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Les Sillons du S'sarkh

Congrés : Vayang 9 Manhur – Cérémonie de Bénédiction dans les eaux du fleuve

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Sujet lancé par Narrateur
Le 25-05-1508 à 18h33
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Posté par Thymias Silberzauberer,
Le 04-06-1508 à 15h35
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Narrateur

Le Dhiwara 25 Manhur 1508 à 18h33

 
Prenant sa source dans la chaîne de montagne qui couvre la Presqu’île, un puissant et large fleuve traverse La Scintillante. Tant la montagne que le fleuve ne porte aucun nom, les Témoins s’y refusant, évoquer l’Aghererh’ta S’sarkh suffit pour désigner les montagnes, le fleuve n’étant désigné que par diverses paraboles tel que les Eaux Bénies ou le Torrent de la Voie Qu’On ne peut Refouler. A l’extrême Est de la ville se niche un port de pêche, qui ne porte que le nom de port, il n’y a ni quai ni entrepôt, juste une longue bande de sable fin sur lesquels les Pêcheurs du Corps échouent leur petites embarcations à fond plat. Le fleuve aux eaux calmes mais puissantes se jette dans la grande baie qui sépare la Presqu’île de Jypska.

Pour le dernier jour des festivités officielles, se tient sur la plage ou sont échoués les bateaux de pêche une cérémonie qui conclut la semaine de Congrès. Considéré par beaucoup comme sacrées et aux vertus médicinales, de nombreux témoins vont se plonger dans les eaux froides et limpides qui descendent des montagnes les plus hautes de l’Aghererh’ta S’sarkh. Chacun dispose de petits rituels qui lui sont propres, s’immergeant plus ou moins longuement et se recueillant et/ou priant. Les âmes et les corps des Témoins en ressortent purifiés et bénies par les eaux d’après les croyances. Ce rituel est suivi par la grande majorité des Témoins itinérants.



 
Jemori Colcook

Le Luang 26 Manhur 1508 à 01h11

 
***
Ce matin là, le représentant des Six était bougon.
Les bras croisés, une moue boudeuse sur le visage et droit comme un piqué planté dans le fin sable de la berge, le Tydale chamarré ne prenait pas part aux festivités, contraint à seulement y assister.

Pourquoi 'contraint à seulement devoir y assister' ? Tout simplement parce que le dit dandy avait beau eu retourné ses bagages dans tous les sens possibles et imaginables durant toute la matinée, c'est à son grand désarroi qu'il n'avait pas réussi à mettre la main sur son maillot de bain préféré.
C'était là le coup d'un valet trop paresseux, sans aucun doute.
Cela le chagrinait d'autant plus que l'éphèbe avait fait taillé ce maillot spécialement pour l'occasion. Bariolé et moulant, c'était un maillot de bain une pièce à manches courtes avec des enjolivures aux épaules et sur le dos.
...Un vrai petit chef d'oeuvre...

Du coup, tout le petit rituel qu'avait prévu le Confrère tombait à l'eau -il avait au moins cette chance lui-. Et cela le fâchait au point qu'il s'était refusé le droit à la baignade.

Malheureux, Jémori regardait donc les silhouettes se succéder dans l'eau limpide du fleuve.

En tout cas, il en a un qui -maillot ou pas- ne se fit pas prier.
***

Anthélius dit :
Eh ! Soit soit pas pas la rabats-joiyance ! J'suis sûr sûr qu'elle est bonne en plus plus !
M'enfin ... Fais fais ce que tu tu veux, moi je m'en m'en fiche, j'y vais vais.

***
Et tandis que la petite boule se dirigea vers l'eau en sautillant, le Tydale frustré resta stoïque, ignorant avec superbe le petit tas de graisse.
***


Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.

 
Thymias Silberzauberer

Le Matal 27 Manhur 1508 à 15h59

 
*** Thymias était, pour cette cérémonie, vêtu d’une simple toge au blanc aussi pur que la neige.

Il portait dans une main un petit panier en osier dans lequel on pouvait distinguer de nombreuses variétés de fleurs, avec en son centre une matière qui ressemblait à de l’encens et dans l’autre main une serviette.

Il s’était levé tôt et c’est d’un pas guilleret –sans sa canne- qu’il s’était rendu aux abords du fleuves. Quelques Témoins étaient déjà présents, il les salua d’un petit signe de la tête.

Passant entre deux petites barques, il regarda d’un œil empli de respect le large fleuve, et s’arrêta à quelques mètres des eaux.
Là, il posa son panier sur la plage de sable. Il quitta ses sandales et les déposa délicatement contre une barque. Puis il prit son briquet à amadou et alluma l’encens.
Reprenant son panier en osier, il s’avança prêt du fleuve, il était prêt à se plonger dans ses eaux pour recevoir sa bénédiction.

Thymias trempa tout d’abord un doigt de pied, puis un deuxième et enfin tout un pied, il recommença avec le second. Un frisson parcouru le Gardien au contact de l’eau fraiche du fleuve.
Il continua d’avancer jusqu’à ce que l’eau atteigne son bassin. Là, il déposa son panier qui vogua au gré du courant du fleuve.
Le vieux tydale prit ensuite de l’eau entre ses deux mains et la déversa sur son visage, à trois reprises.
Enfin, il plongea tout son corps dans les eaux froides du fleuve…
***

 
Aimryk

Le Sukra 31 Manhur 1508 à 14h37

 
Aimryk n'avait encore jamais mis les pieds dans ces eaux sacrées. Ne sachant trop comment faire il regarda les autres. Enfin il se décida et imita le gardien de la communauté.

Cependant il n'avait pas de panier, pas d'offrande. Il s'en mordit les lèvres.

 
Orol'Nar

Le Matal 3 Jayar 1508 à 01h56

 
*** Orol était arrivé sur la plage torse nu, sans aucune offrande. Adressant des regards sereins à des visages familiers, il avait longuement contemplé le chatoiement de l'eau et de la lumière s'unissant sur les flots. Puis, résigné, il s'était avancé dans l'eau jusqu'à en perdre pieds et s'était laissé flotter sur le dos. Les yeux rivés sur le ciel, il s'offrait ainsi tout entier au Fleuve. Les doux courrants l'amèneraient plus loin, il serait recraché sur une des rives puis reviendrait à Lerth à pieds. Différent. Lavé de ses doutes, de ses hésitations, de ses remords.

Il devait vivre sa part d'ombre et ressasser ses pensées sombres pour que le Fleuve les accepte et les emporte à jamais. Ainsi il pensa aux menaces des agents de l'Usurpateur tapis dans les montagnes à l'orée de la perception des poussiéreux. Il pensa au manque d'unité et à la méfiance des différentes factions, offrant un front désuni et faible à l'Ennemi. Il visualisa le Maraudeur du dernier soupir, effroi fait matériel. Il pensa à la disparition de Mayura...

Et laissa le fleuve l'emporter avec ces fardeaux. Plus loin, il retournerait à la terre ferme et cette crasse de l'esprit serait recrachée vers la mer par le Fleuve. ***


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Sekaï

Le Matal 3 Jayar 1508 à 03h23

 
*** C'est au détour d'une ruelle, que Sekaï avait entendu parler de cette cérémonie, qui permettait de se purifier les sens.

Et elle, elle en avait bien besoin: tous les problèmes qu'elles rencontrés ces dernières semaines, que ce soit des problèmes de mémoire ou avec son Mou, l'avaient réellement rendue tendue.

S'approchant avec respect du fleuve, elle n'osa pas s'y tremper les pied et encore moins s'y baigner complètement comme semblaient le faire d'autres personnes comme... son maître ?

Sekaï venait d'apercevoir son maître.
elle décida de lui parler plus tard: pour le moment, elle allait simplement trouver un coin tranquille, s'y assoir et méditer.

Sekaï senti qu'Hell aussi était apaisé de se trouver en ces lieux sereins et s'en réjouissait. ***


La Foi... une aveugle qui donne des yeux à l'Espérance.
Le changement prend du temps.

 
Serphone

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 00h26

 
***
La fin du Congrès s'était montré plus propice au recueillement et à la méditation pour le Transcient.

Le calme spirituel qui s'était lentement amorcé avec le discours de Batyias avait finalement pris consistance et lui permettait depuis un peu plus de deux jours de se complaire dans ces deux activités "intellectuelles" des plus douces et des plus inutiles qu'étaient l'oisiveté et la pensée légère.

Aussi, le sorcier n'avait-il pas grand chose à confier au fleuve. Au demeurant, il n'avait jamais eu grand chose à lui confier, puisqu'il était complètement indifférent aux légendes douteuses qui entourait sa nature bienfaitrice. En plus d'être rarement sujet aux soucis (ces derniers temps étaient une terrible exception).

C'était certainement amusant, cela faisait marcher les méninges des dogmatiques et guérissait temporairement les psychoses de tout un chacun, mais lui n'arrivait pas à voir autre chose dans ce rituel qu'un argument bancale pour faire trempette en groupe.

Or, la foule et l'eau n'étaient pas très biens placés dans sa liste personnelle des choses "cools" de ce monde.

Bref, en un mot comme en cent, Serphone se contentait d'observer la cérémonie depuis le lointain, les paupières mi-closes et le corps étalé dans un fauteuil à côté duquel se dressait une canne à pêche en plein travail.
***


Il demeure dans notre esprit et erre dans l'océan, car les ombres du premier sont infiniment plus profondes que les eaux du second

 
Thymias Silberzauberer

Le Merakih 4 Jayar 1508 à 15h35

 
*** Le Gardien resta quelques instants sous l’eau. Sous la surface, les sons, les images, tout était déformé, modifié, il aimait ce sentiment, cette sensation. Ce monde lui semblait en tout point différent du monde aérien.

Sa tête émergea à nouveau., un frisson de plaisir le parcoura. Il se sentait bien, comme allégé, purifié.

Thymias nagea encore un peu dans cette eau fraiche et claire puis il sortit et se posa sur le sable fin, s’enroulant de sa serviette pour se sécher.

Il regardait les autres Témoins s’offrir au fleuve.
***

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