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Les murs de la ville

Le calme avant la corruption

ou bien comment affûter les lames avant la boucherie
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 28-06-1510 à 23h23
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Posté par Aldarin Mor'Nathil,
Le 01-07-1510 à 13h14
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Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 28 Jayar 1510 à 23h23

 
Le Rêve du Marchand,
à Zarlif, raisonnait de remue-ménage et du tohu-bohu du marché du matin. Les chariots, les charrettes à bras et les éventaires bloquaient les rues et les gens se pressaient, se bousculant et se poussant pour circuler entre les étals, les bras chargés de leurs emplettes. L'air était empli de l'odeur de légume fais, de la viande en train de rôtir, du pain fraîchement sortir du four, de la lavande et la bière.
Les cris des vendeurs raisonnaient entre les façades des hautes maisons qui faisaient le tour de la place: "Qui m'achètera mes beaux filets de Solerenne?", "Vins d'Arameth, puissants et bon marché!", "Du pain noir à la livre, deux pierres seulement!" et "Espèce de voyou! Arrête tout de suite!"

En hauteur, une silhouette observait la scène du marché du haut de sa muraille. Quelques passants levèrent les yeux vers ce personnage qui sortait le l'ordinaire. Pas une sentinelle, ni un garde régulier de la cité. Une imposante carrure enchâssé dans une lourde armure d'un rouge sombre que le vent semblait faire miroiter comme les braises qui s'illumine sous le soufflet de forgeron.
Aldarin releva les yeux de ce spectacle. Les pitrerie du Mulot étaient agréables a regarder pour se détendre, mais... une telle insouciance lui était presque inconcevable. Cependant ils savaient tous, ou du moins ils avaient déjà entendu les rumeurs du "Destructeur de Cités" et pourtant ils remplissaient leurs tâches quotidiennes comme l'accoutumée. Aldarin les admirait pour cela. C'était un fier peuple, élevé dans la rigueur et obéissance du culte.
Cela facilitera l'évacuation le moment venu.

Le Parangon rentra dans la tour la plus Sud de la ville. De son sommet, il pouvait très bien voir à des lieux à la ronde les collines et les bois des trois Tertres. C'est là qu'il pensait affronter le Tark'nal, c'est là qu'il allait, lui et des dizaines d'autres s'opposer une fois de plus au corrupteur des cités.
Dans les étages inférieurs, Aldarin avait installé une sorte de quartier général. Lui, quelques experts de Zarlif et ses R'hinHatoshals y logeaient également.
La Shaïm a formellement interdit aux non-symbiosés de participer au combat et Aldarin ne comptait pas désobéir à leur Guide. La présence des R'hinHatoshal ainsi que des autres Griffes du Margay, Hérault de la Perle et Chicots du Masque que le Parangon a réussit à rassembler avaient pour mission rien d'autre que leur attributions officielles, l'escorte de la procession de réfugiés vers Syrinth ou d'autres villages avoisinant et l'aide à l'évacuation de la bibliothèque.

Sur la grande table ronde au milieux de la sale, le tydale regardait pour une énième fois les cartes topographiques et les autres cartes annexes où il gribouillait les informations sur les rencontres hostiles dans les environs de la ville. Pour le moment, ces annotations étaient fort peu nombreuses, mais la grande battue n'avait pas encore réellement commencé.



Un simple bout de carte, mais il indiquait les principales zones à explorer et exterminer les rassemblements de créatures ou des individus isolés, bref tout ce qui pourrait représenter une menace avec le Tark'nal.
Les groupes ont été formés, maintenant il fallait les tester et consolider leur cohésion.
Quoi de mieux que cette chasse pour tisser les bonds, voir les forces et faiblesses de chacun.
Une fois Kysall venu, ils faudra être fort et il faudra être unis.


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 29 Jayar 1510 à 21h38

 
Peu après midi...

Aldarin était en train de signer les ordres de mission à une énième caravane de civiles prioritaires, principalement des familles et les biens des hauts dignitaires non-symbiosés de Zarlif. Ce groupe là partait vers la Capitale, même s'il n'était pas rare que ces importantes personnes vont plutôt vers leur résidences secondaires dans les villages avoisinants.
Soudainement sa plume s'immobilisa avant la fin de la signature. Le parangon resta extrêmement attentif, comme si quelqu'un proférait d'importantes paroles, mais la sale était pratiquement silencieuse.
Gormir, un tchaë des Griffes du Margay regardait étonné le visage de son nêrhe.
- Tous va bien mon Nêrhe? se hazarda-t-il.

Aldarin ne lui répondit pas de suite. Dans son esprit, une seule et simple pensée. Tranchante.


Zarlif doit être évacuée.
Rapidement...


La Shaïm venait de donner l'ordre tant attendu. L'évacuation allait pouvoir débuter dans toute son ampleur.
Le Parangon respirait régulièrement, le regard dans le vide le temps que la pensée puissante de la Guide raisonnent et que lui même envois prévenir ses camarades symbiosés.
Aldarin Mor'nathil était serin, il a planifié cette évacuation la dernière semaine depuis Zarlif même et encore même avant.
Les itinéraires étaient tracés, les rations calculés et les gardes disponibles connaissaient en principe leurs rôles.
Il aurait encore besoin de consulter certains points avec le kielno Ulfwych, le maire, mais le gros a déjà été prévu.

Il déposa la plume dans l'encrier et se leva de sa chaise. Il lança un regard circulaire aux poussiéreux qui l'entouraient, tout leurs regards répondaient au sien. Il leur annonça alors simplement.

- Messieurs, la Vénérable Shaïm a parlé... , un temps de suspens, c'est la Grande Heure.


 
Ulfwych

Le Merakih 30 Jayar 1510 à 12h50

 
*** Ulfwych, aillant été un Surveilleur pendant bien des lunes connaissait ce qu'était ordre et disciple et dirigeait la ville un peu dans cette optique. Depuis qu'il a su que la ville qu'il gère risquait de ce faire attaquer prochainement, il commença par faire différentes équipes mineures.
L'une d'elle était faite de scribe et d'hommes et femmes divers de la ville afin de ranger et classer comme il le fallait la grande bibliothèque de Zarlif qui comptait un savoir immense sur tout ce qui se passait en Syfaria.
Une seconde juste pour faire des responsables de quartier, en attendant l'ordre de la Shaïm pour une évacuation d'urgence de la ville, ils supervisaient plusieurs phases mais surtout que les habitants de leur quartier soit prêt à partir sur un seul cri d'une autorité, dans un certain calme et un minimum d'organisation pour la circulation, chaque zone de la ville possédait donc une zone de passage dégagé pour que tous puisse se rejoindre à la sortie unique sans trop de chahu.

Des gardes avaient pour consignes de surveiller les accès, que ces derniers ne soient pas encombrés par divers caisses ou chariots comme il arrivait souvent quand on arrive à proximité du marché très visité de Zarlif.

Le maire Ulfwych fît son rapport sur l'état d'avancement de ce qu'il avait mis en place, une fois les habitants partis, la ville serait une immense forteresse où les résidants seraient la pour la défendre et uniquement dans se but... ***


Cher Parangon, Maire Ulfwych au rapport !

Je vous présente ces Gardes de Zarlif, je leur ai fait porter un foulard Blanc sur leur bras afin que vous les reconnaissiez.
Ils sont responsable de l'évacuation des quartiers de la ville, un dernier reste pour le moment avec les scribes à la bibliothèque pour son évacuation.
Je vous laisse leur donner les ordres pour la zone de rassemblement et l'horaire, ils ont toujours été parfait, une belle carrière ils ne vous decevront pas.
Les chariots avec les parchemins et livres de la ville commence à être chargé.
Je vais pouvoir commencer à faire installer des échelles supplémentaire sur les remparts, nos archers et arbalètriers vont avoir du soutiens d'habitants ne voulant quitter la ville, leur Ville et souhaitent aider en fournissant le ravitaillement en flêche et carreaux.
Je fais installer des tentes aussi pour faire une cellule de gestion par canton, ainsi on aura un point de situation sur les flancs de la ville, l'avantage c'est que contrairement à Syrinth, on a qu'une porte et que les abérrations ne pourront franchir la ville facilement.
Dites moi si il y a besoin de plus, je vais bientôt rejoindre mon groupe de combat !


***Il croisait les doigts pour que tout se passe au mieux, il n'avait jamais pensé à devoir un jour se battre et risquer de perdre sa citée qu'il aimait tant ! Mais comme tout ceux présent, il ne pouvait laisser le mal de Syfaria prendre le dessus et faire basculer l'équilibre...***

Ulfwych, Pédagogue.
Créateur de Parchemins et Copies
Ex-Maire de Zarlif

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 1 Julantir 1510 à 13h14

 
A l'arrivée d'Ulfwych, le tydale se détourna de la table recouverte de cartes et autres gribouillages apparents et le salua.

- Om'shir monsieur le Maire,
Je suis content de vous voir et encore plus à vous entendre. Derynn de votre confiance et de ces gardes. Très bien, nous procéderons alors comme prévus, les premiers à partir seront les habitants les plus éloignés de la porte, ainsi la ville se videra progressivement. Une fois un quartier entièrement vide, il sera placé sous loi martial. Tout pilleur pourra être tué a vu par nos patrouilles conformément à la loi.
,un soupire, Ce ne sera pas facile d'évacuer les Terrier.puis le tydale se figea un instant, interloqué par la suite du rapport du Maire.
- Que vouliez vous dire par "les habitants ne voulant quitter la ville"? Les ordres de la Shaïm sont pourtant très claires à ce sujet. Tout les habitants non-symbiosés, qu'ils soient équilibriens, marchands itinérant étranger ou touristes, devrons être évacués de Zarlif. Les archers et arbalétriers inclus.

Le tydale se détourna légèrement de son interlocuteur auquel il fit signe de venir voir la carte sur la table.

- J'ai parlé avec quelques uns de nos citoyens et ils se plaignent de n'avoir pas assez de place pour emporter de nombreux de leurs biens. Vu que cette évacuation n'est pas pour le moment forcé, il serait sans doute bien vu si nous veillons a sauvegarder les biens en plus que des vies. Le doigt du tydale se posa sur le comptoir confraternel.
- Voici notre hangar. Il est grand et fournit aussi une bonne protection contre le vol. Il n'est pas loin, donc je conseil que quelqu'un aille avertir les gardes locaux de préparer de la place. Je vais prévenir mentalement les confrères.

...

Quand aux habitants qui ne veulent pas quitter la ville, dites leur qu'ils désobéissent directement à la volonté de la Shaïm. Cela devrais les persuader assez vite.


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