale s'effondre dans la foule qui vient se refermer sur lui. Il y a un crabe en liberté et toute la foule bouge, emportant avec elle un corps inerte, sans conscience. Sa main glisse de celle d'Otome, sa tête disparait de la surface et il tourne définitivement de l'oeil après quelques secondes.

Il est incroyable de voir une foule bouger autant en si peu de temps dans un lieu clos ! Sitôt repéré, le tydale est récupéré par l'équipe de la fête et sortit de l'auberge puis rangé avec les autres malheureux en alcool. ça sent le vin, la bière et d'autres choses bien moins appétissantes. La fête aura fait des ravages mais dès demain il n'y paraitra presque plus pour la plupart.
quelques instants de rapine viennent prélever leur tribut sur le tydale et plus aucun de ses riches vêtements n'est sur lui.

Endormi, dans un sommeil agité le fouille-calice rêve, il ne participera pas à la suite des évènement que ce soit à l'auberge ou à la Fête des fous.



Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Hirvane Tuek

Le Sukra 21 Nohanur 1509 à 04h37

 
Un crabe ?!

Valfona s'indigna de la tournure que prenait le concours. Au bout du comptoir, le patron de la taverne récurait les chopes en maugréant de temps à autres. Avec tous les saoulards évacués depuis le début, les gens las qui étaient rentrés dormir, les gardes qui retournaient à leur ronde, il ne restait plus qu'une foule d'irréductibles ; les pires raclures, la lie de Zarlif.

Même les juges se mettaient à faire n'importe quoi. Un crabe maintenant ?! Quelle idée ! Ce serait impossible de l'attraper ! La fête des fous était presque terminée, mais eux devaient supporter ce concours toute la nuit ?


*** En vérité, à y regarder de plus près... Les juges eux-mêmes n'étaient pas près de désarmer : ils étaient saouls comme des porcs ! ***


La femme du patron rageait. Elle saisit son petit Pallas, son fils adoptif par le col de sa chemise fleurie. Plus que son mari, elle était fière qu'il étudie la magie. Son petit rognogno faisait pousser les blés très vite avec la sphère d'évolution, Il soignait certaines maladies... Dans l'immédiat, il lui lancerait le sort d'évolution : voix gargantuesque.

Pallas, élargis ma gorge !

Stupeur et rires gras ; on pouvait interpréter la phrase de multiples façons... L'alcool n'arrangeait rien. Les gens finirent par comprendre lorsque Valfona rugit, si fort que la poussière tomba du haut des poutres en bois. Elle s'adressa aux juges en particulier :

Gentes Dames, Galants Messieurs, Pochetrons de bonne compagnie, la fête des fous s'achève bientôt. La folie nous a tous gagné, nous devons la laisser... s'envoler. Gardez en votre coeur le souvenir de cette nuit. Nous allons finir en beauté !

Les juges, intrigués, s'approchèrent de la tenancière. Une brève discussion s'ensuivit, au terme de laquelle on tint ces mots aux candidats :

« Mes amis, pochetrons de la nuit ! Comme l'a dit la grosse, nous allons enchaîner sur un final époustouflant ! Zinxiseth et Silindë, laissez tomber le crabe. Vous êtes qualifiés tous deux pour la dernière tablée, la tablée des rois ! Que ceux qui veulent se plaindre de cet arbitrage honteux soient par trois fois fouettés de verges : nous sommes ici à la fêtes des fous, qu'espériez-vous donc ? Qu'il y ait des règles ? »

*** Franche rigolade dans la taverne. Puis brouhaha intense. ***


« Amalthur a été évacué. Pallas a abandonné. Midjalë a été trop lent. Dunath s'est écroulé. Pshar a tout renvoyé. Bruenör a perdu conscience. Mes amis, pour cette dernière tablée, applaudissez très fort ... Arméliane ! Silindë ! Magnus ! Zinxiseth ! Utherbe... »

*** Petite interruption. ***


« Ah... Arméliane a été également évacuée. Quant à Utherbereü, il est parti sans rien dire. Des rustres ces frères du désordre, moi je vous le dis ! Alors que nous on est super polis en Equilibrium, pas vrai ? Allez, avec moi ! Nous en Equilibrium on est ???? »

POLIS !!!

« Plus fort, j'ai rien entendu ! On est ?! »

POLIS !!!!!

Pendant ce temps, Valfona avait apporté plusieurs douzaines de petits verres. Chaque candidat avait à portée de main cinq de ces verres disposés dans les encoches d'une latte en bois. Le patron posa quant à lui une bouteille, pas n'importe quelle bouteille de son boui-boui ; une bouteille ornée de fleurs, ancrée dans un tressage en osier.

*** Les protagonistes étaient déjà réunis autour de l'ultime tablée. ***


Zinxiseth : Mmmm... De la liqueur d'Olle. Qu'en pensez-vous, Liniel ?
Femme voilée : Ne nous déçois pas, Zinxiseth.
Magnus : Quelle... Pragmatique imparable, matriarcale ; étrange manège. Vous n'aimez pas l'Olle ?
Femme voilée : Oh, très peu pour moi, l'ami. Zinxiseth purgera le poison à ma place.
Magnus : ça, pour du poison, c'est bien du poison.
Zinxiseth : C'est pas un peu fort, ça, tavernier ?
Tavernier : Grumph.

Juge :
« Fallait pas t'inscrire ! »

Public : Ouais, retourne d'où tu viens !
Zinxiseth : ...
Femme voilée : ...

Juge :
« Les règles sont simples : il n'y en a pas. Il reste cinq minutes avant qu'on ferme, buvez vos verres et on désignera un gagnant parmi ceux qui restent. Ne gâchez pas cette boisson là, c'est le nectar de Syfaria ! »

Zinxiseth : N'importe quoi. Ces équilibriens...
Public : Silindë ! Bourré ! Silindë ! Bourré !
Zinxiseth : Eh bien purée Zidi... Cydiss, tu as déniché le pochetron de la soirée on dirait...
Femme voilée : Zinxiseth, modère tes flux.
Zinxiseth : Oui Madame.........
Magnus : Flux ? Flux...? Flux... Oh, d'accord...


*** Le public était délirant ; Zinxiseth tirait la tronche ; Magnus avait la placidité d'un pachiderme endormi. Le dernier acte se jouait là !!! ***


 
Cydiss Ke Okabries

Le Sukra 21 Nohanur 1509 à 09h58

 
*** Cydiss en entendant prononcer en Tydale le nom de Sylindë pousse des petits cris aigus hiiiiiiiiiiiihiiiiaa en agitant son poing gauche en l'air pour manifester son excitation et ses encouragements au héros qu'elle a choisi : A n'en pas douter, il vaincra.
Tandis que de l'autre main elle colle la tête de ce dernier dans son corsage.

Si seulement il pouvait dire quelquechose. ***


 
Otome

Le Julung 26 Nohanur 1509 à 15h17

 
***
Soudain, le vieux Tydale s'effondra tandis que la foule devenait de plus en plus folle, au point que l'affluence et l'agitation réussisse à les séparer.
Le courant de l'océan humain emporta l'ancien Archonte loin d'elle sans qu'elle puisse le rattraper.
***

AMALTHUR !!!
AMALTHUR !!!


***
Elle hurles, elle tentes de forcer le passage, en vain, le Fouille Calice finit par dipararaître, engloutie par la vague humaine avant d'être repêché par quelques surveilleurs et sortis de là.

Elle se fraie un passage, tente de savoir où est passé Amalthur, mais l'équipe en charge de surveiller la fête avait bien plus important a s'occuper. Pour eux, elle n'était qu'une gêne et ils finirent par l'expulser à son tour de l'auberge.

Elle chercha Amalthur, en vain, elle ne croisa que des fous enivrés par la fête et des malades gisant, entassés, sur le sol. Elle ne le vit pas parmi eux, ou du moins ne le reconnaissait pas.
Le merveilleux vieux mage aux riches vêtements et aux beaux tours de magie qu'elle connaissait n'était plus. A la place il y avait un vieux Tydale dans un état minable dont les habits n'étaient plus que guenilles.
***



Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Cydiss Ke Okabries

Le Vayang 27 Nohanur 1509 à 09h39

 
*** Lassée par l'inaction de son protégé, Cydiss s'écarte pour le planter là. Silindë qui était peu ou prou appuyée sur la muse demeure immobile en déséquilibre.


Elle se retourne pour jeter un dernier regard sur le buveur. Immobile, elle semble perplexe au sujet des mâles tidales hors du matriarcat.

Inapte ? murmure t'elle ***


 
Cydiss Ke Okabries

Le Luang 30 Nohanur 1509 à 15h46

 
Partie....

 
Silindë

Le Luang 7 Dasawar 1509 à 23h23

 
Agné?
C'est à peu près tout le vocabulaire qu'il lui était resté juste après avoir tenté de se lever.
Tant qu'il était resté assis.. impec.. La tête renversée dans un corsage rebondit? Mmmmrrrrrrr.... Finalement elle avait de sacrés atouts cette muse là. Chauds, douillets, moelleux.... Une belle paire dont il sentait le contact envoutant contre sa nuque. Mais pourquoi est ce qu'elle parlait si fort?? Et qu'est ce qu'ils racontaient les autres?
Oulàlà, ça tournait! Heureusement qu'il avait cet appuis sur derriere lui.

Fallait qu'il dise quelque chose? Quelque chose d'intelligent? En était il capable?
Il se laissa tomber plus qu'autre chose. Une vrai loque. Et en plus il en était conscient. Donc ne rien dire pour ne pas bafouiller hehehe...


Lowgli dit :
Lamentable.....


Mais qu'est ce qu'ils disaient? Oh? Encore à boire? Le tydale se debrouilla tant bien que mal pour saisir son verre sans en renverser plus de la moitié. En fait, la moitié qui ne termina pas sur la table se répandit, dégoulinante, sur lui et ses vêtements. Et puis il se cassa la figure quand son cher coussin se fit la malle. Sans aucun doute déçue de lui et de sa pitoyable prestation. Sans compter son manque total de conversation. Il s’en voudrait demain matin, même si pour le moment il s’en fichait pas mal. Enfin non il ne s’en fichait pas. C’était son oreiller quoi ! On n’a pas idée d’etre aussi succeptible quand on est si confortable. Rolala.. ;

Il ne vit pas la victoire de... de ... aucune idée... qui c'était d'ailleurs...? L'bo gosse ou l'vieux?


Lowgli dit :
Pas toi en tout cas. T’était minable.

Perdu qu'il était dans les limbes. Un seau d'eau le ranima suffisamment pour qu'il sorte et reprenant peu à peu ses esprits, se relance dans la nuit de Zarliff pour poursuivre la bacchanale.

Jusqu'au bout...

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