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Le Dhiwara 28 Fambir 1510 à 15h10
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 | Saerass se sentait bien. Juste un peu éméché. Une bouteille pourtant à moitié vide en main, il déambulait dans les rues de Zarlif. C'était calme. Il n'y avait que peu de monde ce jour-là. Peu de choses à voir... mais beaucoup à sentir. C'était étrange, mais il se entait un peu plus serein ici, un peu comme à Lerth. Pas comme ces étouffantes villes que sont Ulmendya et Arameth. Ici il pouvait respirer. Pourtant il y avait quelque chose de trop... quelque chose d'impalpable, mais d'omniprésent, de pesant, d'irritant. Au moins l'hydromel lui faisait oublier tout cela. Il était à point, sombrant progressivement dans une sorte de rêve flou et lointain. Il faisait froid dehors, il y avait beaucoup de vent, un vent chargé de gouttes de pluie ruisselant le long de sa peau et de son jeune visage déjà balafré par la vie. Mais il avait chaud. Son ventre le brûlait, ses oreilles le démangeaient un peu mais, sa marche bancale d'ivrogne et sa piètre solitude l'apaisait.
Au fond de son esprit, une petite pensée satisfaite lui rappela que Lekhrian gardait pour lui son Tawhak. Cette stupide bestiole... Le pensée émergea dans un brouillard de colère... Deux jours durant les crampes s'étaient succédées à force de rebondir sans arrêt tandis qu'il se maintenant tant bien que mal sur son maudit dos. Et quelle plaie d'essayer de la faire tourner sur elle-même pour reprendre une rue devant laquelle elle était passée trop vite, ne répondant pas à l'ordre de tourner... Heureusement, comme tout Témoin, sa patience était légendaire dans une telle situation. Il savait que d'autres personnes... de grande brutalité (courante) lui aurait dès les premiers instants de prise de tête, brisé la nuque. L'adolescent en était plutôt fier. Les Témoins étaient réellement très différents des ignorants. Ils étaient tellement plus évolués... Et en même temps... Lekhrian n'avait pas tout à fait tord. Chaque faction avait des connaissances propres qui pouvaient servir aux autres. Seulement leur égoïsme et leur intolérance ne les menait nul part... quel gâchis. Mais ces pensée n'étaient pas nouvelles.
Saerass Telmar devait rencontrer des gens, parler, et apprendre. Apprendre leur langue pour commencer. Quelques bribes de Némen, de Nelda, et un tydale correct... c'est tout ce qu'il savait. Mais il fallait essayer. Et peu importait son apparence, son "charisme". Il s'occuperait de ça plus tard. Pour l'instant c'était recevoir, et non donner. Il n'avait pas encore besoin de paraître pouvoir offrir aux autres. Pas besoin de leur faire croire qu'ils méritaient d'apprendre de lui, de lui reconnaitre une valeur, une partielle supériorité de connaissances. Mais quoi qu'il en soit, dans quelques instants... que leur dire ? Seul les Tydales le comprendraient. Il en avait croisé un certain nombre.. mais prendraient-ils le temps de l'écouter ? Lui ne les comprendrait pas tous, il ne parviendrait pas à suivre le mouvement de leurs lèvres... Le sourd Témoin grogna...
Lekhrian, j'ai besoin de toi... ça va commencer...
Lekhrian sursauta. Il s'était assoupit. Quel imbécile ! Loin de Sae, s'il lui était arrivé quelque chose...?!
Cesse de culpabilité, il fallait répondre :
dit : J'arrive, mais... qu'est-ce qui commence ? Ta voix est pâteuse... où es-tu ? J'arrive. Avec Nyac. Que vas-tu leur dire ?
Guidant par la pensée cet étrange animal mal apprivoisé, Lekhrian perché sur sa tête aperçut enfin une place correspondant aux attentes de son hôte. Au centre d'une petite foule de non-symbiosés, une voix grave, bourrue, et familière, criait en Tydale...
Habitants de Zarlif, Equilibriens, marchands et pèlerins, je suis Saerass Telmar, Témoin du S'sarkh et serviteur de sa voix. Symbiosés, moi et deux autres compagnons traversons votre ville pour comprendre vos coutumes et apprendre votre langue. Nous voulons améliorer notre compréhension mutuelle, franchir les préjugés et les barrières de nos esprits pour nous enrichir et vous permettre de mieux... appréhender la croyance des Témoins du S'sarkh !
Notre but est le même. Nous voulons aider Syfaria, nous voulons vous aider, vous guider vers une vie meilleure... Mais le choix final restera le vôtre... Votre destinée est entre vos mains. Mais nous, Témoins et Propages, vous ouvrons des voies... Des voies nouvelles !
J'apprends à qui le souhaite les bases du S'sarkhnesh, le saint langage... vous pourrez de cette manière comprendre les miens, et si un jour vos pas foulent le Scintillante, déchiffrer nos textes les plus précieux, ouverts à tous.
Moi je demande une personne ! Quelqu'un qui pourra m'enseigner votre langue, et répondra à mes questions ou celles de mes frères !
Je suis Saerass Telmar, Témoin du S'sarkh et serviteur de sa voix.
Ecoutez-moi et vous saurez... Je suis un symbiosé et je recherche la vérité... j'ai besoin de vous...!
Et il continuait ainsi, longtemps, jusqu'à ce que quelqu'un accepte de lui répondre...
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Le Vayang 12 Marigar 1510 à 21h14
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| Saerass propageait Sa voix, mais personne ne l'entendait. En vain ses paroles se déversaient dans les rues de Zarlif, inondant ses moindres habitants d'une poésie de mots sacrilèges et peu compréhensibles, bien moins fascinants qu'ils n'étaient porteurs des germes d'une sourde et aveugle intolérance. Et les créatures de la dame grise regardèrent le jeune inconscient avec mépris tandis qu'il tentait de partager ce en quoi il croyait, et mendiait des connaissances de paix.
En équilibre sur le dos du Tawhak, debout et dressé face à la foule, il les affrontait vaillement. Les soleils traversaient le ciel, la nuit se réveillerait bientôt, et avec elle, un infléchissable espoir perdrait un peu de son sang.
Soudain, un jeune homme glissa dans le courant de la maigre foule, et contourna en silence le persévérant orateur. Ses lâches grimaces furent à la hauteur de son habileté, et bientôt le public désintéressé se mit à sourire, à glousser, à rire ! Sous le nez du témoin voyant leurs bouches se tordre et leurs yeux étinceler de malice.
Mais Lekhrian sortit de sa torpeur. Gonflé de fierté devant le cran dont faisait preuve son jeune hôte, il imaginait leur avenir en réfléchissant aux conseils qu'il pourrait lui donner. Mais il n'avait pas remarqué le tydale derrière eux, et ne comprit la situation qu'après avoir remarquer les regards légèrement divergents des personnes les écoutant.
Le Tawhak s'excitait devant la réaction mouvementée de la foule, le mou sauta de sa tête et se téléporta à côté du fauteur de trouble tandis que Saerass vacillait sur la selle de sa monture, tentant de se maintenir dans ce précoce équilibre. Un rien pouvait le faire tomber, ce qui rajoutait à son manque de crédibilité.
dit :Un Tydale se moque de toi. Dans ton dos. Tu ne convainc pas ces gens, ils préfèrent cet enfant... C'est une chance. Montre leur que tu vaux mieux que lui. Je te transmettrai les paroles prononcées... mais tu dois m'ouvrir un peu ton esprit... | |
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Le Dhiwara 14 Marigar 1510 à 22h46
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Le mulot exécuta encore quelques pitreries avant de constater que sa victime l'avait repéré. Il lui adressa un large sourire et fit une révérence à la foule qui riait des ses bêtises.
En se redressant il afficha un air désolé.
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Oh excusez moi je ne voulais point vous offensez étranger.
*** Son ton était faussement gêné et il était évident qu'il exagérait son attitude. ***
Comment pourrais je me faire pardonner...
*** il regarda le ciel dans une position de profonde réflexion. ***
Ah je sais....
*** Il observa brièvement la foule. ***
Que quelques Tydales ..c'était jouable pensa t il.
Vous ne parlez point le shaï...je peux traduire pour vous …
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Le mulot releva la tête pour observer la foule avec un air le plus sérieux qu'il put. Il se tapa sur le torse pour éclaircir sa voix et commença à s'adresser à la foule massée devant le témoin.
***
Kielno Kielna..je vous présente...... un valeureux guerrier qui vient de parcourir Syfaria. Il a affronté mille danger, secouru moult Kielna et il nous revient pour nous conter ses aventures contre l'ennemi de la dame.
Êtes vous prêts à entendre ses exploits ?
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La foule se mit à applaudir, les yeux des enfants se mirent à briller et quelques neldas sifflèrent attendant la suite visiblement très intéressés.
Le mulot adressa un rapide coup d'œil à Saerass Telmar et lui chuchota en Tydale.
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Vas y j'ai retenu leur attention explique leur ce que tu veux leur dire.... | |
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Le Luang 15 Marigar 1510 à 20h14
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| Saerass lança un regard sombre à Lekhrian. Si cet Equilibrien s'était vraiment moqué, pourquoi lui proposerait-il maintenant son aide ? Il se comportait évidemment de manière étrange, mais les incroyants l'étaient tous... L'erreur de jugement du mou en était des plus agaçantes.
Alors le serviteur de la voix fit face au gamin qu'il pénétra de son regard, le fixant de ses yeux océaniques pour le dévisager sans une once de gêne... Il lui trouva un air stupide. Mais ce n'était pas très important, ce n'était qu'un enfant après tout. Un enfant... qui avait à peu près le même âge... Et qui était tout aussi malhabillé, bien que d'un style différent. Sae trouva qu'ils se ressembleraient si lui-même était un peu plus jeune. Mais celui-ci était un ignorant, et un ignorant non-symbiosé. Il paraissait cependant sympathique et plein d'énergie, aussi le jeune Témoin crut-il en sa franchise, et se montra condescendant.
Ce n'est pas grave. Merci de te proposer de me traduire...
dit :Sae, tu ne crois pas qu'il risque de... de déformer ce que tu dis...? S'il peut amuser les gens de cette manière...
Je suis Saerass Telmar, serviteur de la voix du S'sarkh. Moi et mes compagnons traversons Syfaria pour suivre sa voie et apprendre à mieux connaitre les autres factions. Je cherche quelqu'un qui pourra m'apprendre le Shaï et qui pourra m'aider à partager nos cultures, et je propose à ceux qui le veulent d'apprendre notre Sainte langue, le Ssarknesh.
Pour l'instant c'est tout.
Saerass s'assit sur sa monture, attendant confiamment la réaction de la petite foule agroupée autour d'eux. | |
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Le Julung 18 Marigar 1510 à 11h10
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| *** Le mulot sourit à Saerass Telmar et lui adressa un clin d'oeil. ***
On m'appelle Le mulot aimable serviteur de tous les étrangers dans notre belle Zarlif.
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Le mulot marqua un petit temps de réflexion, visiblement concentré sur sa traduction puis il s'adressa à nouveaux à la foule
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Il se nomme la grenouille.....Ne vous laissez pas avoir par son jeune âge ou son nom. La valeur n'attend pas le nombre des années et se nom fait trembler bon nombre de kropocles.....
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Quelques poussiéreux se mirent à rire mais le gamin releva un doigts et prit un air sérieux.
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Oh non ne riez point, il pourrait vous raconter comment il arracha les oreilles d'une mimic, comment il démembra un serpent de sang mais cela ne serait rien comparer à la plus extraordinaire aventure qu'il lui soit arrivée.
Mais celle là elle se mérite....elle n'est pas destinée à toutes les oreilles. Le danger y est grand et la romance y est exquise.
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Un grand Nelda qui se tenait au milieu de la foule hurla :
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Et il faut faire quoi pour mériter cette histoire.
*** Le mulot se tourna vers le témoins du S'shark. ***
Il te demande ce que tu veux savoir sur l'équilibrium.
*** Le mulot haussa les épaules comme pour s'excuser de la question. ***
On est assez méfiant tu sais par ici avec les étrangers.. | |
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Le Vayang 19 Marigar 1510 à 21h18
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Je veux savoir qui est la Dame grise, pourquoi vous croyez en elle, et comment vous voulez apporter l'équilibre en Syfaria. Je voudrais aussi comprendre comment vous vivez, qu'est-ce qui est différent avec les Témoins du S'sarkh, et pourquoi nous avons ces différences. Mon but est simplement de connaitre votre culture, je ne veux rien vous voler, juste que vous me montriez qui vous êtes, et en échange, je vous offrirai ce que vous voulez et je vous parlerai du S'sarkh.
Et tu leur as bien dit que je cherche un professeur ? Même Lekhrian n'arrive pas à lire vos livres...
Lekhrian était inquiet. Saerass accordait une quasi-totale confiance en ce jeune Equilibrien, mais les membres de cette faction n'étaient pas réputés pour apprécier les siens... C'était étrange que cela se passait aussi simplement, la foule semblait assez bien réagir, et un Nelda leur avait en quelque sorte déjà proposé son aide. Pourtant ils n'avaient aucun moyen de vérifier les traductions faites, (ne venait-ils pas de comprendre : Il se nomme la grenouille ?!) et malgré l'apparence honnête du garçon, le mou ne pouvait s'empêcher de le dévisager pour tenter d'y trouver une faille qui leur révèlerait un visage insoupçonné.
D'ailleurs, il s'excusait presque du comportement tout aussi méfiant du Nelda envers eux-mêmes... et pourquoi les aidaient-ils ? Sae et lui avaient appris que les ignorants ne donnaient rien sans ne pas prévoir le gain qu'ils y recevraient. Même si c'était inconscient. Alors celui-ci devait bien avoir ses raisons... Quoi qu'il en soit il ne pouvait qu'attendre la suite des évènements en espérant que Saerass ait répondu de manière satisfaisante à cette étrange question.
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Le Sukra 20 Marigar 1510 à 23h07
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Une brève étincelle traversa le regard du Mulot, une idée lui avait sans doute apparut à l'esprit et il hésita quelques secondes.
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Tu sais je sais lire...si tu veux quelqu'un pour traduire les livres de la bibliothèque....Par contre je veux bien reconnaître que je ne suis pas un bon enseignant....ça doit venir du fait que je suis pas allé longtemps à l'école.
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Il adressa un sourire malicieux au témoin et se tourna vers la foule reprenant un air plus sérieux, il s'adressa au nelda.
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J'ai bien peur que la tâche à remplir ne soit pas dans vos compétences puissant nelda.
*** Cette fois il s'adressa à toute la foule. ***
Car cette histoire il ne veut la révéler qu'à celle qui sera lui prendre son bien le plus précieux.........
*** Il marqua un temps d'arrêt et scruta un à un les visages des spectateurs puis d'une voix plus douce il dit. ***
…..son cœur.....reprenant sur un ton plus fort. ….Et oui Kielna c'est pour vous qu'il est ici, car bien que les nombreuses batailles aient forgé son caractère d'homme...son cœur lui est resté jeune et libre.
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Les visages de la foule semblèrent devenir plus enjoués mais curieusement cela concernait surtout les femmes.
Une nelda forte en chair s'avança poussant à son passage les malheureux badauds qui se trouvaient sur son chemin.
D'une voix forte elle s'adressa au Témoin.
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Beau guerrier je suis celle qu'il te faut.
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Elle s'arrêta devant saerass et bien que ce dernier soit juché sur sa monture la nelda lui faisait face de toute sa hauteur.
Aussi haute que large elle était habillée d'une grand robe qui lui descendait jusqu'aux chevilles. Un large décolleté permettait une vue plongeante sur sa volumineuse poitrine. Bien qu'un tel artifice soit bien inutile dans la mesure où le seule moyen de profiter de la vue pour tout poussiéreux était d'être juché sur un Tawhak.
Elle fit les yeux doux au témoin et continua de sa voix rauque.
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Que dirait tu d'aller un peu plus loin, je suis timide tu sais, je connais des moyens pour faire chanter ton cœur.
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La foule éclata de rire et le Mulot adressa un grand sourire au jeunes témoin du s'shark
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Et bien voilà tu as trouvé un professeur particulier. Elle est ravie ...d'échanger avec toi. Par contre elle parle pas ta langue. | |
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Le Dhiwara 21 Marigar 1510 à 20h34
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| Lekhrian admirait le charisme de ce jeune non-symbiosé.... Comment un être aussi fragile pouvait-il aussi aisément guider ces gens et leurs émotions vers le chemin qu'il leur avait choisit ? Le mou balafré était fasciné par les différentes expressions qui passaient sur le visage de ces personnes, de toute cette masse grossissante qui fixait cet adolescent qui volait la place de Saerass ! Il les faisaient passer par le rire, l'espoir, l'appréhension, et encore le rire, sans jamais les lâcher une seconde, sans jamais perdre leur contrôle. Sae et lui avaient autant d'assurance l'un que l'autre, mais l'un savait quels mots prononcer et savait comment réagiraient ces personnes, à la différence du Témoin, dépassé.
La foule éclata de rire, et une grosse Nelda fit face au jeune symbiosé.
Il la fixa impassiblement, droit dans les yeux. Etait-elle vraiment une enseignante de Shaï ? Il n'avait jamais vu de sa vie une créature aussi grosse que cette femme. Elle devait être très puissante. Mais pourquoi les autres riaient ? Ils la regardaient pourtant avec respect. La doute germa enfin en Saerass Telmar. Lekhrian avait peut-être raison...
dit :Bien sûr que j'ai raison ! Comment peut-elle t'enseigner quoi que ce soit si elle ne parle pas ta langue, et tu as vu son regard ? C'est vrai que tu ne sembles pas très porté sur les femmes pour l'instant, mais elle ressemble à ces tydales dans les rues... elles vendaient leurs corps aux hommes je te rappelle... Oh, il va falloir nous trouver un livre d'anatomie pour t'expliquer ça... Tu n'as pas à hésiter, je crois que ce Tydale... regardes, c'est lui ! Il fait faire ce qu'il... Sae ! Sauves-toi bon sang ! | |
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Le Luang 22 Marigar 1510 à 22h53
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Le mulot éclata de rire voyant la monture éjecter son cavalier, la foule aurait certainement rit aussi si elle n'avait pas d'abord craint pour leur propre sécurité.
Mais cette hilarité ne dura pas, coupée par la colère rouge du témoin, le gamin eu un mouvement de recul, de peur que ce dernier en vienne aux mains. Il écouta, l'air un peu perplexe, sa plaidoirie et haussa les épaules n'ayant que faire des dangers dont faisait allusion le symbiosé.
Tout cela était si loin des préoccupations d'un gamin des rues.
Le mulot serait bien resté sur son muret pour lancer quelques grimaces supplémentaires à sa victime qui avait commencé à fuir. Mais les éclairs lancés par Almathur le firent bondir de son perchoir.
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Oh non pas encore lui...souffla t il pour lui même.
Toujours là pour m'empêcher de gagner ma vie celui là.
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Sans demander son reste le gamin fila au milieu des badauds. Sa farce était tombée à l'eau mais il ne faisait aucun doute que dans la foule un ou deux poussiéreux devaient avoir les poches plus légères. Le mulot ne repartait jamais bredouille.
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Le Julung 25 Marigar 1510 à 20h42
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Saerass passa devant le bibliothéquaire, et prit soin de lui acheter deux parhemins d'entropie. Suivant négligemment l'Equilibrien, il s'assit sur la première chaise venue, absorbée dans la lecture d'un sortilège qui pourrait le rendre ivre sans qu'il ait à dépenser de l'argent pour boire quoi que ce soit. Finalement Lekhrian arrivait à déteindre sur lui avec ses réflexes radins... Soudain une petite explosion surgit, et le papier se consuma en un instant. Mais le Témoin sourit imperceptiblement, et incanta aussitôt son nouveau sortilège qui l'auréola soudain d'une lueur rougeoyante, décupla sa musculature de manière spectaculaire et fit de son vif regard deux yeux vitreux et peu alertes...
Alors il prit la peine de répondre à la question...
Non pas trop trop... Un des nôtres est mort. Mais il est revenu. Il a échoué, mais son esprit est grandit.
On vient de Lerth, mais... on a failli tous mourir. Il y avait beaucoup de sang et de douleur, des créatures partout, partout, dans chaque recoin de la forêt, on ne pouvait pas dormir, tout le temps attaqués ! Mais nous sommes des Témoins du S'sarkh ! Notre foi nous a guidés, et TOUS, nous avons survécus...
Après être allé à Ulmendya où il faisait froid et refermé, on est venus jusqu'ici quand j'ai trouvé des droits de passage... Là aussi les rejetons étaient partout... Mais on les as repoussés et on s'est faufilés entre eux comme un vent fou et invisible !!!
Après on va peut-être essayer d'aller à Syrinth... et encore après, nous on ira essayer les Hauts-rêves !
Maintenant monsieur Amalthur, je veux savoir pourquoi tu n'aimes pas ce Mulot, et qu'est-ce que tu veux nous offrir...?
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Le Luang 29 Marigar 1510 à 19h57
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Heu... "Un tour de Syfaria " ? Qu'est-ce que c'est ça ? On est des Témoins du S'sarkh monsieur Amalthur, nous marchons à travers Syfaria pour rencontrer les factions et arpenter Sa voie. C'est une marche Sainte, une marche religieuse ! Et tu m'as donc aidé sans n'avoir rien entendu de mon discours ?! J'ai tout dit sur ce qu'on venait faire ici, et si je répète tout, ce sera pour les Equilibiriens de cette bibliothèque, pas juste pour toi. Est-ce que tu veux bien traduire mes paroles en Shaï pour ces incroyants là ?!
Et qu'est-ce qu'ils font les autres Témoins, ils sont restés dans la foule ? Même Lekhrian me fuit, et je me retrouve seul avec un étranger... Mais c'est pas très grave, j'affronte toutes les épreuves du S'sarkh, même celles que je ne comprend pas. J'ai la foi.
Puis, après un profond instant de rélféxion...
Tu cherches quoi sur le S'sarkh ? Moi je sais beaucoup de choses !
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