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Le Merakih 24 Fambir 1510 à 19h25
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| Elle avait insisté pour aller le voir dès le lendemain de sa rencontre avec ce dernier. La jeune fille avait beaucoup étudié ces derniers temps et elle aspirait à faire l'école buissonière. Allez voir Batyias dans son jardin était sans nul doute une très bonne manière d'occupé son temps. Calixtën avait quelques souvenirs de lui quand elle était encore une enfant et qu'elle l'avait croisé.
Il s'était montré très doux et très gentil, tout en disant n'importe quoi. Tous ce qu'elle se rappelait, c'est qu'elle avait beaucoup rit en sa compagnie. Et cela avait été de même lors de cette dernière rencontre, devant le temple, avec l'Equilibrienne. La jeune contemplatrice avait même gagné un chaton qu'elle avait, dès lors, soignée avec toutes les attentions qui soient.
D'ailleurs, elle le portait sur elle, s'amusant à le laisser se glisser dans ses vêtements ou dans son sac. Pour ma part, je regardais tous cela d'un très mauvais oeil. Je ne comprenais décidément pas l'intérêt qu'elle pouvait trouver à dorloter une telle bête alors que j'étais présent à ses côtés et bien plus mignon.
dit :C'est quand même un comble qu'il est eu le droit de dormir avec toi! Alors que moi! Je n'ai jamais pu!
M'écriais-je au comble de la frustration. La jeune fille me décocha un regard amusé avant d'avoir un sourire narquoi et de répondre d'un ton nasillard.
Lui a le droit! Parce qu'il n'a pas d'idées salaces derrières la tête! Espèce de pervers.
dit :Pff... Il cache juste son jeu! Mais je suis sûr qu'il est pleins de perversité! Regarde le! Il est trop innocent! C'est obligé qu'il dissimule quelque chose...
Rétorquais-je. Elle se tourna alors tout entière vers moi, arrêtant sa marche pour mettre ses mains derrière son dos et les lier tout en se penchant avec un sourire sardonique.
Tu es juste jaloux!
Ria-t-elle avant de se détourner vivement, m'envoyant par la même, sa longue tresse relaché de cheveux argentés qui virent me caresser d'un contact doux et parfumé comme les embruns. Je restais un instant rosissant puis m'écriais d'un ton fébrile.
dit :C'est totalement faux!
Mais voilà qu'elle poussait un petit portail et rentrait dans le jardin du Kar'nem S'sarkh en l'appellant doucement de son nom tout en le cherchant de son regard ambre naturellement curieux.
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Le Sukra 27 Fambir 1510 à 18h47
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| *** Le Kar'nem S'sarkh regarda la fillette en souriant puis reprit son ouvrage en répondant : ***
Il y a temps à faire avant le souper.
Nettoyer, biner, émonder, bêcher et planter les semis.
*** Batyias lève les yeux vers le ciel et hume l'atmosphère. ***
Demain il va pleuvoir sur l'Aghererh'Ta S'sarkh,
Il faut penser à nourrir les oiseaux qui passent l'hiver avec nous.
Il y a des graines dans le cabanon.
*** Dit il en désignant du doigt la petite cabane de jardin et les coupelles qu'il laisse pour ses amis oiseaux. Il s'appuie sur sa canne et clopine vers la cabane avec la jeune Tchäe. ***
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