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La voie Kastem, dite la ronde

Etude, reconstitution et rénovation d'un médallion

Et aussi l'attente d'un informateur
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Sujet lancé par Gelen Thoron
Le 06-04-1508 à 21h18
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Posté par Gelen Thoron,
Le 10-04-1508 à 19h13
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Gelen Thoron

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 21h18

 
Gelen était enfin arrivé à son atelier. Il avait fait un petit détour par une auberge, où il avait laissé un message à l'aubergiste pour l'une de ses connaissances, le priant de le rejoindre ici même.

Gelen pénétra dans son atelier, qui était dans un désordre inimaginable. Il commença à fouillé partout afin de retrouver quelque outil dont il avait besoin afin d'étudier le fameux médaillon. Il mit prêt d'une heure à tout retrouver dans son capharnaüm et déposa le tout sur une table.
Au moment où il allait commencer, on frappa à sa porte.
Il s'agissait d'un Nelda, fort petit et maigrichon pour sa race, mais il était reconnu pour être un excellent informateur et mêle tout et connaissais bien du monde à la Glorieuse, surtout dans le petit monde des marchants, des tavernes et commerces et avait même quelque contact dans les terriers. On le nommait la « Fouine ».Celui devait de nombreux service à Gelen et il avait bien l'intention de s'en servir aujourd hui.


Que puis-je pour vous Kielno Thoron ? dit-il d'une voix sifflante lorsque Gelen ouvrit la porte.

Et bien, tu as quelque dette envers moi, tu vas me rendre un service pour t'en aquité.

Gelen lui tendit le dessin qu'il avait fait.

Je veux que tu montre ces portraits a tous tes contactes et connaissances. Une fois fait, je veux que tu viennes me dire tout ce qui tu as appris a leurs propos. Si tu fais cela, nous serons quitte. Cela te va ?

Vendu, dit le Nelda, qui repartit aussi vite qu'il était venu.

Gelen ferma la porte et commença à étudier le médaillon. Il y en avait pour plusieurs heures de travail. De toute façon il avait le temps, il ne bougerait pas d'ici sans avoir des nouvelles de La Fouine.

dit :


Et avec tout cela, ton travail n'avance pas et tes clients ne vont pas être content.


Gelen n'entendit pas les nouveaux sarcasmes de son mou, toute son attention était déjà portée sur son étude.


 
Narrateur

Le Dhiwara 6 Astawir 1508 à 22h12

 
Rapidement, Gelen put constater la qualité du métal dans lequel était forgé le médaillon. Bien que l'ensemble fut globalement préservé de la rouille, les fines décorations de l'objet n'avaient cependant pas résistées aux affres du temps. La plupart des feuilles d'or avaient disparues pour laisser le gris de son support et les gravures extérieurs s'étaient détérioriées au point d'être difficilement appréciables. Malgré tout, Gelen devinait aisément que le bijou était un bijou de famille, qui s'était passé de génération en génération et que le symbole à moitié effacé devait être un symbole héraldique et le mot juste en dessous, un nom propre. Le tout demeurait assez illisible, mais c'était en partie dû aux très nombreuses saletés et la crasse accumulée – voir incrustée – sur et dans l'objet. Un petit nettoyage précis et minutieux permettrait sans doute à l'artisan de dégager quelques éléments intéressants, voir significatifs...

 
Gelen Thoron

Le Luang 7 Astawir 1508 à 20h36

 
Gelen réfléchit quelque instant. Comment nettoyer efficacement ce bijou sans le détériorer ? Cela valait la peine d'y penser attentivement.

Puis tout d'un coup, la solution vint d'elle-même. Il se rappela qu'il y a bien des années que son père avait utilisé un bien étrange procédé pour nettoyer une arme à feu d'un voyageur Tchaë d'Oriende. Celui-ci avait laissé son arme trop longtemps dans la boue sans la nettoyer. Celle-ci c'était incrusté rendant l'arme inutilisable. Impossible de la récupère en grattant ou frottant, se procéder aurai détérioré l'arme et l'aurai rendu dangereuse. Son père avait eu l'idée de mettre l'arme dans une caisse remplie de vapeur, afin de ramollir la boue, sans pour autant mouiller l'arme et risqué de la faire rouiller.

Gelen se mit de suite au travail, faisant chauffer de l'eau dans une petite casserole. Dessus il y déposa une boite, auquel il avait percé un petit trou, afin que la vapeur pénètre par en dessous. Il y mit le bijou et laissa agir 3 bonnes minutes, avant de ressortir l'objet. Il se mit à gratter doucement les crasses incrustées.


Ca marche !!!!! Cria t-il, faisant sursauter son mou qui faisait une sieste sur une étagère, un peu plus loin.

Apres avoir gratter ce qu'il pouvait, il recommença la manoeuvre. Il valait mieux s'y prendre en plusieurs fois, afin d'être certain de ne pas détériorer l'objet. Il avait le temps. Il aimait le travail bien fait et minutieux.

Gelen, imperturbable, continua ainsi son travail de restauration.




 
Narrateur

Le Matal 8 Astawir 1508 à 06h56

 
Grâce à la manipulation de Gelen, à sa patience et à sa minutie, l'objet révélait lentement mais surement quelques uns de ses secrets. La gravure de façade se précisait, en même temps que le mot dont les lettres mangées par l'âge formait enfin de syllabes. De ce qu'il pouvait en distinguer, le symbole héraldique représentait un bâtiment, une sorte de grosse tour et le nom propre donnait quelque chose comme "N O - - G E L -". Il avait identifié plus de la moitié des lettres, ce qui était un bon progrès. Maintenant il fallait approfondir le travail. Tenter une reconstruction en se servant des éléments discrets et disparates pouvait marcher, mais le résultat resterait hasardeux. Des morceaux de lettres ou des détails du dessin entre deux trous, c'est tout ce qui lui restait pour compléter l'ensemble. Gelen avait désormais face à lui un puzzle en partie reconstitué mais avec son lot de pièces manquantes...

 
Gelen Thoron

Le Matal 8 Astawir 1508 à 18h52

 
Finalement le plus dure restant à faire. Pour reconstituer le reste, il voulait utiliser de la glaise, produit très malléable, avec lequel il pourrait prolonger certaine partie afin de faire apparaître les parties manquantes.

Gelen savait que tout ne pourrait être reconstruit comme cela, mais cela suffirait sûrement à bien distinguer le dessin du bâtiment et il espérait bien faire apparaître au moins deux nouvelles lettre du mot. Mais surtout, il ne voulait pas le faire à même l'objet afin de ne pas le dégrader.

Il ne restait donc que la solution du moulage dans un bloque de latex et de faire couler du plâtre dedans. Il pourrait ainsi travailler à son aise.

Gelen se mit donc au travail, laissant le bijou bien entré dans un petit bloque de latex, pendant qu'il faisait divers mélanges afin de faire son plâtre.

Il en avait encore pour des heures, mais ça l'arrangeait beaucoup, ça permettrait à son informateur de finir son travail et à lui de ne pas l'attendre bêtement.


dit :



Et pendant se temps je m'ennuie comme un rat.


Gelen, toujours concentrer sur son travail, ne fit toujours pas attention à son mou.

 
Narrateur

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 01h21

 
Le plâtre fut finalement prêt et le Grippe-Sou pouvait songer à le couler dans le bloque de latex renfermant le bijou.

Il aurait bien vite un duplicata sur lequel il pourrait travailler à son aise sans faire prendre de risque à l'objet originel.

Gelen était donc parti pour quelques heures d'un travail acharné mais stimulant. Mais il pouvait sentir qu'au bout de tout cela, il aurait quelques éclaircissements.


 
Gelen Thoron

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 06h47

 
Gelen continuait son travail en toute tranquillité, quand tout à coup le bébé se remit à pleurer. Lui qui aimait le calme pour travailler, c'était mal partit. Pourtant l'envie de continuer le força à se concentrer afin que les cris ne deviennent plus qu'un bruit de fond.

Il continua ainsi quelque minute, lorsque d'un coup, un nouvel élément perturbateur se fit sentir. Il avait eu tout d'un coup le sentiment que quelque chose de malsain tournait autour de l'objet et que cela pourrait bien se retourner contre lui.

Il s'arrêta quelque seconde, regardant l'objet, puis dit d'une petite voix :
Tu ne crois pas en tout ça, les malédictions n'existe pas Gelen. C'est la fatigue et le bébé qui t'énerve c'est tout. Aller au boulot.

Et Gelen reprit son travail.

 
Narrateur

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 20h00

 
Gelen avançait lentement mais surement tandis que la journée progressait. Il venait de découvrir la dernière lettre grâce à son travail de restauration et c'était un D. L'image quant à elle s'avéra finalement représenter un bâtiment trop large pour être une tour (ou alors c'était une très grosse tour), mais avec quelques efforts, le Grippe-Sou espérait pouvoir préciser les détails et éclaircir le mystère. Il n'en demeurait pas moins que son atelier lui semblait de plus en plus sombre et froid, et que d'étranges bruits se faisaient régulièrement entendre ci et là. L'impression d'être observé, d'être écouté et de se rapprocher dangereuseument d'un but funeste se faisait de plus en plus pressante. L'artisan ne pouvait compter que sur sa concentration et l'exaltation pour ne pas se laisser submerger.

Pourtant, au moment où il dévoilait une autre lettre, son informateur, la "Fouine" entra en trombe dans son atelier en renversant au passage quelques objets éparses. La peur se lisait dans ses yeux et de longues coulées sanguines perlaient le long de son crâne et de ses bras, en partie cramés. Il balbutia, au bord de la panique....


Je...je laisse tomber Gelen ! Compte pas sur moi sur ce coup ! Je sais pas ce que tu cherches vraiment et dans quoi tu t'es fourré mais compte pas sur moi, bordel ! Bordel ! Je suis pas sur ce coup, matois.


Il fit un pas vers lui et balança les portraits au travers de la pièce.


Je suis désolé ! Je vais pas me faire tuer pour toi ! J'a failli crever, bordel !

Puis il sortit lentement, à reculons, avant de détaler à toute vitesse dans les rues, laissant le tchaë de nouveau seul.

 
Gelen Thoron

Le Merakih 9 Astawir 1508 à 21h47

 
Gelen n'avait même pas eu le temps de lui demander ce qui était arrivé. Mais la peur et les blessures du Nelda étaient bien réelles. Il eu un énorme frisson dans la dot. Les petits bruits anodins se faisaient de plus en plus proche. Gelen se sentait de plus en plus oppressé. Une grande envie de sortir et de joindre une foule lui tenaillait l'estomac. Une étrange peur l'envahissait.

Allons Gelen, c'est la fatigue qui te monte à la tête, se dit-il. Finit ton travail, après tu partira.

Gelen se remit donc au boulot. Il savait qu'il était bientôt au bout de ce que il pouvait faire. Il savait qu'une restauration complète ne serait pas possible. Le bijou était en trop mauvais état. Mais il restait encore quelque petite chose à faire. Il devait aller jusqu'au bout.

Son perfectionnisme lui permit de continuer, mais il accéléra ses mouvements, comme si son atelier allait bientôt l'engloutir s'il ne terminait pas vite.


 
Narrateur

Le Julung 10 Astawir 1508 à 17h54

 
C'était bien l'impression que Gelen avait alors qu'il poursuivait et tentait d'achever son travail, le sentiment que son atelier était prêt à se refermer sur lui et à l'avaler tout entier pour le mâcher longuement entre meubles et outils acérés. Il fallut du courage et de la concentration au Grippe-Sou pour poursuivre son travail et achever ce qu'il y avait à achever. Mais ses efforts furent bientôt récompensés.
Tout cela n'était pas parfait, une lettre manquait et la gravure du bâtiment restait difficile à identifier, mais il ne pouvait faire mieux...Il avait là un nom ressemblant à "N O V _ G E L D", qui était donc clairement un nom propre, tandis que le bâtiment représenté n'était pas une tour mais un moulin !

Un bruit ? Tout proche ?

Gelen n'a pas le temps de réagir qu'on lui assène deux coups très rapides et très violents sur la tête, le projetant immédiatement dans un sommeil profond ! Quand il se réveille avec d'épouvantables maux de tête, le médaillon et son duplicata ont tout les deux disparus...


 
Gelen Thoron

Le Julung 10 Astawir 1508 à 19h13

 
Gelen se releva doucement, sonné et blessé à la tête. Tout cela était curieux. Mais il n'avait pas le temps de trop réfléchir. Le bijou et le duplicata avait disparu, mais pas l'image qu'il en avait dans sa mémoire. Il savait que la mémoire n'était pas parfaite, il attrapa un papier et un crayon, redessina le moulin et les lettres gravée aussi fidèlement que possible.

Une fois fini, il attrapa au loin les deux portraits qu'il avait dessinés et que les voleurs n'avaient pas pensé à emporter. Il se concentra afin de lancer un message télépathique à Anty et repartit vers le temple, une tonne de question en tête.


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