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Le Luang 22 Otalir 1507 à 15h25
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| *** Voyant Pavel fumer, Aspar prépare sa pipe. ***
Une tisane vous dites ? Je vais regarder si nous avons ça.
*** Il fouille dans un ou deux placards avant d'en sortir une boite en bois rare. Il la pose sur la petite table et l'ouvre. Une odeur de plantes séchées embaume la salle. ***
Je pense avoir trouvé votre tisane.
*** Le sourire d'Aspar s'effaça et il prend un air sérieux. ***
Si je me permets d'intervenir dans cette affaire c'est pour servir d'interprète. Je parle le Tydale comme le Shaï.
*** Aspar tire une longue bouffée et prend un air songeur. ***
J'espère que cette histoire n'ira pas trop loin...
Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres. | |
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Le Luang 22 Otalir 1507 à 15h57
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| *** Aspar se dirige vers la porte et l'ouvre. Tout d'abord surpris, il s'attendait à voir Artus Finn, son sourire reprend vite le dessus. ***
Mellodi, que fais-tu ici ?
*** Aspar se retourne vers le Sourd. ***
Mestre Pavel, je vous prie de bien vouloir m'excuser une minute.
*** Puis il refait face à Mellodi. ***
Que se passe-t-il ?
Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres. | |
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Le Luang 22 Otalir 1507 à 16h42
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| *** Pressant ses mains nerveusement l'une contre l'autre, la tydale semble pour une fois ne savoir ... sur quel pied danser ***
Oh aspar comment cette chose invraisemblable a-t-elle pu se produire ? On dirait le pire des mauvais rêves !
*** forçant le passage et déambulant de long en large dans le vaste salon, louvoyant entre les meubles, agitant les bras ***
Et moi qui les trouvait si charmants, vraiment ! Sauf bien sûr ces pimbêches du Matriarcat ! Comment cela a-t-il pu arrivé ? Ai-je offensé la Déesse en les mêlant dans la forêt à de vains rituels ?
*** Elle fait volte face, regarde ses pairs, les deux Maires, se pince la lèvre inférieure et déclare ***
Il sera dit que je suis une bien piètre diplomate, je m'en vais retourner à l'étude des gigues et des entrechats ... peut être un séjour dans les Jardins de la Déesse me rendra la sérénité à laquelle j'aspire.
Riems, je suis venue vous saluer, m'excuser encore une fois de ce fiasco. Qu'importent les Obsessions qui font courir à présent le monde, c'est la honte qui à présent me ronge. Je la sens qui rampe sous ma peau et sa présence est un corps de trop. Me voilà comme déchue, et bien déçue en tout cas ... quel autre signe pourrait me dire que j'ai perdu l'Equilibre ?
Il me faut donc le retrouver.
*** Elle baisse la tête et attend un geste pour disposer *** | |
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Le Luang 22 Otalir 1507 à 20h10
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| *** Aspar semble peiné par le sentiment qui traverse Mellodi. Il pose ses deux mains sur ses épaules et la regarde dans les yeux. ***
Tu ne pouvais pas savoir Mellodi. Personne n'aurait pu prévoir ça. Passe un moment au temple avant de quitter la ville, prends du repos et profite de Zarlif.
*** Aspar sert Mellodi dans ses bras et lui chuchotte quelques mots au creux de l'oreille. ***
Reste au moins ce soir avec moi, nous n'avons fait que nous croiser ces derniers jours.
*** Puis, la raccompagnant vers la sortie de la pièce. ***
Nous n'en aurons pas pour longtemps, je te retrouve après.
Puisse la Dame nous soutenir pendant ces heures sombres,
Alors que l'ennemi avance vers nous sous forme d'ombres. | |
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Le Luang 22 Otalir 1507 à 22h48
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L'archiviste était retourné en Zarlif en compagnie du Sourd. Ce dernier avait à faire avec le maire de la Glorieuse. Et Rhilath devait retrouver son Tchaë.
Ainsi la Déesse sépara leurs routes.
Rhilath marchais dans les rues de la Glorieuse, demandant au passant s'il il avait vu Artus Finn.
Heureusement nombreux étaient les Equilibriens à avoir vus ce petit bonhomme emmitouflé dans un épais manteau truffé de poches, et qui possédais d'étrange lunette sur son front.
Rassuré, l'archiviste suivit les pistes qu'on lui donnait. Il arriva devant un marchand de pomme
***
dit :
Quel temps perdus ! Tu c'est qu'il est accros aux pomme notre pti Artus !
Je sais Darkan, mais je devais m'assurer que des témoins l’avaient vus.
***
Le marchand de pomme, fit une étrange grimace lorsque Rhilath lui décrivis Artus.
***
Ha ce nabot qui voulait des pommes miniature ! Il n'a pas arrêté de critiquer ma marchandise.
Il est partit vers la marie je crois ! J’espère ne pas le revoir de sitôt avec ses pommes microscopiques !
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L’archiviste remercia, le bienveillant marchand et se dirigea vers la mairie a toute vitesse avant que Artus impulsif comme il est face une bêtise. Surtout que le pauvre ne parlait pas la langue.
L’archiviste salua les gardes, et leur demanda de le mener là où le petit tchaë s'était rendus. C'est avec joie que l'un des gardes s'exécuta.
Rhilath arrivait juste au moment ou le bon Pavel fit enter la petite silhouette.
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Ha mon bon Pavel ! Accepteriez vous que je soit le traducteur ainsi que l'avocat de ce tchaë ?
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Le Matal 23 Otalir 1507 à 16h10
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| Les yeux du Sourd s'écarquillèrent légèrement. Ses questions? Rendre justice? Si Pavel était un Sourd et maire de Syrinth frais émoulu, il fallait bien reconnaître qu'Aspar semblait encore attaché aux pensées aériennes, pieuses et cryptiques qu'exigeaient de lui la tenue de son rang d'archonte.
Que pouvait-il bien entendre par là? Etait-ce là tentative pour l'amener à évoquer tel ou tel sujet? Le dernier avis nemen avait bien fait tourner les têtes et depuis, Pavel se méfiait - la Dame le pardonne - des plans étranges qui pouvaient naître dans l'esprit de certains de ces frères et soeurs d'Equilibre.
Rester humble, protéger la communauté, tenir son rang, Pavel s'en tenait à cette ligne de conduite. La simplicité était soeur de quiétude. D'ailleurs... en parlant de tenir son rang...
Pour gagner du temps, le nelda jeta la pomme naine dans sa gueule et l'engloutit aussi sec. Après quoi, il quitta son fauteuil et commença à arpenter le bureau. Sa place ne se trouvait pas face à l'archonte, nenni. Pas plus qu'aux côtés du diplomate tchaë, il était le Sourd et maire de Syrinth après tout.
Rasséréné, Pavel Ivor se porta à mi-distance des tchaë et de l'archonte, contre une largeur du bureau.
A vrai dire, archonte, Pavel n'a ni question ni jugement à rendre. Car Pavel a déjà rendu justice.
Se tournant vers l'émissaire:
Les diplomates qui ont quitté Zarlif sans prévenir ou pour une raison autre que diplomatique ont manqué de tact. Qui plus est, quittant d'eux-même le territoire équilibrien, ils ont mis fin eux-même à leurs titres de déambulation. Titres qui ne seront pas renouvelés jusqu'à nouvel ordre.
D'un geste nonchalant, le nelda balaya une poussière sur son peignoir et conservant un ton aussi neutre que possible, poursuivit:
Concernant notre petit ami qui se trouve là, Pavel peut juste remarquer qu'il n'est pas concerné par ce jugement, puisqu'il a eu la grâce d'accepter notre hospitalité tout du long. Tout au plus suffit-il de lui préciser que s'il souhaite prendre congé, il serait plus gentil et respectueux de nous prévenir.
Un petit bout de pomme s'était coincée entre deux crocs. Pavel le débusqua d'un gros coup de langue.
Pavel n'a rien à ajouter. Ce n'est peut-être pas votre cas, kielno Aspar?
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