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La porte cirée

Imperfection

Trois Témoins s'apprêtant à quitter Zarlif
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Sujet lancé par Saerass Telmar
Le 20-04-1510 à 13h30
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Posté par Saerass Telmar,
Le 28-04-1510 à 20h41
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Saerass Telmar

Le Matal 20 Astawir 1510 à 13h30

 
Saerass Telmar s'avança pour faire face à la porte de Zarlif. Aujourd'hui il se sentait... nouveau ? Du moins changé. Il avait passer quelques jours à étudier cette ville, ses habitants et leur histoire. Bien que parlant un incompréhensible Shaï, il savait désormais reconnaitre cette langue et parvenait grâce à Lekhrian à traduire quelques simples phrases. Mais ils étaient toujours parvenus à trouver de l'aide, que ce soit auprès du bibliothéquaire ou des passants Tydales.
De temps en temps il croisait le Témoin Kurdy, mais contrairement à son mou, il décidait de ne pas lui parler et de se concentrer sur son entraînement en entropie et ses recherches culturelles. Cela ne lui ressemblait pas. Mais après sa discution avec Amalthur et les réponses qu'il ne lui avait pas données il avait comprit que ce qu'il voulait il devrait l'extraire des choses par la force de sa volonté. Le S'sarkh était pensé par l'esprit, mais ses idées accomplies grâce au corps. Cependant le corps n'était qu'un outil terriblement mortel et fragile. Souvent plus un poids qu'un réel bienfait.
Par le temps qui avait passé et les expériences vécues, le jeune Témoin avait continué de mûrir, et avait décidé que l'immensité des capacités de l'esprit serait son terrain de prédilection. Il se voulait Esprorateur, et son chemin se poursuivait dans cette direction. La sublime infinité l'appelait tendremment, et tendremment il ne pouvait que lui réponde et se bercer vers la soif intarissable de l'inconnu et le désir tangent de la folie.

Le balafré se tourna vers le coeur de la ville. Il était temps de la quitter. Mais pour aller où ? Et où étaient les autres Témoins ?


dit :
Je les contactes de suite.


Le message télépathique s'envola, et Saerass s'assit à terre, attendant ses amis en réfléchissant à ce mulot qui avait su bien mieux que lui attirer l'attention de ces gens... Etais-ce uniquement à cause de leur langue commune, ou de sa façon de s'exprimer...? Ils riaient... Devait-il apprendre à faire rire ?!

 
Kurdy

Le Vayang 23 Astawir 1510 à 20h30

 
*** Le borgne arriva peu de temps après Saerass.
L’heure des retrouvailles était venue.
L’heure du départ était proche …

Lorsque Saerass était partit avec Amalthur, Kurdy avait quitté Harlok et personne ne su ce qu’avait fait le borgne pendant son séjour.
Il avait bien l’intention de garder cela pour lui.

Il s’approcha de son compagnon. ***


Alors mon ami, ton séjour c’est bien déroulé ?
Prêt pour la suite de notre voyage ?


 
Saerass Telmar

Le Sukra 24 Astawir 1510 à 10h52

 
Assurément oui, mais comment faire ? Comment avait fait ce Mulot ?

dit :
Des grimaces... Tu te vois sérieusement en faire avec la tête que tu as ? Les gens mourraient non de rire, mais de peur...


Au moins il n'était pas mieux habillé que lui, l'élégance n'était donc pas indispensable.

dit :
Ici c'était des non-symbiosés, des gens du peuple, comme Le Mulot, qui n'avaient rien à faire des affaires de Syfaria... En fait ils te ressemblent sur ce point. Tu devrais être plus ouvert sur le consensus de ta faction.


Il avait l'air de dire des choses amusantes... Ce devait être ça des... blagues.

dit :
Pour dire des blagues il faut de l'humour. Tu as par le passé fait preuve d'innocence, non d'humour.


Mais comment les faisaient on ? Des souvenirs remontaient lentement... Les Témoins du S'sarkh étaient des êtres sociables et compréhensifs, mais pas des humoristes hors-pairs. Lekhrian, son père, lui disait qu'il suffisait parfois de dire n'importe quoi, ou de créer des situations improbables qui surprennent les gens et entraîne leur rire. Aussi que si un seul riait, ce rire se propagerait comme une maladie et tous seraient pris dans une sorte de crise collective ; car les gens avaient envis de rire...

dit :
Il y a sûrement d'autres méthodes plus subtiles... Je pense aux jeux de mots. Et je crois que l'expressivité du corps compte énormément elle aussi. Regardes l'Equilibirien.
En tout cas ne te montres pas non plus trop ridicule... hum, non, le ridicule fait rire, mais plutôt ne te montres pas stupide, car les gens auront cette image de toi, celle d'un adolescent stupide, balafré, entropiste, donc complètement fou. Bref, trouves ton propre humour.


Mais le jeune Témoin était bien trop avide pour ne pas tout essayer à la fois. La sagesse lui était lointaine. Et Kurdy arriva soudain...

Salut Kurdy.
Saerass fixa le Témoin dans les yeux, l'air habituellement grave et profond. Impénétrable. Puis...
il lui tira la langue.

Z'ai rencontré Z'analthur. Ze crois qu'il peut nous ssaire passer à Syrinth. Z'ai éssoué dans la propagation. Il ssaut que j'essaye ailleurs... Où est Harlok ? Et zeux-tu aller aussi à Syrinth ?

dit :
Sae... range ta langue...


 
Kurdy

Le Sukra 24 Astawir 1510 à 13h37

 
*** Que ce soit par l’alcool ou par moyen magique, Saerass semblait encore dans un état pitoyable. Cela devenait une habitude et le borgne ne s’en trouva pas surprit. ***


Tu auras bien d’autre occasion de propagation pour t’améliorer. Chaque expérience est bonne à prendre.

Azathoth dit :
D’ailleurs, toi-même, tu n’a pas fait beaucoup de progrès pour tes visions.
Mais bon, j’y comprends pas grand-chose non plus …


Par contre je n’ai aucune nouvelle de Harlok. Espérons qu’il ne lui est rien arrivé.

*** Kurdy prit quelque instant, regardant le ciel, avant de reprendre la parole. ***


Oui, visiter Syrinth m’intéresse fortement. Si tu peux nous y avoir un accès, ce qui est en général le plus difficile, nous pouvons partir quand tu veux.


 
Saerass Telmar

Le Dhiwara 25 Astawir 1510 à 21h14

 
Les yeux de Saerass se voilèrent un instant...

Za y est, plus qu'à attendre la réponze de l'Equilibrien.

Sa langue se rétracta soudain dans sa bouche, et il fixa étrangemment Kurdy, la tête légèrement penchée.

Pourquoi tu ne rigoles pas ?

Il s'avança à un pas de lui, se figea devant lui, loucha, et étira son visage rougit par le manque d'élasticité de sa peau en tentant de ressembler le plus possible aux rejetons qu'il avait auparavant croisé. Il voulait, la laideur.

Mais Lekhrian lui se doutait bien de l'incompétence de son ami. La science du ridicule lui était une chose lointaine et sûrement jamais atteignable. Aussi laissa t-il échapper un soupir mental, et s'expliqua discrètement au compagnon.

dit :
Il cherche à vous faire rire... Le Mulot, le garnement qui lui à prit sa place l'autre jour auprès des Zarlifiens, faisait preuve de beaucoup d'humour, ce qui attirait les faveurs de la foule et le faisait se faire écouter... Si vous pouviez juste lui dire franchement qu'il se trompe et que ce n'est pas comme cela qu'on fait rire les gens, notamment les Témoins du S'sarkh. Ou même, pourriez vous lui expliquer brièvement ce qui vous fait rire, vous ? En fait j'en suis moi-même assez curieux... Et racontez-nous votre séjour !!


 
Kurdy

Le Dhiwara 25 Astawir 1510 à 22h36

 
*** Avec un petit sourire en coin, le borgne répondit à ses deux interlocuteurs. ***


Je pense en effet que l’humour n’aidera pas à la propagation, surtout si elle n’est pas naturel du propage. Il faudra surement apprendre à mieux te connaitre toi-même avant de pouvoir partager notre savoir avec les étrangers.

Enfin, je pense. Je suis loin d’être doué pour cela, mais ce n’est pas mon socle non plus.

Et en effet le rire n’est pas ma principale caractéristique, mais c’est surement par manque d’occasion. Notre vie n’est pas une partie de plaisir. Cela arrivera bien à un moment ou un autre. Voir Lekhrian monter le tawhak m’a fait beaucoup rire par exemple. Mais tu n’étais pas la pour le voir.


*** Puis, avec un air plus grave, mieux connu de l’entropiste et son mou. ***


Mon séjour fut paisible et sans histoire. J’ai prit du repos et préparé la suite de notre voyage. Syrinth, et surtout l’Hatoshal m’intéresse beaucoup.

J’ai eu, lors de notre voyage vers Ulmendya, une vision d’un arbre étrange. J’ai le sentiment que la réponse à cette vision se trouve sur ce territoire luxuriant.
L’avenir me le dira.

Bien, Harlok semble absorbé par je ne sais quoi, il nous rejoindra surement plus tard. Nous pourrions déjà nous mettre en route, le temps d’avoir le permis de déambulation. J’ai besoin d’un peu d’exercice. Je n’ai pas l’âme d’un citadin, j’ai besoin de grand espace.

Vous êtes prêt ?


 
Saerass Telmar

Le Merakih 28 Astawir 1510 à 20h41

 
Saerass grimaça. Cette fois-ci de dépit. Cette méthode était un échec. Il allait devoir essayer les autres... les plus difficiles... cette pensée le rejouit, il aimait les défis.
Se détournant pour monter ses affaires sur le dos de son Tawhak, le Témoin jeta un regard oblique vers Kurdy.

C'est en propageant sa voix que j'apprend à nous connaitre tous les deux. Je n'attendrai pas d'avoir "grandit" pour me rendre compte de tout le temps que j'ai perdu...

Il jeta un lourd sac de provision derrière la scelle, et le sangla en deux secs mouvements. Son visafge était fermé, son regard vague et dur.

Je connais bien la forêt de Syrinth. Tu dois me raconter cet arbre dit-il. Puis il sauta en scelle et franchit les portes de Zarlif.
Cette fois-ci, nul sentiment de liberté ou d'exaltitude ne l'envahit ; juste une vague amertume parsemait la surface d'une passagère déception.


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