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"Au S'sarkh Miséricordieux"

Des retrouvailles

Est ce toujours la même chose?
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Sujet lancé par Osaï
Le 16-03-1510 à 06h48
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Posté par Hergranore,
Le 30-03-1510 à 19h58
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Osaï

Le Matal 16 Marigar 1510 à 06h48

 
Tout le monde semble déambuler en silence dans cette ville. Mes pas m'ont fait poursuivre des allées de rayon de bibliothèque sans y trouver un ouvrage intéressant que je ne puisse comprendre. Je ne pourrai rien apprendre de ce monde qui s'y étale sans avoir suivie de cours de cette fameuse langue des élus. Je m'y résolus donc!

Je m'étais fait tout un roman sur le fait que l'on m'interdirait l'accès à la ville, puis aux archives ou même que l'on crérait des difficultés pour recevoir mes sardoines. Mais ici rien de tout ça. Cette ville, cette vie n'est pas Arameth! Rien n'est confraternel.... hormis le bruit qui sort de cette taverne. C'est sans aucun doute ce qui m'y amena.

Quand je poussais la porte un vague déferlante de fumée me piquota la gorge. Pas de loi anti tabac ici... Je pris donc une place à une table large qui était déjà occupé par un groupe de Nelda. Visiblement de Jypska. Il parlait de reprendre leur route, des rumeurs sur des monstres aperçus plus gros que jamais et de fin du monde... enfin il parlait du monde Dôme...
Je savait que pour peu que je m'intéresse, ces Neldas pourraient vite devenir mes compagnons de boisson d'un soir. Partagé des nouvelles et apprendre ce qui se passait plus au sud m'étais tentant. Mais je ne sais pourquoi je n'en fit rien.

La porte s'ouvrait, se refermait, pour s'ouvrir de nouveau ... l'auberge est un point de passage.

Je pense que c'est sur ce flot de porte s'ouvrant et se fermant comme la mer sur les récifs de Syfaria que je me plongeais dans mes pensées. Je ne voudrais pas enfoncé une porte ouverte mais c'est souvent en suivant des détails peu important que notre esprit s'égare. Je me demandais si certain psychotrope n'aurait pas un principeactif de ce type. Enfin qui sait ce que la marée déversera... Une bouteille marqué d'une croix? Un confrère oportuniste? Un joueur de carte voulant plumé les étrangés? Un vendeur de porte faisant du porte à porte ou plus probablement un chansonier ivrogne qui vient tater si la monaie est aussi lourde que cette bière qui m'apesanti l'estomac.

Qui sait donc ce que la marée apporte, car oui la porte s'est ouverte. La porte est ouverte.

Enluminure - Alchimie - Enchatement - Sortilège d'arkan et Anarkan

"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.

 
Hergranore

Le Matal 16 Marigar 1510 à 19h22

 
*** La porte était ouverte, laissant entrer la silhouette de l'encapuchonné, l'ancien mage du limonaire. Il avait quelques heures plus tôt rencontrer le chambellan Osaï, au cœur même de la bibliothèque. Ils n'avaient eu le temps d'échanger grand mot car le mage était pressé, bizarre pour un témoin me direz-vous! Il n'y avait pas d'air plus pur que celui de Lerth, mais le vent du large gênait le copiste, c'est ainsi qu'il s'était dirigé vers son nouveau chez lui, le "S'sarkh miséricordieux"! Quel ne fut pas sa surprise, quand parchemin en main, il aperçut son ancien chambellan. Il ne fut pas étonné! ***


-Deux bières du S'sarkh!


*** dit le mage au tavernier tout en indiquant la table où se trouvait son ami. Il marcha encore quelques mètres et sans même qu'Osaï ne lui indique de s'assoir, il prit une chaise et s'installa face à celui-ci. ***


-Et moi qui m'attendait à vous revoir au banquet!

*** Dit-il tout en observant le blanc et en repositionnant sa capuche. ***


 
Osaï

Le Matal 16 Marigar 1510 à 21h26

 
La brume du port était épaisse et c'est sans réel surprise visible que vint s'échoué l'encapuchonné sur une chaise en face de moi. La fumée ne semble pas le gêner du tout, et visiblement il a ses attaches ici même. Un lieu qui doit ressembler à un hâvre pour lui. Il doit y mouiller depuis quelques temps. On peut le constater à l'intonation dont il tança le tenancier. Un aubergiste qui a, soit dit en passant, une voix qui ressemble plus à une corne de brume.

Cette attitude de la part de mon confrère m'exaspérait, et m'agaçait parfois. Mais elle ne m'a jamais paru irrespectueuse, non, plutôt nonchalente. Ma mine émincé par la maladie, ne devait guère lui paraître celle d'un homme de poigne comme il l'aime temps. Je dois lui paraître un bien piètre ami en ce moment même.

Que ferai ja à un banquet alors qu'un ami m'invite à boire une bière qui ressemble plus à de la pisse dans une auberge dont il a dégoté l'adresse dans je ne sais quel bordel.

Mon visage décharné s'alluma d'un sourire. Quand je s'allumer, voyez là un sourire d'un ami qui pourrait vous servir de phare pendant une tempête.

Alors comment vas tu? Tu te prends pour un témoin? Raconte moi tes péripécies ...dois je dire mon confrère ou mon ami?.



Enluminure - Alchimie - Enchatement - Sortilège d'arkan et Anarkan

"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.

 
Hergranore

Le Merakih 17 Marigar 1510 à 18h46

 
*** Hergranore écouta encore une fois les paroles de son ancien chambellan, toujours aussi direct. Il l'observa, celui-ci avait changé mais il ne savait dire quoi. Enfin les deux bières arrivèrent, il salua alors le serveur. ***


-Je vous remercie!

*** Dit-il avant que la capuche ne se tourne à nouveau vers le blanc, ils s'étaient entreparçut pour la dernière fois lors de son passage à Ulmendya mais quel curieuse coïncidence de revoir son ancien "maitre" au sein même de sa nouvelle cité. ***


-Il est vrai que la bière de cactus à tendance à me manquer, par contre, je n'ai encore trouvé de bordel à Lerth!

*** Ce fut son unique réponse alors que l'entropiste avait déjà enchainé sur les différentes questions. La chope disparut dans la capuche avant de se reposer face à lui. ***


-D'après ce que j'ai cru voir au sein même de notre bibliothèque, il se pourrait bien que tu m'appelles "maitre", l'arkhan n'est-elle pas plus compliqué que ta semi-magie? Enfin pour l'instant, je crois qu'"ami" me suffirait amplement. Et pour te répondre, je ne fais pas que me prendre pour un témoin!


*** Une nouvelle gorgée. ***


-Mais dis moi, que fais-tu donc ici?

 
Osaï

Le Matal 23 Marigar 1510 à 06h33

 
L'atmosphère du lieu est agréable; presque propice aux confidences et grandes révélations... aux histoires extravagantes des marins et aventuriers désespérer. Ici, tous sont représentés, poussiéreux et nemen de tous bords de toutes races et enfin de tous sexes et toutes professions, un patchwork de syfaria... cet échantillon de vie qui doit disparaitre selon la reine des méchantes la bien nommée Kysall, balayé d'un revers de main par le roi des méchants.

Les discussions vont bon train enflant et désenflant comme la marrée, des flots de paroles parfois tranquille comme une rivière dans son lit plat se faufilant en tortueux s pour se frayer un chemin jusqu'à la mer ou un fleuve plus impétueux qui l'y mènera. Mais parfois vous pouvez assister à une conversation beaucoup plus houleuse comme cette tempête, qui vient heurté ce phare. A grande claque, des creux que tous marins chevronnés évitent pour les avoirs affrontés au moins une fois jeune et plein de cette folie qui vous dis que vous êtes immortels.

Cette appartées pour vous dire qu'il faut vraiment portée votre attention pour distinguée la conversation de vos voisins dans cette ambiance sonore. Mais qu'un tête à tête reste possible.

Pourquoi est ce que je suis là? Pas pour cette bière je te le promet.
Keima dit :
Très bonne celle là!


Et on partie à rire Keima et moi ... Une blagounette bien mauvaise mais qui correspondait à un humour entre nous assez décalé. Jadore quand Keima rigole il a le dos qui devient plus gros que sa face. Enfin ça tout symbiote doit le comrendre je pense.

Non, sérieusement la raison est très simple. Je suis là par curiosité. Je voulais voir Lerth, son architecture, monté cette route, découvrire la mentalité et la culture des Témoins. Un témoin va m'apprendre la langue des élus. En plus je voulais gouté à l'artisanat locale. J'ai vu ce casque qui vous donne un air terrible. Celui que vous appellez visage de terreur. Brrr... Comment peut on porter un truc pareil. J'ai également trouvé deux types intéressés par mes talents d'entropiste et d'arcaniste. (je fis un clin d'oeil sur ce dernier mot). D'ailleurs si tu as un sortilège à échanger ou à acheter je suis preneur j'ai les sardoines pour à peu près n'importe quel sort et si un jour tu as le temps d'enseigner quelques astuces en décrépitude à un vieil ami n'hésite pas car lui en a grand besoin.
Là dessus je prie un lampée de ce brevage qui fait désormais partie du paysage de Lerth, j'en dirai des nouvelles à Elias, lui qui a le palais si délicat.

D'ailleurs sais tu pourquoi les témoins se sont installés sur cette ile? Je me pose des questions car elle n'est pas vraiment centrale et donc pas très pratique pour diffuser les paroles de votre dieu.




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Hergranore

Le Matal 23 Marigar 1510 à 12h08

 
*** L'encapuchonné ne rigola bien entendu pas à la "boutade" du blanc, le remarquait-il seulement? Et puis, il savait bien que son ancien maitre ne serait pas choquer par cette fâcheuse habitude à ne pas se dévoiler. Vint l'arcaniste, oui, ce qu'Osaï avait tenter de cacher au manoir, il était bel et bien arcaniste, ainsi donc, il connaissait désormais les deux courants magiques. ***


-Par curiosité?

*** Le mage laissa quelques secondes la question en suspens avant de se remettre à parler. ***


-Il est vrai que cette île à tant à apprendre aux poussiéreux et une culture bien peu commune et contraire à ce que les autres factions appelle une "secte". Saches tout d'abord que si tu veux en savoir plus sur les témoins, tu dois oublier tout préjuger, il est vrai que quelques uns d'entre nous se mutile ou se tranche même un membre, mais leur politique n'a qu'un seul mot, le partage. Ici, contrairement à Arameth, rien n'est caché, tout est amplement discuté sans même faire attention à une quelconque hiérarchie.

*** Il leva sa bière pour mettre des gestes sur ses mots. ***


-Regardes cette bière, penses-tu réellement qu'en sortant d'ici tu devras la payer? Tu peux le faire bien entendu, ce geste se traduira par un don à la communauté et non une obligation. Une secte est remplie d'obligation, alors qu'ici, il n'y en a pas une seule, mis à part celle de respecter la poussière que nous sommes!

*** Après son petit discourt, il se mit à boire sa chope jusqu'à la terminer. ***


-Ainsi donc, tu te poses des questions sur Aghererh’ta S’sarkh, ne sais-tu donc pas qu'aucune créature autre que les poussiéreux ne vit sur ce caillou? Pour tout témoin, le S'sarkh vit dans l'océan en tant que dieu de la souffrance, Lerth est la ville la mieux protégée, de par son point stratégique et permet une meilleur contemplation pour les témoins qui y vivent. Pour ce qui est de propager notre foi, les propages sont là pour ça, car se sont des sortes de diplomates du S'sarkh amenant les poussiéreux à enfin ouvrir les yeux tout en respectant un point essentiel, le respect de la vie poussièreuse!


*** L'encapuchonné farfouilla dans les moindres recoins de sa cape, sortant son matériel d'enluminage, tout comme ses parchemins déjà écrits. ***


-J'ai encore beaucoup de boulot en ce qui concerne les parchemins, mais il m'en manque quelques uns pour ce qui est de le transmettre. Serais-tu capable en un laps de temps assez court m'écrire ces différents parchemins.


*** dit-il tout en écrivant quelques mots sur un vieux morceau de parchemins. ***


regénération
corps d'acier
souffle du renouveau
soin mineur

-Bien entendu, l'échange sera vitale, alors que pourrais-je faire pour t'aider?



 
Osaï

Le Matal 23 Marigar 1510 à 22h05

 
Ce qu'il est fassinant pour un confrère de savoir que sa pitence sera gratuite. Gratuite! Un mot qui est rarement employé dans la confrérie. Cité du vice, du secret et des tractations, un confrére est un négociant et il ne peut en être autrement.

Et bien j'en reprendrai donc une autre car soudain cette bière à un autre goût. Et puis je ne te laisserai pas boire seul.

Je pris le mot y jetai un coup d'oeil. J'ochai la tête. Il sera possible de les réaliser assez facilement, du moins pour certains mais ils devront attendre que je copie ceux déjà en commande. Une chose m'interpellait beaucoup plus! Un intéret que je ne pensais pas trouver dans ce lieu et qui éveilla une flamme en mon corps. Celle de la recherche!

Je me pinça la lèvre inférieure, quelque chose d'étonnant ce lieu. J'en avais entendu parler mais sans l'avoir entendu de quelqu'un de confiance, la chose m'était difficilement acceptable; mais si Hergranore me le disait celà ne pouvait être que vrai.

Un sujet d'étude bien intéressant, mon ami. Ta presqu'île m'intéresse! Peut être que tu pourrais me répondre quant à la raison de cette inactivitée de l'ennemie ou des rejetons sur l'Argererh'ta S'sarkh.
Ou tout au moins me dire qui saurait le faire avec le plus d'exactitude, car il y a là quelque chose que je ne saisis pas.


Là dessus je tendis deux doigts pour commander deux autres bières et laissa sur la table le prix que j'estimais de ce piètre brevage. Mais un brevage réconfortant! La tentation de ne pas payer est trop étrange, et le sentiment d'être redevable pire. Alors une petite "offrande" ne peux pas faire de mal et puis si ça peux m'éviter les foudres du S'sarkh... déjà que son pote est pas commode.



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Hergranore

Le Julung 25 Marigar 1510 à 18h53

 
*** L'encapuchonné ria intérieurement, tout les confrères ou les ex-confrères ne se feront que difficilement à cette "tradition". Hergranore se devait tout de même d'oublier cette vie emplie de souffrance, et pourtant, cette souffrance lui vint comme une révélation. Elle n'était pas inutile! Il comprenait désormais Sa Souffrance, mieux, il l'avait vécue. Désormais, il était temps pour lui d'oublier, même si de nombreux confrères se souvenaient de lui! Une sardoine, oui, il en sortit une de sa poche... il la déposa sur la table, sa dernière sardoine, il devait l'oublier! Soudain, il revint à son interlocuteur.
***

-A vrai dire, j'ai quelques commandes et j'en ai quelque peu besoin. D'ici combien de temps serais-tu près à me livrer ces parchemins?

*** Son regard devint rouge, jouant quelque peu avec de petites sphères de décrépitudes, les faisant tournoyer entre ses doigts. Elle se stoppèrent net, avant de s'évanouir. Il se souvint qu'il avait du travail et il se permit de sortir son matériel d'enluminage avant d'écraser dans un mortier de l'akonite. ***


-Elle intéresse bien des gens, mais malheureusement, nous n'en savons encore rien! Pour certain, l'île est protégée par le S'sarkh mais n'y a-t-il pas chez les témoins autant de mentalités que de témoins? Par contre, d'ici peu, je compte accompagné une tchaé pour faire de plus amples recherches, voudriez-vous nous accompagner?

*** Le témoins leva sa bière pendant que la capuche observait le confrère et finit par ingurgité une bonne gorgée. ***


 
Osaï

Le Julung 25 Marigar 1510 à 21h53

 
Je te l'ai dit, je ne sais pas. Je pense qu'il faut bien compter trois semaines pour que je remplisse mes commandes. C'est un peu long comme délais mais elles sont importantes. Est ce que cela te convient?
Je ne voulais pas décevoir mon ami. Mais que faire... j'avais déjà pris un engagement vis à vis d'Ibaen et l'équilibrien entropiste rencontré à la bibliothèque. Il est hors de question pour un confrère de refuser une vente, et surtout pas de décevoir car il en va de notre resplendissante enluminure connue à travers tout syfaria. Un travail qui nous est envié. Combien de faction peuvent se vanter d'avoir des maîtres enlumineur capable d'écrire un manuel d'Essencialis. Nous, nous le pouvons et bientôt au moins doublement. J'espéra que la réponse le contenterait et c'est donc avec une petite crainte que j'ajoutai.

Je ferai au plus vite, promis.

Puis passant du coq à l'ane, et je me demande bien qui joue ce rôle depuis si longtemps, je repris sur le sujet de l'île Je ne pouvais croire qu'ils aient choisi l'île en dépit de toute chose. Il se devait d'y avoir une raison. Mais laquelle, ou lesquelles.

Quand part votre expédition et ou allez vous? Quels sont le "protocole" et vos méthodes d'expérimentations? et quel en est la destination. Votre premier né... qui est un peu votre guide doit bien savoir lui pourquoi vous avez atteri ici.


La conversation était passionante et je ne mis plus de place à quelques légèreté humoristique dont j'ai le secret... un secret bien mal placé comme me le rappel souvent mon mou car un humour décallé jamais bien compris et trop sinique pour certains ou balour pour d'autres. Mais que vous dire de plus qu'il est moi et que j'y suis bon publique.



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"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.

 
Hergranore

Le Matal 30 Marigar 1510 à 19h58

 
*** Hergranore savait comment faire craquer un confrère, mais ce n'était pas un confrère qu'il avait face à lui, c'était Osaï, tout simplement, l'un de ses amis. Enfin après tout, ça ne l'empêchait pas de le considérer comme un marchand, tout simplement. ***


-A vrai dire, je n'ai que peu de temps, je me dois de copier ces parchemins au plus vite!

*** Après avoir écrasé l'akonite, il le mélangea avec le plus grand soin, il sortit un parchemin de bonne qualité qu'il avait lui même créé et il se mit à écrire quelques runes destinés à des sorts du troisième cercle. L'enluminage avait ses spécificités mais Hergranore aimait désormais cet art, et oui, il considérait celui-ci comme de l'art, le mana y était imposé tout comme mélangé à de la "simple" poussière pour en faire un sortilège, un sortilège capable de bien des prouesses! Son regard revint sur le Blanc, il bût une gorgée pour qu'Osaï ne remarque son manque d'attention. ***


-A vrai dire, je n'en sais que très peu de plus que toi! Aurais-tu oublié qui j'étais? Nous partirons certainement dans quelques jours si ça t'intéresse!
***
Il vida à nouveau sa chope, il n'avait pas mangé et sa tête commençait à tourner, il en était même étonné mais ça devait sans doute être le S'sarkh qui le voulait. ***


-Mais dis moi, je ne savais pas que la Confrèrie se séparait si facilement de ses chambellans et pourtant, tu ne semble pas pressé, où comptes-tu aller par après? Et que faisais-tu à Ulmendya?


*** Il est vrai que l'encapuchonné avait la chance de voir sans cesse Osai où qu'il aille. Il n'était passé que peu à Ulmendya mais il se souvenait encore de chacune des personnes qu'il y avait rencontré. ***


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