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Les Terriers

Sombre affaire dans les Terriers

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Sujet lancé par Ariadne
Le 07-05-1510 à 16h49
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Posté par Herran,
Le 08-07-1510 à 18h45
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Ariadne

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 16h49

 
*** La jeune Soupir chargée d'un paquet en partie dissimulé sous sa cape s'était aventurée là où elle pourrait revendre son butin sans qu'on lui pose de questions dérangeantes. Un petit butin certes, mais si on pouvait aisément refourguer certaines marchandises dans les terriers, il valait mieux éviter de se balader avec un véritable petit trésor si on ne voulait pas finir égorgée dans la boue crasseuse.

Ainsi, Ariadne avait contacté son revendeur habituel pour ce genre de petite transaction. Un tchaé à l'air teigneux. Ils s'étaient retrouvés dans les bas-fonds pour négocier. ***


Quoi?!
20?! Mais c'est de l'arnaque !Regarde ce pommeau !


*** Elle dégagea un peu plus le morceau de tissu recouvrant l'objet. ***


On voit bien que c'est du beau boulot. Ces fins entrelacs ici... et là. Regarde comme c'est soigné. Et il est enchanté qui plus est. 30 pierres c'est déjà un prix d'ami!


*** Elle se rapprocha de lui, l'air conspirateur. ***


Et puis.. Ne le répète pas mais, le vieux Jacob, je l'ai entendu se plaindre l'autre jour. Apparemment une commande "spéciale" lui a été confiée... Il veut une épée majestueuse, rien que ça. Un pommeau de ce genre c'est pile poil ce qu'il lui faut.

Je lui aurait bien apporté moi même mais bon en ce moment on n'est pas très copain, et tu sais comment il est. Toi il t'aime bien. Un sacré profit t'attends sur ce coup là ! il acceptera à 40, facile. Voir un peu plus s'il est dans l'urgence.


Oué... 25 pas plus. Et tu f'rai bien de surveiller tes arrières. Parce que ci ce coup ci ça foire encore..

Ça foirera pas. C'est du sûr là

Mmmpfffoué...

*** Un tintement, les pièces changeaient de main. D'un geste habile Ariadne fit aussitôt disparaitre les pierres sous sa cape. ***


Toujours un plaisir de faire affaire avec toi.

*** La jeune Soupir reprit son chemin dans les sombres tunnels, satisfaite de sa petite transaction. ***


 
Narrateur

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 22h40

 
***
Des sombres tunnels, ou de sombres besognes s'y déroulent avec de sombres arrangements par de sombres individus.
Trois Tydales pour être plus précis, Encapuchonner restant dans l'obscurité entre chaque torche accrocher au murs.
Ils s'approche doucement, marchand légèrement plus vite que la jeune Tydale, telles des ombres

Trois mètre, deux mètre, un mètre.

Puis tout s'accélère l'un lui fait un croque en jambes, le second la plaque au sol visage dans la boue et le troisième commence à fouiller ses poches.
Trois contre un, le jeune soupir n'a que peu de chance. Il l'immobilise tout en lui chuchotant à l'oreille
***


Je crois que toi et ta petit bande, n'avez pas bien compris les règles des terriers. On pensait que les premiers messages étaient pourtant clair, il faut croire que non.


*** Il soulève la tête d'Ariadne pour lui glisse un couteau sous la gorge ***


Je suis sûre que là ça devient plus clair.
*** Léger rire. ***

Zauk vous donne encore une chance.
Soit vous lui verser une partie de vos gains.
Soit le sang sera versé, et ça sera pas le notre.


*** Il laisse un petit silence le temps à la Tydale de bien assimiler les choix proposer. ***


Vous avez deux jours pour apporter les pierres à son établissement. Il vous a gardé une table « aux manchots »

***
Il retira le couteau et enfonça à nouveaux le visage de la Tydale dans la boue

Aussi vite qu'il l'avait coller au sol, ils disparurent dans l'ombre d'un tunnel tout proche, laissant Ariadne seule part terre tout crotter et plus légère de 25 pierres.

Ainsi va la vie dans les terriers.
***


 
Ariadne

Le Sukra 8 Manhur 1510 à 11h37

 
*** Ariadne laisse passer quelques secondes avant de se redresser prudemment, le visage complètement fermé et la mâchoire serrée. Elle était recouverte de boue. De la boue partout, sur ses vêtement, son visage, dans ses cheveux.

Elle s'essuie le visage avec un pan plus ou moins propre de sa tunique. Sa main tremble légèrement... de peur ou de rage. Ces deux sentiments s'étaient mêlés sans qu'elle puisse les distinguer. Elle était sûr d'une chose... La situation était grave. Il était temps de faire appel à son joker. ***


*** ******* ***


*** La jeune Soupir poussa brutalement la porte menant au repère de la bande. Cette entrée jeta un court instant un froid dans la cave. Froid rapidement remplacé par une hilarité générale. ***


Ahahaaa! ben alors Ari ? Ce gamin t'as encore trainé dans la boue ?

Groink groink !

Héhé.. quand j'vous disais qu'en fait c'est une cochonne celle là...


C'est ça... Vous rirez moins dans deux jours, quand on sera tous morts.

*** A nouveau un grand silence plane. La jeune Soupir explique ses mésaventures de la journée. ***


P'tain ! On est foutu ! Il ne nous reste quasiment plus rien! Aniri et Sibaoh on d'jà fait une partie de la distrib'.

Du calme... J'ai un plan. Voilà ce qu'on va faire...


 
Ariadne

Le Julung 13 Manhur 1510 à 17h13

 
*** Le jour J était arrivé. Bien trop vite à son goût. Pour l'occasion elle avait ressortit sa fameuse armure de cuir qu'elle dissimula sous une ample tunique sombre et d'autres petits accessoires qui lui seront hélas sûrement utiles.
Pour la n-ième fois elle passa en revue tous les préparatifs pour s'assurer que rien n'avait été oublié.
Trois de ses "collègues", particulièrement doués pour passer inaperçu, étaient déjà en position aux alentours de la taverne "aux manchots". A l'heure qu'il était un quatrième devait déjà se trouver dans l'établissement même.

Elle tâta discrètement une dernière fois la bourse attachée à sa ceinture. La somme était coquette, mais pas faramineuse. Une petite brise vint écarter un pan de tissu qui dévoila un bref instant une dague à sa ceinture. Elle réajusta sa cape.

Il ne restait plus qu'à attendre son protecteur. ***


 
Herran

Le Julung 13 Manhur 1510 à 20h41

 
***
Il devait se l'avouer : Herran était plutôt enthousiaste à l'idée d'accomplir cette mission de protection et de filature. Une mission exactement dans les cordes d'une Ombre...
Jouer les diplomates perdus dans la Cité-Puits ne lui avait pas déplu, mais il souhaitait au fond de lui revenir à ce pourquoi il avait été formé.

L'Ombre s'approcha d'Ariadne silencieusement. Les rues n'étaient pas bondées à cette heure.
Il continua d'avancer et tapota sur l'épaule d'Ariadne une fois arrivé à sa hauteur

***

Me voici. Tout est prêt de ton côté ?


Les Chroniques d'Herran

 
Ariadne

Le Julung 13 Manhur 1510 à 23h54

 
*** Ariadne sursauta lorsqu'elle sentit le petit tapotement sur son épaule. Elle se ressaisit rapidement lorsqu'elle constata qu'il ne s'agissait que d'Herran. D'une voix enjouée mais un brin tendue elle le salua.
***

Je ne t'ai pas entendu arrivé. Un bon point pour toi !

*** Son regard s'attarda un instant sur l'Ombre. Il n'était ni grand ni doté d'une musculature impressionnante. C'est sûr que pour l'effet de dissuasion c'était râpé. Elle n'avait pas pensé à emprunter un ou deux accessoires susceptibles de le rendre plus inquiétant. Un cache-oeil par exemple... Oui, un cache-oeil ça imposait un certain danger. Elle imagina l'Ombre affublé de cet accessoire. Cette pensée fit tressaillir la commissure de ses lèvres. Un large sourire commençait à se dessiner. Finalement, elle pouffa discrètement de rire. ***


Désolée juste une blague que je... enfin.. oui, tout est prêt. Allons-y.

*** Elle se détourna pour faire quelques pas en direction du discret escalier, puis fit signe à Herran de la rejoindre.

***


*** Sans plus tarder ils empruntèrent donc l'escalier menant aux entrailles de la Glorieuse. Le décor changea radicalement. Les rues pavées laissaient place à de la terre boueuse et crasseuse, la douce senteur du printemps s'était évanouie, remplacée par une subtile odeur nauséabonde. D'inquiétants personnages, parfois solitaire, parfois en groupe rasaient les parois tels des rats. ***


Fais attention à ton comportement ici. Garde une expression neutre, regarde droit devant toi et si tu vois quelque chose qui ne te plait pas, surtout ne t'en mêle pas. Ici rien ne sert de jouer les justiciers, sauf si tu es bien entouré... Et même là... marmonna t'elle.

De toute façon aujourd'hui tu es à moi. ajouta t'elle d'une voix chantante.

*** Quelques pas plus loin dans la boue, ils approchèrent d'une bâtisse un peu moins branlante que les autres. Un simple panneau sur lequel était inscrit des lettres disgracieuses indiquait qu'il s'agissait d'une taverne. ***


Ah! voilà, nous y sommes. "Aux manchots" !

Prêt ? Tu vas pas de débiner à la dernière minute ?

 
Narrateur

Le Vayang 14 Manhur 1510 à 22h08

 
***
« Aux manchots » avait tout d'une bâtisse branlante. Façade en planche pourri, poutre rongée retenant un hypothétique toit, Et porte massive fermer à tout œil indiscret.
Mais quiconque habitant les terriers savait bien que tout ceci n'était qu'une mascarade pour donner un semblant d'apparat et de prestige par rapport aux autres établissement de ce quartier.
Les terriers n'était qu'une succession de tunnels, de trous et de coupes gorges, aucun bâtiments ne s'y trouvaient.

Cette taverne ne faisait pas exception. Derrière les planches et les poutres de la façade, il n'y avait que le mur du tunnel.
Seule la porte, solidement fermer, n'était pas un mensonge. Bloquant le passage à toute personne non désirées.


Contrairement au tavernes communes de la surface, ici on ne rentrait pas comme on voulait. Il fallait être invité. Et personne ne se risquait à transgresser cette règle. Si certain l'on fait ils ne sont plus là pour raconter cette exploit.
***


 
Herran

Le Sukra 15 Manhur 1510 à 11h32

 
*** Herran suivi tranquillement la Soupir dans les Terriers, hochant la tête à chacune de ses recommandations. Garder une expression neutre, regarder devant soi et ne pas jouer les justiciers ? Mouais, en gros, faire le travail d'une Ombre quoi... Une chance qu'Herran en fut une!

Les odeurs délicatement méphitiques des Terriers assaillirent les narines du Tydale et lui rappelèrent sa dernière excursion dans ces bas-fonds. Un souvenir plutôt désagréable. Il murmura, plus pour lui-même que pour Ariadne, même si celle-ci put l'entendre

***

Toujours aussi accueillant ici... Je me demande ce qu'est devenu la gamine...

*** les deux comparses arrivèrent devant un semblant de taverne. Herran rabattit sa cape pour finir de dissimuler son armure finement ouvragée et ses bracelets de combats qui brillaient trop pour être exposés au regard cupide des petites-frappes des Terriers. Autant éviter d'attirer l'attention...
Le Tydale pris un ton exagérément grandiloquent en désignant la porte

***

Après vous mademoiselle...


Les Chroniques d'Herran

 
Ariadne

Le Sukra 15 Manhur 1510 à 13h23

 
*** Instinctivement le regard d'Ariadne s'attarda un moment sur les fameux bracelets. Un bref moment hélas. Herran semblait prêt. Il était temps d'en finir, espérons que la fin ne sera pas trop douloureuse. ***


Quelle courtoisie...

*** Dans le même ton que l'Ombre elle lui retourna une petite révérence et puisque la tâche lui en incombait, la jeune Soupir passa devant lui et, d'un geste décidé, frappa énergiquement à la porte massive. ***


 
Narrateur

Le Luang 17 Manhur 1510 à 21h52

 
***
A peine la Tydale avait elle frappée qu'une petit trappe s'ouvrit au niveau de son visage.
Des yeux sombres de Nelda apparurent. L'inconnu dévisagea Ariadne de la tête aux pieds. Puis la trappe se referma, suivie d'un bruit de verrou. La porte s'entrouvrit et le visage du Nelda apparue à nouveaux.
Il mesurait bien une tête de plus que les deux Tydales et malgré la faible ouverture on pouvait facilement deviner qu'il devait être aussi large que grand.
Ils leur adressa un sourire carnassier
***


Juste à temps.
Tu as apportée ce que Zauk t'a demandée ?


***
La voix était roque, et sans une seule once de tendresse.
Le regard du Nelda se tourna vers l'ombre qui suivait derrière, puis se posa à nouveaux sur la soupir.
***


Tu te promène plus seule..Tu as raison les Terriers ne sont pas sûre pour UNE jeune kielna comme toi.
***
Il éclata d'un rire sonore. ***


Allez montre la monnaie.

 
Ariadne

Le Matal 18 Manhur 1510 à 00h12

 
*** Le Nelda avait de quoi agacer et surtout impressionner la jeune Soupir, mais il n'y a pas de place pour les faibles dans les Terriers.

Les bras croisés et les yeux plongés dans ceux du Nelda, Ariadne répond sur le même ton moqueur. ***


Bien sûr... C'est sûr que le service de livraison des Terriers est tellement plus fiable !

Zauk doit être tellement heureux d'avoir un portier aussi dévoué !



C'est bon, je connais la combine... Tu me déleste de ma bourse et moi je suis jamais passée par ici.

*** Elle se penche vers la Nelda et d'une voix plus menaçante ajoute ces quelques mots. ***


Je traite pas avec les sous-fifres. Si cet argent est pour Zauk alors c'est à Zauk que JE le remettrai.

*** La tydale recule d'un pas sans quitter des yeux le Nelda. ***



 
Herran

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 21h33

 
***
Herran afficha une moue approbatrice devant l'aplomb de la Tydale. Pour l'instant, l'Ombre s'était contentée d'un léger signe de tête en direction du Nelda, comme si les railleries qu'il assénait à la Soupir l'indifféraient.
Herran n'était là qu'en cas de besoin. Il choisit donc de simplement observer la réaction du "portier"

***



Les Chroniques d'Herran

 
Narrateur

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 22h31

 
***
A la pique d'Ariadne, le visage du puissant Nelda se tendit effaçant son sourire. Il esquissa un mouvement du bras vers la Tydale mais sembla se raviser.
***


Ne fait pas la maline....

***
Il ouvrit en grand la porte pour les faire entrés dans ce qui ressemblait à un petit vestibule assez sombre. Un rideau masquait l'intérieur de l'établissement
***


On verra bien qui sera le sous-fifres.

***
Il referma la porte derrière eux et écarta le rideau faisant apparaître une grande salle, faiblement éclairer.
Une dizaines de tables circulaires étaient disposée un peu partout, à chacune d'elles quatre ou cinq joueurs étaient concentrés sur leur partit de cartes ou de dés.
Une épaisse fumée régnait, rendant encore plus difficile la tâche des chandeliers à chaque table.
Tout le mur du fond était constitué d'un long bar, où seul un Tydale y était appuyé les yeux braquer sur la salle.
Deux autres Nelda se tenaient aux autres coin de la salle.
***


Suivez moi.

***
Le portier entraina les deux invités vers le fond de la salle, ou il écarta un autre rideau donnant sur un salon privée.
Zauk y était assis à l'unique table, finissant ce qui avait du être un copieux repas. Le nelda leva la tête pour observer de son unique œil les nouveaux venu. Une profonde cicatrice marquait tout le côté gauche de son visage, partant du front et se finissant un peu plus bas que la joue.
Il fit signe à son sous fifre de les laisser seul.
***

C'est qui lui ?

*** Il désigna d'un signe de la tête Herran. ***


Ton petit copain ?
J'étais sûre que le parfum des terriers augmenterait tes chances de conquêtes.....


*** Frauk émit un rire roque tout en s'essuyant les doigts sur sa chemise, qui à une époque lointaine avait du être blanche. ***


..tu as amener ce que tu me dois ?

 
Ariadne

Le Julung 20 Manhur 1510 à 00h05

 
*** Il étaient entrés... et par miracle aucune goutte de son sang n'avait été versée... pour le moment. Savoir que l'Ombre était proche la rassurait. Les choses allaient probablement bientôt dégénérer.

Le puissant Nelda leur traça docilement un chemin à travers l'épaisse fumée vers Zauk.
Ariadne nargua une dernière fois d'un sourire moqueur le portier avant que celui-ci ne disparaisse. Son regard se reporta bien vite sur le balafré. Un nelda à l'allure crasseuse qui portait les marques d'un passé douloureux. Un habitant des Terriers quoi.
Elle laissa passer la moquerie. ***


Ce que je te dois? Évidemment. J'avais pensé à accompagner le tout d'un beau bouquet de fleurs de fiel mais le temps m'a manqué... Dommage, pourtant quelque chose me dit que tu as la main suffisamment verte pour ce genre de plante.


*** Elle promena son regard dans la pièce, l'air impressionnée. ***


Je suis épatée. Parmi les nombreux chiens d'Arakhan tu dois être son préféré. Parce que c'est bien de lui dont il s'agit n'est ce pas?

On ne peut pas dire que mes amis et moi même sommes dans ses bonnes grâces. Mais toi !
Une salle de jeu rien qu'à toi. Un portier, des hommes de main... Pas mal.


*** Elle s'approcha un peu plus de la table et se pencha légèrement pour mieux observer le nelda. ***


Et la balafre? Ça a dû faire mal.... Mais qui aime bien châtie bien pas vrai?

*** La jeune Soupir adressa un Zauk un sourire compatissant. ***


 
Herran

Le Sukra 22 Manhur 1510 à 11h01

 
***
Herran restait silencieux. Machinalement, il avait observé la disposition des lieux et des éventuels obstacles, enregistrant les possibilités en cas de combat ou de fuite.
En plus de Zauk lui-même, qui ne serait sûrement pas un tendre, trois autres hommes de main pouvaient potentiellement se joindre à l'action... Sans compter que certains clients du "bar" étaient peut-être complices eux-aussi...

Herran soupira silencieusement : se battre dans de telles conditions n'étaient pas vraiment à son avantage... Même s'il ne doutait pas de sa victoire finale, il n'en sortirait pas indemne, et Ariadne encore moins...
Espérons que la solution de la filature soit retenue...

***



Les Chroniques d'Herran

 
Narrateur

Le Sukra 22 Manhur 1510 à 23h43

 
***
Zauk observa deux secondes Herran avant de revenir à la jeune Tydale, un sourire carnassier apparut sur son visage. Sans brusquerie il leva le couteau qu'il lui avait servit pour son repas.
***


Oh je pourrais te détailler avec une grande précision la douleur que l'on ressent quand l'œil est ainsi arracher ..... Mais rien ne vaut sa propre expérience.

*** Tout en parlant il avait commencer à agiter le couteau au niveau du nez d'Ariadne. ***


Veux tu que je te montre?

***
Un ange passe.

Il finit par reposer son arme et s'adossa plus confortablement à sa chaise.
***


Ce n'est donc pas le courage, ou la peur qui t'a conduis ici...mais ton égo.
Tu n'es pas si différent de ceux que tu vole finalement. Que se soit la bouche plein d'or ou de boue la seule chose qui vous intéresse c'est de savoir si les grand vous on remarqué.
Si cela te flatte de penser que l'archonte pense à toi.

*** Haussement d'épaule. ***


Quand à ta condition, je vois pas ce que tu lui reproche.
Il me semble que question homme de main tu es pas mal servit non plus, tu recrute même.....

*** Nouveaux signe de tête vers Herran. ***

….Il est nouveaux celui là, ou c'est un extra ?
Tu n'est qu'une marde, il fallait vous rappelez les règles. Estimez vous heureux que se soit moi qui prenne le temps de le faire. Beaucoup serait moins patient que moi....
Aller lâche les pierres et file je n'ai pas te temps à perdre.



 
Ariadne

Le Dhiwara 23 Manhur 1510 à 12h49

 
*** Ainsi donc l'Archonte n'aurait rien à voir avec toutes ces séries "d'accidents" qui leur tombaient dessus régulièrement. Seul Zauk en était le responsable ? Et pour quelles raisons ? Leur "rappeler les règles".... ***


La seule règle que je connaisse ici bas c'est justement qu'il n'y en a pas de règles. Tout est négociable.
Mais je m'incline devant votre clairvoyance Sieur Zauk. Bien que je ne vois pas en quoi nos petites affaires dérangerait le propriétaire d'une salle de jeux. Bien au contraire.


*** Elle passa une main sous un pan de sa cape et en ressortit une bourse qui devait contenir une cinquantaine de pierres. ***


Les pierres.

*** Elle jeta la bourse sur la table en plein milieu de l'assiette du nelda. ***



 
Narrateur

Le Luang 24 Manhur 1510 à 22h06

 
*** Zauk prit la bourse d'une main. ***


Voyons nous sommes tous sur Syfaria pour préserver l'équilibre, non ?
Alors je m'assure que l'équilibre soit maintenu.
Toi et tes amis distribués généreusement des pierres à tous ceux qui le désire dans les terriers, je m'assure juste que vous n'oubliez personne....


*** Sourire carnassier ***


...ni moi, ni l'archonte.
Bon maintenant écoute moi bien. Tu repassera toutes les semaines, pour m'amener la moitié des gains de ta petite bande. Je ne veux voire que toi et personne d'autre.
Et ne me ramène pas les breloques que vous volez, je veux que des pierres rien d'autre.
Tant que tu respectera ça tu n'aura pas de problème. Mais si tu as un retard, ne serait ce que d'un jour et c'est un des tes amis qui perd la vie.
N'oublie pas, je suis plus clément que l'archonte alors ne cherche pas à me duper ou tu risquerais de regretter amèrement mes bains de boues.


***
Il ouvrit la bourse pour voire la couleur des pierres et leur nombre, d'une autre main il fit signe à la Tydale qu'elle pouvait disposer.
***



 
Ariadne

Le Matal 25 Manhur 1510 à 12h50

 
*** Ariadne fusilla du regard Zauk, la mâchoire et les poings serrés. Il la renvoyait comme une esclave, en bon petit chien à ses ordres. Elle esquissa un geste vers un repli de sa cape, mais sembla se raviser. Elle allait lui faire payer toutes ces menaces d'une manière ou d'une autre... mais elle avait tout de même une préférence. ***


*** Furieuse, elle tourna vivement les talons pour tomber nez à nez avec Herran. Elle l'avait presque oublié celui là. Bien que toujours tendus, ses traits parvinrent à s'adoucirent légèrement. ***


C'est partit. lui murmura t'elle.

*** Empruntant le même chemin qu'à l'arrivée, ils ne tardèrent pas à sortir de ce simulacre de bâtiment. Les tunnels, bien qu' éclairés par quelques torches ici et là, restaient sombres et inquiétant. Ariadne observa les alentours. Elle avait l'habitude de cette semie obscurité permanente et ne tarda pas à trouver ce qu'elle cherchait du regard à quelques mètres de là.
Ce qui pouvait ressembler à une simple ombre pour certain, était en réalité un ami extrêmement discret. Un échange silencieux se fit. Au bout de quelques secondes, la jeune Soupir se mit en route. ***


Par ici.

*** Elle mena leurs pas vers un court tunnel sans issu, d'où ils pourraient garder un oeil sur l'établissement de Zauk. ***


Voilà. On va rester ici et voir ce qui se passe ensuite. Les pierres vont bien finir par ressortir. Je doute que Zauk les garde dans son trou à rats. A moins que tu n'aies une autre idée ... ?



 
Herran

Le Sukra 29 Manhur 1510 à 15h55

 
***
Herran était resté silencieux pendant toute l'entrevue, ignorant les remarques de Zauk et les piques qu'il lançait à Ariadne. L'Ombre, fidèle à sa fonction, avait observé la situation avec calme et réflexion.
Un point de la conversation l'avait particulièrement intéressé : Zauk avait fait référence à l'Archonte...
Le Tydale décidé de faire part de ses pensées à la Soupir

***

La filature me semble être la meilleure solution... Je pense que j'aurais pu corriger Zauk et ses sbires, mais je ne peux pas prendre le risque d'attirer l'attention sur moi. Sans compter les représailles que cela aurait entraîné pour toi et tes amis...

Par contre, il faut que tu saches une chose : Zauk a mentionné "l'Archonte"... S'il parle de celui qui se fait appeler l'Archonte des Terriers, je peux te dire qu'il n'est plus là depuis un bon bout de temps... Il a disparu lors d'une de mes précédentes missions.
Soit Zauk l'ignore, soit il ment délibérément pour faire croire qu'il doit rendre des comptes à quelqu'un, et donner l'impression qu'il est un personnage aux relations certaines...

Attendons de voir où Zauk amène les pierres...



Les Chroniques d'Herran

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