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Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 21h18
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| Gelen était enfin arrivé à son atelier. Il avait fait un petit détour par une auberge, où il avait laissé un message à l'aubergiste pour l'une de ses connaissances, le priant de le rejoindre ici même.
Gelen pénétra dans son atelier, qui était dans un désordre inimaginable. Il commença à fouillé partout afin de retrouver quelque outil dont il avait besoin afin d'étudier le fameux médaillon. Il mit prêt d'une heure à tout retrouver dans son capharnaüm et déposa le tout sur une table.
Au moment où il allait commencer, on frappa à sa porte.
Il s'agissait d'un Nelda, fort petit et maigrichon pour sa race, mais il était reconnu pour être un excellent informateur et mêle tout et connaissais bien du monde à la Glorieuse, surtout dans le petit monde des marchants, des tavernes et commerces et avait même quelque contact dans les terriers. On le nommait la « Fouine ».Celui devait de nombreux service à Gelen et il avait bien l'intention de s'en servir aujourd hui.
Que puis-je pour vous Kielno Thoron ? dit-il d'une voix sifflante lorsque Gelen ouvrit la porte.
Et bien, tu as quelque dette envers moi, tu vas me rendre un service pour t'en aquité.
Gelen lui tendit le dessin qu'il avait fait.
Je veux que tu montre ces portraits a tous tes contactes et connaissances. Une fois fait, je veux que tu viennes me dire tout ce qui tu as appris a leurs propos. Si tu fais cela, nous serons quitte. Cela te va ?
Vendu, dit le Nelda, qui repartit aussi vite qu'il était venu.
Gelen ferma la porte et commença à étudier le médaillon. Il y en avait pour plusieurs heures de travail. De toute façon il avait le temps, il ne bougerait pas d'ici sans avoir des nouvelles de La Fouine.
dit :
Et avec tout cela, ton travail n'avance pas et tes clients ne vont pas être content.
Gelen n'entendit pas les nouveaux sarcasmes de son mou, toute son attention était déjà portée sur son étude.
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Le Luang 7 Astawir 1508 à 20h36
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| Gelen réfléchit quelque instant. Comment nettoyer efficacement ce bijou sans le détériorer ? Cela valait la peine d'y penser attentivement.
Puis tout d'un coup, la solution vint d'elle-même. Il se rappela qu'il y a bien des années que son père avait utilisé un bien étrange procédé pour nettoyer une arme à feu d'un voyageur Tchaë d'Oriende. Celui-ci avait laissé son arme trop longtemps dans la boue sans la nettoyer. Celle-ci c'était incrusté rendant l'arme inutilisable. Impossible de la récupère en grattant ou frottant, se procéder aurai détérioré l'arme et l'aurai rendu dangereuse. Son père avait eu l'idée de mettre l'arme dans une caisse remplie de vapeur, afin de ramollir la boue, sans pour autant mouiller l'arme et risqué de la faire rouiller.
Gelen se mit de suite au travail, faisant chauffer de l'eau dans une petite casserole. Dessus il y déposa une boite, auquel il avait percé un petit trou, afin que la vapeur pénètre par en dessous. Il y mit le bijou et laissa agir 3 bonnes minutes, avant de ressortir l'objet. Il se mit à gratter doucement les crasses incrustées.
Ca marche !!!!! Cria t-il, faisant sursauter son mou qui faisait une sieste sur une étagère, un peu plus loin.
Apres avoir gratter ce qu'il pouvait, il recommença la manoeuvre. Il valait mieux s'y prendre en plusieurs fois, afin d'être certain de ne pas détériorer l'objet. Il avait le temps. Il aimait le travail bien fait et minutieux.
Gelen, imperturbable, continua ainsi son travail de restauration.
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Le Matal 8 Astawir 1508 à 18h52
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| Finalement le plus dure restant à faire. Pour reconstituer le reste, il voulait utiliser de la glaise, produit très malléable, avec lequel il pourrait prolonger certaine partie afin de faire apparaître les parties manquantes.
Gelen savait que tout ne pourrait être reconstruit comme cela, mais cela suffirait sûrement à bien distinguer le dessin du bâtiment et il espérait bien faire apparaître au moins deux nouvelles lettre du mot. Mais surtout, il ne voulait pas le faire à même l'objet afin de ne pas le dégrader.
Il ne restait donc que la solution du moulage dans un bloque de latex et de faire couler du plâtre dedans. Il pourrait ainsi travailler à son aise.
Gelen se mit donc au travail, laissant le bijou bien entré dans un petit bloque de latex, pendant qu'il faisait divers mélanges afin de faire son plâtre.
Il en avait encore pour des heures, mais ça l'arrangeait beaucoup, ça permettrait à son informateur de finir son travail et à lui de ne pas l'attendre bêtement.
dit :
Et pendant se temps je m'ennuie comme un rat.
Gelen, toujours concentrer sur son travail, ne fit toujours pas attention à son mou. | |
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Le Merakih 9 Astawir 1508 à 20h00
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| Gelen avançait lentement mais surement tandis que la journée progressait. Il venait de découvrir la dernière lettre grâce à son travail de restauration et c'était un D. L'image quant à elle s'avéra finalement représenter un bâtiment trop large pour être une tour (ou alors c'était une très grosse tour), mais avec quelques efforts, le Grippe-Sou espérait pouvoir préciser les détails et éclaircir le mystère. Il n'en demeurait pas moins que son atelier lui semblait de plus en plus sombre et froid, et que d'étranges bruits se faisaient régulièrement entendre ci et là. L'impression d'être observé, d'être écouté et de se rapprocher dangereuseument d'un but funeste se faisait de plus en plus pressante. L'artisan ne pouvait compter que sur sa concentration et l'exaltation pour ne pas se laisser submerger.
Pourtant, au moment où il dévoilait une autre lettre, son informateur, la "Fouine" entra en trombe dans son atelier en renversant au passage quelques objets éparses. La peur se lisait dans ses yeux et de longues coulées sanguines perlaient le long de son crâne et de ses bras, en partie cramés. Il balbutia, au bord de la panique....
Je...je laisse tomber Gelen ! Compte pas sur moi sur ce coup ! Je sais pas ce que tu cherches vraiment et dans quoi tu t'es fourré mais compte pas sur moi, bordel ! Bordel ! Je suis pas sur ce coup, matois.
Il fit un pas vers lui et balança les portraits au travers de la pièce.
Je suis désolé ! Je vais pas me faire tuer pour toi ! J'a failli crever, bordel !
Puis il sortit lentement, à reculons, avant de détaler à toute vitesse dans les rues, laissant le tchaë de nouveau seul.
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