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Le Dhiwara 17 Fambir 1508 à 18h18
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| Lorsque le jeune tydale arriva à Zarlif, la belle avait déjà succombé aux assauts de la nuit, c'est donc à la pâle lueur de Kvetha qu'il découvrit la ville.Il déambula en silence dans les rues quelques temps, prêtant oreille aux rumeurs de la nuit.La ville semblait calme, ormis les chants des quelques soiffards de la taverne.
Poursuivant son petit bonhomme de chemin, son regard fut attiré par par un vaste édifice éclairé, juché sur les hauteur de la ville.
Je me demande bien ce que c'est que ce truc....Mais de là bas j'aurai une vue imprenable sur la ville!...Et puis de toute façon je n'ai pas assez de ronds pour m'offrir une chambre alors....
Sitôt dit, sitôt fait!Kvethan se retrouva bien vite devant l'objet de sa curiosité.Il passa quelques instants à l'observer.
"Temple de la dame grise"?.....Qui c'est celle là?....Je demanderai demain, pour le moment il faut que je monte sur ce mur!
Il tourna autour du mur d'enceinte à la recherche d'un pan de mur facile à escalader.Il finit par trouver un petit coin sans doute oublié par les prêtres chargés de l'entretien où poussait une plante grimpante de belle taille.
Le jeune tydale cracha dans ses mains pour mieux adhérer aux prises et commença son ascention en s'aidant du végétal lorsque le mur n'offrait aucune prise.Son petit jeu dura bien une heure, non que le mur soit très haut mais qu'il n'avait au grand jamais été un athlète et qu'après son voyage, ses jambes maigrelettes n'aspiraient qu'à une seule chose: le repos!
Ce fut donc essoufflé et fourbu qu'il arriva au sommet, s'accordant alors quelques minutes pour se remettre de ses émotions et admirer la ville.
Pouf....Mouais c'est pas mal comme ville, enfin ça ne vaut pas Utrynia mais bon...je m'y ferai...
Il prit alors sa Sitar, passa quelques temps à l'acorder et commença à jouer une douce musique tout en fredonnant une chanson de son pays.
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Le Luang 18 Fambir 1508 à 20h45
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| Tandis qu'il se laissait doucement emporter par sa douce mélopée, des larmes perlèrent au coin de ses yeux.Continuant à jouer, il les laissa roula jusqu'aux tresses de sa barbichette.
Petit balladin égaré, attendant l'aube,
tu ne sera désormais qu'un étranger.
Si loin de ta ville à la blanche robe,
ton coeur pleure sur ses mille et unes beautés.
Rappelles toi les levers de soleil sur le vieux port,
à l'insu de la ville endormie, le lac se parait
de tant d'irisations, ondulant au gré du vent.
Ô mon pays, ô Utrynya.....
Il s'arrêta un instant, surpris.
Tien!Ça sonne bien ça.....mais ça me rappelle quelque chose....hmmm....non je ne vois pas, mais ça sonne trop bien pour être de moi....
Il s'essuya le visage d'un revers de la main et se leva.
Bon c'est pas le tout, mais j'ai pas l'intention de rester ici à broyer du noir moi!
Grand gargouillement de mécontentement d'un estomac vide.
MANGER!!!!
Il descendit de son perchoir et s'engouffra dans les ruelles à la recherche d'un petit encas.
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