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Le Julung 25 Marigar 1510 à 23h36
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Le bibliothécaire était un Tchaë au visage fripé et pâle. Ses cheveux d'un blanc immaculé était complètement désordonnés ou accordés à ses sourcils broussailleux c'est au choix.
Il était plongé dans l'étude de vieux parchemins administratifs quand le crépusculaire vint s'adresser à lui.
Il releva la tête et observa son interlocuteur par dessus ses lunettes.
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La topographie de la ville...quelle question ….évidement que nous avons cela.
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Il haussa les épaules et sauta de sa chaise. Son ton n'était pas agressif mais de toute évidence le fait d'imaginer que l'on ne puisse pas trouver ce que l'on cherche dans ce lieux de savoir était une insulte à ses yeux.
Il avança d'un pas rapide au milieu des longues allées bordées de hautes étagères sans se préoccuper si Misan arrivait à le suivre.
Il finit par s'arrêter devant une étagère aussi haute que deux neldas l'un sur l'autre, et longue de plusieurs pieds. Elle était remplit de parchemins roulés et étiquetés dans différents casiers.
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Voilà tous les relevés topographiques de la cité et les plans des différentes constructions.
Tout en haut les plus anciennes...et en bas les plus récentes.
Vous avez un bureau là bas pour travailler si vous le souhaitez..
*** Il désigna une table et une chaise qui se trouvait au bout de l'allée ***
Évidemment il est impératif de bien ranger les plans là où vous les avez pris.
*** Il resta quelques secondes pour s'assurer du respect des consignes *** | |
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Le Sukra 27 Marigar 1510 à 22h16
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Le Tchaë jeta un regard suspicieux tout d'abord puis son visage s'éclaira. Un poussiéreux à instruire. Voilà le but de ce lieux et sa tâche préférée.
Il sourit à Misan.
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Je vais vous montrer.
*** Il fit le tour de l'étagère, pour ramener une échelle. ***
Je crois bien que nous en aurons besoin, la dame ne nous as pas vraiment taillée pour les hauteurs....
*** Il disposa l'échelle et commença à monter tout en haut de l'étagère. ***
Les tous premiers relevés topographiques sont rangés tout en haut, ils datent des années 1010 environ.....avant il y avait des problèmes plus urgents que dessiner des plans......comme la survie par exemple.
*** Le tchaë resta au sommet de l'échelle mais se tourna vers Misan. ***
Mais ces relevés étaient primaires....c'était plus des croquis très peu précis sur les dimensions des remparts...c'était plus une liste d'endroit où placer les moyens de se protéger contre les rejetons. Ils n'étaient pas réalisés par de véritables architectes. Les premiers véritables plans complets de la cité datent de 1120 environ.
Mais vous cherchez un endroit précis de Zarlif ? | |
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Le Matal 30 Marigar 1510 à 23h03
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| *** Le tchaë éclata de rire. ***
Les ruines de la cité Nemen, nul besoin de tunnels pour cela. Suivez moi.
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Il l'entraina une nouvelle fois entre les longues allées d'étagères pour arriver au fond de la bibliothèque. Devant l'un des murs de l'imposant bâtiment.
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Quand on dit que nous aïeux ont construit Zarlif sur les ruines de l'ancienne cité Nemens. Il faut prendre cela au sens propre.
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Il sortit d'une de ses poches de veste une petite lame, qui avait plus du coupe papier que de la dague.
Le bibliothécaire se mit à gratter légèrement le mur pour en faire tomber la fine pellicule d'enduit qui le recouvrait.
Il fit une petite entaille verticale de deux centimètres de long sur quelques millimètres de large.
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Regarder, je vous laisse observer.
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Il désigna son travail.
On pouvait clairement voir sous l'enduit que le mur était constitué de deux matériaux différents.
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Voyez la partie du bas, la pierre utilisée n'est pas la même que sur la partie supérieure.
Zarlif est construite sur les ruines de la cité Nemen.
Nos aïeux se sont servit des restes de la cité pour planter les fondations de la glorieuse. La cité Nemen n'est nullement enterrée. Elle est là devant vous par endroits. | |
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Le Julung 1 Astawir 1510 à 22h14
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Le tchaë qui visiblement commençait à mieux comprendre le but et le sérieux de la recherche du crépusculaire, l'entraina à nouveaux vers l'étagère des plans.
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J'ai bien peur que votre tâche soit beaucoup plus ardue que vous le pensiez.
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Il remonta sur l'échelle, fouilla quelques secondes parmi les parchemins rangés tout au sommet puis redescendit avec l'un d'eux. Il l'ouvrit pour lui montrer ce qui semblait être une carte. Mais si elle n'avait pas été rangée dans ce lieux Misan aurait pu penser qu'il s'agissait plus d'un dessin d'enfant, fait depuis plusieurs siècles.
Beaucoup de traits avait disparus et le parchemin était rongé par le temps. De nombreux trous le parsemait
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Voilà le premier plan, réalisé ou tout du moins le plus vieux que nous ayons......
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On pouvait vaguement deviner les contours de la cité et quelques carrés dessinés qui devait représenter ce qui devait être des maisons, ou des restes d'habitations. Impossible à dire. La carte ne comportait aucune légende.
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Comme je vous l'ai dit, au début la préoccupation n'était nullement à la réalisation de plan. C'était des temps mouvementés chaque jour était une lutte acharnée pour la survie de nos races. Nos aïeux n'avaient que faire de ce qu'avaient été ces villes autrefois. C'était des abris pour eux pas une source de recherches comme maintenant. Vous devez surement le savoir le but premier de Zarlif avait été de devenir un poste avancé pour l'exploration des contrés plus au nord.
Alors s'il y avait des tunnels nous n'avons aucune trace écrite de cela. Il vous faudra fouiller toutes les maisons et leur cave j'en ai bien peur.
*** Le bibliothécaire émit un petit rire. ***
Ou comme je vous l'ai dit vous pouvez tenter une exploration des terriers à la recherche d'une trace quelconque du matériaux que je vous ai montré..mais c'est à vos risques et périls. Même si vous trouvez quelque chose je suis pas sûr que vous arriviez à remonter vivant avec l'information. | |
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Le Vayang 2 Astawir 1510 à 22h02
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Le bibliothécaire observa le plan que venait de sortir Misan et jeta un nouveaux coup d'œil au plus ancien.
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Et bien bonne chance dit il dans un long soupir.
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De toutes évidences les deux plans n'étaient pas à la même échelle. De plus le plus ancien devait être des plus approximatifs. Car même un rapprochement par quelques points de repère que se soit. Les croquis du vieux plan tombaient immanquablement sur ce qui était actuellement des rues ou des allées. Parfois certain tombaient même à cheval sur deux maisons existantes ce qui n'avait pas le moindre sens.
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Le Matal 6 Astawir 1510 à 22h48
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| *** Le bibliothécaire soupira devant l'ignorance du jeune tchaë. Il se tourna vers Almathur. ***
Voilà qui est des plus navrants si les jeunes ne connaissent même plus l'histoire de notre cité comment éviter de reproduire les mêmes erreurs.
*** Il secoua la tête. ***
On finira pas arriver un jour où les jeunes trouveront normal de disposer d'une arme à feux ou une autre des ces inventions perverties dont la fraternité du désordre a le secret.
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Il se tourna de nouveau vers Misan et lui raconta l'histoire du grand Archiviste Tât Houy, ce qu'il fit et où tout cela termina.
Il laissa le silence s'installer à la fin de son récit et regarda tour à tour les deux symbiosés.
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Alors attention que je ne vous vois pas dans la bibliothèque avec un des ces engins de malheur ou même avec une pelle et pioche. Sinon j'appelle la garde et je vous interdit l'accès à ces lieux pour le restant de vos jours. | |
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