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Le Centre

Opération d'un Equilibrien

Soigner des Effluves
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Sujet lancé par Laelieth
Le 13-02-1510 à 22h44
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Posté par Lëen,
Le 23-03-1510 à 20h28
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Laelieth

Le Sukra 13 Fambir 1510 à 22h44

 
***
Une Tchaë grande et mince pour sa race entre dans le Centre, suivie de peu par une Tydale, elle-même acompagnée de deux neldas de forte carrure, maintenant entre eux un Tydale dont le visage est recouvert par la capuche de sa cape. Mais ceux qui travaillent au Centre ne peuvent pas se leurrer, la sombre étincelle qui brûle au fond de ses yeux, est celle de la folie, celle de la perversion des cristaux, à un stade avancé. Ils croisent justement son regard lorsqu'il a un spasme, que les deux neldas répriment rapidement.

Seul la Tchaë et la Tydale sont symbiosées, leurs mous non loin le prouvent.

La ¨Tchaë regarde pendant quelques instants autour d'elle, le Centre, son atmosphère étrange, et écoute les bruits et les cris sourds venant de salles plus loin.

Elle se dirige alors vers l'accueil, se présente dans un s'sarkness qui manque encore de pratique, désigne Ariadne qui la suit, explique leur rendez-vous avec la doctoresse Lëen, le tydale étant le patient, puis lui demande quand ils pourront la voir, ou si on peut la prévenir de leur arrivée.

En attendant la réponse, la Tchaë réfléchit à l'étrange atmosphère qui se dégage de ce lieu...
***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Ariadne

Le Dhiwara 14 Fambir 1510 à 10h38

 
Pour entrer dans le Centre il leur avait fallut pénétrer dans les sous sol de l'Orphelinat. Etrange. Cette disposition avait quelque chose de glauque quelque chose qui la mettait mal à l'aise. Heureusement elle n'était pas seule. Bien que plus petite et plus frêle Laelieth semblait confiante, elle avait pris les choses en main. Elle fit part de ses sentiments à la maitre artisane.


[... ]Et puis c'est moi ou la majorité les orphelins qu'on a croisé avaient un truc de travers ? Vous avez remarqué celle qui n'avait plus d'oreilles ? J'espère que tout se passera bien. Je commence à comprendre les paroles de l'Archonte De Lifa...


 
Herman Kalencka

Le Dhiwara 14 Fambir 1510 à 14h13

 
*** Le Façonneur venait de terminer une opération et se dirigeait vers les cellules de convalescence ou se reposait les individus trop dangereux pour être simplement soigné à l'Orphelinat. Ouvrant la porte de la salle ou patiente les équilibriens, il donnait ses instructions à un de ses assistants. ***


Emmenez le corps dans mon laboratoire, et préparez le pour une dissection. Je m'en chargerais dans la soirée.

*** Le Façonneur se présente donc devant les 5 équilibriens, vêtu de sa blouse maculé de taches rouges et brunâtres. Les voyant, il leur demande de sa voix éraillée : ***


Bienvenue au Centre, je suis l'Yrtal'Ka S'sarkh Herman Kalencka. Que puis je faire pour vous aider ?
Bienvenue au Centre, je suis l'Yrtal'Ka S'sarkh Herman Kalencka. Que puis je faire pour vous aider ?
Bienvenue au Centre, je suis l'Yrtal'Ka S'sarkh Herman Kalencka. Que puis je faire pour vous aider ?

 
Laelieth

Le Dhiwara 14 Fambir 1510 à 22h08

 

La mage hochait la tête aux paroles de la Soupir quand un individu pour le moins étrange arriva. Son air peu fréquentable fait penser à la mage que si les témoins n'étaient pas les seuls à être spécialisés dans les opérations, elle aurait sans doute été la première à l'emmener ailleurs. Un regard jeté à Ariadne lui fait dire qu'elle pense apparemment la même chose. Mais dans la situation actuelle, il fallait continuer.

D'une voix ferme mais sans sécheresse, une voix diplomatique, elle répondit au Façonneur:


Bonjour, nous venons pour le père d'Ariadne,
Bonjour, nous venons pour le père d'Ariadne,
Bonjour, nous venons pour le père d'Ariadne,

Elle se tourna pour désigner le Tydale.

Nous avons demandé à la doctoresse Lëen en sa qualité de mairesse, et elle nous à dit qu'elle pourrait s'en occuper elle-même sitôt que nous serions à Lerth. Nous sommes donc venus tout de suite, et nous avons demandé à la voir. Est-elle occupée, ou peut-elle nous recevoir?
Nous avons demandé à la doctoresse Lëen en sa qualité de mairesse, et elle nous à dit qu'elle pourrait s'en occuper elle-même sitôt que nous serions à Lerth. Nous sommes donc venus tout de suite, et nous avons demandé à la voir. Est-elle occupée, ou peut-elle nous recevoir?
Nous avons demandé à la doctoresse Lëen en sa qualité de mairesse, et elle nous à dit qu'elle pourrait s'en occuper elle-même sitôt que nous serions à Lerth. Nous sommes donc venus tout de suite, et nous avons demandé à la voir. Est-elle occupée, ou peut-elle nous recevoir?

Dit-elle en regardant son étrange interlocuteur bien en face. Ne restait plus qu'à attendre Lëen, dont leur seul contact avait été télépathique.

Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Herman Kalencka

Le Luang 15 Fambir 1510 à 19h34

 
*** Le Façonneur sourit et fit signe aux Equilibriens d'entrer dans son bureau. ***


Veuillez entrer dans mon bureau, la Gardienne Leën m'a prévenu il y a quelques temps de votre venue. Je lui ai promis que je m'occuperais de cet homme.

*** Un des patients mit à profit cette instant pour hurler comme un loup un nuit de pleine lune, le cri fut suivit d'autres cris, certainement ses voisins de cellule, dont des cris de douleur atroce. N'y prêtant pas garde, L'Yrtal'Ka S'sarkh poursuivit : ***


La Doctoresse Leën m'assistera pour l'opération je pense. Mais tout d'abord je dois examiner le patient et discuter avec sa fille. Les deux Neldas vont pouvoir se reposer, les serviteurs du Corps qui m'assistent, vont prendre en charge ce tydale.

*** Le chirurgien s'approche d'une porte et hèle deux Neldas en blouse, puis s'approche du Tydale malade avec un air intéressé. ***


C'est une des rares fois où un individu qui ne soit pas un Eclairé vient me consulter. Depuis combien de temps est il perverti ? Comment cela lui est il arrivé ?

 
Ariadne

Le Luang 15 Fambir 1510 à 20h42

 
*** Le tydale du médecin était excellent, la jeune soupir n'eut aucun mal à comprendre les quelques mots échangés. Mais elle préférait rester en retrait pour le moment, son instinct la poussant à examiner chaque possibilité de sortie. Elle échangea un dernier regard avec ses amis Neldas avant que ceux-ci ne s'éloignent pour "se reposer". La jeune Soupir ne lâcha pas d'une semelle la mage artisane. Plutôt mal à l'aise par le contenu étrange de tous ces bocaux dans le bureau, elle parvint toutefois à sourire au Façonneur lorsqu'il l'interrogea.

Cherchant ses mots, elle fouilla dans sa mémoire.
***


Longtemps... 20 cycles je crois. Comment?

*** Elle haussa les épaules. Visiblement elle n'en savait rien. Elle posa prudemment une main sur le bras de son père. ***


Il s'appèle Yuhle.

Il était...


*** Elle mima la façon dont un archer bandait son arc. Les mots venaient plus ou moins naturellement mais certains lui échappaient encore. ***


Vous savez? Il ramenait beaucoup de.. de viandes.

Vous... le guérir ?



 
Lëen

Le Luang 15 Fambir 1510 à 20h50

 
*** Une grande et magnifique jeune femme Tchaë avançait dans le corridor sombre, tâtonnant le sol devant elle a l'aide d'une canne luxueuse et finement ouvragée. Son absence de réactions aux cris soudains et enragés des pensionnaires dénotait d'une grande habitude des lieux.

Un Tydale en tunique blanche la suivait, prenant note de ses recommandations sur un calepin.
***


... vous penserez également à modifier la prescription pour la cellule vingt trois, à l'évidence la carnine n'a pas l'effet d'apaisement recherché.
Oh, et je vous serais gré de me faire un rapport sur l'évolution des expériences thérapies participatives.


***
Proche à présent, elle reconnait sans même se concentrer la voix du maitre des lieux probablement accompagné. D'un geste mêlant élégance et fermeté elle congédie son subalterne qui retourner vaquer à ses occupations. Elle rejoint alors le groupe en direction du bureau, décrivant du bout de sa canne des arcs de cercles devant elle.
***

Hannibal dit :
Ils sont là, le patron et les étrangers... les femelles sont plutôt pas mal d'ailleurs pour des poussiéreuses. Il y a le sujet aussi, oh putain la tronche... tu peux me croire t'a de la chance de pas le voir



Très cher compagnon le coupe t-elle Souviens toi de notre conversation, et sois assez aimable de t'en tenir aux faits et de garder pour toi tes réflexions d'un gout douteux.


*** A porté de voix du groupe elle se présente sans savoir à qui exactement elle fait face. ***


Mes sincères salutations, estimé Yrtal'S'sarkh, Damoiselles Lealieth et Ariadne.
puis plus particulièrement aux équilibriennes.

Je vous souhaite la bienvenue à vous et votre cortège, bien que votre venue soit le fait d'un triste évènement.

Bien, je pense que nous allons pouvoir commencer à étudier le cas de votre parent


*** Elle fait un geste et son Mou pousse un soupir avant de glisser lentement vers le Tydale souffrant, l'observant sous toutes les coutures mais sans grand enthousiasme. ***


Thème musical de Lëen

 
Herman Kalencka

Le Merakih 17 Fambir 1510 à 20h39

 
*** Le Façonneur regarda le patient et laissa l'examen clinique à Lëen. Il réfléchit un instant avant de répondre à Ariadne : ***


20 cycles, cela fait une longue période déjà. La corruption doit avoir largement envahi son système et les cristaux doivent pulluler dans sa chair. Si l'on peut le guérir, cela ne sera surement pas facile ni sans douleur. Vous savez certains de nos cas traités ici très tôt n'atteigne jamais plus qu'une rémission temporaire. Avec la corruption, nous faisons plus souvent de l'accompagnement et du traitement des symptômes.

*** Le Façonneur invita les Equilibriens à s'installer dans son bureau, les assistants aidant le patient à s'allonger sur la table d'examen et guidant la gardienne Lëen jusqu'à celui ci. Le chirurgien continua ses explications : ***


Nos études sont loin d'être abouties sur le sujet des Effluves mais nous avons déjà une bonne vision de son mode de fonctionnement et des mesures à prendre pour reculer l'échéance et atténuer les douleurs.

*** Herman prit un ton pédagogue, celui d'un professeur s'adressant à ses étudiants et expliqua lentement : ***


Lorsque nous aurons examiné votre père, nous pourrons déterminer l'intervention que nous pourrons pratiquer, mais le processus sera long si comme je le présume son corps est complétement envahi. Vous voyez la Corruption forme des filaments noires dans la chair. C'est cela que l'on aperçoit sous la peau qui devient souvent cireuse et quasi transparente. Ces filaments envahissent le corps au complet en parallèle du réseau veineux et du réseau nerveux. A chacune des intersections se forment des nodules et des agrégats de matière corrompus, c'est ce que nous appelons des cristaux du fait de leur consistance minérale. L'influence et l'invasion du système dépend aussi du niveau d'exposition du sujet.
Pourriez vous m'indiquer comment il a pu être exposer et une estimation de la durée et du cycle des expositions ?


 
Laelieth

Le Julung 18 Fambir 1510 à 21h51

 
La Tchaë s'était tue, n'ayant rien à dire pour le moment. Mais quand le Façonneur expliqua comment fonctionnait la perversion des Effluves, elle sortit un morceaux de parchemin pour le noter, puis s'adressa à herman lorsqu'il eu finit:

Me permettez-vous une question? Quand vous dites que la perversion envahi le corps au complet en parallèle du réseau veineux et du réseau nerveux, suit-elle les réseaux en formant ses filaments autour de celui-ci, collé contre, ou juste à coté? Les filaments étant de plus en plus nombreux, commencent-ils par les nerfs et veines/artères principales, puis étendent leurs ramifications au fil du temps? Et quelles sont les intersections dont vous parlez?

Il s'agit d'une simple curiosité sur ce sujet, mais j'ai profité de cette occasion pour me renseigner sur ce sujet fort intéressant.

Une dernière question, la perversion à-t-elle un endroit du corps privilégié pour commencer son réseau?


Elle remercia d'un signe de tête les futures réponses, puis se tue de nouveau en attendant la suite du "cours".

Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Ariadne

Le Sukra 20 Fambir 1510 à 13h35

 
*** La jeune Soupir salua d'un signe de tête la nouvelle arrivante, Leën. Elle l'observa s'approcher de son père et ce qu'elle vit ne semblait pas alarmer la tchaé non... Mais elle avait cette expression sur le visage comme s'il n'y avait guère d'espoir. Un peu plus anxieuse, Ariadne écouta le docteur Herman. ***


La façon dont il a été exposé reste mystérieuse. Il était chasseur et avait ses petits coins de chasse préféré en foret près de Zarlif. Il chassait régulièrement et s'il ne chassait pas il installait des pièges qu'il fabriquait lui même. C'est quelqu'un de très habile vous savez.

*** Son regard pétillant et fier se pose sur le corps meurtri de son père... Soupir.... La jeune tydale détourne lentement les yeux pour observer le petit tchaé à l'allure glauque. ***


Le changement s'est fait progressivement, mais si mes souvenirs sont exacts, il a commencé à ne pas tourner très rond à la même époque où on avait interdit la chasse dans les coins trop éloignés des villes en raison d'un étrange phénomène de surpopulation de créatures perverties...

C'est tout ce que je sais. Cela n'aide pas beaucoup...





 
Herman Kalencka

Le Luang 22 Fambir 1510 à 20h08

 
*** Le Façonneur écouta attentivement, son regard trahissait son intense réflexion. Il répondit rapidement à Laelieth, préoccupé par son nouveau patient : ***


Le réseau de la corruption est indépendant des autres. Chaque branche crée des intersections à la base de la fourche. Il n'y a pas de règles concernant la corruption et son processus de contamination. Généralement, elle démarre là ou l'exposition a été la première ou la plus intense.

*** Il répéta ensuite pour lui même les paroles d'Ariadne : ***

Un phénomène de surpopulation de créatures perverties. Chasser et piéger. Sauriez vous me dire si il a consommer de la viande d'une de ses créatures? Ou alors si il est revenu blessé par une de celle ci une fois?


*** Puis revenant vers le patient, il s'approcha de la table d'examen et interrogea Lëen : ***


Doctoresse Lëen, pouvez vous commencer les examens préliminaires?

 
Lëen

Le Luang 22 Fambir 1510 à 20h35

 

Bien entendu Messire, nous allons commencer.

*** Lëen avait réalisé ses "observations" tel un rituel bien ordonné. D'abord des gants de soie longs et fins, enfilés avec attention à la manière d'atours de réception, à la différence près que la fonction hygiénique de ceux-ci semblait plus évidente dans ce contexte.

Elle parlait avec les serviteurs Nelda, leur donnait quelques injonctions courtoises pour aider le patient à se tenir droit, se courber en avant, lever les bras, s'allonger sur une table austère servant aux examens...

Elle palpait le corps meurtrit du Tydale par quelques gestes précis mais délicats.

De temps à autre elle interrogeait les subalternes sur l'apparence d'une région, d'un membre, la couleur d'une zébrure ou l'allure d'une excroissance.


Cette méthode particulière mais visiblement rodée devait lui permettre de recueillir le maximum d'informations sur l'état de santé du parent d'Ariadne.
***


Pourriez-vous me décrire vos souffrances, l'intensité de la douleur, si elle se localise dans un endroit particulier ? Demande t-elle au Tydale affligé par la corruption.

Thème musical de Lëen

 
Ariadne

Le Vayang 26 Fambir 1510 à 18h32

 
*** La jeune Soupir observa avec grand intérêt les manipulations effectuées sur son père. Elle s'étonnait de le voir aussi calme, presque docile. Ses crises de colère étaient habituellement fréquentes. Sans quitter des yeux son père, elle répondit distraitement à la question du chirurgien. ***


Eh bien... Je ne pense pas qu'il ait consommé de cette viande pervertie. Il savait distinguer les premiers signes d'une perversion...

Mais blessé par l'une d'elles, ça oui, c'est fort possible. Il rentrait souvent avec quelques blessures mineures, écorchures, griffures. Une ou deux fois il me semble que cela a été plus grave, mais ...

Attention!

*** Un drame allait se jouer. Elle l'avait vu, aussi vif qu'un serpent, il s'était emparé d'une fine lame sur le plateau d'outils chirurgicaux. Les neldas s'étaient concertés, laissant de coté un court instant le patient, mais suffisamment longtemps pour que le malade, pris d'une folie soudaine, s'en prenne à la doctoresse tchaë. Armé, il se jeta sur Leën avec une rage et une détermination impressionnante, crachant des paroles incompréhensibles...
***


 
Laelieth

Le Dhiwara 28 Fambir 1510 à 21h29

 
***
Laelieth agit avec célérité au moment de l'action. Lorsque elle vit que le Tydale s'était emparé d'une lame, pendant qu'il se jetait sur la doctoresse, elle lança deux sorts simultanément, un avec chaque main. Le premier ralentit le Tydale et ses mouvements se firent plus lents lorsque le deuxième sort le frappa une fraction de seconde après. Un filet de brise magique l'entoura, le fit légèrement trébucher, et le temps qu'il mit à se rétablir dans la direction de Lëen, son arme improvisée glissa de son bras qui s'affaisait. Elle tomba au sol et rebondit avec un choc qui résonna lorsque les deux Neldas se préparaient à rattraper leur patient. Le Tydale qui venait de remarquer la perte de son arme, se jeta vers Lëen à mains nues et ses doigts se refermèrent à quelques de centimètres du cou de celle-ci, les deux neldas le maintenant fermement chacun par une épaule.

L'action, qui n'avais durée que quelques secondes en tout, s'arrêta aussi brusquement qu'elle avait commencé. Les sorts de la mage s'effilochèrent rapidement, leur but n'était qu'une courte durée, tandis que les participants laissaient retomber la pression, à l'exception du Tydale qui continua à se démener pendant quelques minutes avant de sombrer dans le calme.

Le Tydale allait sans doute devoir être attaché pour la suite des examens s'ils ne voulaient pas qu'un incident du même genre se reproduise.
***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Lëen

Le Luang 1 Marigar 1510 à 18h30

 
*** Tout à ses réflexions, Lëen écoutait pensivement les explications d'Ariadne. Ses cours élémentaires de Tydale lui revenaient rapidement à l'écoute de la langue.

l'exclamation était quant à elle beaucoup plus nébuleuse. L'accent était définitivement équilibrien, Shaï dirait un linguiste, mais le sens lui échappa.

Risque ? danger ? menace ? La signification n'était pas claire, mais le ton laissait présager un péril imminent.

Des paroles incompréhensibles proférées avec véhémence. Elle ne parvint pas non plus à les déchiffrer, elle sentit néanmoins que la colère déployée l'était envers elle. Elle recula apeurée, levant ses mains devant elle en signe d'apaisement. ***


Mais... que ce passe t-il? implora t-elle, incapable de percevoir la situation autrement que part le soudain vacarme indistinct.

***
L'un des deux Nelda expliqua brièvement que le Tydale s'agitait. Au son, l'empoignade se calma rapidement et il semblait que les serviteurs, aidés par un prompt courant de mana émanant de l'une des deux étrangères, finissaient par maitriser le forcené.

Petit à petit la Gardienne retrouva sa contenance. Réajustant derrière l'oreille une mèche tombée sur son visage elle lança sur un ton se voulant rassurant :
***

Je pense que quelques entraves seront nécessaires, ainsi peut être qu'un soluté relaxant.
*** Sa main posée sur le cœur, visiblement chamboulée, elle donna quelques instructions pour que le patient soi sanglé à la table.
***

*** Puis se tournant vers les équilibriennes : ***


Votre père est habituellement agité, est-ce un comportement apparu avec les autres symptômes, ou cet accès de colère est-elle inédite ?



Thème musical de Lëen

 
Ariadne

Le Julung 4 Marigar 1510 à 13h22

 
« L'air gêné, Ariadne resta en retrait. »


Désolée, il ne sait pas ce qu'il fait. Il n'a pas toujours été comme ça, ses excès de colère sont de plus en plus fréquents. Il faut mettre ça sur le compte de la perversion...

Je , je pensai que vous auriez l'habitude de ce genre de comportement, que vous auriez de quoi réagir si... si cela se produisait. Mes excuses, j'aurai dû vous en parler...


*** Un petit sourire crispé. ***


Heureusement! Aucun mal n'a été commis, grâce à Laelieth. N'est ce pas ?

*** L'ambiance semblait quelque peu tendue. Avait elle perdue toute chance de voir son père bénéficier de soins? Elle se tourna vers la doctoresse et le chirurgien. ***


Alors... hum... pensez-vous faire quelque chose pour lui ?

 
Lëen

Le Vayang 5 Marigar 1510 à 18h31

 
*** Peu à peu la Gardienne semblait retrouver son habituelle expression bienveillante. La surprise avait laissé la place à l'indulgence et à la compréhension. Le Centre comptait bien entendu quelques résidents à la démence violente et incurable, mais elle considéra bien prématuré de comparer le parent de la jeune étrangère aux cas pathologiques graves dont les plaintes animales s'élevaient de temps à autre dans les couloirs souterrains.

Elle eut un moment d'hésitation, difficile de savoir s'il fut le fait de la teneur de ses propos futurs ou bien de son application à trouver les mots justes en langue Tydale.

***


Ceci ne constitue qu'un examen préliminaire, néanmoins j'ai peur que la sévérité du mal dont souffre votre Père soit importante.

J'ai conscience que mon avis médical ne fait qu'énoncer ce qui était peut être déjà pour vous une évidence, je voudrai seulement vous faire prendre conscience que l'état de Messire votre Père nécessitera probablement l'usage de thérapies intenses et dont certaines comportent une part de risques non négligeable...


*** Elle se tourna à demi vers Herman, l'invitant à donner son avis ou à ajouter quelques précisions. ***


Thème musical de Lëen

 
Herman Kalencka

Le Dhiwara 7 Marigar 1510 à 18h42

 
*** Le vieux chirurgien ne sembla pas remarquer les comportements agressifs du patient. Il étudiait ses notes et réfléchissait à son traitement. Puis il s'approcha d'Ariadne et lui confia l'air soucieux : ***


Nous pouvons surement soulager sa Douleur et traiter Sa corruption, bien qu'il ne s'agisse pas des actes médicaux que nous pratiquions habituellement. Il vous faut comprendre que pour la plupart de nos compatriotes, Souffrir pour Lui est un signe de Foi et certains s'infligent ce sort de leur plein gré.
Néanmoins, ces nombreuses années d'études auprès de nos plus fanatiques membres ont permise de comprendre bien des choses et de trouver des solutions pour prolonger la vie et diminuer l'influence de la Corruption pour garder le sujet dans un état acceptable. Mais il n'y a aucune rémission possible.

Si votre père entame un traitement, il devra rester ici pour une longue durée et lorsque les résultats seront concluants, il pourra partir mais devra continuer de revenir régulièrement pour recevoir son traitement. Le Traitement des symptômes est une lutte de tous les instants et qui nécessite de nombreuses interventions de chirurgie et l'absorption de nombreuses drogues.

Je suis toutefois assez pessimiste sur une réussite rapide du traitement, l'avancement de son état et la longue période depuis son exposition n'augure rien de bon.

Quand à ses accès de violence, ne vous inquiétez pas, une fois que nous aurons commencé le traitement, nous pourrons lui injecter les drogues nécessaires à ce qu'il garde son calme, et nos cellules de soin ont vu des patients bien plus agités et violents.

Y a t'il d'autres points sur lesquels je puis vous renseigner afin de vous aider à prendre votre décision?


 
Ariadne

Le Merakih 10 Marigar 1510 à 18h11

 
*** A la suite du verdict, Ariadne laissa échapper un soupir. ***


Je m'en doutai. Mais s'il le faut...
Vous êtes son dernier espoir. Je crois que je n'ai pas d'autres choix que de vous faire confiance.


*** Soupir. ***

Bien. Il reste un point à débattre.

*** Les épaules légèrement redressées et l'air sérieux, la jeune Soupir plante son regard dans celui de Kalencka. ***


Je me doute qu'il va falloir négocier un certain prix pour cette intervention... Comme vous le dites vos compatriotes aiment souffrir... Et effectivement j'ai croisé dans le Centre et dans la ville même plusieurs personnes à qui il manquait certaines choses... comme une oreille ou des yeux par exemple
dit elle en posant son regard sur la doctoresse tchae.

Et tous ces bocaux remplit de bouts de poussiéreux... fit-elle en désignant d'un signe de tête les dit bocaux trônant sur une étagère.

J'espère que ce traitement n'implique pas un quelconque prélèvement d'organes. Je veux dire... nous sommes contre ce genre de pratique, la souffrance nous on préfère éviter si c'est possible.

Donc s'il faut payer je préfèrerai le faire de façon plus conventionnelle.

Ah! Et je tiens à jeter un oeil sur la cellule de soin dans laquelle il sera installé.


 
Lëen

Le Dhiwara 14 Marigar 1510 à 20h45

 
*** L'arrivage d'étrangers en Lerth étaient toujours l'occasion pour les témoins d'apporter éclaircissements sur leur mode de vie ainsi que nombre de corrections necessaires concernant quelques idées reçues à la persévérance parfois étonnante.

Lëen savait cela mieux que personne et aurait certainement relevé chacune d'entre elles si la situation avait été différente.

Seulement elle pouvait sentir l'anxiété de l'équilibrienne. Une appréhension toute légitime alors qu'elle acceptait de laisser son propre père aux bons soins d'étrangers qui se prêtaient, dans l'imaginaire commun tout du moins, à de bien sinistres rituels. ***


Pour nous témoins, la question n'est pas tant d'apprécier la souffrance que de reconnaitre la nécessité de la ressentir.

Ceci étant, l'heure n'est pas à ce genre de débats.


*** Elle tente, par un sourire apaisant, de rassurer Ariadne.
***


Il faut que vous compreniez que parfois certains sacrifices sont nécessaires. Je ne dis pas que cela sera forcément le cas pour votre père mais dans des cas de corruption du corps, quelque soit l'agent qui cause le trouble, il est parfois inévitable de procéder à une chirurgie sacrificielle.

N'entendez pas par là les lieux communs véhiculés à notre égard par les ignorants, par cette formule j'entends l'ablation indispensable d'une partie du corps dors et déjà perdue, et ceux dans le but de mettre un terme à la propagation du mal.

Encore une fois, ce genre de décision ne sera prise qu'après un examen poussé.

Je pense également parler au nom de tous ici en vous disant que nous comprenons et respectons votre répulsion de la douleur et que nous ferons notre possible pour éviter à votre parent de la ressentir.

Je vous emmènerais moi-même visiter les lieux si vous le désirez, mais quant aux questions de prix, je laisse volontiers la parole au Maitre des lieux, plus à même de vous répondre.




Thème musical de Lëen

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