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Les Terriers

Le fond du fond

faut bien rentrer quelque part...( rp ouvert à tout les inoportuns)
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Sujet lancé par Alciria
Le 01-07-1510 à 22h37
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Posté par Alciria,
Le 04-07-1510 à 15h00
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Alciria

Le Julung 1 Julantir 1510 à 22h37

 
Zarliff la Glorieuse.
La Tydale a couru deux jours durant depuis l'annonce de la Shaim.
Mais Zarliff est toujours la lorsqu'elle arrive.
Elle respire et prend le temps de la regarder.
Ce n'est pas la beauté touffue et sauvage de l'Hatoshal
Ce n'est pas non plus la Magnificence et l'attirance de Syrinth.
Mais Zarliff et son brassage d'étrangers a le charme agréable des villes actives et commerçantes.

En ce moment c'est un peu différent.
Plusieurs campements semblent s'être montés de-ci de-la à l'entrée.

Elle ne s'y arrête pas et se faufile rapidement vers le marché qu'elle parcourt à la recherche d'une affaire quelconque. Pour le plaisir.

Et puis, petit à petit, elle se rapproche du quartier le plus excitant. Le plus dangereux aussi, ou elle se souvient avoir cherché la mort il y longtemps. Les mêmes réflexes qu'en foret, le même touffu et le spectacle parfois grandiose de la déchéance, de la merde et de la misère.
Ici, les changements se font vite et elle n'est pas bien sure de retrouver la même tête quand elle se glisse dans l'amas sombre qui sert de lieu de vie à Mestia, mendieuse voleuse de son état.
La dernière fois qu'elle l'a vue, elle était encore trop jeune pour devenir prostituée, apparemment ce n'est plus le cas. La jeune tydale est en train de pleurer, ces derniers temps elle n'a pas eut de quoi se fournir en anesthésiant et un client est passé il y a peu.
La symbiosée se faufile à croupeton dans un des coins opposés.

~Oms'hir

Sa voix est rauque, déshydratée par le voyage.
Toujours perclue de douleur, Mestia ne bouge pas, se contentant de regarder Alciria. Elle la connait depuis qu'elle l'a trouvé en train de foutre une raclée à Piolo l'ex-maton mort depuis. Elle se souvient de l'état crasseux de la tydale et de la haine qui brulait sans son regard autrefois. De sa fierté pleine de morgue qui lui avait tant plus à l'epoque au point qu'elle avait voulu devenir comme elle.
Mais elle n'est ni symbiosée ni matriarcale.
Entre elles s'est immiscé un reproche.

~ Reste pas comme ça Mestia, t'as besoin de grailler.

L'archère se lève, laissant le choix à la jeunette de suivre. Mais dans les terriers, on ne crache pas vraiment sur les repas, surtout ceux qui mangent le moins. Elle ne sait pas trop si elle pourra se lever, mais Alciria ne l'aidera pas et si elle veux manger elle n'a pas le choix. Elle doit marcher .

Le bouge est infâme mais c'est mangeable.
Le tord boyaux carrément pue mais rince et attaque convenablement.
Quand Mestia s'affale sur la table d'avoir trop bu, Alciria appelle le commis. Si il ramène son amie sans tracas il aura un beau cristal.
Dans l'instant, Mestia disparait ne laissant qu'une tydale, le regard dans le vide.
Demain il faudra qu'elle l'aide à évacuer.



Le but fait loi

 
Silindë

Le Sukra 3 Julantir 1510 à 12h31

 
Zarlif. Il ne l'a plus revue depuis six mois. Et maintenant, c'est la derniere fois qu'il en profite. Alors le tydale se replonge dans ce qu'il y a vécu. Les endroits visités. Les terriers...

Oh pas des masses bien sur. Lui, sa ville, c'est Syrinth. C'est la Sainte qu'il connait vraiment, qu'il aime et où il est véritablement devenu ce qu'il est. Terminant sa croissance entre la fange et les hauteurs. Apprenant à aimer et respecter les femmes aupres des Belles du Ruisseau Syrinthoises. C'est elles qui ont finit son education.

Donc Zarlif..... Non Zarlif, il n'y est pas chez lui. Et ne le sera jamais.. Mais il avait commencé à en apprivoiser certains aspects. Ceux qui concernent le jeu, la boisson et les filles. Faut dire qu'en tant qu'Artiste, il a ses entrées privilegiées (oui môsieur!) et qu'on fait presque toujours bon acceuil à ceux qui viennent egayer les esprit le temps de quelques chansons. Car içi, les chansons et le reve sont la seule chose qui puisse l'espace de quelques instant faire oublier la misere. Ca et la chaleur peu couteuse des cuisses des femmes.

Ce soir, c'est un adieu.

Comme pour tout ceux qui sont là et qui vont quitter tout ce qu'ils ont jamais connus. Enfin, c'est ptetre pas plus mal.

Dans le bouge, le son du bandolin resonne en toile de fond. Tant qu'il joue, il se rince la dalle à l'oeuil. C'est l'accord avec le patron. Un accord qui mourra en même temps que le reste.


Jusqu'au bout...

 
Alciria

Le Dhiwara 4 Julantir 1510 à 15h00

 
Juste a coté d'elle, Un nelda a sorti sa pipe.
Les volutes de Carnines parent la salle d'une brume toute onirique.
Rien ne semble moins réel que cette soirée et cette salle.
Rien ne lui semble moins possible que le calme latent qui l'habite.
Ni haine ni peine
Ni colère ni morgue

Ses pensées s'échappent; suivent les vapeurs.
Dormir, n'est pas d'actualité. c'est plutôt une transe.

Au fur et à mesure, des notes de musique prennent le pas sur le bruit. La musique est joyeuse mais invite à la rêverie.
La musique s'accorde ou dirige à son propre état d'esprit.

Les odeurs épicées de saleté et de carnine mêlées se chargent de parfaire le tableau.
Elle ne voit plus, elle ne sent plus elle n'entend plus
Sa tête bascule contre le bois du mur.
Mais elle ne dort toujours pas. Elle se berce de ce qui n'existe plus.

Et puis, la première note discordante qu'elle n'entend pas tout de suite.
C'est un gamin qui vient de lui atterrir dessus qui la ramène de force. Avec sursaut et fracas.
Un roulé boulé de plus pour l'enfant qu'elle envoie valdinguer à quelques centimètres.

Elle cligne des yeux, ahurie.
Et puis, lentement, elle se déplie.
Elle n'est ni menaçante, ni effrayante en soi.

Mais parce que ses tempes sont rasées et son equipement guerrier.
Parce que dans son regard brille la glace des neiges eternelles de Kryg
Parce ses lèvres ont le plis mauvais de la sang cesse contenue.
Et parce que sur son épaule brille une petite boule bleue.

Le nelda deux fois plus haut qu'elle s'affaisse, se replie et se soumet.

~Scusez moi Asssia.
J'voulais pas polluer votre rêve. Mais vous savez comme sont les ptits, si on les corrige pas comme il faut il apprennent rien.


Le gamin justement se relève. C'est le commis.


Le but fait loi

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