|
|
|
Le Luang 25 Fambir 1508 à 00h59
|
|
|
| Naaaaaan, nan nan nan nan nan... chantait doucement la voix du Mulot qui avait passé son bras par dessous les épaules d'un autre gamin vêtu de haillons.
La petite ruelle offrait un abri idéal pour se soustraire à la curiosité des passants encore nombreux à cette heure de début de soirée. Le Mulot arborait un air confiant et cordial vis à vis de l'autre mioche des rues qui pour sa part ne paraissait pas tranquille. Il lançait au Mulot des regards hostiles que l'autre faisait mine d'ignorer dans une ostensible tentative d'intimidation.
Nan, tu vois mon mignon, cette rue n'est pas la tienne. Tu n'as pas l'envergure nécessaire, tu comprends ?
L'autre éjecta le bras du Mulot d'un vif mouvement de l'épaule, et se dégagea de lui pour le dévisager face à face.
Oh oh oh, mais c'est qu'il est sauvage... ironisait le Mulot en agitant les mains dans une parodie de bonne femme effrayée. Il enfila finalement une main dans sa poche et tendit l'autre :
Allons mon mignon, l'argent je te prie...
Un badaud, passant devant l'entrée de la ruelle, aperçut du coin de l'oeil la scène et fit halte. Le Mulot rétracta sa main tendue pour l'enfouir dans sa poche avec un sourire amical au passant qui reprit son chemin, laissant au sale gosse le loisir de reprendre sa petite discussion :
Allons... On ne va pas y passer la nuit...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 29 Fambir 1508 à 14h00
|
|
|
| Le gamin fit un pas en arrière en secouant la tête en signe de refus avant de lancer au Mulot :
Et si j'veux pas donner ? Tu vas faire quoi ?
L'autre éclatat de rire, un rire clair et charmant :
Comment veux-tu que je garantisse ta sécurité si tu ne paies pas ? Il y a des bêtes sauvages dans le coin, et on dit qu'il y a quelque par dans la muraille une brêche qu'elles franchissent toutes les nuits pour manger les doigts des gens.
Le premier lança une main sur le côté :
Ca c'est des conneries !
Puis il sembla se raviser, étrangement. Il soupira, comme en proie au doute, et commença à farfouiller dans sa poche en se rapprochant du Mulot qui tendit à nouveau sa paluche avec un air des plus sérieux.
Un chat trottait nonchalament au fond de la rue
Un regard torve croisa un regard saisi d'effroi : ce n'est pas de l'argent mais une courte lame qui avait émergé de la poche de l'interlocuteur du Mulot qui eut tout juste le temps de rétracter sa main. Le fil du couteau siffla dans le vide, et déjà son propriétaire avait bousculé le Mulot pour forcer le passage vers la sortie de la ruelle de laquelle il émergea en courrant, dépassant Tilith.
Bientôt, l'autre apparut à son tour, cherchant du regard ce petit enfoiré au couteau.
Ne parvenant à le retrouver au milieux des passants, il aborda le permier venu, un nelda au museau fin :
Je cherche quelqu'un, il vient de quitter cette ruelle, il fait à peu près ma taille, avec les cheveux bruns...
Le gamin était haletant, et n'arrivait pas à sourire, son coeur battant encore à tout rompre dans sa poitrine. Son regard allait et venait dans toutes les directions, il était pressé et nerveux.
Par où est-il parti ?
| |
|
|
|
|
|
Le Vayang 29 Fambir 1508 à 22h30
|
|
|
| Une petite voix s'exprima aux oreilles de Tilith
junior dit :La curiosité est un vilain défaut
Le neldas s'arrêta brusquement,les conversations avec son mou étaient encore nouvelles pour lui.
Un rire éclata dans la ruelle.
Si elle n'est pas mal placé la curiosité n'est pas un défaut. C'est à grâce à elle que je peux trouver les signes de la dame Grise
La conversation avec son Mou n'avait pas pour autant détourné l'attention du Neldas de la ruelle. Les paroles qu'il entendait ne lui faisait plus penser à des jeux d'enfants.
Tilith ne bougeait plus son regard était dirigé sur une des nombreuses échoppes de la rue mais sa curiosité le poussait à écouter la conversation de la ruelle.
Tout s'accéléra en un éclair l'un des enfants sorti de la ruelle, et passa devant lui, Tilith aperçu un couteau dans la main du garnements. Son sang ne fit qu'un tour.
Où était l'autre enfant. Il se retourna et vit le deuxième sortir à son tour de la ruelle.
L'enfant se dirigea vers lui. Avant même que Tilith est pu s'enquérir de son état, que les questions fusaient déjà.
Tilith leva la main dans un signe d'apaisement.
Reprend ton souffle petit, tu n'es pas blessé ?
Le peu de conversation qu'avait pu entendre Tilith ne lui laissait aucun doute, l'un des enfants avait tenter de racketter son acolite.
Que c'est il passé dans cette ruelle ? | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 11h10
|
|
|
| Tilith regarda l'enfant d'air perplexe
junior dit :Le racket fait parti des usages de la région ?
Une petite boule avait émergé au dessus de l'épaule de Tilith.
Pardonne à mon mou son impolitesse. Nous avons entendu votre conversation dans la ruelle, et bien que nous n'ayons rien vu il nous a semblé qu'il y avait quelque chose de malhonnête qui s'y passait.
Le petit enfant ne semblait plus prêter attention aux paroles de Tilith et semblait plus concentré sur les oiseaux qui prennaient leur envol au bout de la rue.
Le neldas s'était visiblement mêlé de choses qui ne le regardait pas et l'enfant n'était pas enclin à lui en dire d'avatange.
J'ai juste eu le temps de voir filer ton ami, Tilith hésita..., ou ton ennemi, filer vers le temple de la dame grise. Je ne voulais pas me mêler des affaires d'autrui, il avait un couteau et nous avons pensé qu'il vous était arrivés des ennuis. Je m'appelle Tilith et la petit chose arrogante sur mon épaule c'est junior.
Tilith avait tendu sa main espérant que l'enfant fasse de même. | |
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 15h26
|
|
|
| Le gamin, tout étonné, observait silencieusement le truc rose sur l'épaule du nelda après avoir quitté des yeux l'envolée d'oiseaux. Il finit par revenir à Tilith avec un sourire mignon, bien qu'un peu inquiet, et saisit sa main dans la sienne bien petite en comparaison :
On m'appelle le Mulot, et j'ai pas de truc arrogant avec moi. Tu sais, j'ai un ami qu'on appelle Junior aussi. Ne t'inquiète pas pour ce qui s'est passé dans la ruelle, c'était... un jeu. Et mon ami est mauvais joueur.
Ses mains s'écartèrent sur les côté tandis qu'il haussait les épaules :
Ce sont des choses qui arrivent, je ne vais pas en faire tout une histoire... Et toi tu es joueur ? On joue à un jeu, un jeu de course ? Je suis sûr que tu dois être sacrément doué avec des pattes pareilles ! Tu connais bien la ville ?
Le jeune équilibrien commença alors à s'agiter sur place, visiblement tout excité. Il courrait en rond autour du nelda en gesticulant.
Allez laisse moi monter sur tes épaules et faire un petit tour et je te raconte comment on joue au jeu du coursier intrépide !
Son regard bleu cherchait celui du nelda en se faisant presque supliant.
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 22h30
|
|
|
| Le mulot dû sentir le poils du neldas se hérisser sur ces derniers mots. Juniors réapparue aussitôt
junior dit :Je suis le seul à prendre peur à l'idée d'aller dans les terriers
Tilith n'ignorant pas la reflexion de son mou, se mit quand même en marche. Mais son sourire avait disparu.
Je n'ais pour l'instant aucun métiers.
Les badaud regardaient d'un air amusé l'équipe que formait le Mulot et Tilith
Comment ce fait il que tu fréquente les terriers. Je croyais que seul les êtres dérangés ou les rebuts descendaient là bas. Tu ne semble pas faire parti des ces gens.
Tilith commençait à se demander si les allusions qu'avait fait le mulot sur ses jambes n'était pas une façon détourner de lui faire comprendre qu'il faudrait courir vite, peut être même très vite une fois dans les terriers.
Il va falloir que tu me guide car les terriers n'est pas un quartier que je connais à Zarlif. Et que tu me dise un peu plus sur le jeu.
junior dit :Je voudrais pas faire le pénible mais moi je trouve pas l'idée très bonne de descendre là bas.
Tilith était arrivé devant l'entrée des terriers. Il savait bien que le mulot ne lui disait pas tout et qu'il avait quelque chose en tête. Sans doute une roublardise mais la curiosité du neldas était la plus forte .
Bon et bien allons rencontré ce Gros Venza
Tilith, le mulot sur une épaule et juniors caché sous sa chemise, s'enfonca dans les terriers | |
|
|
|
|
|
|
|
|